C’est le hit du moment et tout le monde en parle de façon élogieuse : la sortie (surprise) de Assetto Corsa Rally !
Comme le titre l’indique, voici une simulation qui s’adresse au fans de rallyes automobiles ce qui, jusque-là, n’était pas mon cas… Mais il y a un tel buzz (positif) autour de ce titre que je me suis dit qu’il fallait tout de même que je l’essayer (d’autant que cette early access -une de plus…- n’est pas cher : une vingtaine d’euros).
Ce que j’ai fait. Il ne m’a pas fallu longtemps pour me rendre compte que, effectivement, le rallye, c’est pas mon truc !
Ceci dit, j’ai tout de même pu voir que la réputation du titre n’est usurpée : c’est beau, c’est soigné et c’est délicat à piloter. Ah oui, c’est une simulation pure et dure donc, ça pardonne peu voire pas du tout… Vous êtes prévenus.
Arrivé à ce point, je préfère laisser la parole à ces simtubers qui ont fait l’effort de réaliser des vidéos de découvertes de ce titre…
L’idée reçue générale est que tout va de plus en plus vite… Mais c’est faux, comme toutes les idées reçues ! Dans cette vidéo, j’expose pourquoi…
Dans cette vidéo, j’ai promis de mettre mon livre « Le fait Technique » disponible gratuitement…
Pour télécharger ce livre au format PDF, il suffit de cliquer sur l’image ci-dessus ou sur ce lien… Mais j’évoque également « La crise de l’IT des années 2020 » et donc, puisque c’est « Black Friday », je vais faire mon black friday à moi en vous offrant également cet autre livre !
Là encore, pour télécharger ce livre au format PDF, il suffit de cliquer sur l’image ci-dessus ou sur ce lien…
Enfin, pour être complet sur ce sujet, voici un extrait significatif du livre « Le fait technique »… bonne lecture !
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7- L’illusion de l’accélération
Nous vivons aujourd’hui dans le progrès technologique le plus lent depuis plusieurs centaines d’années.
Gary Kasparov.
Dans le chapitre précédent, je terminais par une question : comment se fait-il qu’il y ait un tel écart entre perception (tout s’accélère) et réalité (nous sommes dans une phase creuse) ?
En effet, en ce moment et depuis quelques années, quasiment tous les observateurs vous affirment que nous vivons une période où le progrès technique connaît une accélération constante.
Tout va plus vite, n’est-ce pas ?
En effet, vous l’avez constaté : on vous serine continuellement que tout va très vite, que tout se transforme de plus en plus rapidement et qu’on est submergé par ce maelstrom de nouveautés, les unes succédant aux autres avec toujours plus d’impatience, n’est-ce pas ?
C’est la perception partagée par la plupart des gens. Ils vous diront : “de nos jours ça va trop vite et on a du mal à suivre”. Ils sont tellement persuadés que c’est la vérité qu’ils se la répètent les uns les autres et cela s’appelle un biais cognitif.
La technologie semble responsable d’un flot incessant de nouveautés toutes plus incroyables les unes que les autres, qui se succèdent à une vitesse vertigineuse, croissante d’année en année. Cette accélération paraît si réelle que personne ne songe à la remettre en cause. Pourquoi ne pas y croire d’ailleurs, puisque tous vos sens semblent vous indiquer que c’est véritablement le cas ?
Mais ça ne fonctionne pas toujours de la sorte.
Ne pas confondre perception et réalité
Il y a seulement quelques siècles, les gens dans leur immense majorité pensaient que le Soleil tournait autour de la Terre et pas le contraire. Il suffisait de regarder la course du Soleil dans le ciel pour penser qu’effectivement, il en allait ainsi. Votre intuition et votre sens logique vous le faisaient imaginer faussement, mais de façon convaincante.
Et à cette époque il était tout à fait logique de penser ainsi et ceux qui affirmaient le contraire étaient très peu nombreux (et c’était dangereux en plus !). Aujourd’hui c’est la même chose : tout vous pousse à considérer que le progrès s’accélère continuellement (rappelez-vous le principe du chauvinisme temporel : mon époque compte plus que toutes les autres !) alors que la technologie est, en réalité, en train de ralentir. Bien sûr, il est tout à fait contre-intuitif d’affirmer cela et, au premier abord, personne ne vous croira si vous vous mettez à affirmer que le progrès technique n’est pas aussi rapide qu’on le dit…
La phase de maturation est systématiquement masquée
L’énorme différence entre perception et réalité s’explique par l’ignorance du public qui ne voit rien ou presque de la phase de maturation; les nouveautés semblent surgir du jour au lendemain alors qu’elles viennent de passer des années de mises au point lentes et chaotiques. L’iPhone d’Apple apparaît comme un coup de tonnerre dans un ciel bleu en 2007 alors que, en vérité, l’idée du Smartphone était dans l’air depuis 1995 avec General Magic… Et on peut multiplier les exemples ainsi longtemps : toutes les “révolutions en une nuit” ont généralement demandé trente ans de maturation !
Mais, pendant ces trente ans, personne n’en parlait.
S’il y a accélération, il y a aussi ralentissement…
Le grand paradoxe que pose le concept d’accélération continue, c’est que c’est sans limites!
Or, les accélérations techniques ont bien lieu, mais elles sont aussi suivies de ralentissements, forcément sinon le rythme deviendrait vite intenable. Bizarrement, c’est mieux admis en économie : les phases de croissance sont suivies de phases de récession et tout le monde trouve cela normal. Eh bien, il en est de même pour l’évolution technique : il y a des phases de croissance (à la suite d’une percée significative) qui se calment progressivement jusqu’à aboutir à un certain marasme technique (on tourne un peu en rond), c’est le moment d’une récession, comme une respiration avant un nouveau bond en avant. Mais si l’accélération continue est une illusion (c’est le cas), pourquoi la propagande s’acharne-t-elle à vouloir nous le faire croire ?
L’état de l’art : ne pas croire la propagande !
L’état de l’art, dans tous les domaines qui reposent sur la technique de pointe, est en réalité très différent de ce que la propagande veut vous faire penser. Mais alors, me direz-vous, pourquoi nous mentirait-on à ce sujet ?
C’est la bonne question à se poser : pourquoi la propagande voudrait nous persuader que les techniques de pointe sont portées par un progrès continu et inextinguible si ça n’était pas le cas ?
À cela, il est facile de répondre : la propagande vous ment sur ce sujet, car elle a intérêt à vous peindre le futur avec du rose plutôt que du noir. C’est dans son intérêt de réenchanter l’avenir artificiellement, de façon à ce que les citoyens ne soient pas saisis d’angoisse face aux perspectives toujours plus inquiétantes. C’est même une tendance qui porte un nom, c’est ce qu’on appelle le solutionnisme : faire accepter que tout problème a sa solution et qu’elle est forcément d’ordre technique. Ainsi il n’y a pas matière à s’inquiéter : quel que soit le problème menaçant l’Humanité, la science et la technique vont y apporter une solution.
Le solutionnismeest une illusion tout comme le progrès continu des techniques. Cette illusion est une absurdité du même ordre que celle de croire à une croissance économique qui serait continue et infinie.
Extrapoler à partir du passé
Il est toujours terriblement périlleux de prédire le futur, et y arriver avec précision est encore plus aléatoire. En revanche, ce qu’on peut faire, c’est extrapoler à partir du passé. Et ce qu’on a pu voir dans le passé c’est que toutes les promesses de la propagande n’arrivent pratiquement jamais. Donc on peut légitimement douter que les voitures autonomes (par exemple) soient dans nos rues aussi rapidement qu’on nous le dit et sous la forme que l’on prévoit. À ce niveau-là, ça n’est pas qu’une surprise est toujours possible c’est plutôt qu’une surprise est quasi certaine.
Comment reconnaître une mode technique exagérée ?
En ce moment, les médias nous expliquent avec force que “l’informatique quantique”, c’est l’avenir et que ça va tout changer…
Les médias n’ont pas peur du ridicule, ils sont là pour faire de l’audience, à tout prix. Comme la nature, les médias ont horreur du vide. Quand la mode précédente commence à s’essouffler (au choix, la Blockchain, la voiture autonome ou encore l’IA), ils en cherchent une autre, n’importe quelle autre du moment que son contenu paraît sexy et accrocheur.
Car la propagande technique a ses règles qu’elle suit rigoureusement. Tout d’abord, pour vendre sa nouvelle mode, elle emploie toujours les mêmes arguments. Ils sont faciles à reconnaître et vous les connaissez déjà. C’est le fameux “c’est tellement important que ça va concerner tous les domaines applicatifs”… en clair, ça sera “tout pour tous”. Cette proposition est absurde et toujours démentie, mais elle joue son rôle. Celui d’allumer les signaux d’alerte dans l’esprit des lecteurs et donc d’attirer leur (faible) attention.
En effet, la grande majorité des gens n’analysent nullement ce qu’ils voient passer, ils se contentent de réagir, nuance. Et pour déclencher cette réaction (émotionnelle plutôt que rationnelle, forcément), rien de tel qu’un argument massue s’appuyant sur la peur : tout va changer grâce/à cause de cette technologie, préparez-vous !
Dans le cas de l’informatique quantique, ce serait risible si ça n’était pas désolant de voir que les mêmes ficelles (grossières) sont utilisées encore et encore. Car, soyons sérieux, l’informatique quantique n’en est qu’à son tout début et ne va pas produire des résultats significatifs avant au moins une dizaine d’années. C’est comme si on extrayait un prématuré de sa couveuse en prétendant qu’il allait battre le record du 100 m nage libre… ridicule et dangereux.
Les technologies mises en lumière trop tôt souffrent de cette exposition médiatique prématurée. Certes, dans un premier temps, l’argent se met à couler à flots sur les quelques équipes de recherche concernées (notez bien, on parle ici “d’équipes de recherche”… pas un hasard !), mais, quand la déception va arriver (et elle arrive toujours) ces crédits vont se tarir brutalement (ça se termine toujours comme cela et c’est déjà arrivé de nombreuses fois).
La technologie ainsi malmenée ne va pas disparaître, elle va continuer à évoluer lentement en mode discret, car c’est ainsi que cela fonctionne : les “révolutions en une nuit” mettent vingt ans à maturer, discrètement, en mode souterrain. La biotech ou la nanotech ont été des déceptions, car mises en avant trop tôt, bien trop tôt. Mais depuis qu’elles sont retournées dans l’obscurité, elles continuent à évoluer, à progresser, lentement mais sûrement. Un jour, elles reviendront sur le devant de la scène pour enfin produire leurs effets et changer la donne.
