Je viens de passer 4 jours pleins à compiler les chiffres de ventes de mes différents ouvrages auto-publiés. En tout, ça représente 42 mois de vente (les premières ventes remontent à mars 2010 sur la Kindle Store d’amazon.com pour “Perdu dans le temps”) répartis sur 19 ouvrages (j’ai inclus dans ces stats les ouvrages de mon épouse que j’ai édités et dont je m’occupe de leur bonne distribution…). Cela m’a pris autant de temps car aucune plateforme ne présente ses chiffres de la même façon et, pour dire les choses comme elles sont, ce n’est jamais complet ni facile à lire… Bref, je suis allé à la pêche, convertir, normaliser et additionner le tout (qui figure désormais dans une feuille de calculs géante sous Numbers dont je suis assez fier…).
Alors, ça donne quoi ?
Vous voulez LE chiffre là, tout de suite ?
OK, j’ai vendu (je ne compte pas les diffusions gratuites, ça fausse les stats !) 6563 livres sur cette période, tous les ouvrages confondus. Selon votre perception et votre connaissance du milieu, ça vous paraîtra beaucoup ou peu… Je peux dire que c’est moins en volume qu’à travers les différents éditeurs avec lesquels j’ai collaboré (mais, avec eux, c’était sur une plus longue période) mais, en revanche, ça représente bien plus en matière de gains (car les éditeurs se réservent la part du Lion alors que l’auto-édition me permet de récupérer jusqu’à 70 % du produit de la vente de chaque livre…).
Ce que je peux d’ores et déjà déduire de cet effort, c’est qu’Amazon écrase tous les autres et ce, assez largement. Sur ces 6563 livres, 5399 ont été vendus via Amazon dont 4229 sur les différentes Kindle Stores du géant Américain (et 1130 au format papier fabriqué par Createspace mais diffusé ensuite par amazon). À côté de cela, les 935 ouvrages écoulés par Immatériel sur les autres plateformes numériques (Fnac, Kobo, iBook, etc.) font pâle figure… Au début, il est naturel de vouloir que ses livres soient présents et disponibles partout, le plus largement possible. Mais, au regard de ces chiffres, on s’aperçoit que ça ne sert pas à grand-chose : à part quelques (rares) exceptions, la plupart de mes titres s’écoulent correctement sur amazon et presque pas sur les autres.
Conclusion, il me semble que le Kindle a déjà gagné la première manche, assez largement d’ailleurs. Le livre papier est toujours présent pour certains titres, pas du tout pour d’autres (comme quoi ça dépend bien du public visé). Pour ce qui est de la diffusion sur papier, je suis bien content d’être passé de Thebookedition à Createspace puisque j’ai vendu plus avec ce dernier en 11 mois (1130 ex.) qu’avec le premier en 42 mois (154 ex.)… Ici, c’est la différence de prix qui joue à fond (Createspace permet de fabriquer pour moins cher et donc de proposer des livres moins coûteux).
D’accord avec toi sur le fond (produire à moins cher +une meilleure diffusion). J’espère que les supports concurrents d’Amazone feront bien leur travail. J’ai résilié mon compte Amazone. Je n’y reviendrai que lorsque ils paieront leurs impôts sur le business en France. En attendant, je privilegierai les sites français. Bien cordialement
je viens de finir votre 1er tome perdu dans le temps que je trouve vraiment bien en espérant en lire d’autre de vous
Merci dominique !
Il y a le tome II maintenant… Et si vous avez apprécié le tome 1 de “Perdu dans le temps”, pouvez-vous mettre un commentaire là où vous l’avez acheté ?
Merci d’avance.