Encore et toujours sur la saison 1976 de F1…

Voici encore un documentaire sur la F1, cette fois, uniquement centré sur la saison 1976. Je vous le propose aujourd’hui parce qu’il est directement visible (gratuit sur youtube) et, surtout, parce qu’il est de qualité (réalisé par la BBC) : il y a même des images que je n’avais encore jamais vu (il en reste ?)…

Bref, regardez cela et appréciez, une saison comme on en fait plus de nos jours (hélas).

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Le meilleur musicien actuel (selon moi…)

Vous écoutez de la musique en travaillant (c’est mon cas) ?
Alors j’ai une recommandation à vous faire : découvrez un musicien inconnu qui est pourtant un des tous meilleurs actuellement… Qui ?
Aha, j’ai accroché votre curiosité, hein !
En plus, il est français et il a même d’autres talents (qui le font vivre parce que, la musique, c’est pas encore ça…). Allez, assez de suspense, il s’agit de Johannes Roussel
Vous pouvez découvrir et même acheter ses albums à http://johannes.roussel.free.fr/music/index.htm et, perso, je vous recommande de commencer par « Landing at night » et « Light », les deux meilleurs selon moi.
Une fois que vous aurez découvert ces oeuvres, immanquablement, vous allez vous dire « mais comment ça se fait que ce type ne soit pas plus connu ? »…

Combien existe-t-il de ces joyaux qui restent ainsi inconnus, que ce soit dans la musique, la peinture, la littérature et autres ?

Pourquoi certains percent alors que d’autres restent dans l’ombre ?

Pas à cause du talent car il suffit d’écouter les titres de Johannes Roussel pour comprendre que ce n’est pas ce qui lui manque. Donc, il y a un autre facteur ou un tas d’autres facteurs… Mais, en attendant de résoudre ce grand mystère, en attendant de révéler ce grand secret, vous pouvez bénéficier de cette pépite que j’apprécie tous les jours.

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Tests de F1 2013 et de GSC 2013

Alors qu’on attend encore la sortie d’Assetto Corsa ou la version finale de rFactor2, l’actualité du Simracing a tout de même été riche dernièrement avec deux sorties intéressantes si ce n’est majeures : F1 2013 par Codemasters et Game Stock Car 2013 par Reiza Studio. Commençons par la F1…

On le sait, Codemasters détient la licence officielle F1 et en fait un usage régulier avec un nouveau titre tous les ans depuis 3 ans. Mieux, le titre de la saison en cours sort sans retard fin septembre, bon an, mal an. Il semble que Codemasters ait maîtrisé le problème des retards et de la deadline, c’est déjà ça… Parce que, pour le reste, il y a de quoi discuter.

Non, je ne suis pas du genre à jeter sur ce titre un reniflement de mépris sous prétexte que ce ne serait pas de la simulation. Je suis au contraire persuadé qu’il y a un marché pour des simulations plus accessibles, moins exigeantes que nos logiciels habituels et je trouve cela très profitable à tous qu’un éditeur de poids décide d’investir ce créneau. En revanche, « simulation de loisirs » ne doit pas vouloir dire « grand n’importe quoi » et c’est là que le débat peut et doit faire rage.

Alors, voyons ce qu’on peut apprécier et ce qu’on peut reprocher à ce titre dédié à la F1 moderne…

J’ai acheté et testé F1 2010, j’ai sauté la version 2011, j’ai remis le couvert pour la version 2012 et, enfin, je viens de dépenser encore 55 euros pour la version 2013 « classic edition », il faut ce qu’il faut !

Voici un rapide résumé de ce que je reprochais à la version 2012 :

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[…] je note une régression des effets graphique sous la pluie… Avec F1 2010, c’était carrément époustouflant de réalisme : le spray montait et descendait en fonction de la vitesse et du nombre de voiture devant vous et je peux dire (pour l’avoir vécu lors de ma toute première course en monoplace) que c’est tout à fait ça !

Cette fois, avec la version 2012, la vue est brouillée par l’intensité des gouttelettes mais l’effet spray est moins bien rendu (selon moi), dommage…

Et le ressenti au volant, des progrès ?

Hum, en fait, pas vraiment… Le force feedback est vraiment pauvre : il faut vraiment monter sur les vibreurs pour sentir quelque chose et c’est tout. Je dirais même que le comportement est en régression par rapport à la version 2010 dans la mesure où, quand la voiture commence à partir en vrille, il n’y a rien à faire pour la rattraper et c’est assez frustrant.

De plus, le comportement de la voiture est assez déroutant : le sous-virage semble permanent et je n’ai pas réussi à l’enrayer même en utilisant toutes les ressources des réglages. Au final, j’obtiens toujours la même chose : une voiture « longue » au freinage (d’ailleurs, je trouve que le freinage n’est pas aussi agressif qu’il le devrait, même en mettant la pression au maxi et des gros disques… Bizarre).

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Alors, bonne nouvelle, la version 2013 corrige deux des défauts signalés dans ce résumé : tout d’abord, le freinage est enfin aussi agressif qu’il devrait l’être, terminé cette sensation d’être « long » au freinage.

Ensuite, le rendu graphique de la pluie est tout bonnement époustouflant désormais !

J’insiste, ce résultat est le tout meilleur disponible actuellement.

Il m’est arrivé de courir sur circuit en monoplace sous une pluie intense et je peux témoigner que, oui, c’est aussi terrible que cela… Un gros bon point donc.

Par contre, quelque chose qui ne progresse pas et c’est le rendu au volant, toujours aussi médiocre. Ce FFB est trop limité dans les informations qu’il diffuse, sauf quand on passe sur les vibreurs mais ça ne suffit pas. C’est d’autant plus grave que le comportement des voitures est difficile « à capter ». Jusqu’à ce que vous atteigniez la limite, la voiture reste sur des rails, avec tout juste un peu de sous-virage (moins que sur la version 2012 et c’est déjà ça). Mais si vous passez la limite, la voiture décroche mollement mais sans que ça puisse être rattrapable… C’est très frustrant !

Ce manque de prise sur le comportement de la voiture est vraiment le plus gros défaut de F1 2013 (en me relisant, je m’aperçois que c’était plutôt mieux avec la version 2010 !).

Parlons de sa plus grande qualité maintenant : l’ambiance générale des courses. On ne s’ennuie jamais pendant les courses, il y a toujours quelque chose à faire et, surtout, le comportement des IA est très bon, vraiment. Jamais votre course ne sera gâchée par un concurrent venant vous éperonner ou vous pousser en dehors de la piste et c’est important. Cela vous garantit que le résultat ne dépend effectivement que de vous. Grâce à ce bon comportement des adversaires, on peut vraiment « faire sa course » et c’est heureux car on est très occupé à jongler entre les changements de rapports, le KERS et le DRS, quand on peut l’utiliser.

On en vient au problème principal de F1 2013, selon moi. Voilà un jeu qui ne peut convenir qu’aux fans de la F1 moderne, telle quelle est aujourd’hui.

Or, justement, ce n’est pas mon cas. Selon moi, la F1 actuelle n’est plus que la caricature de ce qu’elle était à son âge d’or (les années 70 & 80, toujours selon moi). Prenons le cas des circuits par exemple : les tracés « non-traditionnels » sont -tous- des mauvaises plaisanteries qui font que même Montréal et Monza deviennent des circuits intéressants (laissons Spa de côté car qui sait combien de temps un pareil joyau va rester intact… Quand on voit déjà comment ils s’acharnent à remanier la dernière chicane, tout est à craindre !), c’est vraiment terrible !

De même, je ne suis pas du tout fan du règlement actuel de la F1 moderne avec cette obligation de changer de pneus en cours d’épreuve… Ça donne un déroulement haché et difficile à comprendre, même vécu de l’intérieur, c’est dire !

Le fait qu’il soit obligatoire de s’arrêter pour changer de pneus est débile selon moi. Tout comme les contraintes qui régissent l’emploi du DRS (si on veut absolument mettre à disposition des pilotes un bouton « push to pass », il suffit que ce dernier soit limité en nombre d’usage et c’est tout). Bref, ce jeu ne pourra plaire qu’à ceux qui adorent la F1 actuelle mais je ne fais clairement pas partie de ces fans !

Alors, le bilan ?

Mitigé en fait. Oui, le gameplay est bien équilibré, oui l’ambiance est bien présente et les effets graphiques sont bons mais le comportement de la voiture est loin d’être enthousiasmant. Donc, on ne s’ennuie pas en course (un point important tout de même) mais on ne prend pas de plaisir au volant car la voiture semble « déconnectée » (je n’ai pas de meilleur terme à proposer car ici, on est forcément un peu flou : le ressenti est quelque chose de très subjectif). L’édition 2013 de F1 par Codemasters était censée présenter une nouveauté importante avec la partie « historique »… Mais là aussi, la déception est grande : le comportement des voitures est encore pire que sur les modernes (ça bouge beaucoup, c’est rattrapable mais c’est du grand n’importe quoi !) et le contenu limité ne justifie pas, selon moi, le coût supplémentaire : vous pouvez rester à l’écart de cette option sans avoir l’impression de louper quelque chose…

D’autant que je trouve que ce titre de Codemasters est de plus en plus cher (55 euros cette fois !) sans vraiment avoir d’argument valable pour justifier cette inflation.

Et si on ne compare pas F1 2013 à ses ancêtres mais aux autres jeux (simulations y compris) ?

Dans ce cas, la réponse est variable : F1 2013 est bien accessible et fun qu’iRacing par exemple. Donc, pour le plus grand nombre, F1 2013 est un meilleur investissement qu’iRacing, surtout pour ceux qui veulent simplement s’amuser sans devoir y passer des heures avant de pouvoir mettre un pied devant l’autre…

En conclusion, on peut rester à l’écart de ce titre sans avoir l’impression de passer à côté de la simulation de l’année car ce n’est vraiment pas le cas. En revanche, on peut se demander pourquoi nos éditeurs de simulation ne prennent pas quelques leçons du côté de Birmingham : les à-côtés de la course restent toujours tristes comme un jour sans pain, pas la moindre célébration quand on gagne une course (il n’y a que SimBin qui ait compris cela), pas la moindre liaison radio avec le pilote (sauf dans iRacing où le spotter fait bien son boulot) et ainsi de suite.

Oui, nos simulations gagneraient beaucoup à s’égayer un peu et c’est bien cela que le succès de la série « F1 » de Codemasters nous apprend. Mais je crois que, à terme, ce créneau de la simulation accessible sera occupé par PCARS et ce dernier « fera le boulot » mieux et plus complètement que F1 de Codemasters et peut-être même pour moins cher !

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Moins ambitieux et plus confidentiel que l’opus de Codemasters, Reiza Studio mettait à jour à son tour son titre phare : Game Stock Car 2013. La nouvelle version est une légère évolution de l’édition 2012 et certains se sont offusqués de devoir la payer à part entière… Mais n’est-ce point ce que Codemasters nous impose chaque année ?