En attendant, apprenez à décoder la propagande et évitez de tomber dans les “pièges à gogos” qui sont continuellement renouvelés.
Ni techno-pessimiste, ni techno-sceptique
Je peux parfois donner l’impression que je nie le progrès technique… Rien n’est plus faux !
Le problème essentiel vient de la façon dont les nouveautés techniques sont présentées au grand public. À chaque fois, la nouvelle technique à la mode est accompagnée de promesses faramineuses à grands coups d’adjectifs ronflants (« révolutionnaire » est le terme le plus souvent utilisé). Mais ça ne veut pas dire que c’est forcément un pétard mouillé pour autant. L’Internet, par exemple, n’a pas tenu toutes les promesses du temps de la bulle des dotcoms, mais il n’en a pas moins changé beaucoup de choses (depuis le commerce en ligne qui a redéfini nos pratiques de consommation jusqu’au cloud qui a redéfini notre façon de gérer l’informatique). Finalement, l’Internet peut être vu comme une déception seulement si vous avez cru à toutes les fables proclamées dans les années quatre-vingt-dix.
Je sais que la technique finit toujours par progresser, presque inexorablement, et ce dans quasiment tous les domaines. Mais j’insiste, cette progression prend simplement plus de temps (toujours plus de temps !) que ce qui en est dit (un exemple : les « autoroutes de l’information » de Bill Gates sont bien là avec les CDN, mais quarante ans après avoir été annoncées… une paille !).
Nascar 25 (édité par iRacing) est enfin sorti hier pour PC (la version console, c’était il y a deux ou trois semaines). Et j’ai acheté le bazar afin de le tester et de pouvoir vous dire si ça vaut le coup ou pas…
Tout d’abord, c’est cher : 58,99 € pour la version de base… hé ben, on sent que c’est iRacing qui est derrière, hein !
Ensuite, le jeu a clairement été pensé et destiné à une cible « console/débutant/joueurs occasionnels », pas les cinglés du SimRacing qui coupent les cheveux en quatre, veulent du réalisme à tout crin et sont prêts à s’investir dans les réglages si vous voyez ce que je veux dire…
Et on s’en rend compte dès les premières minutes. Tout d’abord, l’interface est prévue pour être manipulée avec une manette (boutons A, B, Y et X… ça vous parle ?) et si vous n’en avez pas et bien tant pis pour vous !
Ensuite, oui, l’usage d’un combo volant/pédales est prévue mais faut pas trop en demander, hein… Réglages confus, obscurs et trop nombreux, ça promet !
Effectivement, une fois qu’on a réussi à se retrouver sur la piste (ai-je mentionné que les temps de chargement étaient longs ?), c’est toujours pas l’extase : vue « chase » par défaut, vue cockpit simplement horrible (on se croirait dans une cage !), j’opte pour une vue capot à peu près acceptable. Les graphismes sont médiocres : on croirait que les voitures volent au-dessus de la piste et les sensations au volant son minimalistes… Bon, ça commence quand à être bien ce truc ?
A force de bidouiller, j’arrive à régler les problèmes rencontrés un par un : le paramétrage du volant est pénible et n’est pas enregistré (à refaire à chaque entrée en piste… super !) par exemple. Mais, là aussi, je finis par trouver la parade et on n’en parle plus. J’affine les réglages, choix et options afin d’avoir un truc acceptable (par par tout le monde car mon fils Justin vient jeter un oeil et son verdict tombe : « programmé avec le c*l ce truc ! »…).
Bon, soit honnête, ce titre est un flop qui va aller tenir compagnie à Rennsport (qui sort en version « finale » ce 13/11… Ouarf, « finale qu’ils disent !), non ?
Non en fait. Je m’explique : Nascar 25 est un titre destiné aux joueurs consoles (et occasionnels, hein, genre « tiens, un jeu de bagnoles simplet, on va s’en payer une tranche ! ») et il est truffé de trucs irritants pour nous joueurs PC hardcore. Mais, il y a un grand mais : les courses sont super prenantes !
J’ai déjà couru cinq courses du mode carrière et je dois avouer que je suis accroché : chaque course est une occasion de s’immerger en profondeur dans l’ambiance de ces courses faites d’aspiration et de bagarres portière contre portière et bon sang, ça arrache !
L’immersion aide à la concentration et les IA se comportent super bien. Et le fait que les voitures soient faciles à emmener (permissives mêmes !) facilite encore le truc : rien ne vient troubler l’immersion.
Du coup, on marche dans le truc. Que dis-je, on plonge même !
Alors, au final, est-ce que ça vaut ces 58,99 € ?
Ah, ça dépend. Si vous chercher un jeu accessible et sans prise de tête (en dehors des réglages initiaux qui, franchement, sont mal foutus et encore, je suis modéré ici !), alors Nascar 25 va faire le job. Si, en revanche, vous êtes habitués à iRacing et que vous vous dites « tiens, une occasion de payer une fois pour toutes et basta », passez votre chemin, vous n’y êtes pas. Vous n’y êtes pas non plus si vous avez déjà Nascar Heat 4 ou 5 (on voit nettement un gros air de famille… le studio qui a fait Nsacar 25 pour le compte d’iRacing est justement celui qui avait fait la série Nascar Heat…) : Nascar 25 ne va pas vous apporter beaucoup.
Tout cela (ce positionnement) peut facilement s’expliquer : iRacing n’allait pas tuer la poule aux œufs d’or en proposant une simu en bonne et due forme alors qu’elle a déjà sa formule mensuelle (que je connais bien, je suis membre depuis 2008). En revanche, vouloir élargir son marché avec une version dédiée et facile à prendre en main, ça fait sens…
Bon, dans dix jours on va pouvoir tester PMR et là, il n’y aura pas d’excuse : soit c’est un banger (et ça va faire mal à AMS2, ce que je ne souhaite pas), soit ça va vite être rejeté comme une tentative ratée… Nous verrons.
Essayons de nous concentrer sur quelque chose de positif. Je vais partager avec vous ce qui me fait du bien, comme une fontaine de jouvence : faire un petit tour de moto dans la campagne environnante !
Avec moi, cela fonctionne toujours : je n’ai pas besoin de faire une grande virée, 50 km suffisent amplement et je reviens chez moi avec le sourire.
Je n’ai pas de machine à vous recommander. Je roule de préférence avec des motos des années 80 car ce sont celles qui m’ont fait rêver à l’époque (et je trouve les machines modernes un peu fades…). J’ai mis ci-dessous deux vidéos de mes différentes expériences à deux-roues en France et en Floride. A bientôt sur les routes !
Le jour d’après, il s’agit d’après l’éclatement de la bulle IA. Et soyons clairs, j’avais annoncé à de nombreuses reprises que cette bulle allait éclater et là, j’ai un retard d’au moins un an !
Cela prouve seulement, une fois de plus, qu’il est beaucoup plus facile de prévoir le “quoi” que le “quand” voire même le “comment”. Sur le “comment”, on peut imaginer que finalement cette bulle éclate mais que ce soit à cause d’un élément extérieur : une forte baisse au niveau de Wall Street par exemple qui provoque l’effondrement du château de cartes et, par voie de conséquence, l’éclatement de la bulle IA.
Le château de cartes de l’IA ! -image générée par Gemini-
Tout cela a peu d’importance car on sait tous, plus ou moins consciemment, que cette bulle finira par éclater. Ce que je vous propose aujourd’hui, c’est de se pencher sur les conséquences du “jour d’après” justement.
Tout d’abord je prévois que la destruction de valeur sera très importante, bien plus que lors de l’éclatement de la bulle Dotcom au début des années 2000 et tout à fait comparable à ce qu’on a connu avec la crise des subprimes en 2008. Le cataclysme financier sera tel qu’il provoquera l’arrêt brutal de tous les projets de construction de data center et qu’une bonne partie des Data Center déjà construits seront abandonnés et retourneront à la poussière comme des silhouettes pétrifiées d’une époque révolue.
Voilà ce qui restera des centaines de Milliards dépensés ! -image générée par Gemini-
Il y aura quand même des conséquences positives, comme la chute de Sam “scam” Altman (et, avec un peu de chance, le voir aller en prison rejoindre SBF !).
Également, on verra tous ces idiots utiles qui n’arrêtent pas de répéter que l’IA est une révolution, que c’est formidable, que c’est du jamais vu, que plus rien ne sera comme avant et cetera. Eh bien ces idiots (je me retiens de ne pas dire “ces crétins congénitaux”) auront le bec cloué, au moins sur ce sujet. Car, bien sûr, ils se seront reportés sur la nouvelle technique à la mode comme par exemple les ordinateurs quantiques. Parlons-en rapidement : Les ordinateurs quantiques restent un horizon lointain, très lointain et il est absurde de parler “d’informatique quantique” alors que la pièce du puzzle principal que sont les ordinateurs ne sont même pas encore complètement au point. En plus, c’est oublier que tout ce qui est logiciel nécessitera une réécriture complète… Ah oui, là tout de suite, vu comme cela, ça calme hein !
Si je m’occupais encore de recrutement je dois dire que j’examinerai à la loupe tout ce que le candidat (qui aurait la malchance de se présenter devant moi) a publié sur LinkedIn et si je trouve ne serait-ce qu’une seule allusion à “l’IA magique qui va tout changer”, bing, le candidat est recalé. Heureusement pour ces idiots ça fait un moment que je ne m’occupe plus du recrutement.
Voici une galerie de portraits hautement subjectives : j’ai choisi d’évoquer des personnages importants de cette histoire de l’informatique moderne mais dont les noms sont peu ou même pas connus du tout !
C’est le dernier épisode de cette série, hé oui !
J’ai commencé cette série en avril 2024 et il m’a donc fallu plus d’un an pour la terminer. Est-ce pour autant totalement terminé ?
Oui et non. Oui, il n’y aura pas d’autre épisode, on a fait le tour !
Non, j’ai encore quelque chose à faire : tout rassembler en une seule vidéo… Oui, voilà sur quoi je vais travailler désormais : assembler tous les épisodes dans l’ordre pour en faire une seul vidéo (qui promet d’être longue !) avec des commentaires (quand c’est justifié) entre les épisodes…
Et là, vraiment, je pourrais dire que ce projet est bouclé !
De temps en temps, je vous recommande des textes d’un blogueur qui signe sous le nom de ploum.net (qui a pour seul défaut d’utiliser -peu, heureusement !- l’écriture inclusive).
La toute dernière mise à jour d’Automobilista 2 (AMS2) est un must-have, absolument !
