Série Senna sur Netflix… Un avis personnel

Netflix vient de mettre en ligne une série en 6 épisodes sur le célébrissime pilote Ayrton Senna da Silva. J’ai bien sûr regardé intégralement les six épisodes (plus le making-of) et voici mon avis personnel, complètement subjectif, sur cette série…

Senna joué par l’acteur Gabriel Leone…

Pour commencer, je vous propose une traduction/adaptation de l’article du magazine Motorsport (article à retrouver en version originale à Senna Netflix review: New series sugar-coats F1 legend’s story – Motor Sport Magazine) justement à propos de cette série qu’ils ont pu voir en avant-première…

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La nouvelle série Netflix Senna tente d’élever sa légende de la F1, en essayant d’éviter les éléments les plus délicats de son personnage.

L’histoire d’Ayrton Senna, considéré par beaucoup comme le plus grand pilote de F1 de tous les temps, doit-elle encore être mythifiée ?

Apparemment, selon un biopic Netflix récemment publié portant son nom, c’est le cas. Grâce à l’immense succès de Drive to survive et précédant Brad Pitt de l’année prochaine F1 film, vient Senna – un portrait fictif de la vie de Senna depuis ses débuts en karting jusqu’à sa mort.

Ce projet a été porté par la famille de la défunte star et le studio portugais Gullane, suivant une approche multilingue relativement nouvelle adoptée par Netflix. Senna comporte de grands passages en anglais, mais encore plus en portugais, ajoutant de la texture et de la couleur à la série.

En commençant par ce qui est bien dans la production, le spectacle est assez immersif. Au cours de six épisodes, une énorme quantité de détails est couverte, y compris ses débuts en Formule Ford et en F3 lorsqu’il vivait à Norfolk (la région la plus plate du Royaume-Uni qui semble étrangement montagneuse dans cette représentation).

Des épisodes tels que Senna conduisant son moteur jusqu’en Italie pour le rafraîchir avant son titre décisif en F3 avec Martin Brundle (qui est apparemment soutenu sur les circuits par une foule de hooligans du football skinhead des années 1980) ne sont pas le genre de chose que vous feriez. probablement dans une sortie au cinéma. Heureusement, ce drame britannique classique de F3 obtient la plate-forme qu’il mérite grâce à Netflix.

Au fur et à mesure que Senna progresse dans sa carrière, l’autorisation complète signifie que les livrées, les kits et les sponsors de l’équipe de F1 sont tout à fait corrects – c’est agréable à regarder, en particulier lors de l’éclaboussure technicolor Benetton/Marlboro/Camel qui était le standard des courses dans les années 90.

Tandis que des chefs d’équipe de poids lourds tels que Ron Dennis et Frank Williams bénéficient de représentations détaillées, les passionnés de sport automobile apercevront des représentations de Gordon Murray, Neil Oatley et d’autres en arrière-plan.

Les voitures de F1 circulant sur piste sont également agréables à découvrir sous forme de cinéma maison, allant de la toute première Toleman TG183B de Senna à la Williams FW16.

De nombreuses scènes de course semblent plus réalistes que celles montrées dans les efforts précédents comme Rush et Le Mans 66, mais on a l’impression dans cette série que plus la voiture est chère, plus elle semble rouler lentement sur la piste.

Au fur et à mesure que l’histoire se fraye un chemin à travers les années 80, la bande-son pop qui l’accompagne devient de plus en plus ringarde et sucrée, culminant avec le thème de la victoire brésilienne. Thème Vitoria.

Une partie du casting est parfaite, tandis qu’ailleurs, c’est un peu capricieux. Keke Rosberg n’est pas exactement le roi du cool dans son portrait ici, mais James Hunt est le charismatique partisan de Senna derrière le micro du commentateur – cigarette à la bouche, verre de rouge à la main.

Il y a une belle réflexion latérale avec des scènes de karting intercalées avec des exploits de F1 par temps pluvieux tandis que la série, comme Drive to Survive, exploite avec élégance beaucoup de ce qui rend le championnat du monde séduisant : des héros courant à 200 mph dans un lieu glamour différent tous les quinze jours, salués par les fans du monde entier.

Il y a un peu plus d’action sur écran vert que ce que l’inconditionnel moyen voudrait endurer, mais telle est l’expérience visuelle pour tout fan de course avec ce genre de titre.

Il est cependant difficile d’ignorer certaines incohérences historiques. Ce qui est indéniable avec Senna, c’est que nous obtenons vraiment une version hagiographique du personnage.