Game Stock Car est une simulation qui présente deux particularités inhabituelles… Tout d’abord, elle est basée sur une discipline un peu marginale : le championnat Stock Car au Brésil… Pas vraiment une série hyperconnue !

Ensuite, le logiciel lui-même repose entièrement sur une version de rFactor encapsulée… On peut donc facilement le prendre pour une mod de rFactor habilement packagée et se demander si ça vaut bien le prix ($24.90) réclamé.

Pour le savoir, vous pouvez toujours télécharger une version intégrale jouable pendant 60 minutes afin de vous faire une idée (une fois les 60 minutes écoulées, il faut payer pour pouvoir continuer…).

Des voitures de type Supertourisme, des circuits brésiliens dont seul Interlagos est vraiment connu… On peut dire que Game Stock Car n’est pas timide et affiche fièrement ses spécificités. Mais c’est quand on prend le volant qu’on comprend pourquoi ce logiciel a toute sa place dans l’offre actuelle.

Côté interface pas de surprise, c’est du rFactor rhabillé, point. En ce qui concerne les graphismes, c’est déjà plus intéressant car la version 2013 représente un progrès significatif par rapport à la version 2012… Vu ce que Reiza arrive à obtenir avec une base rFactor, on a hâte que ce studio se penche sur rFactor2 !

GSC est vraiment la pointe de ce qu’on peut obtenir avec rFactor comme base et réserve elle aussi son lot de bonnes surprises avec, en particulier, les F3 qui permettent de courses serrées avec un comportement hyperfin !

Sur la piste, on est face à un comportement également très agréable de ces grosses voitures qui fait qu’on se prend vite au jeu (de plus, les effets sonores sont très réussis et ça renforce encore le plaisir et l’immersion). Mais c’est en course que cette simulation montre son meilleur jour : enfin des IA à la hauteur !

C’est une vraie prouesse de la part de Reiza Studios : arriver à proposer des IA compétitives sans être trop agressives. Du coup, les courses sont très serrées, on n’a pas le temps de s’ennuyer tellement on doit défendre sa position tout le long… C’est rare de s’amuser autant au volant sans pression (car l’erreur ne porte pas à conséquence : votre touchette ne va fâcher personne…).

Même avec des qualités certaines, l’audience de Game Stock Car est encore relativement limitée et c’est donc principalement off-line que vous allez courir avec, même si quelques ligues l’ont adopté et organisent des championnats dessus. L’éditeur met à jour son titre régulièrement et une mise à jour courant 2013 a ajouté deux nouvelles voitures à GSC 2012 : Chevrolet Camaro et Mini Cooper.

La toute dernière version (appelée GSC 2013) améliore encore les graphismes de l’édition 2012 (qui était déjà assez spectaculaire) et apporte une catégorie supplémentaire avec les F1 historiques. Cette fois, contrairement à l’édition F1 classic de Codemasters, la nouveauté n’est pas usurpée même si le contenu est limité : juste deux modèles des F1 de 1975 (la Brabham BT44) et 1976 (la Copersucar de Fittipaldi), plus le circuit d’Interlagos dans sa version 1976. Ce mod est formidablement détaillé et bien fini, on aimerait que les autres mods disponibles sur rFactor s’approchent plus souvent de ce niveau !

Les voitures ont également un comportement très intéressant et je dois avouer que réussir à boucler un tour rapide à bord de la Brabham BT44 sur le vieil Interlagos est un défi qui est très prenant (et pas facile !).

Bref, on l’aura compris, je suis très positif sur GSC 2013 et je vous encourage à tester cette simulation qui donne un ultime coup de jeune à rFactor. Reiza Studio a incontestablement réussi son coup et ça commence à se savoir puisque la communauté commence à embrayer : sur nogripracing.com, on commence à trouver des mods et surtout des circuits supplémentaires pour GSC, preuve que les Simracers reconnaissent la qualité du travail produit par le studio brésilien.

Pas une seule critique, tout est bon dans GSC ?

Pas tout à fait… J’ai quand même remarqué que lors des premiers tours d’une course, lorsque tout le peloton est encore groupé, on peut déceler quelques ralentissements dans l’affichage qui devient, brièvement, moins fluide. De plus, j’ai noté que les IA étaient trop rapides quand elles étaient paramètrées à 100 % (heureusement, c’est réglable) mais, point positif, on n’a plus ce vieux bug de rFactor d’IA trop rapides pendant les qualifs et trop lentes pendant la course, là, c’est plus équilibré.

Enfin, le karting fait partie des nouveauté de l’édition 2013 mais je n’ai pas été convaincu par cet ajout : au volant, on ne retrouve pas vraiment cette impression de vivacité qui est propre au karting…

Longue vie à GSC, surtout si Reiza décide d’embrayer sur la base de rFactor2 pour la prochaine version !

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Un nouveau documentaire sur l’histoire de la F1 : « 1 ».

Est-ce une retombée du phénomène « Rush » ?

Peut-être car, en ce moment, l’histoire de la F1 semble intéresser le public (et ça se comprend vu comment la F1 actuelle est triste à pleurer !)… Donc, un nouveau documentaire soigné est en train de sortir aux USA (sortie limitée à quelques salles d’abord, sortie mondiale prévue pour le printemps 2014) en ce moment.

Et voici la bande annonce de ce documentaire :

Bon, et alors ?

Il existe des dizaines de documentaires sur Youtube (gratuits donc), certains très bons (surtout ceux la BBC) qui sont plus ou moins comparables à celui-ci… Pourquoi donc payer pour un doc de plus ?

J’ai pu voir ce film en intégralité car je l’ai téléchargé (après l’avoir payé !) depuis iTunes. Ne vous précipitez pas : « 1 » n’est disponible sur iTunes que pour ceux qui ont un compte aux USA (et qui payent avec une carte ricaine par la même occasion…) et c’est pourquoi je vous propose cet avis ici et maintenant…

Après visionnage et réflexion, je crois pouvoir dire que ça vaut le coup, effectivement. Car même s’il y a des tonnes de documentaires plus ou moins bien réalisés sur le sujet, là, il s’agit d’un film avec une vraie écriture, un vrai déroulement, un angle bien choisi et poursuivi jusqu’au bout. L’angle, c’est l’évolution historique de la F1 sur le plan de la sécurité des pilotes : désastreuse dans les années 60 et 70, elle s’est progressivement améliorée au fur et à mesure que la F1 a gagné en audience car il est devenu choquant puis enfin inacceptable de voir les pilotes mourir en direct (quelquefois dans des conditions horribles, on pense à Bandini ou à Williamson).

Cet angle permet d’entendre avec plaisir les témoignages des grands acteurs (ceux qui sont encore vivants) qui ont vraiment participé à cette histoire (y compris Jacky Ickx qui s’exprime plutôt rarement). J’y ai même appris des choses !

En revanche, ce n’est pas toujours super facile à comprendre car il n’y a aucun sous-titre (sauf quand Fittipaldi s’exprime en Français pour la TV suisse en 1975) et certains ont une prononciation (en anglais) un peu limite, genre Lord Hesketh qui s’exprime pour lui, sans doute…

En attendant que vous puissiez voir ce film, voici une playlist de documentaires sur le sujet disponibles sur Youtube…

J’oubliais !

Si vous voulez en savoir plus sur tous ces champions, il y a mon livre « La malédiction des champions du monde de F1 »

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Critique du film Gravity, sans spoiler !

Ce matin, j’ai pu aller voir le film Gravity avec George Clooney et Sandra Bullock (eh oui, en Floride, il sortait aujourd’hui). C’est un film de SF dont voici le pitch par Wikipedia : Le commandant de la Navette Matt Kowalski (George Clooney) et l’astronaute Ryan Stone (Sandra Bullock), seuls survivants d’une mission spatiale destinée à réparer le télescope Hubble tentent de retourner sur Terre en regagnant d’abord la station spatiale internationale. Article complet à http://fr.wikipedia.org/wiki/Gravity_(film)

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Je suis un grand amateur de SF et je vais voir -presque- systématiquement les films sur ce sujet. Hélas, je suis souvent déçu par le traitement réservé à ce genre où l’accent est mis sur le spectaculaire au détriment de l’histoire…

Cette fois, j’étais confiant sur l’aspect spectaculaire du film (il suffisait de voir les différentes bande-annonces qui circulent depuis un moment) et je n’attendais pas grand-chose de l’historie car le pitch est assez clair et le scénario parait simple : une histoire de survie, d’accord. Mais j’avais aussi en tête de tester une fois de plus (une dernière fois ?) la 3D avec ce titre qui paraissait taillé sur mesure pour exploiter la vision en relief…

En effet, si la 3D peut être utile, c’est bien pour un film comme celui-ci, non ?

Et, sur ce plan, je n’ai pas été déçu. Je dois même dire que je pense qu’il s’agit du tout premier film où la 3D apporte vraiment quelque chose. Autant le dire tout de suite, Gravity est vraiment très réussi sur le plan visuel, promis !

C’est magnifique et pas seulement sur le plan esthétique car ça renforce encore la précision des événements qui s’enchainent avec frénésie pendant les grandes scènes de destruction (non, c’est pas un spoiler !). La bonne surprise, c’est que le scénario est réussi, lui aussi : l’histoire est sobre et centrée sur l’essentielle, c’est déjà bien.

Certes, on trouve ça et là les invraisemblances habituelles (sauf celle du bruit dans l’espace, heureusement évitée !) mais rassurez-vous, il y en a assez peu finalement (hey, c’est un film hollywoodien, pas un documentaire !). Mais, dans l’ensemble, on « marche » assez bien avec les acteurs tout au long du déroulé.

Un truc bien vu tout au long du film : l’importance de la gravité (ou, plus exactement dans le cas qui nous occupe, de son absence…).
On se rend compte que sans la gravité, tout est plus difficile. Il faut prendre appuis pour chaque geste, chaque fois qu’on déclenche une action, on se prend la réaction en contrepartie… Ce facteur est très bien rendue alors que ce n’était pas évident au départ.

Donc, mon conseil : allez-y et choisissez les séances avec la 3D (je croyais pas que j’écrirais cela un jour !).

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Une critique (positive) du film « Rush »

La plupart du temps, j’évite de parler des films vus au cinéma car il est rare que j’ai quelque chose de positif à dire dessus. Je fais une exception aujourd’hui pour ce film à cause de son sujet central : la saison 1976 de F1 avec l’affrontement Lauda/Hunt.

Il est rare d’avoir un bon film sur le sport-auto qui ne soit pas un documentaire. Selon moi (j’insiste, la suite n’engage que moi), le tout meilleur film sur le sport-auto est et reste « Truth in 24 hours » que j’intégre ici (au cas où vous ne l’auriez pas encore vu) :

Revenons à Rush. Ce nouveau long-métrage, très attendu par les passionnés, vaut-il la peine d’être vu ?

Oui, sans aucun doute !

Respecte-t-il l’authenticité de l’histoire ?