Avec cette 1.6.8,5, on a un plateau presque complet des 24h du Mans 2005 avec des voitures formidables telle que la Viper !
Il y a encore des défauts comme l’Audi R8 qui est trop lente en vitesse de pointe mais je gage que cela va finir par être corrigé. Il y a aussi des variations des circuits comme le tracé du Mans, Spa et Road Atlanta qui sont tous proposés en version 2005. Dans un premier temps, je n’en voyais pas l’intérêt (quand j’ai découvert tout cela dans la beta) de versions 2005 (en particulier sur Le Mans) mais j’ai vite changé d’avis en essayant : surtout en ce qui concerne le tracé de la Sarthe, les différences sont minces (le profil de la chicane Dunlop et du virages Tertre Rouge sont différents ainsi que celui du Karting) mais très significatives quand on les aborde à pleine vitesse !
C’est d’ailleurs fascinant de constater combien on (je) est conditionné par les centaines de tours parcourus sur le tracé actuel. J’y ai des dizaines de repères qui se sont évaporés dans la version 2005. Du coup, il m’a fallu un certain temps pour retrouver mes marques et arriver à enchainer des tours corrects. Désormais, j’apprécie encore plus cette version et je suis bien content que Reiza ait fait l’effort de mettre à jour ces tracés (Spa présente l’ancienne chicane qui est bien meilleure que la présente, selon moi…).
Bien sûr, il est évident que Reiza ait déclenché cette avalanche de contenus juste avant le sortie de PMR (Project Motor Racing) pour « désamorcer » l’effet nouveauté de PMR. De la même façon, il y a actuellement en beta trois générations de Nascar qui sont simplement extraordinaires (j’en parle déjà ici) et qui vont servir à contrecarrer la sortie de Nascar 25 sur PC. Bon, je pense que ces jeux concurrents ne vont pas trop être affectés par ces manœuvres mais c’est bien qu’il y ait cette concurrence, ça force Reiza à se bouger !
Les grands tournants sont moins nombreux qu’on ne l’imagine et pas forcément toujours sur le plan technique !
C’est ce que vous allez pouvoir vérifier dans ce nouvel épisode :
En toute honnêteté, je dois avouer que cet épisode est bien meilleur que le précédent ! Dans l’épisode 31, mon expression n’est pas très bonne (et beaucoup trop de « euh… » !). C’est bien mieux cette fois. Bon, me reste à terminer l’épisode 33 et on sera au complet !
Voici encore un nouvel épisode de mon histoire de l’informatique moderne : L’influence des VC (venture capitalist ou « investisseurs précoces) dans l’histoire de l’informatique.
J’ai encore deux autres épisodes en préparation : un sur les acteurs méconnus et un autre sur les grands tournants de cette histoire…
Pour le présent épisode, je recommande aussi de visualiser cette vidéo qui m’a beaucoup servit à préparer cet épisode :
Comme vous avez peut-être pu le constater, ce blog est resté indisponible pendant presque une semaine complète !
Car suite à un imbroglio administratif absurde et à un bug du côté OVH, mon nom de domaine alain-lefebvre.com (que je détiens depuis 1997…) a été suspendu mercredi dernier dans la soirée.
Le service de monitoring qui m’a permis de savoir que quelque chose n’allait pas…
J’ai vite compris que ça clochait du côté d’OVH (qui est mon registar et qui héberge mon serveur où il y a tous nos WordPress). J’appelle le support technique jeudi matin et j’explique mon cas. Je tombe sur une intervenante compréhensive qui abonde dans mon sens et me rassure : dans 24h tout au plus, tout sera rentré dans l’ordre… En effet, le domaine a été suspendu par erreur puisque j’avais bien confirmé mon adresse email en suivant leur procédure le 14/10/2025. Mais voilà, une fois suspendu, il fallait encore patienter avant que les DNS soient de nouveau mis à jour correctement m’explique-t-on alors… Et je le crois !
Funeste erreur… Je patiente vendredi mais le samedi, force est de constater que le problème n’est en rien réglé. Bon, je vais vous la faire court : il a fallu que j’attende jusqu’à mardi matin (et deux relances supplémentaires sur OVH) pour que mon domaine soit de nouveau opérationnel et le problème réglé pour de bon.
En fait, ce ne sont pas les DNS qui coinçaient mais bien OVH qui avait un bug dans sa gestion de la suspension des domaines (pas de chance, c’est tombé sur moi !). Et il a fallu un certain temps pour que les différentes équipes concernées d’OVH s’en rendent compte, l’admettent et corrigent le bazar…
Bref, la fin d’un cauchemar qui, je l’avoue, m’affectait plus que je ne l’aurais voulu !
C’est que, mine de rien, j’y tiens à mon blog… Il est ancien, il est riche (1388 articles publiés, 97 pages en ligne) et il représente peu ou prou une part de moi ou, tout du moins, de mon expression écrite.
Pendant cette pénible période, j’ai eu tout le temps de méditer sur cette mésaventure. Tout d’abord de réaliser (une fois de plus) que toute cette infrastructure numérique est fragile. Nous confions toujours plus à des machines qui peuvent tomber en panne ou même disparaitre (ou alors c’est le fournisseur qui change d’avis et abandonne cette activité… C’est arrivé et plus d’une fois !).
Ensuite, pourquoi est-ce que je tiens tant à ce blog ?
Finalement, j’ai peu de retours et peu de trafic… Ce n’est donc pas si important, non ?
Oui et non. Oui, l’impact de ce blog est faible. Non, ce n’est pas que son impact qui compte : c’est aussi une forme d’expression à laquelle je tiens car c’est mon espace à moi, pas un petit espace confiné sur une plateforme (soumis à la censure désormais monnaie courante qui plus est !).
Finissons par quelque chose de positif : je vous recommande de vous doter vous aussi d’un service de monitoring afin de surveiller la disponibilité de votre blog ou de tous autres services qui vous importe… J’ai choisi UptimeRobot.com et j’en suis très satisfait : simple à mettre en œuvre, gratuit jusqu’à 50(!) services surveillés et réagit rapidement quand quelque chose cloche… simplement parfait. Voilà, merci pour votre attention.
Microsoft a officiellement annoncé la fin du support de Windows 10 pour le 14 octobre 2025. Cela signifie qu’à partir de cette date, Windows 10 ne recevra plus de mises à jour de sécurité, de correctifs de bugs ou d’assistance technique de la part de Microsoft. Votre PC continuera de fonctionner, mais il deviendra plus vulnérable aux risques de sécurité et aux virus.
Pour les utilisateurs en Europe (UE, Islande, Norvège, Liechtenstein), Microsoft propose une extension gratuite d’un an (jusqu’au 13 octobre 2026) pour recevoir des mises à jour de sécurité via le programme ESU (Extended Security Updates). Après cette période, il sera possible de souscrire à un programme payant pour prolonger le support jusqu’en 2028, voire au-delà via des solutions tierces comme 0patch, qui propose des correctifs de sécurité pour Windows 10 jusqu’en 2030 (payant).
Du coup, les normies commencent à se réveiller (au moins là-dessus) et se précipitent pour avoir Linux à la place de Windaube sur leurs machines !
Oui mais quand vous n’avez pas de « Linux Party » à proximité, comment faire ?
Car Linux est réputé, à tort ou à raison, de ne pas être facile-facile à installer et à configurer… En plus de cela, des distributions (distro en jargon geek) Linux, y en a des tas !
Elles ont toutes leurs partisans et leurs détracteurs et, nous, pauvres utilisateurs de base, on se retrouve au milieu de ce brouhaha sans savoir quoi choisir… Donc, ça serait bien si je pouvais vous recommander une distro Linux sûre et facile, hein !
Bon, ok, ok, je vais essayer…
Linux, un sujet récurrent sur ce blog
Comme vous le savez, ça fait un bon moment que j’évoque ce sujet et que j’incite chacun à se débarrasser de Windows (avec une nuance : ce n’est pas encore tout à fait possible pour le gaming… J’utilise encore Windaube sur mon rig de SimRacing… Ah oui, j’ai aussi un vieux Windows NT sur un vieux PC pour faire tourner SQL Server dans le cadre d’un projet de « retro computing », voilà, j’ai tout avoué !). Voici une liste d’article à ce sujet à http://www.alain-lefebvre.com/?s=linux
Dernièrement, j’ai testé des distributions Linux qui faisaient parler d’elles : Omarchy et Zorin OS. Omarchy est une distro un peu spéciale car elle est issue de DAVID HEINEMEIER HANSSON qui se présente ainsi lui-même :
Je suis le créateur de Ruby on Rails, créateur d’Omarchy, copropriétaire de 37signals, auteur à succès, pilote de course vainqueur de la catégorie Le Mans, investisseur dans des startups danoises, membre du conseil d’administration de Shopify, invité fréquent de podcasts et père de famille.
Effectivement, Hansson a un beau palmarès en sport-auto :
J’ai participé aux 24 Heures du Mans douze fois depuis 2012. J’ai remporté ma catégorie avec Aston Martin en 2014, terminé deuxième en LMP2 en 2015 et troisième avec Porsche en 2016. En 2017, je suis monté sur le podium général avec Rebellion Racing. J’ai couru en Championnat du Monde d’Endurance FIA pendant sept ans, principalement en prototypes LMP2, mais j’ai également participé à l’IMSA, à l’ELMS et à des courses emblématiques comme les 24 Heures Rolex de Daytona et les 12 Heures de Sebring. Je cours actuellement en LMP2 en IMSA avec Tobias Lütke, mon collègue programmeur et PDG de Shopify.
Mais c’est surtout en tant que dirigeant de 37signals (un éditeur de logiciels « différent ») que notre David est connu. Bref, Omarchy a ses particularités et j’ai été content de pouvoir la tester (installation facile, tout ou presque marche du premier coup) mais, pour différentes raisons, ce n’est pas une distro que je recommanderais à tout un chacun…
Zorin OS, une vraie bonne surprise !
En revanche, c’est sans réticence que je peux vous conseiller de vous pencher sur Zorin OS.
Une fois installé, ça donne ça !
J’ai testé Zorin OS et j’ai même réussi l’installer sur un vieux MacBook Pro que j’ai de disponible et qui ne demande qu’à prolonger sa vie utile. Et franchement, l’impression est super bonne : installation facile, tout fonctionne du premier coup, tout semble familier et est facile à prendre en main. J’ai même procédé aux deux tests de « la mort qui tue » : imprimer vers une Ricoh SP 150 (très bonne imprimante laser qui a pour seul défaut d’être un peu exotique et donc, pas très répandue…) et se connecter à des volumes réseaux Synology. Et ces tests « vicieux » où échoue souvent les OS égarés sur mon bureau, ont été passé haut la main (with flying colors!) par Zorin OS (du premier coup et facilement, j’en reviens pas encore)… Oui Monsieur, oui Madame !