« Cette série donne l’occasion de connaître l’homme derrière le mythe », explique la réalisatrice Julia Rezende dans un reportage en coulisses.

Vraiment ? Nous n’en sommes pas si sûrs. En réalité, cela met l’accent sur les éléments que la famille semble vouloir nous faire croire et évite les parties de sa personnalité qui étaient soit plus difficiles à comprendre, soit tout simplement peu recommandables.

Senna était un individu extrêmement complexe, et la série cherche à passer cela sous silence. Ses idées sur le « bien et le mal » n’étaient pas aussi claires que le film le laisse entendre.

Dans des conversations avec la version romancée de son rival en karting Terry Fullerton, ce dernier glorifie la volonté de Senna de faire un écart dans n’importe quel scénario.

Cela conduisait souvent à des situations dangereuses, laissant ses rivaux choisir de s’écraser ou de concéder la position.

Cela irritait particulièrement son rival Alain Prost, qui commentait dans la vraie vie : « Ayrton a un petit problème, il pense qu’il ne peut pas se tuer, parce qu’il croit en Dieu. »

Mike Doodson, un journaliste proche de Senna dans ses premières années, a écrit dans un article d’archive de 2010 sur le conducteur décrivant ses propres expériences religieuses.

« A Monaco, il a admis [dans l’édition brésilienne de Playboy] qu’il était dans une sorte de transe. En descendant à Portier, il avait vu une lumière briller depuis la mer, qu’il interpréta comme un ordre divin de sacrifier sa course », a déclaré Doodson.

« Il est allé plus loin. À Suzuka, où il a remporté le titre, il a eu une vision du Christ alors qu’il contournait la Spoon Curve lors de son tour d’honneur »..

La série ne fait que vaguement allusion à « Croire en Dieu » et au « Grand homme d’en haut » – la famille ne voulant apparemment pas que le personnage de Senna s’égare dans le fanatisme ou le mysticisme que le véritable homme semblait parfois utiliser pour justifier ses actions.

En ce qui concerne Prost, s’il n’était pas satisfait de sa représentation dans le documentaire Senna, il ne sera guère non plus satisfait de cette représentation. Encore une fois, il est simplement présenté comme le méchant du héros brésilien. Tout va mal d’un côté, tout va bien de l’autre apparemment.

Alors que la série atteint son point culminant tragique, la rumeur du contrôle de traction Benetton est également fortement poussée. Bien sûr, c’est Senna, le personnage qui parle du sujet dans une représentation dramatique, mais on a le sentiment que c’est presque la fixation apparente de la famille qui utilise la série comme porte-parole.

Si vous parvenez à traverser les six épisodes, la finale d’Imola ’94 est déchirante à un certain niveau, mais en même temps, une fin émotionnelle est si inévitable qu’elle est presque banalisée. Il s’agit d’Ayrton Senna “Disneyfié”, et cela laissera certains mal à l’aise.

En fin de compte, Senna, la série Netflix, c’est Rush s’étalant sur six heures, avec moins de blagues (c’est-à-dire aucune). Pouvez-vous tenir la distance ?

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Bon, l’article de Motorsport est un peu sévère même si, effectivement, ils ont raison sur un certain nombre de points (mais pas sur tous). Commençons par rappeler un élément central : cette série n’est PAS un documentaire !

Si c’est un documentaire que vous voulez sur Senna, ça tombe bien, il y en a également un (plutôt bon d’ailleurs) sur Netflix (et qui s’appelle « Senna », lui aussi !) :

 

Une série est forcément un peu romancé et même quand elle est réalisée avec soins (c’est le cas ici, suffit de regarder le making-of pour s’en convaincre), elle laisse toujours à désirer si on recherche la plus rigoureuse exactitude dans la reproduction des faits qui, rappelons-le, se sont déroulés il y a plus de trente ans !

La dérive commence par le casting. L’acteur principal (celui qui incarne Senna) se débrouille bien et il ne trahit pas son personnage. Mais il est difficile d’en dire autant des autres : à part l’acteur qui incarne Alain Prost et qui fait un boulot correct (alors qu’il n’avait pas le rôle le plus facile !), les autres ne sont pas trop convaincants parce que, d’abord et avant tout, pas assez ressemblants (sauf l’actrice qui joue Xuxa, incroyablement ressemblante et pour Balestre, super réussi puisqu’il est aussi détestable que le vrai !). Ben oui, ça commence à ce niveau-là, on n’y peut rien. Il ne suffit pas de maquiller lourdement un acteur pour qu’il passe pour Niki Lauda. L’autre aspect important et qui est raté, ce sont les scènes de course. Mais ce n’est pas nouveau : le cinéma peine toujours sur ce plan (le pire étant Le Mans 66 qui est totalement ridicule sur ce point…).