Non, pas complètement mais les quelques petites entorses faites ne change pas grand-chose au résultat final qui est, disons-le, très bon.

Les vrais passionnés vont tout de suite dire « quelles entorses ? »… Souvent les scènes des courses sont tournées sur des circuits qui n’ont rien à voir avec le grand prix qu’elles sont supposées représentées (exemple : Brands Hatch à la place de Monza !). Mais la qualité du plateau de voitures réunies est tout de même étonnant. Souvent, on voit que certains petits détails ont été respectés alors qu’ils allaient passer inaperçus pour la plupart. Il y a donc un grand respect global pour l’histoire (mettons 80% d’authenticité ce qui est énorme pour un long-métrage qui, rappelons-le n’est PAS un documentaire).

Ensuite, il y a quelques inexactitude dans le scénario qu’il serait fastidieux et pas très utile d’énumérer (la rencontre de Lauda avec sa femme par exemple, pas du tout comme cela selon les propres livres de Lauda…). Mais les points positifs l’emportent largement tout de même et, avant tout, la qualité du casting montre le souci du détail et de l’authenticité des producteurs du film (les deux acteurs principaux sont tout à fait à la hauteur du pari ce qui est déjà beaucoup).

Alors, tu es 100% positif, c’est le film de l’année ?

Pas tout à fait. Dans l’ensemble, c’est très bon, rien à dire mais… Oui, il y a un mais, je dois avouer que j’attendais encore mieux !

Suis-je trop exigeant ?

Pas vraiment, je m’explique : l’ambiance globale souffre, à mon avis, de notre époque. Je pense, je crois que le même film tourné il y a vingt ans serait encore meilleur (mais il n’aurait sans doute pas pu bénéficier des mêmes moyens sur le plan technique). Il y aurait moins besoin de faire dans le spectaculaire, moins besoin de garder un rythme frénétique qui donne un montage trop haché, selon mon goût en tout cas.

Et c’est là qu’on voit que les deux principaux bons films sur le sport-auto restent encore au-dessus de Rush. Je veux parler de « Grand Prix » (de John Frankenheimer) et de « Le Mans » de Steve McQueen. Ils sont presque aussi spectaculaires mais sont surtout plus proches de l’esprit réel du sport-auto (toujours selon moi).

J’oubliais !

Si vous voulez en savoir plus sur tous ces champions, il y a mon livre « La malédiction des champions du monde de F1 »

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Deux bonnes nouvelles sur le front de mes livres… Pour moi, en tout cas !

Tout d’abord, les ventes de mes livres se maintiennent et c’est tout de même le plus important !
Les ventes sont bien aidées par le succès du dernier titre de Murielle : « Montessori pour les bébés » (que vous pouvez trouver à http://blog.montessori.fr/?page_id=1992).

Non pas que cela représente des revenus importants car ça veut d’abord et avant tout dire qu’on est lu… Et ça, ça compte, ça compte plus que tout même.

Si écrire des livres permettait de devenir riche, cela se saurait !
Mais, à de très rares exceptions près (et assez connues), ce n’est pas le cas. Même en vendant correctement (c’est mon cas) et même en étant auto-publié (c’est aussi mon cas), le niveau des revenus n’équivaut toujours pas à un SMIC, c’est dire…

Bref, cette précision étant faite, je suis tout de même heureux d’annoncer que mes ventes (cumulées) de livres auto-publiés viennent de passer le cap des 7000 exemplaires (pour mémoire, j’avais publié dernièrement le détail de mes statistiques dans ce domaine, voir à http://www.alain-lefebvre.com/?p=1894). C’est toujours agréable de franchir ce genre de seuil mais, promis, je ne fais plus auto-triomphalisme avant de passer la barre des 10 000 !

L’autre bonne nouvelle, c’est le commentaire que mon livre « Cette révolte qui ne viendra pas » vient de recevoir sur Amazon.fr dernièrement. Ce commentaire n’est pas seulement agréable (une bonne critique a un effet euphorisant, presque aussi fort qu’une critique négative est déprimante…) mais il montre également que ce lecteur a parfaitement compris mon propos… Ecrire pour des lecteurs de cette trempe, c’est un honneur et un plaisir.

La critique en question est visible à http://www.amazon.fr/product-reviews/B005HDX45S/ref=dp_top_cm_cr_acr_txt?ie=UTF8&showViewpoints=1

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24H00 du Mans sur rFactor : on termine et on gagne !

La semaine dernière, j’ai disputé des 24H00 du Mans virtuelles avec mon fils sur rFactor. Le récit complet (avec une vidéo) se trouve sur « Theracingline » qui le meilleur blog francophone sur le Simracing.

Le sourire de la victoire ! Avec Val Lefebvre, juste après l’arrivée de nos 24H00 du Mans 1977 (mod rFactor sur circuit version 1991 par VirtuaLM). Bilan : 394 tours parcourus, 4 tours d’avance sur le second (seulement 25 voitures à l’arrivée sur 55 au départ…) et une panne de freins à 20mn de la fin (mais j’ai tout de même pu trainer la voiture jusqu’au drapeau à damiers, ouf !). C’était géant mais c’est clair qu’on fera pas ça tous les jours !

Sur Facebook, j’avais mis à jour mon statut au fur et à mesure du déroulement de la course… ça donne ça :

Aujourd’hui, je dispute les 24H00 du Mans 1977 au volant d’une Alpine A442 (il s’agit de simulation sous rFactor bien sûr…) avec mon fils Val Lefebvre… La magie du Mans nous fait encore rêver puisque se sont nos 3ème 24H ensemble (mais on a réussit à terminer qu’une fois).
Pour le moment (3H00 de course disputée déjà), ça se passe bien : on est en tête avec un tour d’avance sur le second (Porsche 936). Mais je connais Le Mans désormais : c’est quand on croit que c’est plié que cette course vous fait sentir que ça n’est jamais terminé avant le drapeau à damiers…

  • Alain Lefebvre Quelques minutes avant de reprendre le volant pour mon prochain relais (Val en piste en ce moment), toujours en tête avec toujours un tour sur la 936 survivante (celle de Pesca/Ickx est déjà partie en fumée !).
  • Alain Lefebvre Ouf, j’ai bien mérité d’aller diner !
    Toujours en tête, la nuit tombe, les incidents se multiplient… C’est la magie de la nuit du Mans !
  • Alain Lefebvre On vient de passer la cap du premier quart de la course, la route est encore longue…
  • Nicolas Rolin Restez concentré, la course est longue et nos expériences passées nous ont montrées que les pannes, ça arrive !
  • Alain Lefebvre Avant de prendre mon relais : déjà 130 tours de parcourus (on va en faire un peu moins de 400 je pense…), encore plus de 16H00 de course, la nuit bat son plein !
    Merci Nicolas Rolin pour ton soutien et je suis sûr que tu aimerais être avec nous en ce moment…
  • Alain Lefebvre Encore 14H00 de course, déjà 160 tours parcourus, tout va bien, toujours ne tête mais déjà un peu de fatigue qui commence à se faire sentir (genoux gauche à détendre dans chaque ligne droite). Val au volant en ce moment, je vais essayer de dormir un peu…
  • Alain Lefebvre C’est le matin !
    270 tours parcourus, encore 7H30 de course, le rythme a baissé (la voiture est un peu abimée… Et ce n’est pas la seule !) mais on garde la tête, toujours devant la 936. Les rangs se sont éclaircis aussi… C’est dur Le Mans !
  • Alain Lefebvre Plus que 6H00 de course… Mais la 936 remonte désormais et menace notre leadership (faut dire qu’on a pas mal perdu en vitesse de pointe…). On serre les fesses en espérant que nos deux tours d’avance vont suffire !
  • Alain Lefebvre Je viens de terminer mon avant-dernier relais (on fait des double-relais en fait) : encore 2H30 de course, 354 tours effectués, toujours en tête avec deux tours sur la 936, on commence à y croire et on est désormais en mode « cruise » pour terminer en douceur (plus que 25 voitures en piste sur les 55 du départ…). Merci à tous pour votre soutien !
  • Alain Lefebvre à moins de 2H00 de l’arrivée, je pensais qu’on allait terminer en douceur… Mais c’était sans compter sur l’impétuosité de Val (ah, jeunesse…) qui a décidé de battre et de rebattre le record du tour !
    Cela fait déjà 4 fois qu’il a battu mon meilleur tour (qui était en 3’27.9) et il est descendu en 3’25.6… où s’arrêra-t-il ?
  • Alain Lefebvre On vient de terminer et on gagné mais pas sans mal : panne de frein avant gauche à 20mn de la fin !
    Du coup, j’ai bouclé les derniers tours en me trainant et en ne freinant que du bout des orteils… La voiture tirait à droite à chaque freinage mais ça restait relativement gérable (moins grave que quand c’est tout un côté qui est en panne de freins, heinNicolas Rolin ?).
  • Alain Lefebvre Bref, Le Mans reste Le Mans jusqu’à la dernière minute !

 

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Capsules compatibles Nespresso : test des capsules de café Gourmesso

Saviez-vous que le marché des capsules de café pour machines compatibles avec Nespresso (marque de Nestlé) représente 500 millions d’unités par an ?

Evidemment, un tel volume excite les convoitises alors que c’est toujours Nestlé qui capte l’essentiel de cette manne… Du coup, les concurrents commencent à arriver sur ce segment qui est non seulement juteux (avec ou sans jeu de mot ?) et qui n’est plus marginal (rappel : 500 millions d’unités par an !). Maison du Café s’y est mis ainsi que d’autres, tous disponibles dans les grandes surfaces (Carrefour et Casino proposent aussi leur propre marque !), preuve que ce type de consommation commence à se répandre pour de bon.

J’ai testé ces différentes alternatives (pas toutes !) et je dois dire que ce qui est proposé par Casino ou Maison du Café est décevant (quand on compare au produit vidé, c’est-à-dire à Nespresso ou même aux différentes capsules à remplir soi-même). Et quand j’écris « décevant », c’est pour rester gentil (vous me connaissez !).

Bref, Gourmesso a pris contact avec moi (suite à mes différentes posts sur le sujet que vous pouvez retrouver ici et ) pour me proposer de tester leurs capsules et j’ai accepté. Voici le résultat de ce test sans prétention.

gourmesso

Dans la vidéo ci-dessous, je montre à quoi ressemble le résultat qui, disons-le tout de suite est tout à fait honorable (et, sans vouloir être lourd, c’est vraiment bien mieux que Maison du Café ou Casino !). Gourmesso met en avant son avantage de prix mais le prix n’est pas le critère le plus important si le résultat est raté. Là, on peut dire que ce n’est pas le cas. Alors, voici une alternative crédible à Nespresso (dans le domaine du prêt à employer car il ne faut pas oublier les capsules à remplir soi-même) ?