Je dirais qu’après des années, des décennies d’attente, les promesses de Mandrake (ah, nostalgie !) sont enfin tenues et Linux est disponibles pour les masses. Je ne vais pas vous proposer un guide d’installation de Zorin puisque l’excellent blog justgeek l’a fait et bien fait. Un seul reproche, je préfère et de loin utiliser Balena Etcher pour créer la clé USB bootable par quoi tout commence (plutôt que Rufus mit en avant par Justgeek)…
Dans cette période troublée (voire désespérante quand on voit la France descendre et s’enfoncer…), il est bon de se concentrer sur ce qui nous fait du bien.
Dans mon cas, c’est la moto et le Simracing. Je vous parlerais moto une prochaine fois (j’ai encore des nouveaux casques !), là, on va passer en revue ce qui est en train de sortir ou qui va sortir avant la fin de l’année 2025 en matière de SimRacing.
Nascar 25 – D’abord pour consoles
Nascar 25 par iRacing studio était annoncé depuis quelques mois. J’ai suivi les vidéos publiées par l’éditeur afin de me faire une idée sur la promesse globale. Je dois dire que j’étais un peu inquiet sur l’orientation consoles clairement mise en avant. D’ailleurs, le jeu vient de sortir mais, dans un premier temps, il n’est disponible que pour les consoles, la version PC suivra plus tard (le 11 novembre, si tout va bien).
Les premiers retours font état d’un FFB faiblard et d’un mode carrière décevant mais le reste est très positif… Donc, attendons la version PC (l’éditeur a admit que le FFB était à revoir) pour se faire une opinion plus précise.
Project Motor Racing (PMR) – Un nouveau Project Cars ou GTR3 ?
Développé par l’équipe qui est à l’origine des GTR/GTR2 et Project Cars (1 & 2), ce titre est très attendu (il faudra encore patienter jusqu’au 25 novembre) et génère beaucoup de hype. Pour le moment, il est encore dix fois trop tôt pour se faire un avis sur ce titre.
Mais si les promesses sont tenues (disons à 75%… ce qui serait déjà beaucoup !), alors c’est clairement un titre que je vais intégrer à ma pratique habituelle !
Encore une fois, c’est beaucoup trop tôt pour se prononcer et il y a un effet d’emballement autour de PMR qui, à mon avis, est prématuré et potentiellement dommageable.
Automobilista 2 (AMS2) – Une réponse en préparation à Nascar 25 ET PMR ?
J’en parle déjà dans un article récent : oui, c’est vrai, Reiza prépare un contenu orienté Nascar qui promet beaucoup !
Je continue à le tester (en beta avec des restrictions c’est pour cela que je ne montre aucune vidéo) et je dois dire que c’est vraiment-vraiment bien. Il y a le tracé de Pocono en plus et c’est super-immersif tout en étant vraiment pas facile… Mais quel pied !
C’est sans doute une tentative de réponse à Nascar 25 (ou peut-être pas) mais ça tarde à sortir sans doute pour des raisons de licences…
Toujours du côté d’AMS2, il y a une autre grosse surprise en préparation (qui, là aussi, peut être vue comme une réponse à PMR mais je ne peux en être sûr…) : le plateau des 24h du Mans 2005. Bon, pas le plateau complètement exhaustif mais très fourni, il y a même une Ferrari, une première pour Reiza !
Bon, là encore la licence ne permet pas de lui donner son vrai nom mais peu importe que la Ferrari 360 Modena (catégorie GT2) soit présentée comme une « Milano 36 GT »… Qu’importe le flacon pourvu qu’on est l’ivresse disait Baudelaire, n’est-ce pas ?
Le tracé du circuit du Mans est lui aussi modifié par rapport à sa dernière version pour tenir compte des différences avec la version 2005. Au début, je me disais « à quoi bon, c’est le même à part des détails ? ». Oui mais justement, tout repose sur des détails quand vous êtes lancé à pleine vitesse sur ces routes !
Je connais bien le circuit du Mans pour l’avoir pratiqué longuement (aussi bien sur rFactor2, LMU ou AMS2) et je dois dire que je suis toujours surpris de constater que la moindre différence se fait sentir et impose une adaptation du pilote. Finalement, c’est beaucoup plus facile de s’adapter à différentes voitures qu’à différents tracés, même quand ils sont proches…
J’ai commencé à rouler avec ces nouvelles voitures et je peux vous garantir que c’est un régal pour le pilote !
La liste des nouvelles voitures disponibles est impressionnante : en LMP1, on a la Audi R8, La Dallara SP1 et la Courage C60. En LMP2, la Lola B05/40 (en deux versions de moteurs). En GT1, il y la Dodge Viper GTS-R, la Maserati MC12 GT1, la Corvette C5R, l’Aston-Martin DBR9 et La Lamborghini Murcielago R-GT. En GT2, la Ferrari 360 Modena GTC, la Porsche 996 GTR et la BMW M3 E46 GTR.
Les puristes seront prompts à pointer que certaines de ces voitures n’ont pas participé à l’édition 2005 des 24h du Mans (comme la Lambo Murcielago, la Maserati MC12 et surtout la BMW M3 E46 !) et qu’il en manque quelques-une s d’importantes comme la Dome en LMP1, ou la Ferrari 550 (ou 575) en GT1. Mais peu importe car cela fait quand même un plateau appréciable et on peut gager que les modes vont combler les lacunes…
Bref, cela promet beaucoup mais je ne sais pas quand cela va sortir (« quand ça sera prêt » dirait Reiza !).
Le Mans Ultimate (LMU) – Un début de déception ?
La dernière màj de LMU a été généralement bien accueillie… sauf par moi !
En vérité, je n’en ai rien à faire de Silverstone, des LMP3 et de l’ELMS. Moi, ce que je voulais, ce sont des avancées en terme de fonctionnalités : possibilité de rouler en mode asynchrone à deux, partage des livrées y compris en mode solo, etc.
Donc, je suis un peu déçu par le tour que cela prend et, du coup, je roule moins avec… CQFD.
L’été a été studieux et même si je n’ai pas beaucoup avancé sur le plan rédactionnel j’ai, en revanche, beaucoup avancé sur les plans recherches documentaire et recueil des témoignages (issus d’anciens journalistes de la rédaction de MJ).
Bref, c’est un travail de longue haleine mais que je n’ai pas abandonné, tout au contraire !
Comparé à Moto Revue (à gauche), Moto Journal (à droite) était pétillant et décontracté ! Ces deux couvertures prises au même moment (Daytona 1972) illustrent bien la différence !
J’ai grand plaisir à vous annoncer un nouveau livre « L’Empereur Entrepreneur: Napoléon et le business » de Valentin Lefebvre (et j’ai modestement participé à sa publication…). De quoi s’agit-il ?
La couverture du livre.
Comme le titre l’indique, il s’agit d’appliquer les recettes qui ont fait de l’Empereur un phénomène historique dans les affaires de notre époque. Vaste programme !
Et pourtant, Valentin y parvient avec Maestria dans un livre court (environ 80 pages) et bien illustré. Pour vous faire découvrir cet ouvrage, j’ai reproduit l’introduction du livre ci-dessous :
Introduction – Faire le lien entre Napoléon et le business
La genèse de l’ouvrage
Tout commence avec une question : Qu’est-ce que Napoléon ferait de nos jours ? Il serait entrepreneur, bien évidemment !
Certes, mais comment ? Que ferait-il pour réussir sur le marché ultra-concurrentiel et si dynamique d’aujourd’hui ? Comment mènerait-il ses affaires, quelles stratégies et quelles tactiques ? Quels seraient ses choix et décisions dans le monde professionnel ? Quelle méthode, quelle approche ?
Des questions initiales simples qui en appellent tant d’autres…
Plus grand que la vie
Figure universelle du génie humain, Napoléon Bonaparte a conquis toute l’Europe et a défini la politique moderne. Il a tissé sa domination par sa force de conviction renversante et son inépuisable force de travail. Nous allons voir dans les épisodes de cet ouvrage comment l’organisation de ses armées et leur équipement, la tactique, la logistique ainsi que la récompense aux hommes, son image et sa communication ont bâti sa légende qui persiste à émerveiller le monde encore aujourd’hui.Napoléon nous enseigne le business
Napoléon était un homme ayant de nombreuses qualités, qui a accompli énormément en peu de temps. Il a marqué son époque et le monde entier de façon grandiose et éternelle.
Que peut-on apprendre de ce fabuleux personnage qui puisse nous être utile de nos jours dans nos affaires ? Quels enseignements pouvons-nous tirer de ce conquérant ingénieux, meneur d’homme et faiseur de destin ?
Sa capacité de travail, son sens de l’organisation, sa vivacité d’esprit et de décisions sont bien connus.
Il y a Napoléon le soldat, le politique, le réformateur, le diplomate, le législateur, le bâtisseur, le stratège, le visionnaire, ou encore Napoléon le chef du clan Bonaparte, l’amant, le frère, le père, le dirigeant, et même l’écrivain. Mais nous ne connaissons pas Napoléon l’entrepreneur. Et c’est ce que je vous invite à découvrir dans cet ouvrage.
L’auteur en pleine séance de dédicaces !
Sur la photo ci-dessus, on voit Valentin signer son livre lors de la soirée de lancement (à la boutique Napoléon 10 rue du Beaujolais à Paris) qui a eu lieu le samedi 11 octobre et qui a été un franc succès.
Enfin, dernier mensonge en date : la rentabilité de ces fameux jeux… Historiquement, les J.O. ne sont jamais rentables avec quelquefois des gouffres financiers significatifs comme ceux de Montréal en 1976. Cette fois, Macron l’avait promis, ce serait différent…
Je vous invite donc à regarder cette vidéo qui fait le point sur cette question. Spoiler : on nous a menti !
La récente mise à jour (1.6.7) d’Automobilista 2 (AMS2) n’est pas spectaculaire en terme de contenu (Formula V, pas de nouveau circuit) mais, justement, elle est importante, selon moi parce qu’elle apporte quelque chose de plus, quelque chose de rare : la maturité.
En effet, cette version améliore beaucoup le comportement de certaines voitures et particulièrement celles qui sont parmi mes préférées, à savoir les F1 1974 et les prototypes Groupe C. Avant cette version, ces voitures étaient délicates à piloter et le feeling était souvent difficile à décrire. Selon moi, il y avait donc quelque chose qui ne « cliquait pas »… Mais, ça c’est terminé : désormais, ces voitures sont plus faciles à piloter, plus prévisibles tout en restant « challenging » bien comme il faut.