Il n’y a que Le Mans de Steeve McQueen (qui remonte à 1970 !!) qui est réussi sur ce plan et encore, ça se discute. Rappelons tout de même que ce long-métrage est devenu culte tardivement mais a été un flop retentissant à sa sortie. Oui, quand on fait un film qui ressemble à un documentaire tout en n’étant pas un documentaire, on se plante…

Maintenant, abordons ce qui est réussi dans cette série. Car, quelque part, on peut dire que 50% de cette série sont ratés mais, coup de bol, ce sont les bons 50% qui sont réussis… Tout d’abord, l’acteur principal et la série parviennent à bien camper les éléments principaux qui faisaient que Senna avait quelque chose d’unique parmis les pilotes (qui sont pourtant quasiment tous des gens exceptionnels !) : sa détermination et son engagement. Et ça, disons-le, c’est très bien rendu, bravo.

Oui, Senna (le vrai) avait un côté « christique » qui pouvait déplaire mais qui était authentique. On retrouve cela dans cette série et c’est déjà beaucoup.

Est-ce que je recommande de regarder cette série et jusqu’au bout ?
Oui mais en gardant en tête qu’il ne s’agit que de cinéma, de divertissement, de fiction… Dans ce cas, tout va bien, c’est regardable.

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La longue marche vers la 1.6 d’Automobilista 2…

J’ai déjà évoqué (en termes prudents) la 1.6 d’AMS2 ici et là mais, cette fois, après une (très !) longue attente, la 1.6 est enfin disponible !!

Pour tout dire, la dernière mise à jour « régulière » (lancement de la 1.5.6.1) remonte au 30 mars 2024… Mars !
Ensuite, on a eu une mise à jour « mineure » pour la 1.5.6.3 le 13 avril 2024 et, depuis, plus rien !

Sans doute que Reiza (éditeur d’AMS2) a été un poil optimiste ces derniers mois en annonçant à plusieurs reprises « c’est bon, il n’y en a plus que pour quelques jours… ». Mais ce n’est pas la première fois qu’un studio de développement se prend les pieds dans le tapis face à un projet ambitieux… Et corriger un modèle de pneus dans le bon sens (faudrait d’ailleurs arriver à se mettre d’accord sur ce qu’est ce « bon sens »…) est incontestablement un projet ambitieux, ça oui !

La 1.6 arrive avec son lot de nouveautés, d’améliorations et de contenus tout neuf !
Il y a les voitures d’une part : le plateau IMSA est désormais quasiment complet car s’il manque encore la Ferrari GT3 et l’Acura GTP, la présence de l’Alpine A424 LMDh est une agréable surprise. Comme l’Alpine ressemble fortement à l’Acura (rien  de surprenant, elles reposent toutes les deux sur un châssis Oreca !), on va se contenter de cela !

D’autre part, nous avons aussi des nouveaux tracés nord-américains : Sebring, Road Atlanta et Mosport. Pour ce dernier (Mosport), c’est une découverte formidable car le circuit a un « flow » unique qui le rend très agréable à parcourir…

Bref, vous l’aurez compris, il s’agit d’un très grosse mise à jour et pas seulement en termes de contenus, presque tous les aspects importants du titre ont été retouchés plus ou moins en profondeur.

Et maintenant, que faut-il attendre ?
Déjà, va falloir digérer cela !

Ensuite, la phase suivante, si je pouvais choisir, ça serait d’enfin intégrer un système de signalisation des incidents (genre « drapeau jaune » si vous voyez ce que je veux dire !). Sur ce point précis, AMS2 est en retard par rapport à LMU. Mais, avec cette 1.6, c’est peut-être le dernier (petit) avantage qui reste à LMU.

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IA – Comment s’est-on fait berner encore une fois ?

Oui, c’est la question que tous vont se poser : comment a-t-on pu se laisser berner une fois de plus ?

Voilà une image qui restera comme symbole de l’exubérance et de l’arrogance de cette période…

Voitures autonomes, cryptomonnaies, métavers… Les exemples d’escroquerie intellectuelle et technique à grande échelle ne manquent pas. Et la ferveur passionnée en faveur de la vague du “machine learning” d’il y a à peine dix ans ? 