Hum, pas tout à fait complètement (si je puis me permettre). Les capsules Nespresso (en dehors de leurs propres défauts comme l’emploi de l’alu et toutes ces choses) restent tout de même un poil devant car le café qui en résulte me semble (j’insiste sur la subjectivité de cette opinion car, en matière de goût, on est forcément dans le subjectif, en plein dedans même !) être un peu plus consistant.

Consistant ?
Que veux-tu nous dire par cela ?

Eh bien, avec Nespresso, pas une goutte de l’eau chaude sous pression ne tombe dans la tasse sans être passé à travers le café. Avec Gourmesso, ce n’est pas encore tout à fait le cas : dans 2 cas sur 3, il faut une à deux secondes avant que l’eau ne réussisse à percer l’opercule et donc, on voit couler de l’eau « pure » avant qu’elle soit ensuite colorée par le café. C’est court mais cette différence existe. Gourmesso arrivera-t-il à améliorer sa formule pour éliminer cet ultime défaut ?
Le fabriquant annonce déjà un nouveau matériaux pour ces capsules, la solution est peut-être là-dedans…

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PETITE HISTOIRE DES BASES RELATIONNELLES ET DU LANGAGE SQL

Un excellent article de Damien Poulain à http://www.decideo.fr/Petite-histoire-des-bases-relationnelles-et-du-langage-SQL_a6377.html que vous pourrez compléter utilement par cette « La généalogie des SGBD » à http://fadace.developpez.com/sgbdcmp/story/

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Mon rôle en tant « qu’éditeur »…

En tant qu’auteur auto-publié totalement intégré (ouf !), je suis également capable de jouer le rôle d’éditeur pour les livres des autres. Je ne le fais pas régulièrement, ce sont plutôt des exceptions, soit parce que je collabore à un titre en tant que co-auteur (comme pour notre livre sur l’histoire de l’informatique avec Laurent Poulain ou, plus récemment, « Le miroir brisé des réseaux sociaux » avec François Liénart), soit parce que je m’occupe de publier les livres écrits par Murielle, mon épouse.

Et, justement, elle vient de terminer son 4ème ouvrage : Montessori pour les bébés. Ce nouvel ouvrage a été l’occasion d’un vrai travail d’équipe puisque Quentin, notre fils aîné, a contribué avec des illustrations et nous avons également intégré la préface de Bernadette Moussy. De mon côté, mon apport est strictement « technique » : j’ai composé la couverture, je me suis occupé de la mise en page et j’ai contribué aux phases (nombreuses !) de corrections. Ensuite, il s’agit juste de générer les fichiers et de les poster sur les différentes plateformes de publication.

Eh bien, même cantonné dans ce rôle « technique », sortir un livre représente une somme de travail significative et, bien sûr, pendant ce temps-là, mes propres projets sont mis entre parenthèses… Car l’investissement requis ne permet pas de se disperser sur plusieurs projets à la fois ; lors de la phase finale, vous n’avez plus qu’une idée : c’est d’en avoir terminé avec le projet en cours qui devient complètement obsédant !

Il y a typiquement un « effet tunnel » lors de cette période intense : plus rien ne compte tant que ce n’est pas enfin fini. Même si ce n’est pas vraiment un de mes livres (je n’en suis pas l’auteur, c’est très clair), je ne peux m’empêcher de considérer qu’il s’agit tout de même d’une de mes créations et cela me permet de comprendre le type d’attachement que ressentent les éditeurs pour les ouvrages qu’ils ont contribué à faire naître… Et là, on réalise que les éditeurs sont encore plus mal compris que les auteurs et ce n’est pas peu dire !

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Parlons chiffres : 42 mois de ventes de livres auto-publiés

Je viens de passer 4 jours pleins à compiler les chiffres de ventes de mes différents ouvrages auto-publiés. En tout, ça représente 42 mois de vente (les premières ventes remontent à mars 2010 sur la Kindle Store d’amazon.com pour « Perdu dans le temps ») répartis sur 19 ouvrages (j’ai inclus dans ces stats les ouvrages de mon épouse que j’ai édités et dont je m’occupe de leur bonne distribution…). Cela m’a pris autant de temps car aucune plateforme ne présente ses chiffres de la même façon et, pour dire les choses comme elles sont, ce n’est jamais complet ni facile à lire… Bref, je suis allé à la pêche, convertir, normaliser et additionner le tout (qui figure désormais dans une feuille de calculs géante sous Numbers dont je suis assez fier…).

Alors, ça donne quoi ?

Vous voulez LE chiffre là, tout de suite ?
OK, j’ai vendu (je ne compte pas les diffusions gratuites, ça fausse les stats !) 6563 livres sur cette période, tous les ouvrages confondus. Selon votre perception et votre connaissance du milieu, ça vous paraîtra beaucoup ou peu… Je peux dire que c’est moins en volume qu’à travers les différents éditeurs avec lesquels j’ai collaboré (mais, avec eux, c’était sur une plus longue période) mais, en revanche, ça représente bien plus en matière de gains (car les éditeurs se réservent la part du Lion alors que l’auto-édition me permet de récupérer jusqu’à 70 % du produit de la vente de chaque livre…).

Ce que je peux d’ores et déjà déduire de cet effort, c’est qu’Amazon écrase tous les autres et ce, assez largement. Sur ces 6563 livres, 5399 ont été vendus via Amazon dont 4229 sur les différentes Kindle Stores du géant Américain (et 1130 au format papier fabriqué par Createspace mais diffusé ensuite par amazon). À côté de cela, les 935 ouvrages écoulés par Immatériel sur les autres plateformes numériques (Fnac, Kobo, iBook, etc.) font pâle figure… Au début, il est naturel de vouloir que ses livres soient présents et disponibles partout, le plus largement possible. Mais, au regard de ces chiffres, on s’aperçoit que ça ne sert pas à grand-chose : à part quelques (rares) exceptions, la plupart de mes titres s’écoulent correctement sur amazon et presque pas sur les autres.

Conclusion, il me semble que le Kindle a déjà gagné la première manche, assez largement d’ailleurs. Le livre papier est toujours présent pour certains titres, pas du tout pour d’autres (comme quoi ça dépend bien du public visé). Pour ce qui est de la diffusion sur papier, je suis bien content d’être passé de Thebookedition à Createspace puisque j’ai vendu plus avec ce dernier en 11 mois (1130 ex.) qu’avec le premier en 42 mois (154 ex.)… Ici, c’est la différence de prix qui joue à fond (Createspace permet de fabriquer pour moins cher et donc de proposer des livres moins coûteux).

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Critique du livre « La faille — volume un : la quête d’Echo »

C’est la nouvelle production du duo d’auteurs M.I.A. Après après « Rémoras » et « La trappe » voici « La faille » une trilogie. Il s’agit d’une nouvelle œuvre de fiction, de science-fiction même un peu dans le même ton que les deux précédents mais également largement différent. « La quête d’Echo » et le premier volume de cette trilogie et je dois avouer que je l’ai dévoré fiévreusement comme on le fait avec un bon livre.

Car il s’agit là d’un livre réussi sur tous les plans. J’ai même trouvé une séquence d’émotions au moment de la mort du nomade Murray et, à ce moment-là, le chef Miles est presque sympathique.

J’aime aussi quand les auteurs de fiction ne prennent pas les lecteurs pour des idiots et prennent soin de respecter les contraintes du monde réel. On trouve ce soin dans le premier volume de « La faille » avec la gestion de l’eau particulièrement critique dans le monde où se retrouve Echo… J’aime ça car j’ai alors l’impression qu’on respecte mon intelligence et qu’on se doute je ne lis pas sans faire attention à ce que je lis !

Comme d’habitude, les deux auteurs de « La faille » ne se contentent pas de nous proposer un récit bien ficelé et palpitant (ce qui est déjà beaucoup !) mais versent dans la critique sociétale bien pensée. Que deviendrait notre société si un « grand cataclysme » la secouait jusque dans ses bases ?

Et que deviendrait-elle quand elle aura réussi à surmonter cette grosse épreuve après bien des siècles ?

C’est aussi à cette utile réflexion que nous invite ce premier volume…

Cette trilogie promet beaucoup et, bien sûr, j’ai déjà hâte de lire le second volume !


La Faille – Volume 1 : La quête d’Echo

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« Epouvantails, autruches et perroquets — 10 ans de journalisme sur le 11-Septembre » : un documentaire très révélateur sur l’état des médias

Aujourd’hui, je vous invite à regarder ce documentaire « Epouvantails, autruches et perroquets — 10 ans de journalisme sur le 11-Septembre » qui, comme son nom l’indique, porte sur le traitement du 9/11 par les médias. C’est un peu long (1H40) mais c’est très bien fait et significatif :

Une enquête passionnante et édifiante du journaliste Olivier Taymans sur le naufrage médiatique du 11-Septembre.
Le documentaire analyse la façon dont les grands médias ont eu tendance à occulter les zones d’ombre et les remises en question sérieuses de la version officielle des attentats, tout en dénigrant ceux qui osent douter. Quiconque se permet de douter est qualifié de conspirationniste, d’antiaméricain, voire d’antisémite ou de négationniste, autant d’épouvantails destinés à verrouiller la parole.

Pourtant, les remises en question de la version officielle des attentats du 11-Septembre sont portées par de nombreux experts qualifiés, parmi lesquels des physiciens, des ingénieurs du génie civil, des pilotes professionnels, des officiers militaires et du renseigment, des leaders politiques … mais vous ne les avez jamais vus à la télévision.
Une enquête sur cet étrange tabou médiatique.

D’un autre côté, difficile d’être surpris par l’attitude des journalistes montrés dans ce documentaire (avec un grand morceau de bravoure quand on voit le « formidable » Philippe Val traiter de « criminels » tous ceux qui osent douter de la version officielle… ou quand le pauvre Marin Karmitz faire l’amalgame entre doute du 9/11 et négationisme… En voilà deux qui ont bien mérité de la postérité !). Ce n’est pas nouveau et on peut s’en rendre compte en revoyant l’excellent « Pas vu à la télé » (j’ajoute ici le documentaire « Pas vu, pas pris » qui, en fait, fait suite à « Pas vu à la télé ») ou le plus récent « Les nouveaux chiens de garde » qui montre que ces valets des médias sont des nervis du système et certainement pas au service du public et de la vérité.

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Il n’y a pas d’échec, il n’y a que des abandons !

« Il n’y a pas d’échec, il n’y a que les abandons ». Cette citation est attribuée à Albert Einstein. Je dois dire qu’elle reflète bien mon état d’esprit du moment : ne jamais renoncer. Et c’est justement ce que j’ai fait en publiant la seconde édition de mon recueil « Un auteur à succès« . Dans cette seconde édition, j’ai remplacé une des nouvelles qui était un peu faible (l’homme le plus riche du monde) par un tout nouveau récit que j’aime bien (la tour de fer). Jusqu’à présent, je dois avouer que, ce recueil « un auteur à succès » n’a justement pas été un succès !