Pour moi, c’est une avancée majeure qui vaut bien mieux que des nouveaux contenus (il y en a déjà beaucoup sur AMS2). Cependant, je peux déjà vous annoncer que des nouveaux contenus arrivent et pas des moindres : pas moins de trois générations de voitures du championnat Nascar, un nouveau circuit (Pocono, avec toutes ses variantes) et, en bonus, la Nascar qui a participé aux 24h du Mans 2023., Yes!
Le fait qu’il y ait non pas une seule mais trois générations des Nascar est vraiment un plus de Reiza sur AMS2 : ils ont compris que la dimension « historique » était un atout différenciant d’AMS2 par rapport aux autres simulations et je suis à fond pour cela.
La première génération concerne les voitures années 80 (historiquement les plus rapides de toutes avec plus de 350 km/h à Taladega par exemple !), la décennie où on pouvait encore admirer Richard Petty (the King) et Bill Elliot (entre autres).
La second génération se référé aux années 90 afin de recréer l’affrontement entre Dale Earnhardt (the Intimidator) et Jeff Gordon.
Enfin, la troisième concerne les voitures actuelles. Ces trois catégories sont encore en beta et je n’ai donc pas le droit de vous montrer la moindre image « in-game » mais je suis certain que ça va beaucoup plaire à ceux qui sont fans des courses sur ovales made in USA (j’en fais partie !). Quand à la Nascar « Le Mans », elle simplement formidable à piloter : brutale et précise avec une puissance démoniaque qui fait patiner les roues même sur le 3ème rapport !
Alors que Kunos se débat avec la beta d’Assetto Corsa EVO, ça fait du bien de voir que Reiza ne perd pas sa boussole !
En 1972, l’épreuve des Indy 500 a vu la plus grande progression de son histoire d’une année sur l’autre : le temps de la pôle de 1971 aurait toujours été suffisante pour se qualifier en dernière ligne en 1972 !
EAGLE OFFENHAUSER STP, superbe !!
Extrait de « Dr Miracle – saison 1972 ». Notre héros s’envole aux USA pour assister aux 500 milles d’Indianapolis au sein de l’équipe Penske qu’il va conseiller lors de la série Can-Am qui va suivre cette épreuve…
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J’ai ensuite pris un avion le mardi pour rejoindre l’Indiana. Dès le lendemain, je me rendais aux installations du circuit où Penske m’avait donné rendez-vous. Une fois en présence du “capitaine”, celui-ci me résuma les semaines d’essais qui venaient de s’écouler…
Penske- On savait tous que les voitures de cette année allaient être plus rapides que l’an passé, mais pas à ce point !
Songez que Peter Revson a fait la pôle en 71 juste devant Mark avec un temps qui le mettrait en dernière ligne cette année… Une sacrée progression, non ?
En 71, on dominait, mais on n’a pas terminé : Mark a cassé peu après le premier quart de la course alors qu’il était largement en tête. C’est lui qui avait le meilleur rythme tant aux essais qu’en course, mais ça n’a servi à rien. Cette année, c’est L’Eagle de Dan Gurney qui domine largement les chronos et on a cassé un tas de moteurs en essayant de suivre son rythme. Cela n’a servi à rien : c’est Bobby Unser sur Eagle qui a décroché la pôle et avec de la marge en plus. Mark est furieux de nos casses à répétition et il veut absolument réduire la pression du turbo pour la course afin d’avoir une chance de terminer cette année, peu importe la place.
Et j’avoue que je suis partagé : je n’ai pas envie qu’on casse de nouveau pendant la course, mais rien ne sert de s’aligner si c’est pour être largué d’entrée de jeu, on va être ridicule si l’Eagle d’Unser nous prend plusieurs tours d’avance !
Lefranc- Je ne connais pas les 500 miles, c’est la première fois que je viens ici, mais votre fameuse course ressemble un peu aux 200 miles de Daytona en moto : ça a l’air d’être une course de vitesse, mais, en fait, c’est quasiment une course d’endurance. Et la règle d’or en matière de course d’endurance, c’est de se donner les moyens de finir. Je pense que Mark a raison de vouloir assurer le coup.
Nous sommes ensuite allés voir la dernière séance d’essais avant la course et, d’après Penske, il ne s’y passa rien de spécial. Mais moi, j’étais époustouflé par ce que je vis : la vitesse de passage en virage des voitures était tout simplement sidérante !
Je crois que c’est “l’effet Indy” qui touche profondément ceux qui y assistent pour la première fois.
La course des 500 miles
Avant que la course elle-même ne démarre, l’événement est riche d’animations en toutes sortes : défilés, chants, discours… ça n’en finissait pas, mais cela traduisait aussi combien ce rendez-vous était “énorme” même à l’échelle américaine qui, pourtant, aime bien en faire trop (remember “big is beautifull”). Enfin, la course débuta après deux tours derrière le pace-car, car la grille constituée de lignes de trois voitures de front demande pas mal de coordination de la part des pilotes pour ressembler à quelque chose d’ordonné. En fait, tout le monde s’attendait à ce qu’il y ait au moins trois tours de mise en place, mais le starter a surpris la foule en lançant la course alors que la grille n’était pas vraiment bien formée.
Le départ se passa quand même bien et la plus grande course du monde (selon les Américains) était enfin lancée !
Bobby Unser sur son Eagle confirma tout de suite son aisance aux essais en prenant la tête et en creusant l’écart dès le premier tour. Cela se voyait qu’il avait la voiture la plus stable et la plus “facile” à emmener. Derrière lui, Revson menait la chasse avec Donohue un ton en dessous. Comme prévu, Mark voulait à tout prix épargner sa voiture afin d’être sûr de voir l’arrivée. Et le “brickyard”, comme Le Mans, réclama son tribut d’espoirs déçus très vite. C’est tout d’abord Revson qui lâche prise dès le 27ème tour (rappel, l’Indy 500, c’est 200 tours du brickyard à parcourir…) et Unser au 31ème. Le leader de la course fut éliminé à cause d’une tête d’allumeur défectueuse, une pièce banale qui n’avait causé aucun abandon depuis 1967 !
Les leaders se sont alors succédé, mais ont tous été éliminés les uns après les autres sur accidents ou pannes. Pendant ce temps, Mark Donohue continuait de jouer la prudence et restait calmement dans le peloton des cinq premiers, y compris lorsque son stand fit une erreur lors de son second ravitaillement (arrêtant les deux voitures du team en même temps et Mark, dans la confusion, n’eut pas le plein complet et il dut s’arrêter de nouveau plus tôt que prévu).
Pendant la course, Penske ne prit pas la peine de me commenter les événements, tout occupé qu’il était à diriger son équipe et à surveiller les chronos de ces poulains. Heureusement, j’étais à côté de l’épouse de Mark qui me donnait quelques indications utiles pour suivre le déroulement. Comme toujours à Indy, il fallait “survivre” au 4/5ème de la course afin d’être dans le coup pour jouer la gagne à dix ou vingt tours de l’arrivée.
C’est ainsi que Mark Donohue s’est retrouvé second derrière Grant (également sur une Eagle comme Unser). Mais ce dernier fut ralenti par des vibrations dans le train avant de sa voiture et ne put défendre ses chances dans le round décisif de cette longue et dure épreuve.
Mark Donohue remporta donc les 500 miles sur sa belle McLaren Sunoco et s’ensuivit une indescriptible cérémonie, un enthousiasme délirant que Mark accepta avec un sourire tranquille : il venait de triompher à l’intelligence et savourait le moment avec sérénité alors que tout le monde criait autour de lui. Penske affichait lui un large sourire : le capitaine était totalement satisfait de son équipe et de son pilote, c’est ainsi qu’il concevait la course, c’est ainsi qu’il voulait vaincre et il n’en avait jamais assez.
Penske était ravi de ma présence, car, un peu superstitieux comme beaucoup dans la course, il considérait que je lui avais porté chance…
Bon, je vais être brutalement honnête : si vous vous intéressez à l’IA générative, il faut que vous lisiez cet article : Le problème à mille milliards de dollars.
Ce n’est pas de moi mais c’est très bien écrit et ça pose bien le problème (spoiler : il n’y a pas de bonne solution ! ). Cet article reprend les écrits d’Ed Zitron (que j’ai déjà évoqué ici plusieurs fois) mais en fait un résumé et une traduction « libre » : c’est parfait pour digérer une bonne fois le message principal qui peut se résumer à « L’IA générative est un fantasme créé par les BigTechs. Elle mène la tech au bord du gouffre financier. Une récession économique se profile. » En clair, ça va mal finir…
Et puisqu’on est honnête, concluons : si vous lisez cet article et que vous êtes toujours convaincu que « ouais, l’IA générative, c’est l’avenir », il n’y a plus d’espoir pour vous…
À première vue, il n’y a absolument aucun rapport entre la crise Covid, la guerre en Ukraine et la toute récente vague de l’IA générative. Mais, en y regardant de plus près, on s’aperçoit au contraire qu’il y a de nombreux points communs que je vais vous expliciter ici.
En effet, après plus de trois ans d’un délire extraordinaire et unanime, le monde va peut-être enfin sortir de son admiration pour l’IA générative car ce château de cartes rapidement assemblé et tenant debout péniblement, est effectivement en train de finalement s’effondrer. Hélas, la crise qui va déclencher l’effondrement final de la bulle de l’IA ne va pas être suivie d’un examen post mortem rigoureux afin de comprendre comment autant de gens ont pu s’être fait berner aussi profondément pendant toutes ces années. Et c’est en cela que la prochaine crise de l’IA ressemblera en tous points à la crise Covid et à la guerre en Ukraine.
Revenons rapidement sur ces deux grandes crises qui ont vraiment marqué la première moitié de ces années 2020.
Covid : une crise sanitaire ou un test social ?
Lors de la crise Covid, les médias et les gouvernements ont été unanimes : nous étions en danger de mort (quasi-certaine !) et notre seule voie de salut était d’accepter des injections non-testées (et mises sur le marché en faisant fi de toutes les procédures mais l’urgence du péril le justifiait disait en coeur les gouvernants et les “médecins de plateau TV”…) mais dont les promesses fabuleuses ressemblaient au business-plan d’un jeune startupper ambitieux. Une fois que ce vent de folie est passé et que la poussière est retombée, que reste-t-il de tangible ?