Ce n’était qu’un avant goût du spectacle actuel sur l’intelligence artificielle, dite IA. La question n’est plus comment font-ils pour nous avoir, mais plutôt comment a-t-on pu se laisser berner une fois de plus ?

Précisions que cette nouvelle vague de l’IA est centrée sur l’IA dite “générative” et ne concerne que très peu les autres branches de la discipline (qui, pourtant, mériteraient un peu plus d’attention…).

Donc, nous avons une mode de l’IA qui dure depuis maintenant deux ans, pour laquelle des dizaines de milliards (oui, des dizaines…) ont été engloutis et qui a tous les traits caractéristiques d’une bulle. De plus, nous avons également le cortège habituel d’exagérations ridicules du genre “c’est une révolution”, “ça va tout changer”, “l’IA va être tout pour tout le monde”, “l’IA va prendre nos jobs”, “l’IA va surpasser l’intelligence de l’homme très bientôt”, j’en passe et des pires.

De plus, on assiste à un délire anthropomorphisme où certaines imaginent que ces systèmes “pensent” et donc, peuvent “halluciner” plutôt que simplement dire n’importe quoi… 

La réalité, c’est que ces systèmes montrent très vite leurs limites dues à leur nature profonde. Rappel, il s’agit de modèles basés sur une approche statistique. Chat GPT, Gemini, Mistral et les autres ne peuvent pas vous donner une réponse exacte à vos questions et/ou demandes, ils peuvent simplement vous fournir la réponse qui paraît la plus statistiquement probable, nuance. 

Un autre aspect important de la situation actuelle, c’est que ces systèmes s’enfoncent dans le marasme des “retours décroissants” : il faut de plus en plus de ressources pour entraîner des modèles toujours plus gros mais pour des améliorations qui sont de moins en moins significatives (plus sur ce sujet à https://techcrunch.com/2024/11/20/ai-scaling-laws-are-showing-diminishing-returns-forcing-ai-labs-to-change-course/ et également à https://garymarcus.substack.com/p/confirmed-llms-have-indeed-reached). Les promoteurs de l’IA générative ont même un nom pour justifier leur démarche : le “scaling”. Cela peut se résumer à “il nous faut des modèles toujours plus gros, avec toujours plus de paramètres et, ainsi, notre marche en avant sera ininterrompue”… Sauf que, bien sûr, ça ne fonctionne pas. Intel aussi, dans un passé récent avait une stratégie technique toute simple : faire toujours plus dense (sans se soucier que “le mur” se rapprochait forcément un peu plus à chaque génération). Regardez dans quel état est Intel aujourd’hui…

Et l’entraînement de ces modèles coûte très cher car il faut mobiliser des ressources cloud de plus en plus longuement. A tel point que c’est le poste de dépense le plus lourd de tous ces acteurs spécialisés. Mais ça tombe bien parce que, justement, les “investisseurs” les plus fervents et les fidèles de ces fameux “acteurs spécialisés” (OpenAI, Anthropic, etc.) sont précisément ceux qui sont les plus en pointe dans le domaine du cloud : Microsoft, Amazon et Google.

Ceci dit, il faut modérer ce titre “d’investisseur”… En effet, quand vous lisez qu’un acteur du cloud vient d’investir $40 millions sur une start-up de l’IA, sachez que, en fait, il n’y pas d’argent échangé : cet investissement se traduit par des “crédit cloud” équivalant à $40 millions….

Mais comme les petites start-up de l’IA sont en train de disparaître ou de se faire racheter (voire même, c’est plus subtil et c’est moins cher, absorber…), ne reste que les gros. Pourtant, cette épuration de ce marché naissant n’est pas vraiment une bonne nouvelle pour ceux qui restent en lice car les problèmes d’hier sont toujours là : il faut toujours plus de moyens pour entraîner des modèles qui se révèlent de plus en plus décevants. C’est ainsi qu’on voit Microsoft et Amazon déverser toujours plus dans ce qui est en train de devenir des tonneaux des Danaïdes virtuels !