Mais ce n’est pas pour autant que je vais abandonner la partie, au contraire !
J’ai pour principe de faire évoluer mes livres, de les corriger, de les enrichir et donc de publier des nouvelles éditions de mes ouvrages dès que possible. C’est ce que je viens de faire pour ce dernier et c’est également ce que j’ai fait pour tous les autres ou presque.

Car il faut du temps pour qu’un livre trouve son public. Par exemple notre livre sur l’histoire de l’informatique, rédigé avec Laurent Poulain, lorsque nous l’avons publié il y a maintenant presque trois ans, les débuts ont été très décevants. Et puis, petit à petit, ce livre a fini par trouver un lectorat. Du coup, aujourd’hui, je suis motivé à le mettre à jour, à en faire une seconde édition même si cela représente un travail considérable.

L’écriture n’est pas une activité spectaculaire et l’édition est une activité à long terme. Une fois qu’on a compris ça, on vit plus facilement les aléas et les évolutions de ce travail.

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Amateurs de sport-auto, découvrez les « track days » !

Je vous invite aujourd’hui à une découverte roborative pour tous les amateurs de sport-auto : les track days (littéralement « journées de piste »). Cette notion est culturellement bien connue aux USA (voir à http://en.wikipedia.org/wiki/Track_day). En effet, l’organisation de track days est très populaire aux États-Unis, il y a même des constructeurs spécialisés dans ce type de voiture et, progressivement cela commence à se populariser également en Europe (voir à ce sujet un site vraiment bien fait sur le sujet à http://www.super-trackday.com/). C’est définitivement une bonne façon de découvrir ce qu’est vraiment le pilotage sur circuit !

J’ai participé avec mon fils Val aux track days organisés par Ayari les 26 & 27 juillet dernier (voir àhttp://www.ayaritrackexperience.com/) sur le magnifique circuit de Dijon-Prenois. Nous sommes allés avec ma Porsche Cayman. Le plan initial était de tourner à deux voitures : lui au volant ma Porsche et moi au volant d’une autre Porsche louée à cette occasion (une 911 GT3 RS !) et je dois dire que cela a été une expérience mémorable (dont je parle aussi un peu dans cet article pour souligner la différence avec la simulation). Finalement la journée de roulage s’est super-bien passée, cela a été une très bonne expérience, autant pour moi qui n’avais pas roulé depuis longtemps (en réel sur circuit), que pour Val dont c’était la première expérience sur circuit en sport auto (alors qu’en simulations il commence à avoir une bonne expérience puisqu’il est mon coéquipier dans nos courses endurance). Val a même roulé beaucoup plus que moi, y compris au volant de la GT3 et il a adoré cette expérience.

Ma Cayman avec Val au volant...

Ma Cayman avec Val au volant… Photographie : Kévin RUEFLIN.

Je ne vous raconte pas cela pour vous donner envie (enfin si mais dans le sens positif du terme, pas « à la française », si vous voyez ce que je veux dire…) mais plutôt pour mettre en avant ce que peut apporter ce genre d’expérience dans la compréhension de ce qu’est le pilotage (pour ceux que ça intéressent !).

L’intérêt des track days est multiple : il permet de découvrir la pratique sur circuit dans un contexte simplifié qui n’est pas intimidant. Car, s’engager directement en compétition est évidemment beaucoup plus « rude » et bien plus contraignant !

On peut bien sûr passer par la case club comme les clubs Porsche qui organisent des réunions toute au long de l’année sur des circuits mais, là encore, il faut au moins avoir une Porsche… Donc, là aussi, ce n’est pas forcément accessible à tous alors que les track days sont ouverts à tous du moment que vous avez une voiture « sportive » (et là, la définition est assez large), vous êtes accepté et vous tournez avec les autres « pilotes » sans plus de contraintes. Vous avez juste besoin de porter un casque au volant de votre voiture (c’est la seule contrainte obligatoire et incontournable, pas besoin de revêtir toute la panoplie homologuée FIA : combinaison ignifugée, gants, bottines et même sous-vêtements du même acabit !). Ni d’avoir un extincteur à bord et un arceau-cage comme la compétition sur circuit l’impose habituellement pour pouvoir s’aligner même dans les catégories réservées aux débutants. Donc, bien moins de contraintes lors des track days et c’est toujours cela de gagné.

Bien entendu, ça peut paraître bizarre de devoir mettre un casque (après tout, une voiture, ce n’est pas une moto, vous ne risquez pas de tomber de votre siège !) mais je vous confirme que c’est bien nécessaire !
Croyez-moi, c’est vraiment justifié : il suffit d’avoir fait quelques tête-à-queue au bord de sa voiture sur un circuit pour se rendre compte que, lors de ces « instants intenses » on est fortement ballotté dans tous les sens et que votre tête peut alors venir frapper la vitre de votre portière et, on réalise qu’on est bien content d’avoir respecté l’obligation d’avoir mis un casque sur votre précieuse cervelle… Donc, les track days sont bien une façon simple, sécurisée et peu contraignante d’accéder à la pratique sur circuit.

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La belle 911 GT3 RS, toujours avec Val au volant… Photographie : Kévin RUEFLIN.

L’autre avantage c’est que c’est très encadré (et ce n’est pas contradictoire avec la légèreté des contraintes). On ne vous lâche pas « comme ça », vous commencez le matin par un briefing où on vous explique à quoi ressemble le tracé, ses principales caractéristiques, quels sont les endroits pièges (et, sur un circuit comme Dijon-Prenois qui est plutôt impressionnant, cette introduction est bienvenue !). On vous explique aussi quelle est la signification des différents drapeaux parce que, bien sûr, il y a des commissaires tout autour de la piste et on va vite s’apercevoir que ces commissaires sont très utiles et mêmes complètement indispensables. En fait, morceau par morceau, couche par couche, le briefing vous apporte tout ce qu’il faut savoir pour une pratique sécurisée car comme vous n’allez pas être seul en piste, il va donc falloir être capable de vous insérer dans le trafic et de gérer ce trafic au mieux.

Le trafic est un point important, surtout pour la sécurité mais ce n’est pas le seul : il y a aussi les aspects techniques. Là encore, les organisateurs vont font des recommandations qu’il est important de comprendre et de suivre, surtout en ce qui concerne la pression des pneus qui est évidemment très différente de la pratique routière habituelle. Sur le circuit, on vous indique qu’il y a une « station de gonflage » à votre disposition pour contrôler et ajuster cet aspect. On vous incite à faire peu de tours d’affilée pour commencer et aussi par la suite afin de permettre aux pneus mais aussi aux freins de refroidir. Car ces équipements ne sont pas conçus pour résister à l’intensité de la pratique sur circuits et on s’en aperçoit vite !

Surtout quand on tourne pour la première fois, vous avez forcément tendance à « surpiloter » plus ou moins et, du coup, à accentuer encore les réactions d’une voiture qui vont être amplifiées par la relative souplesse des suspensions (même les voitures dites sportives sont réglées afin d’être capables d’absorber des conditions de routes « normales » donc bien plus souples que si elles ne roulaient que sur piste…). Donc, dans un premier temps, la voiture va bouger beaucoup et si vous bougez beaucoup aussi au volant ça va encore être accentué et, au bout du compte, ce sont vos pneus qui encaissent le choc. Et, même si ça paraît incroyable, il faut savoir qu’en quelques tours d’un circuit comme Dijon, si vous ne prenez pas de précaution et que vous surpilotez beaucoup, vous pouvez arriver à « flinguer » vos pneus (et même vos freins par la même occasion !).

Une fois sur la piste, vous allez vous apercevoir que, comme souvent, le pilotage est un « art simple et tout d’exécution » !
Bien entendu, si c’est votre « trip », vous pouvez aussi faire hurler les pneus de votre voiture (mais pas longtemps, voir plus haut…) comme le kéké de base ou dans une série américaine bas de gamme mais ça ne sera pas très efficace (en termes de chrono…). En fait, pour être efficace, pour aller vite, il faut piloter propre. Piloter propre ça veut dire avoir des trajectoires fluides et ça veut dire aussi éviter à tout prix de « surpiloter ». Surpiloter (vous avez remarqué que j’aimais bien cette expression, hein !) c’est donner des coups de volants trop secs et trop amples, faire glisser la voiture, rentrer trop fort dans les virages parce que, même si ça vous surprend, on perd beaucoup plus de temps en freinant très tard et à rentrer « en vrac » dans un virage qu’à sacrifier (un peu) l’entrée de virage pour soigner sa sortie. Il faut donc freiner suffisamment tôt afin d’arriver à choper le point de corde et pouvoir accélérer le plus tôt possible. C’est une équation bien connue des vrais pilotes : il y a beaucoup plus à gagner lorsqu’on soigne la sortie de virage qu’à faire un freinage « de la mort qui tue » en entrée (une exception toutefois : lors d’une bagarre en peloton où le freinage est bien souvent la seule occasion de passer son adversaire, on perd un peu de temps mais, au moins, on se retrouve devant l’autre… sauf si ce dernier est assez malin pour vous laisser passer, et vous repasser en sortie selon la classique manœuvre du « une-deux » mais c’est un autre sujet…). Donc, si votre objectif, c’est le chrono, il va vous falloir apprendre à piloter propre et, évidemment, c’est plus facile à écrire qu’à faire parce que quand on est spectaculaire et qu’on se bat beaucoup au volant on peut avoir l’impression d’aller vite mais en fait c’est pas vrai.
Ce côté « rester en dedans » peut être un peu décevant pour les amateurs qui s’imaginent que le pilotage sur circuit est forcément très agressif et forcément très spectaculaire. C’est presque le contraire au final.