Tout d’abord que ces soit-disant vaccins n’avaient pas été testés pour la transmission de la maladie (mais alors pour quoi ?), que les effets secondaires étaient nombreux et sévères et, enfin, que l’ampleur du danger annoncé avait été (très) largement exagérée, aidé en cela par des critères statistiques qui avaient été redéfinis pour l’occasion (voir les ouvrages de Pierre Chaillot). En clair, un enfumage à grande échelle dont on n’a pas fini de mesurer la profondeur…
Bien entendu, il y aurait beaucoup plus à dire sur cet épisode ahurissant que nous avons tous vécu douloureusement. Mais le format de cet article m’oblige à résumer et c’est pour cela que je vous renvoie aux livres de Pierre Chaillot qui sont édifiants sur la question !
La guerre en Ukraine : c’est la faute des Russes on vous dit !
Selon les médias et la croyance populaire, la guerre en Ukraine aurait commencé le 24 février 2022 alors que, en vérité, elle a vraiment débuté en avril 2014. Au passage, soulignons ce tour de passe-passe impressionnant de nos médias et gouvernements : avant févier 2022, la crise Covid était LE sujet le plus important de tous et après cela, on en parle plus, on oublie, on passe à autre chose… La guerre que les Russes nous ont imposée !
Ah, on peut dire que la transition a été rapide et complète : même dans mon village il y avait des drapeaux ukrainiens dressés au niveau du rond-point principal (drapeaux qui ont disparu au fil des mois…). Pendant toute l’année 2022, il n’y en avait plus que pour la pauvre Ukraine agressée et opprimée par les méchants Russes. On a tout entendu à cette occasion : que l’Ukraine était un paradis démocratique et un exemple pour nous tous (plus un mot sur la corruption généralisée et bien connue de ce pays), que son président était un héros (alors qu’il s’agit d’un triste clown) et que les Russes étaient en train de perdre cette guerre (dois-je rappeler l’anecdote des composants prélevés sur les machines à laver ?).
Bien sûr, tout cela s’est avéré être largement mensonger (y compris le sabotage de Nord Stream où, en dépit de l’absurdité de l’explication, les médias se sont empressés de beugler “ce sont les Russes !”) et il est clair désormais que les Russes ont largement le dessus dans ce conflit et que déverser des milliards sur l’Ukraine ne va rien y changer (sauf pour nous qui nous appauvrissons à vue d’œil !).
Ici aussi, je suis contraint de résumer drastiquement mais je vous encourage à lire “La défaite de l’occident” d’Emmanuel Todd, tout y est dit.
Dernier acte de cette tragédie : l’IA qui va être tout pour tous !
Nouveau sujet proéminent en novembre 2022 : ChatGPT fait l’actualité en présentant un chatbot qui est censé répondre à toutes les questions avec intelligence et précision. Bien vite, la phase “d’émerveillement” passée, les plus éveillés se rendent vite compte que ce nouvel oracle miraculeux délire souvent. On ne compte plus les cas où les réponses sont absurdes voire hilarantes. Peu importe cette fiabilité lamentable, le mouvement était lancé et tout devait s’effacer devant lui !
Encore une fois, on a assisté à cette unanimité médiatique qui est tout à la fois écrasante et (surprise !) mensongère. Qu’un Sam Altman raconte n’importe quoi avait peu d’importance puisque tous l’avait érigé en nouveau prophète infaillible, les milliards pleuvaient sur ce secteur et les prédictions délirantes (et anxiogènes) suivaient : vous serez tous remplacés par l’IA !
En vérité, l’IA avait bon dos pour justifier les vagues de licenciements qui se sont succédées depuis deux ans et qui sont surtout le contrecoup de la vague de surembauche qui a suivi la crise Covid. Aujourd’hui, le château de cartes commence à trembler car la bulle financière ne peut plus se justifier si les progrès ne sont plus là. Or, ChatGPT5 l’a montré : les LLM sont frappés par les retours décroissants comme c’était prévisible (et annoncé par Gary Marcus, entre autres).
On pourrait épiloguer longtemps sur les excès de cette vague délirante et j’ai souvent publié à ce sujet. Mais il me paraît plus intéressant d’essayer de comprendre pourquoi nous, en tant que corps social, sommes si vulnérables à la propagande.
Or, les bulles spéculatives sont de mieux en mieux étudiées et voilà (très résumé) ce qu’on a constaté : ces bulles naissent et croissent de réactions excessives à de faux signaux (très amplifiés par le caisse de résonance médiatique), de l’idée que tout le monde investit et que vous devez donc investir vous aussi. Elles naissent de la peur de rater la prochaine grande opportunité (le fameux FOMO). Que faire lorsque la pression pour participer à une bulle est forte ?
Beaucoup d’entre nous sont dupés par des biais cognitifs. Comme l’a démontré le lauréat du prix Nobel Daniel Kahneman, nous avons tendance à croire ce que nous entendons beaucoup (Daniel Kahneman, Thinking Fast and Slow, Farrar, Straus and Giroux, 2011). Lorsque nous entendons beaucoup parler d’une nouvelle technique par nos pairs ou dans les médias, nous avons tendance à croire qu’elle aura bientôt un large marché. L’une des sources de ce buzz est la multiplication des sites d’actualité sur la tech en ligne, amplifiée par les réseaux sociaux via les likes et les partages sur X, LinkedIn et Facebook, créant ainsi une illusion de validité (tout n’est qu’illusion !). Le message de base est répété et des détails supplémentaires sont ajoutés, même lorsque ces détails peuvent être sans intérêt, comme ceux concernant le régime alimentaire, la personnalité et les vêtements des fondateurs et des trop fameux “tech bros”.
Philip Fernbach et Steven A. Sloman approfondissent les biais cognitifs dans leur ouvrage, The Knowledge Illusion: Why We Never Think Alone (2017). Ils démontrent que nous pensons comprendre quelque chose parce que d’autres ont développé des explications et des modèles. Cela conduit tout le monde à un excès de confiance, que ce soit sur un sujet simple ou aussi complexe que la probabilité de succès ou d’échec d’une nouvelle technique. Ces biais cognitifs sont un facteur important qui favorisent la croissance des bulles spéculatives qui, rappelons-le, ne profitent qu’à quelques-uns.
Conclusion : arrêtons d’être les victimes de la propagande !
Ce qui est valable pour l’IA est (hélas) également valable pour la crise covid ou la guerre en Ukraine : ces trois épiphénomènes ont tous reposé sur des intenses propagandes mensongères (toutes les propagandes sont mensongères !). Il ne faut plus accorder aucun crédit aux médias habituels : ils se sont discrédités sur le covid, ils se sont discrédités sur l’Ukraine et ils ont dit n’importe quoi sur l’IA (allant jusqu’à inviter une sombre cloche comme Laurent Alexandre pour parler sur l’IA !). Même les médias spécialisés en tech ont été décevants pour la plupart (avec quelques exceptions pour les plus petits d’entre eux). Et les “influenceurs” ?
Pareil, très peu ont eu le courage de ne pas aller avec le flux.
Le bilan est désastreux mais il faut être réaliste : il n’y avait rien à attendre de ces “relais”, ils sont tous identiques. La diversité n’est qu’apparente, ils puisent tous aux mêmes sources et se conforment tous au même discours.
Ce qui faut faire est simple : à chaque fois, se poser les bonnes questions et en l’absence de réponses claires et précises, passer son chemin et ne pas croire le nouveau délire de la pensée unique (car il y en aura d’autres, forcément !). Pensez par vous-même sinon, d’autres le feront à votre place et à votre dépend.
Ne me remerciez pas, remerciez plutôt « Le Hussard », l’auteur de cette vidéo qui est tout à la fois complète, marrante et précise.
Si, par hasard, vous en vouliez plus, celle sur Simone de Beauvoir (encore une folle-dingue !) n’est pas mal non plus :
Après tout cela, si (par malheur) il vous arrivait de croiser une gauchisse, fuyez vite avant qu’elle ouvre sa (sale) gueule afin de vomir son poison (puisqu’elles ne savent faire que cela)…
Vous savez que je relaie de temps en temps les articles de Ploum.net. Non pas que j’adhère avec tout mais Ploum, au moins, parle franc, parle fort, parle direct. Et quand on le lit, on est secoué…
Je viens d’ajouter cet épisode pour compléter la série car, je le réalise, il y a encore des sujets à traiter !
Et d’ailleurs, peut-être que je vais mettre en chantier un épisode 31 sur le thème de l’argent : comment les VC ont contribué à l’histoire de l’informatique moderne…
Et puisqu’on parle de l’histoire de l’informatique moderne, Ploum a publié une série (4) d’articles sur le thème « Linux pour le desktop ».
J’ai deux nouveaux livres à vous présenter mais je dois dire tout de suite que je n’en suis pas l’auteur, juste l’éditeur (je m’occupe de la mise en page, corrections, tout ça…).
Le premier est « Les petits explorateurs des plantes sauvages : 17 histoires à lire en famille » de Murielle Lefebvre.
Voici le texte de présentation de cet ouvrage très illustré :
Avez-vous déjà été guidé par une force inconnue ? Quelque chose d’inexplicable ? Quelque chose qui vous dépasse ?
Alors que je prends le TGV pour aller à Paris à un rdv médical et rendre visite à mes deux fils aînés, une force surnaturelle va, ce jour là, me dicter l’écriture automatique, non pas d’une, ni de 2, mais de 17 historiettes pour enfants, sur le thème des plantes sauvages. Et ces histoires seront pour mes petits-enfants à naître. C’était un appel, presque une commande de leur part.
Olympe, Oscar et leur maman sont dans le grand jardin et ensemble ils découvrent la botanique. Et surtout, les bienfaits des plantes sur la santé des humains. Car cette Maman a le don de transmettre. Et quoi de plus beau, que de les immerger dans le sensoriel des plantes ?
Maxime, un jeune illustrateur nantais, âgé de 20 ans, a répondu à ma recherche d’illustrateur et ajoute ses couleurs gaies à ces historiettes.
Après seulement quelques semaines, le livret était né.
« Les petits explorateurs des plantes sauvages. »
Je ne fus qu’une passeuse d’histoires.
Quelle joie !