Et ça, les track days peuvent vous permettre de le découvrir, de le comprendre et de le mettre en application parce que vous n’êtes pas seul dans cette expérience. Il y a bien sûr les autres participants avec lesquels vous pouvez avoir des échanges dans une atmosphère qui n’est pas celle de la compétition mais, surtout, l’encadrement qui est formé le plus souvent d’anciens pilotes de notoriété qui vont justement vous expliquer ces choses avec autorité et compétence, vous donner des observations après vous avoir vu sur la piste et même, encore mieux, rouler avec vous à vos côtés. Quand on a Soheil Ayari comme passager et qu’après vous changez de place (Soheil devient le pilote de votre voiture et c’est vous qui êtes passager) vous bénéficiez en quelque sorte d’une comparaison « avant/après » qui est très significative et même très éclairante !
Et là, ce ne sont pas les possibilités de Soheil qui sont démontrées (lui-même n’a plus grand-chose à prouver…) mais plutôt les possibilités de votre voiture une fois qu’elle est menée comme il faut et ça peut être très surprenant…

Sur le pilotage et en particulier sur le pilotage sur circuit, on peut en écrire des tonnes (et il existe de très bons ouvrages sur la question, surtout en anglais) mais, en fait, ça se résume à « emmener la voiture à son rythme » (en plus des aspects théoriques habituels tels que trajectoires, point de freinage, point de braquage, point de sortie et ainsi de suite). Et c’est bien là l’essentiel : aller à son rythme et de hausser ce rythme pro-gre-ssi-ve-ment tout en restant toujours sous contrôle. C’est important à comprendre parce que si on outrepasse cette limite, votre propre limite qui est rarement celle de votre voiture d’ailleurs, vous allez beaucoup sortir et vous n’allez pas bien comprendre pourquoi vous sortez (en dehors des dégâts que vous allez éventuellement faire mais c’est justement là que la pratique sur circuit est intéressante : il faut vraiment sortir fort -ou au mauvais endroit- pour casser quelque chose). La notion de danger est bien moins présente que sur route ouverte (et c’est tout de même un gros, un énorme avantage des track days !) mais ce n’est pas ça qui doit vous inciter à vous comporter de façon débridée. Parce que, d’une part, ça ne va pas être efficace et, d’autre part, ça ne va pas vous permettre de comprendre ce qui se passe avec la voiture. Car il faut réaliser que, sur un circuit, vous n’allez pas reconnaître votre voiture !
Sur route ouverte, c’est presque impossible d’atteindre les limites d’une voiture sportive (sans compter que c’est très dangereux et légitimement réprimandable !). En revanche, sur circuit, vous allez être très surpris de voir que ces limites (qui, encore une fois sont plutôt vos limites que les limites de votre véhicule habituel), vous les atteignez très vite, comme si c’était plus la même, comme si sa capacité de freinage, qui auparavant vous enthousiasmait était devenue médiocre, comme si les super-pneus sport glissaient comme sous la pluie et ainsi de suite. C’est très surprenant mais c’est également très significatif. Donc, sur circuit, vous être vraiment dans les conditions idéales pour apprendre quelque chose pour de bon (à moins que vous soyez venu simplement pour « faire glisser votre caisse » comme un kéké alors pas de problème, défoulez-vous !) à condition d’y aller pas à pas, étape par étape, sinon, vous ne voyez rien, vous ne comprenez rien et vous abîmez simplement le matériel (le vôtre !).

Lors des track days, l’encadrement est particulièrement important et utile ne serait-ce que pour raisonner les plus agressifs. Lorsqu’une voiture plus rapide vous double, pas de problème sauf si le pilote ne prend aucune précaution et s’amuse à vous frôler au plus près… Les organisateurs ont vite fait de ramener ce pilote à la raison avant qu’un incident regrettable se produise. Surveiller et endiguer ce genre de comportement permet de « prévenir plutôt que guérir » et vu le prix de la tôle froissée sur ce genre de voitures, c’est effectivement préférable !

Un autre avantage des track days c’est qu’il s’agit d’une réunion décontractée de passionnés et il est bon de le rappeler. On peut donc faire des rencontres, riches, intéressantes avec des gens qui sont aussi passionnés que vous et qui ont des choses à raconter. On en voit même qui viennent avec des quasi-protos comme les Radical par exemple et qui vous racontent qu’ils viennent sur le circuit par la route avec des engins pour le moins inhabituels (ils changent simplement les pneus une fois sur le tracé parce que les slicks ne sont pas autorisés sur route ouverte…).

Bref, j’espère vous avoir donné envie de découvrir ce genre d’expérience et ne peux que vous recommander de passer par la parfaite organisation des « Ayari’s brothers » !

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Retour d’expérience sur le « Kindle Comic Creator »

Toujours à l’affut de nouvelles possibilités dans le domaine de l’édition numérique, j’ai découvert avec intérêt qu’Amazon proposait désormais un outil pour mettre les BD à la portée du Kindle (le programme Kindle Comic Creator).

J’ai donc entrepris de convaincre mon fils Quentin, qui est un jeune auteur de BD (voir son blog à http://www.quentinlefebvre.com/, son Tumblr à http://quentinlefebvre.tumblr.com/ et sa page Facebook) de publier un petit recueil de ses oeuvres grâce à ce logiciel… Cela nous pris un peu de temps mais, ça y est, c’est en ligne sur Amazon !

Le recueil de Quentin sur Amazon !

Le recueil de Quentin sur Amazon !

Alors, que vaut donc ce « Kindle Comic Creator » ?

Eh bien, on sent que c’est encore un peu « jeune » car les possibilités sont limitées et il y a quelques imperfections gênantes (comme l’impossibilité d’ajouter des pages de « texte seul » et ainsi de proposer un mixte qui serait souvent bien pratique… Même si on bien compris qu’il s’agissait de BD !). Mais bon, je gage que ça va vite s’améliorer et le recueil de Quentin sera le premier à en profiter !

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Une série de présentation sur l’histoire de l’informatique moderne, épisode 1 : la préhistoire

L’histoire de l’informatique limitée à sa période moderne : à partir du moment où elle devient une industrie jusqu’au moment où elle devient omniprésente…
Premier épisode : la préhistoire.
La période qui précède juste le moment où l’informatique devient une industrie. Pour comprendre comment s’est fait cette évolution, on est obligé de parler de la préhistoire avant de rentrer dans l’histoire proprement dite…

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Le test SAT prouve que le niveau a baissé…

L’évolution des résultats au test SAT aux USA prouve que le niveau culturel et intellectuel des candidats à l’entrée en université s’est largement effondré à partir du milieu des années soixante…

Les résultats de ce test très connu sont effectivement significatifs car le test SAT connaît peu de variation au fil des décennies. Par contre, ce qui varie beaucoup, ce sont les résultats des élèves !

Fig-19-Decline-SAT

Et, avec ça, plus question d’avoir des doutes si le niveau baisse ou pas : il s’est effondré (puis s’est relativement stabilisé à partir des années quatre-vingt-dix). Et qu’on ne vienne pas me dire « oui mais il s’agit des USA ! ». Croyez-vous vraiment (honnêtement) que ce soit tellement mieux en Europe en général et en France en particulier ?

Allons, soyons clairs, les jeunes sont nettement plus abrutis qu’avant et, pour s’en convaincre, il suffit de voir ce qui plaît de nos jours à cette cible ou, plus révélateur encore, d’en interroger quelques-uns sur des sujets généraux : si c’était au programme du bac, vous aurez des réponses médiocres car mal digérées et si ce n’était pas au programme, pas de réponse du tout…

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Disparition de Doug Engelbart, inventeur de la souris, visionnaire de l’interface graphique…

Doug Engelbart vient de mourir à 88 ans. On lui doit beaucoup !

La souris bien sûr mais aussi l’interface graphique, voire également le fonctionnement en réseau, excusez du peu… Bref, cet homme a imaginé l’informatique moderne à l’époque où l’informatique se résumait à des grands systèmes et des cartes perforées.

Je vous recommande les articles suivants :

 

Doug Engelbart en 1968

 

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Yahoo! va fermer AltaVista !

Le 8 juillet prochain, AltaVista va être fermé par Yahoo!, son propriétaire actuel. Ce moteur de recherche a ouvert la voie à Google et, ne serait-ce que pour cela, mérite d’être garder en mémoire…

AltaVista ou Alta Vista (littéralement « vue d’en haut » en espagnol) est un moteur de recherche du World Wide Web. Il fut mis en ligne à l’adresse web altavista.digital.com en décembre 1995 et développé par des chercheurs de Digital Equipment Corporation. Il fut le plus important moteur de recherche textuelle utilisé avant l’arrivée de Google qui le détrôna.

Bien qu’il y ait une polémique concernant l’auteur de l’idée originale, on s’accorde à dire que les deux principaux contributeurs ont été Louis Monier, qui a écrit le Robot, et Michael Burrows, qui a écrit l’indexeur1.

AltaVista a été le premier moteur de recherche capable d’indexerrapidement une bonne partie des pages web existantes et devint immédiatement très populaire. Il fut également le premier moteur de recherche multilingue (la version française fut ouverte le 15 février 2000), ainsi qu’à lancer la recherche d’images, de fichiers audio et de vidéos.

Une photo d’écran, vite avant la fermeture !

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10 personnages importants et pourtant peu connus…

L’histoire de l’informatique est pleine de héros et de personnages riches et célèbres… Mais toutes ses célébrités sont-elles les seules à vraiment avoir écrit cette histoire ?
Bien sûr que non !
Il a plein de héros méconnus qui ont contribué de manière importante, souvent décisive à cette histoire. En voici 10. Une sélection forcément trop restreinte mais que j’espère tout de même significative.

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Retour sur la récente édition des 24H du Mans

La semaine dernière, j’ai voulu suivre les 24H du Mans en intégralité, sans me déplacer of course.

C’est en voyant l’offre d’Eurosport sur le site Endurance Info (voir à http://www.endurance-info.com/version2/actualite-endurance-18932.html) que j’ai été tenté. Je m’abonne donc, certain de ne faire cela que pour un mois et je bascule sur le player d’Eurosport (rien à télécharger, ça marche au sein d’un navigateur).

eurosport

Heureusement que ce n’était pas trop cher car l’expérience était décevante. La qualité des vidéos était plus que moyenne (pour ne pas dire médiocre, rien à voir avec ce que propose motogp.com par exemple) et, surtout, les commentaires des animateurs étaient proprement affligeants.

On sent bien qu’Eurosport appartient à TF1 (voir à http://fr.wikipedia.org/wiki/Eurosport), on ne peut s’y tromper, hélas !

Je ne suis pas en train de me plaindre que les commentateurs d’Eurosport étaient incompétents en matière de sport-automobile (ce n’était pas le cas, ils connaissaient bien le sujet) et, quelque part, j’aurais préféré : ainsi, ils auraient au moins eu une excuse… C’était plutôt que leurs commentaires étaient systématiquement orientés sur les sujets les plus beaufs, les plus désolants, les plus « people » (j’ai horreur de cette expression et je ne l’utilise qu’à regret, c’est juste pour me faire comprendre). Oui, TF1 pollue tout ce qu’il touche, c’est clair.

Pour échapper à cette ambiance empreinte de médiocrité, je coupais le son d’Eurosport et j’ouvrais une autre fenêtre sur www.24h-lemans.com/live… Hélas, Pierre Van Vliet (voir à http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Van_Vliet) sévissait sur ce canal et lui aussi est un pur produit de TF1 avec la qualité des commentaires à l’avenant. Pierre aussi connaît bien le sport-auto mais le traitement qu’il en fait est biaisé par ses -mauvaises- habitudes prises lorsqu’il commentait les GP de F1 sur TF1.

lemanslive

Bref, ne me restait plus qu’à utiliser radiolemans (voir à http://www.radiolemans.com/) comme canal audio (enfin des vrais connaisseurs du sujet qui ne sont pas pollués par l’ambiance actuelle).

Je n’ai pas tellement envie de revenir sur la course elle-même qui, selon moi, a été gâchée par son déroulement. Et là, je ne veux pas évoquer l’accident mortel du pilote Danois dont tout le monde parle. Au risque de passer pour un monstre sans cœur (ma femme peut confirmer…), je considère que l’accident (y compris mortel) fait partie des « risques du métier » et Allan Simonsen le savait parfaitement. Il est monté dans son Aston Martin en étant conscient des risques et il n’aurait cédé sa place pour rien au monde.

Non, le vrai problème des 24H du Mans cette année, c’était les neutralisations. On aura eu en tout et pour tout 12 interruptions, la majorité pour des rails ouverts. Les services techniques ont remplacé plus de 200 mètres de rails sur une course amputée de 5h30 sur 24.

Selon moi, quand une course devient autant hachée, les organisateurs ont un vrai problème et s’ils ne l’adressent pas, la magie du Mans risque bien de disparaître pour de bon (et virez-moi ces saloperies de diesel !).

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Mise à jour de « Cette révolte qui ne viendra pas »…

Je viens de mettre en ligne la 3ème édition de mon livre « Cette révolte qui ne viendra pas« . Au sommaire de cette nouvelle édition : l’ajout d’illustrations (une vingtaine) et quelques textes supplémentaires dans la 3ème partie ainsi que dans la conclusion.

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Un exemple de l’intérieur du livre avec les illustrations…

J’en ai profité aussi pour mettre à jour la couverture de la version papier (réalisée sur Createspace) que voici (en version « dépliée », manque juste le code-barre) :

BookCoverPreview (1)

Soyons franc, ce livre n’a pas connu un succès éclatant : il s’est vendu à moins d’une centaine d’exemplaires. C’est donc un contenu minuscule qui n’a pu voir le jour que grâce aux conditions permises par l’auto-édition, l’impression à la demande et la distribution numérique. Cependant, ce n’est pas diffusion qui fait la valeur à mes yeux. Chaque livre est une démarche, une expression et c’est pourquoi je tiens à le garder bien vivant en le mettant à jour ça et là.

Ces derniers temps, j’ai eu quelques occasions de me pencher sur la notion de succès en tant qu’auteur en constatant que les efforts de Thibault Delavaud et d’Hervé Heurteubise semblaient enfin rencontrer un certain écho. J’en suis sincèrement content pour eux car il s’agit d’auteurs talentueux et je me dis que si eux ont pu voir leur talent reconnu et récompensé, mon tour viendra, forcément…

Ceci dit, le succès peut aussi être amer… Quand je lis ce par quoi est passé Georges RR Martin (l’auteur de la série « Games of Thrones »), c’est clairement pas le type de succès que j’ai envie de vivre… Merci bien !

Un dernier mot sur « Révolte » : si vous aviez déjà acheté un exemplaire des éditions précédentes, envoyez-moi un message et je me ferais un plaisir de vous envoyer celle-ci (au format numérique, of course !).

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Auto-édition et questions technique, un témoignage…

Il y a longtemps que je voulais écrire sur Scrivener et les raisons de mon choix de cet outil… Finalement, c’est Pascal de MyKindex qui m’a donné l’occasion de le faire !

à lire sur http://www.mykindex.com/autoedition-particularites-production-multicibles/

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Un extrait de « Cette révolte qui ne viendra pas »…

Voici de nouveau un extrait de mon livre « Cette révolte qui ne viendra pas » (dont je suis en train de préparer une 3ème édition…). Cette fois, il s’agit d’une partie de la conclusion :

Mon plan pour redevenir un être humain

Étape 1 : éteignez la télé. Oui, il le faut et définitivement. Non, il n’y a pas une seule chaîne qui mérite d’échapper au couperet. Éteignez la TV, débranchez le cordon et rangez-la à la cave sinon à la déchetterie.

Étape 2 : éteignez la radio. Mais oui, elle aussi. Non, il n’y a pas non plus, hélas, une seule station qui mérite d’échapper au couperet. Même France Culture est en chute libre et les exceptions genre « là-bas si j’y suis » sont trop rares pour que le « poste » mérite d’échapper à la casse.

Étape 3 : si vous le faisiez encore, arrêtez de lire les journaux. Là encore, hélas trois fois hélas, rien ne mérite d’échapper au feu ou, au moins, à la poubelle. Quand on voit où sont tombés des quotidiens comme « Le Monde » ou des hebdos comme « L’Express », ça permet de comprendre où nous sommes rendus, tout en bas. Inutile donc de perdre du temps avec ces torchons.
Pareil pour les sites Web, même des nouveaux titres comme Rue89. Ils ont montré maintes fois leur collusion avec les organes de propagandes officiels et ne servent donc qu’à relayer la pensée unique et le politiquement correct, à fuir !

Étape 4 : refusez les contraintes obligatoires genre vaccinations, habituez-vous à appliquer la désobéissance civile quand c’est nécessaire (et ce réflexe risque de se multiplier à l’avenir).

Étape 5 : remettez en cause les évidences qu’on vous a inculquées pendant des années, habituez-vous à penser par vous-mêmes (sinon, d’autres le feront à votre place… Pour la plupart, c’est déjà en cours). Revisitez l’histoire (qui est une sorte d’actualité passée, une analyse correcte de l’histoire passée permet de mieux comprendre l’actualité présente) et vous percevrez mieux combien les mensonges d’hier ressemblent à la propagande d’aujourd’hui.

Une fois que ces cinq étapes seront franchies, respirez à fond et souriez : vous êtes redevenu un être humain, un vrai. Et personne, aussi habile et mal intentionné soit-il, personne ne pourra vous retirer cela.

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Interview au sujet des réseaux sociaux…

Il a quelques semaines, j’ai été contacté par Léo Sestier qui voulait réaliser une interview de votre serviteur dans le cadre d’un mémoire pour un master (un étudiant donc).

J’ai accepté, l’interview a eu lieu (via Skype) et Léo a été assez aimable de m’en envoyer la transcription… Voilà donc cet entretien presque in extenso (j’ai simplement viré la partie finale où Léo me demandait d’évoquer 6nergies…) :

Que pensez vous des réseaux sociaux ?

“Je viens d’écrire (avec François Liénart) un livre sur le sujet :  “Le miroir brisé des réseaux sociaux”.

Aujourd’hui ce qu’on constate, c’est que la masse à rejoint les réseaux sociaux, c’est à dire le grand public. On parle maintenant de plusieurs millions d’utilisateurs et nous ne sommes plus sur une population pionnière de personnes qui ont rejoint les réseaux sociaux parce qu’ils étaient convaincus de ce que ça pouvait leur apporter. On est réellement dans un mouvement de masse et un mouvement de masse se caractérise toujours par le “suivisme”.

Un utilisateur rejoint les réseaux sociaux non pas parce qu’il est convaincu que ça peut lui apporter quelque chose, mais parce que ça existe et qu’il en a entendu parler et qu’il ne veut pas être le dernier à en profiter.

Du fait de la présence de cette masse, l’intérêt des réseaux sociaux a changé du tout au tout. La masse est constituée d’une population nombreuse et variée, c’est le point positif. Le point négatif, c’est que les contenus qui sont disponibles sur ces réseaux sociaux sont d’une médiocrité affligeante.

Ce qui est intéressant également, et qui est la deuxième évolution majeure des réseaux sociaux actuels, c’est qu’auparavant ils étaient centrés sur la fonction de connection et l’établissement d’une relation de vous à moi. Ce n’est plus du tout le cas aujourd’hui, les réseaux sociaux étant centrés sur la publication de contenu.

Ce changement n’est pas neutre, il accompagne le comportement des masses qui ne cherchent pas à constituer un réseau ou à gérer des relations. Les utilisateurs ont simplement un comportement compulsif de partage et de consultation.

Le type de contenu est-il plutôt du partage d’informations venant de l’extérieur comme un article de presse ou du contenu personnel comme des photos ou des vidéos ?

Les deux. C’est d’ailleurs une surprise car les utilisateurs partagent des vidéos et des photos presque sans aucun filtre. C’est à dire qu’il y a un exhibitionnisme débridé, qui n’était pas prévu ni envisagé.

Quand je réfléchissais il y a 8 ans à l’évolution des réseaux sociaux et ce que cela allait apporter, on envisageait  qu’il y aurait  des problèmes avec la vie privée, mais on ne se doutait pas du tout que les gens eux même allaient créer ces  problèmes.

Pourquoi est on attiré par les réseaux sociaux ?

Il y a deux types de population, ceux qui sont attirés par conviction et tous les autres qui les rejoignent tout simplement parce que des personnes proches y participent. C’est du suivisme absolu. Cela respecte la règle des 80 / 20 et même et même des 90 / 10. C’est à dire que 90% des gens sont des suiveurs et seulement 10% agissent par conviction.

Le bilan actuel des réseaux sociaux est donc forcément négatif.

Est ce qu’il y a des fonctionnalités indispensables aux yeux des utilisateurs ?

Non, un service comme Twitter l’a bien prouvé, car c’est le niveau 0 de la fonctionnalité.

Pourtant cette plateforme connait un très grand succès. On voit bien qu’une absence totale de fonctionnalités n’est pas un problème. Aujourd’hui, pour que n’importe quel service ait du succès, la seule chose qui compte c’est le “momentum”.

Le “momentum”, c’est le mouvement, c’est le fait d’obtenir des utilisateurs, du volume. C’est la seule chose qui compte.

Trouvez vous qu’il y a des fonctionnalités manquantes sur les réseaux sociaux actuels ?

Cela dépend des plateformes. Sur Linkdin ou sur Facebook par exemple l’enveloppe fonctionnelle est très complète. Si on sait se servir de Facebook, ce réseau social est très bien. Je m’en sert beaucoup  mais je nettoie également beaucoup, je filtre au maximum. Les gens avec lesquels je suis connecté sur Facebook, je les élimine dès qu’ils publient un contenu de mauvaise qualité.

La fonctionnalité de partage de contenus est très intéressante, elle me permet par exemple de trouver du contenu auquel je n’aurais pas pu avoir accès autrement ou beaucoup plus difficilement. Facebook est également un outil marketing très intéressant pour faire de la promotion.

Quel est le meilleur modèle économique pour un réseau social ?

Sur internet que cela soit un réseau social ou non, il n’y a que deux modèles qui fonctionnent :

– La publicité, mais à condition qu’il y ait un volume de trafic très important.

On ne peut pas avoir de revenus si on a pas un nombre d’utilisateurs très élévé. Toutes les petites Start-up qui se lancent en imaginant qu’elles vont pouvoir se financer par la publicitié ne l’ont pas compris. C’est comme si un petit entrepreneur constructeur de pavillon pensait pouvoir construire un gratte-ciel.

Le modèle trafic/publicité est seulement pour quelques uns.

L’autre modèle est le modèle “Premium”. Il consiste à vendre des fonctionnalités supplémentaires et pas forcément au public principal.

Le meilleur exemple de modèle premium, c’est le site de petites annonces Craigslist.Il fait seulement payer la publication d’offres d’emploi aux entreprises. Celles-ci privilégient ce site car il est très fréquenté.

Il y a également un troisième modèle qui peut fonctionner, c’est l’abonnement. Mais il n’y a que deux types de sites qui sont arrivés à le faire fonctionner : c’est le Wall Street Journal et les sites pornographiques.