Murielle
Les 10 lois des petits explorateurs de plantes sauvages
1. Tu toucheras à une plante seulement si tu la connais.
2. Tu cueilleras une plante seulement si tu la connais.
3. Tu mangeras une plante seulement si tu en connais les bénéfices.
4. Tu n’arracheras pas de plantes (qu’elles soient toxiques ou non) sauf s’il y a urgence ou utilité à le faire.
5. Tu laveras toute plante fraîche avant de la consommer.
6. Tu utiliseras une plante (ou partie) seulement si tu en connais les bienfaits.
7. Tu prélèveras seulement les plantes dont tu as besoin et en quantité raisonnable.
8. Tu apprendras à connaître la diversité des plantes de la Terre (et surtout celles autour de chez toi).
9. Tu laisseras les plantes croissant proches d’une source de pollution (routes, usines, produits toxiques, etc.)
10. Tu ne prélèveras de plantes dans les zones privées, sauf autorisation.
Voici le texte de présentation de cet ouvrage qui est également très illustré :
Ce que Napoléon nous enseigne en affaires – Maître de la réussite, symbole du possible
38 victoires sur 44 batailles engagées ! Cela représente un taux de réussite de 86%.
Comment un homme peut-il avoir une telle proportion de réussite si élevée pour tant de confrontations si risquées ? Avec tant de succès sur les champs de batailles internationales, il devient alors le meilleur chef de guerre de tous les temps. Qu’avait-il de spécial ? Qu’avait-il compris que les autres ignoraient ? Qu’est-ce qui lui donnait un tel avantage pour récolter autant de gloire ? Que peut-on apprendre de lui qui peut nous servir aujourd’hui dans les affaires? Quels secrets Napoléon utiliserait-il de nos jours dans le business pour gagner autant que sur le champ de bataille ?
Toutes ces questions sont adressées dans cet ouvrage. Le livre regroupe sept parties, chacune détaillant un principe directement applicable au monde des affaires : 1— Le corps d’armée – L’organisation des ressources — Comment se démultiplier 2— La standardisation de l’artillerie – L’équipement — L’atout de la simplicité 3— La mobilité, la vitesse, la surprise – La tactique — La méthode d’attaque choc 4— Le quartier général impérial : l’œuvre de Berthier – La logistique — Comment s’assurer que les choses fonctionnent 5— La légion d’honneur – La motivation — Comment motiver et récompenser les humains 6— Le bicorne, la redingote et le cheval blanc – L’image — Comment être reconnaissable 7— Le bulletin de la grande armée – La communication — Comment contrôler le narratif et bâtir sa légende
Je suis très heureux de vous présenter ces ouvrages qui ont représenté bien des heures de travail réparties entre nous !
J’aime beaucoup ces « lois naturelles » qui sont issues de l’expérience et d’une certaine sagesse populaire. Cependant, il en manque au moins une…
Dernièrement, je suis (re)tombé sur la loi de Sturgeon qui établie que la plus grande partie de ce qui est produit n’en vaut pas la peine et ce dans tous les domaines (interprétation personnelle de « ninety percent of everything is crap »).
La loi de Sturgeon (très bon auteur de SF par ailleurs) est plus que jamais d’actualité à l’heure on nous croulons sous les tonnes de contenus médiocres (ne serait-ce que du côté du cinéma où c’est à pleurer). C’est pourquoi, sur ce blog, je me fais un devoir de ne recommander que ce qui a vraiment de la valeur (à mes yeux en tout cas).
C’est dans ce cadre que je voudrais vous signaler un blog que je viens de découvrir et qui mérite un détour !
Parce que l’auteur évoque les vieux ordinateurs mais pas que. Il y a aussi une réflexion sur les films de SF (les anciens genre « Rollerball » ou « Soleil vert »). Bref, que des contenus de qualité mon cher !
Bon, l’auteur (Jean-noël Lafargue) est un peu gauchiste mais on a l’esprit ouvert ici, hein ?
Après tout, c’est un collègue, un auteur, un vrai !
Tout d’abord, le PDG de Jaguar a fini par sauter : bien fait connard, tu le méritais.
Rappelons que ce crétin avait approuvé l’ignoble pub woke qui avait ridiculisé cette firme autrefois respectable. Pour mémoire, voici la vidéo qui restera longtemps comme « le truc à ne pas faire » :
Ensuite, il y a la campagne publicitaire récente d’American Eagle.
J’adore quand les wokistes pleurent : ça me permet de remplir mon spa à ras-bord !
Parce que les wokistes ont pris prétexte de cette publicité pour crier au scandale : c’est raciste (ah, parce que c’est raciste de montrer une blonde ?), c’est du suprématiste blanc (?) et ainsi de suite.
Aha, je savoure !
Bon, la morale de tout cela c’est qu’il y a quand même une majorité de gens qui choisissent sainement : le woke, non.
Des mises à jour de nos simulations préférées, il y en a souvent… Je ne parle ici que de celles que je pratique régulièrement (donc, pour Assetto Corsa EVO, on va attendre !).
Après la « titularisation » de LMU (Le Mans Ultimate), voici une évolution limitée d’AMS2. A priori, j’étais plutôt déçu de la « timidité » de cette récente màj : seulement quelques nouvelles voitures (dont beaucoup d’Aston Martin et je ne suis pas fan de cette marque…) et pas de nouveau tracé à part un lifting de la nordschleife (bof).
J’avais tort car j’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir l’AMR LMH à Daytona… Je vous raconte cela de suite !
Alors, pour découvrir cette très sonore « Walkyrie » (merci Cosworth pour le V12 puisque ça fait désormais des décennies qu’Aston ne sait plus faire de moteurs…), je suis allé tourner à Daytona où cette voiture a fait ses débuts dans le championnat IMSA en 2025. J’avais lu une remarque très négative sur un forum où le type se plaignait d’une voiture instable qui était trop « tail happy » (comprendre « elle se tortille du c*l »…). Et lors du premier contact, effectivement, j’ai été un peu surpris de constater que la voiture survirait beaucoup en sortie de virages lents (mais ça restait contrôlable quand même). En fait, quelques réglages vite fait (barre anti-roulis, pression de pneus) et ça allait mieux une fois les pneus en température.
Pour faire un test « sérieux », je me suis carrément lancé dans une course de six heures à Daytona avec tout le plateau IMSA qui va bien (grâce à AMS2 qui est la seule simulation à proposer cela). Bon, six heures avec le temps accéléré pour reproduire le cycle jour/nuit et j’ai tiré parti d’une autre fonctionne exclusive à AMS2 : le driver swap avec les IA. Oui, avec AMS2 vous pouvez commencer la course au volant et passer le relais à votre IA lors de votre arrêt aux stands pour ravitailler… pratique, non ?
Du coup, je n’ai fait que le premier et le dernier relais (environ 1h30 de conduite) mais ça m’a suffit pour apprécier cette AMR LMH qui est très agréable (presque facile) à piloter. Pour situer les choses, j’ai réalisé un meilleur temps en 1.36.4 alors que le meilleur chrono du véritable équipage de cette voiture (lors des 24h de Daytona 2025) était de 1.37.1… ce qui est tout à fait comparable, bravo Reiza !
Bon, des chronos similaires ne signifient pas qu’AMS2 soit ultra réaliste mais, au moins, la base est crédible (ce qui est déjà bien). Pendant que j’y étais, j’ai voulu pousser un poil plus loin et comparer cette AMR LMH sur l’autre simulation qui la propose : LMU.
Mais comme Le Mans Ultimate ne propose pas le tracé de Daytona, j’ai décidé de faire rouler les deux sur le tracé étalon des 24h du Mans. Résultat ?
Eh bien, c’est un peu moins « dans les clous » qu’avec Daytona mais ça peut s’expliquer… Avant de donner les raisons, voyons les faits : j’ai tourné en 3.31.5 avec l’AMR LMH au Mans sur AMS2 alors que j’ai dû me contenter d’un 3.33.1 avec la même voiture sur LMU.
Lors de l’édition des 24H du Mans, les équipages des AMR LMH se sont qualifiés en 3.27.3 et 3.29.2 (il y avait trois voitures). Comment expliquer cet écart significatif au Mans alors qu’il est très réduit à Daytona ?
Tout d’abord, Le Mans est un tracé bien plus long que celui de Daytona. Que les écarts soient plus grands n’est pas trop étonnant. Ensuite, Daytona est une piste assez « facile » à rouler alors que Le Mans demande bien plus d’engagement. Il s’avère donc qu’il est plus aisé pour un pilote de mon niveau de bien performer sur la banking floridien que sur le circuit de la Sarthe…
Fnissons par les sensations au volant. Car c’est bien la même voiture mais on ne ressent pas les mêmes sensations : l’AMR LMH est beaucoup plus « vivante » sur AMS2 que sur LMU. Est-ce que ça rend AMS2 plus réaliste que LMU ?
Encore une fois, pas vraiment. Peut-être que l’AMR est effectivement très stable dans les mains d’un pilote pro… comment le savoir ?
Bref, cette màj vaut le coup car les ajouts sont de qualité et on attendra encore pour que ce que j’attends de l’une (AMS2) et de l’autre (LMU) arrive enfin.
Le Mans Ultimate (LMU) vient d’être mis à jour et sort enfin de sa période « early access » (beta payante en fait) pour se voir attribuer ce 1.0 qui veut dire « la simulation est complète et au point ! »… Est-ce vraiment le cas ?
Voyons voir…
Simulation complète d’abord… Alors, oui, on a enfin toutes les voitures et tous les tracés du championnat WEC, y compris les livrées de la saison 2025. Sur ce plan, rien à dire, c’est parfait. J’ai juste un peu roulé avec la nouvelle Merco LMGT3 et elle sous-vire comme une vache. Normal puisqu’elle ressemble à une grosse vache !
Cependant, pour être complète, cette simulation doit être aussi en phase avec ce qui nous a été promis. Et là, reste encore du chemin à parcourir. Si on se réfère à la roadmap du début 2025, on devrait avoir le driver swap depuis un moment et… non. Là encore, il faudra attendre. Ceci dit, croire à la roadmap d’un projet logiciel, c’est vraiment prendre ses désirs pour des réalités : dans quasiment 100% des cas, ça n’arrive simplement jamais !
De plus, on aimerait aussi que cette version 1.0 soit optimisée et pas trop buggée. Là aussi, reste du chemin à faire : les temps de chargement des circuits sont tellement long que ça doit être une forme de record (pour le SimRacing, ça l’est, haut la main !). J’ai vu que beaucoup se plaignent de nouveau du stuttering et, pour fois, j’y ai échappé !
Comme quoi, ça prouve que votre configuration et vos réglages jouent un grand rôle dans le résultat final à l’écran. Mais, lors de la mise à jour précédente, du stuttering, j’en ai eu de nouveau et beaucoup. Après une longue et pénible « enquête », il s’avère que c’était ma version de Crew Chief qui causait le problème. Une fois updatée, tout allait bien.