Pour vous, quelles sont les clés pour la réussite d’un réseau social ?

Comme aujourd’hui il est très difficile de faire un réseau social basé sur le volume, parce que la concurrence est intense et que ces services sont sur un déclin qualitatif, cela aura forcément un impact.

Facebook perd beaucoup d’adhérents aux Etats-Unis, chez les jeunes en particulier. Facebook a énormément de territoires à conquérir en dehors des Etats-Unis. Donc en terme de nombre d’utilisateurs cela ne risque pas de baisser.

Par contre le qualitatif va baisser en fonction du niveau de culture des utilisateurs et cela se ressentira sur les publicités. Les annonceurs qui vont vouloir s’adresser à des personnes un peu plus cultivées ne vont plus passer par Facebook.

Si on veut faire un réseau social aujourd’hui, c’est forcément un réseau social spécialisé et par thème. Le critère de succès c’est de choisir un thème pertinent et de parvenir à attirer du monde.

Est ce que les utilisateurs accordent une réelle importance au design et à l’ergonomie d’une plateforme ?

Non car ils ne sont pas capables de différencier un bon design d’un mauvais. Ils sont capables de s’adapter à n’importe quelle interface aussi mauvaise soit elle.

Par contre ils n’aiment pas que ça change.

J’ai beaucoup travaillé sur les notions d’ergonomie et d’expérience utilisateur mais je me suis rendu compte que cela ne faisait pas la différence.

On a beaucoup parlé du phénomène « big brother » avec les réseaux sociaux. Que pensez vous du fait de partager toujours plus votre vie en direct aux yeux des autres ?

Ma position est simple. Tout d’abord, les réseaux sociaux actuels c’est une des façons de gérer son identité numérique. L’identité numérique  ne se résume pas aux contenus que l’on poste sur les réseaux sociaux. L’identité numérique a plein de facettes. Par exemple, si on a sur Amazon une “Wishlist” (liste de souhaits) c’est une partie de notre identité numérique, parce que cette liste indique ce dont on a envie et dit quelque chose sur nous. Si on ne gère pas son identité numérique cela peut avoir des conséquences, parce que cela veut dire que soit on n’existe pas soit ce qui existe sur nous est quelque chose qui n’est pas maitrisé.

Le conseil que j’ai envie de donner, est qu’il faut gérer son identité numérique et poster des choses positives sur soi, c’est simplement une histoire de bon sens.

Avec l’aspect de l’instantanéité, il n’y a plus du tout de profondeur ni de durabilité. Tout doit être instantané, on n’a plus aucune patience et forcément il y a un moment où on va atteindre une limite.

Quel est l’avenir des réseaux sociaux selon vous ?

Les réseaux sociaux ont un grand avenir aux deux extrémités du spectre.

Les RS ont un réel avenir car ils vont être segmentés par domaines et donc ils vont intéresser les gens en fonction de leurs goûts, c’est le côté positif.

De l’autre côté les RS généralistes ont également un grand avenir, parce qu’aujourd’hui la masse les rejoint, même les plus “abrutis”. Ce qui représente beaucoup de monde et c’est monétisable. Si tous les cons du monde se donnent la main sur Facebook, c’est merveilleux !

Un réseau social qui voudrait voir le jour, doit-il utiliser les réseaux sociaux actuels pour fonctionner ?

Je crois que oui. Cela serait idiot de demander aux gens de recréer un nouveau profil, mieux vaut s’appuyer sur ceux existants sur les RS actuels.

C’est la même chose pour le partage de contenu pour se faire connaître ou le login.

C’est gênant de demander aux gens d’avoir un login différent.

Facebook peut aussi devenir une sorte de “hub”, de point central avec des services périphériques.

Faut-il une personnalisation augmentée pour les utilisateurs : par exemple la possibilité de pouvoir changer un fond, une couleur, une photo…

En théorie, on peut croire que c’est important de personnaliser, mais en pratique on voit que les services qui ne pratiquent pas du tout de personnalisation comme Facebook ou Google + rencontrent un vif succès et Myspace qui proposait d’organiser autant que possible sa page a eu un succès important dans un premier temps mais finalement s’est fait balayer par Facebook; Donc la personnalisation ne semblait pas si importante que ça.

C’est comme l’ergonomie, les gens n’y sont pas sensibles à priori, mais si vous retirez après coup des possibilités aux utilisateurs, ils ne vont pas être d’accord.

La réalité augmentée existe depuis plusieurs années déjà, pourtant peu de réseaux sociaux utilisent cette technologie (ex : Tagwhat qui permet de vous localiser, de donner votre avis sur les lieux, boutiques, resto, monuments…). Pourquoi selon vous ?

Cela ne fonctionne pas tant que ça, car les technologies évoluent toujours plus vite que les mentalités. C’est à dire que dans un premier temps les gens ne savent pas que cela existe et ne savent pas à quoi ça sert. La réalité augmentée, c’est voir le monde à travers le filtre de son mobile et donc recevoir des informations supplémentaires.

Cette technologie est pour le moment réservé aux “geeks”. Les gens normaux, la masse,  tant qu’on ne leur a  pas montré un cas concret d’usage, ils n’achètent pas.

Je vous propose une prédiction en terme de réalité augmentée.

La réalité augmentée connaitra son grand succès, le jour où il y aura un jeu de disponible avec.

Ce sera un jeu où on se servira de son mobile et de ses propres déplacements physiques pour transformer la réalité totale en terrain de jeu et pour intéragir avec d’autres utilisateurs qui utiliseront d’autres logiciels.

Par exemple le fait de tirer virtuellement des torpilles sur un autre utilisateur… Le but sera d’être capable de s’en approcher sans être détecté. A partir du moment où ce genre de chose commencera à exister et que les gens le verrons, il y aura un phénomène de feu de broussaille qui se manifestera. Quand les gens vont se rendre compte que 2 ou 4 personnes sur une place publique d’une ville de taille moyenne ou importante jouent à ça, ils vont tout de suite faire de même. Il y aura un effet de contagion, qu’on a d’ailleurs déjà vu dans le passé, par exemple avec la rapidité de la diffusion du téléphone mobile dans notre société.

Peu de personnes avaient réellement besoin d’un téléphone mobile, mais quand on a commencé à voir des gens dans la rue avec quelque chose à l’oreille, parlant en marchant, l’impact visuel a été extraordinaire. Tout le monde s’est dit, pourquoi pas moi. A partir du moment où une partie importante de la population possède cet objet, cela devient une course, il ne faut pas être le dernier à l’acquérir.

Donc en matière de réalité virtuelle ce sera pareil. Cette technologie sera utilisée pour les réseaux sociaux, mais aussi dans d’autres cadres.

On peut imaginer à terme par exemple que les panneaux physiques de circulation vont disparaitre car tout le monde aura un GPS.

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EDF : de l’usager au client ou inversement ?

Je vais vous raconter ce qui nous est arrivé hier car je crois que cela est significatif. Mercredi donc, vers 14h30, nous avons eu une coupure d’électricité. Vérification faite cela ne venait pas de chez nous : le disjoncteur, les fusibles, tout était OK. J’ai donc pris ma moto pour aller faire quelques petites courses et, chemin faisant, je suis tombé sur une équipe qui travaillait sur une des lignes voisine de notre maison. Du haut de leur panier, ces travailleurs m’ont indiqué que la coupure allait durer quatre heures. Une fois de retour chez moi, j’ai pris mon téléphone mobile qui lui marchait encore, afin d’appeler le dépannage EDF et essayer d’en savoir plus. J’appelle et je constate que le numéro d’urgence a changé. Je note, appelle le bon numéro et tombe sur un serveur vocal.

Finalement j’ai enfin une opératrice en ligne qui prend note de l’incident que je lui signale, semble ne pas être au courant de cette intervention, et c’est tout !

Quand je m’étonne de ne pas avoir été prévenu elle me répond, sur un ton tout à fait naturel, « oh mais c’est depuis 2007 qu’on ne prévient plus les clients ! » Comme si cela allait de soi…

Je m’étonne qu’elle me rétorque c’est à la mairie de nous prévenir. Cette situation me paraissant anormale je demande à poser une réclamation. Là encore elle rejette toute responsabilité : nous, c’est ERDF ; si vous n’êtes pas content, adressez-vous directement à EDF, au service client.

Je prends donc ma facture EDF, je trouve le numéro de téléphone du service client, à nouveau un serveur vocal, et enfin un opérateur au boulot. Là, je raconte mon histoire un jeune homme plutôt aimable qui comprend bien la situation mais ne peut rien faire. Lui aussi trouve que la réponse de ERDF est anormale et prend note des circonstances de mon appel. Ma réclamation est donc enfin enregistrée mais y aura-t-il une suite, mystère ?

Tout de même le jeune homme me propose un geste commercial de 30 € sur ma prochaine facture, histoire de garder de bonnes relations. Finalement, l’électricité est revenue vers 17h30, happy end donc. Pas tout à fait, je garde une impression forte de cet incident : le service client s’est beaucoup amoindri sur EDF… On est passé de l’usager au client mais il semble que seul le mot ait changé et que le service ce soit pas mal dégradé par la même occasion. J’ai l’habitude de vivre la moitié de l’année en Floride, et je peux dire que là le service client existe réellement. Il faut dire qu’aux États-Unis ils sont en concurrence depuis longtemps et donc ont appris à vivre avec cette notion de concurrence et s’attachent à satisfaire vraiment le client, le vrai.

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Justement, c’est bien de cela qu’il s’agit, EDF !
Je choisis d’être prévenu quand il y a des coupures de courant, tout simplement… C’est possible ?

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La promotion via les blog de lecteurs (et lectrices aussi !)

Aux USA, les blogs de lecteurs de livres sont très répandus et très suivis aussi. Les bloggueurs sont donc très sollicités par les auteurs qui veulent faire connaitre leurs créations…

En France, il semble que cette pratique soit bien plus rare… Mais j’ai eu la chance de tomber sur le blog de Cécile « Canibalecteur » !

Cécile a donc eu la gentillesse d’accepter de lire mon livre « Perdu dans le temps » (tome 1 & 2) et d’en faire une critique, flatteuse… ça fait très plaisir bien sûr !

J’aimerais bien trouver d’autres blogs comme celui de Cécile… En connaissez-vous à me recommander ?

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Critique sur le blog « cannibalecteur »…

Aux USA, les blogs de lecteurs de livres sont très répandus et très suivis aussi. Les blogueurs sont donc très sollicités par les auteurs qui veulent faire connaître leurs créations…

En France, il semble que cette pratique soit bien plus rare… Mais j’ai eu la chance de tomber sur le blog de Cécile « Cannibalecteur » !

Cécile a donc eu la gentillesse d’accepter de lire mon livre « Perdu dans le temps » (tome 1 & 2) et d’en faire une critique, flatteuse… ça fait très plaisir bien sûr !

J’aimerais bien trouver d’autres blogs comme celui de Cécile… En connaissez-vous à me recommander ?

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