Les sons sont très bons sur LMU mais il y a une contrepartie : le nb d’effets sonores est très élevé et si, comme moi, vous les avez réglé (à tort) en dessous de 40, faut pas s’étonner après que certaines voitures soient muettes !
Une fois rehaussé à 75, tout rentre dans l’ordre.
Mais il est clair que LMU a bien besoin d’une grosse cure d’optimisation à tous les étages et le plus tôt sera le mieux.
Du mieux quand même
Il y a quand même des points nettement positifs avec cette V1 et non, je ne vais pas pontifier (comme d’autres…) sur les apports de la énième évolution du modèle de pneus des LMGT3. En revanche, il me semble avoir noté une nette amélioration de la facilité de pilotage des hypercars (LMH & LMDh). Attention, ce ne sont toujours pas des voitures « faciles » à conduire comme le sont les LMGT3 (qui elles sont bien des voitures qui sont destinées à des « gentlemen drivers » et ça se sent et c’est plutôt agréable d’ailleurs). Il est effectivement fascinant de devoir utiliser toute sa concentration pour emmener une hypercar correctement tout au long du grand circuit du Mans : l’intensité du pilotage prend alors tout son sens !
Que reste-t’il à faire ?
Pour vraiment mériter son badge v1.0, LMU doit se compléter sur quelques points. Tout d’abord, il faut que ce fameux driver swap soit enfin disponible et pas seulement en mode multiplayers. Je veux aussi pouvoir l’utiliser en solo pour passer le volant à mon équipier-IA (comme ça existe déjà dans AMS2 d’ailleurs). Je veux aussi que la personnalisation des livrées soit possible en mode solo et pas seulement pour le online.
Enfin, il combler les trous de la raquettes : ne parlons pas du replay qui est toujours cassé (pour moi au moins) mais il serait bon que la safety car soit opérationnelle enfin !
On va se contenter de cela. Je suis raisonnable, je suis prêt à attendre pour le « mode carrière » (on verra en 2026).
Donc, cette LMU est encore un « work in progress » mais on peut déjà en tirer parti et plaisir.
J’avais la flemme de faire une vidéo sur ce sujet mais, pas besoin car « Clippy Daclip » en fait une « parfaite » sur LMU 1.0 et avec laquelle je suis d’accord à presque 100% (presque car comme je n’ai pas testé iRacing sous la pluie, je ne sais ce que ça donne…) :
Le syndrome de Cassandre, tiré de la mythologie grecque, décrit une situation où les avertissements et prédictions de malheur sont ignorés ou rejetés, malgré leur justesse. Dans le contexte actuel de la tech, et plus particulièrement de l’intelligence artificielle (IA), ce syndrome trouve une résonance particulière et je l’ai éprouvé de nombreuses fois.
En effet, par le passé de nombreuses modes techniques étaient mises en avant et bénéficiaient d’un support médiatique absolument submergeant sans pour autant avoir des fondements solides. J’ai averti à de nombreuses reprises que ces modes étaient futiles et, à chaque fois, mes opposants répétaient que c’est parce que je “n’avais rien compris”. Bien évidemment, mon parcours technique passé me permettait de comprendre parfaitement que ces modes étaient des exagérations abusives d’un épiphénomène qui ne méritait pas une telle couverture. Par exemple, quand tout le monde chantait les louanges de la blockchain, j’étais un des rares à mettre l’accent sur le fait que la blockchain ne pouvait pas et ne pourrait pas être tout pour tous.
Et c’est sans fausse modestie que je constate que j’ai eu raison à chaque fois (eh oui…). Ceci dit, c’est peu de choses d’avoir raison si on ne peut articuler sa vision et convaincre son auditoire.
On est de nouveau aujourd’hui dans le même cas de figure avec l’IA générative. L’adhésion est massive et pourtant, elle ne repose pas sur des raisonnements techniques mais plutôt sur la volonté de croire envers et contre tout. Croire (oui, il s’agit bien de foi) qu’il s’agit enfin de la solution miracle qu’on espérait depuis longtemps.
Plusieurs raisons expliquent pourquoi essayer de convaincre que l’IA pourrait n’être qu’une bulle est restée vain jusqu’à aujourd’hui. Tout d’abord, l’effet de groupe joue un rôle majeur. Lorsque la majorité des acteurs d’un secteur croient en ce qui est présenté comme une avancée technique majeure (et souvent comparée à une nouvelle “révolution industrielle”) et investissent massivement, il devient difficile de remettre en question cette croyance collective. Les sceptiques sont souvent marginalisés, leurs arguments étant perçus comme des entraves au progrès.
On connaît la citation « Il est plus facile de tromper les gens que de les convaincre qu’ils ont été trompés » qui est souvent attribuée à Mark Twain. Eh bien, c’est tout à fait ça le syndrome de Cassandre : vous ne pouvez pas convaincre un auditoire qui ne veut pas entendre la vérité. Les raisonnements techniques qui ne vont pas dans le sens de la propagande diffusée par les promoteurs de l’IA sont ignorés voire moqués et au final mis de côté.
Cela peut se comprendre vu l’ampleur du battage médiatique et le relais que donne les médias à la propagande tech poussée par les principaux promoteurs et bénéficiaires de cette mode. Pour le public non averti, l’IA générative est souvent perçue comme une révolution technologique (je déteste cette expression !!) majeure, porteuse de promesses immenses en termes d’innovation, d’efficacité et de progrès. Les investissements massifs (bien trop massifs, d’où la bulle actuelle !), les avancées spectaculaires lors des démonstrations (mais que, ô surprise, on ne peut reproduire sur le terrain…) et les discours enthousiastes des leaders d’opinion et des médias créent une atmosphère d’optimisme, voire d’euphorie. Dans ce contexte, ceux qui tentent de tempérer cet enthousiasme en mettant en garde contre les risques et les limites de l’IA sont souvent perçus comme des pessimistes, voire des alarmistes ou même tout simplement comme des abrutis qui une fois de plus “n’ont rien compris”.
Ensuite, les intérêts économiques en jeu sont considérables. Les grandes entreprises de la tech, les investisseurs et les gouvernements ont tous des intérêts financiers et stratégiques dans le développement de l’IA. Reconnaître que l’IA pourrait n’être qu’une bulle reviendrait à admettre que ces investissements pourraient être risqués, ce qui est difficilement acceptable pour ceux qui ont beaucoup à perdre. Sans compter toute la masse des suiveurs qui préfèrent bêler avec le troupeau plutôt que de reconnaître qu’ils n’ont pas fait l’effort d’examiner avec suffisamment de sérieux cette nouvelle tendance.
De plus, la complexité technique de l’IA rend difficile une évaluation objective de ses capacités et de ses limites. Les progrès apparemment rapides et les succès médiatisés (mais limités à des démonstrations bien orchestrées et qui se révèlent quelquefois être des manipulations…) créent une impression de potentiel illimité, tandis que les échecs et les limites (qui commencent à remonter à la surface avec le temps) sont souvent minimisés ou ignorés. Dans ce contexte, les mises en garde des sceptiques peuvent sembler déconnectées de la réalité et être le produit de quelques aigris qui sont furieux d’avoir loupé le train (FOMO).
Enfin, l’IA est souvent présentée comme une solution miracle à de nombreux problèmes sociaux, économiques et environnementaux. C’est d’ailleurs un des marqueurs du solutionnisme : à chaque fois présenter une avancée technique comme étant LA solution qu’on attendait.
Cette vision utopique (voire délirante) rend difficile la remise en question de ses éventuels bénéfices potentiels. Ceux qui mettent en garde contre les limites de l’IA sont souvent perçus comme des obstacles à la réalisation de ces promesses. C’est ainsi que, par exemple, le problème des “hallucinations” (je n’aime pas ce terme qui est sémantiquement erroné : seuls les êtres sensibles peuvent avoir des hallucinations puisque ce phénomène est lié à la perception sensorielle) est toujours présenté comme étant en voie de résolution alors que les études récentes montrent que, au contraire, le problème est en train de s’aggraver. Ceci n’est pas propre au domaine de l’IA générative puisque, par exemple, dans le domaine de la fusion nucléaire on retrouve les mêmes raisonnements optimistes qui sont hélas démenti par les faits année après année, décennie après décennie.
Encore une fois, c’est totalement compréhensible. Pourquoi croire qu’un individu isolé ou qu’un groupe d’individus isolés pourrait avoir raison contre la masse immense de ceux qui croient en ce discours. Et pourtant, c’est arrivé à chaque fois. En effet, à chaque fois qu’une mode futile était mise en avant il y avait bien un petit groupe d’observateurs qui démentait la tendance générale et qui avançait des arguments qui se sont révélés être exacts après coup.
La première vraie question c’est “est-ce qu’on est bien en présence d’une bulle financière ?”. Il suffit de regarder les chiffres pour s’en convaincre : depuis 3 ans on est dans une escalade systématique qui atteint des sommets jamais vu, comme par exemple la valorisation récente de Nvidia qui a battu tous les records. Donc oui, il s’agit bien d’une bulle et nous savons tous comment les bulles se terminent.
Aujourd’hui nous sommes moqués et présentés comme des sceptiques de l’IA qui ont forcément tort. Lorsque cette bulle éclatera (ce qui ne manquera pas d’arriver), on s’apercevra qu’hélas, nous avions raison. Mais pour autant, cela ne permettra pas d’améliorer la sagesse collective puisque une nouvelle mode technique fera aussitôt éruption. Je suis persuadé que tous les zélateurs de l’IA vont se reporter sur les ordinateurs quantiques. Et, encore une fois, ceux qui soulignent les limites de ce nouveau type d’ordinateur seront moqués et minimisés. Alors qu’il suffit de se pencher sérieusement sur cette question pour s’apercevoir que les ordinateurs quantiques sont encore très loin d’être au point et quand ils seront enfin matures, ils seront plus utiles aux chercheurs du domaine de la physique quantique qu’aux informaticiens.
Il est tout à fait vraisemblable qu’il n’y aura jamais d’informatique quantique même quand les ordinateurs quantiques seront au point. Je vous l’annonce aujourd’hui, notez bien mes paroles.
Si le sujet F1 vous intéresse vraiment, tout espoir n’est pas perdu !
En effet, mieux vaut (dix fois !) un documentaire qu’un mauvais film, c’est clair… Et, justement, Sky vient de sortir un excellent documentaire sur la parcours de Damon Hill, de ces débuts difficiles à on titre mondial fin 1996. C’est bien fait et cela permet de revisiter tout une époque. Je vous le recommande donc sans restriction !
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