Si cette situation déplorable ne suffisait pas, les grands modèles de langages sont également menacés (pour ne pas écrire condamnés) par un phénomène d’auto-pollution qui est en train de transformer le web en un désert aride et stérile : en effet, on savait que ces modèles puisaient les données nécessaires à leur entraînement sur le web mais la mauvaise nouvelle c’est que les dites données sont de plus en plus souvent des contenus générés par d’autre IA. On se retrouve dans le syndrome de la photocopieuse qui recopie ses propres pages jusqu’à ce que ces dernières soient complètement illisibles (pour en savoir plus à ce sujet, voir https://www.linkedin.com/posts/fredericmerlin_lia-est-elle-en-train-de-creuser-sa-propre-activity-7266699669034962945-qgZR?utm_source=share&utm_medium=member_desktop). 

Pas besoin d’en rajouter pour comprendre que la ferveur pour cette vague de l’IA cache une impasse. Ceux qui sont impliqués dans cette coûteuse mascarade n’ont évidemment aucun intérêt à le reconnaître car ils sont les premiers à en profiter.  Les grands acteurs du cloud sont ravis et soulagés d’avoir un “relais de croissance” qui tombe à pic grâce aux exigences de ces modèles d’IA. En effet, alors que le mouvement en faveur du cloud était en train de s’essouffler, voilà que la mode de l’IA permet de masquer ce début de désaffection et trouver un nouvel usage pour ces infrastructures colossales. On peut dire que ça tombe bien !

Cependant, il est évident que ce tour de passe-passe ne pourra pas masquer la triste réalité bien longtemps. Et, à ce moment-là, on va entendre le triste concert des lamentations où les plus naïfs vont demander “mais comment s’est-on laissé berner comme ça ?”.

Il est toujours difficile de prédire l’avenir mais il est clair qu’arriver à un certain point, les faits qui démontrent les retours décroissants ne pourront plus être laissés de côté. A ce moment-là, l’attitude des marchés va changer vite et radicalement : les investissements (répétés de la part de Microsoft et de quelques autres) dans OpenAI seront considérés comme des acharnements vains et sans espoir et le cours de bourse de ces acteurs sera sanctionné en conséquence. On passera alors au stade suivant : la panique et la débandade. Vous ne pourrez pas dire que vous n’aviez pas été prévenus.

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La bonne nouvelle que porte le suicide de Jaguar : c’est la fin du wokisme !

Oui, il faut toujours voir le bon côté des choses et le tout récent suicide de Jaguar (il n’y a pas d’autre mot) est un marqueur temporel dont on va se souvenir : ah oui, c’est pile quand le wokisme est passé de mode !

Pour rappel, au cas où ça vous aurait échappé, Jaguar (la célèbre marque de voitures de luxe/sport, enfin, c’était ça il y a longtemps…) a poussé le rebranding jusqu’à aller trop loin, bien trop loin… je vous laisse juger (courage, ça ne dure que 31 secondes) :

Ouais, c’est dur à regarder jusqu’au bout (même si ça ne dure que 31 secondes, ça parait bien plus !), hein !

Depuis, le « bad buzz » est tel que les parodies se multiplient… En voici quelques-unes :

Sérieusement, tout cela ne veut dire qu’une chose : des bouées comme cette pub (on ne parle même pas de voitures ici…), les gens n’en veulent pas, point.
Il n’y a qu’une bande de dégénérés pour imaginer que « ça » peut être vendeur.

Je pense vraiment que cet « événement » (qui restera dans les écoles de business comme « tout ce qui ne faut PAS faire » !) marque la fin du wokisme qui va finalement apparaitre comme ce que c’était vraiment : une mode débile pour les débiles.

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Trump élu de nouveau… Que peut-on en conclure ?

Tout d’abord, ça a été une semaine délicieuse car arrosée des larmes des wokistes et des bien-pensants !

Bien fait, bien fait, bien fait !

Je pense toujours qu’être détesté des imbéciles est la gourmandise des gens intelligents…

Ceci dit, que peut-on en attendre ?
A mon avis, pas grand-chose : Trump est américain avant tout et il défendra l’intérêt américain et seulement celui-là. Que les autres se débrouillent !

Peut-être va-t-il tenter de purger « l’état profond US » comme il l’a promis (mais il disait déjà cela en 2016…) mais, là aussi, il faut rester prudent : si l’état profond existe bien (et je n’en sais vraiment rien), il ne va pas se laisser faire…

Non, ce qu’on peut en déduire vraiment, c’est la faillite complète et incontestable des merdias généralistes qui, encore une fois, sont apparus pour ce qu’ils sont vraiment : des instruments au service de la propagande et c’est tout. Faudrait vraiment être le plus abruti des « normies » (et, dans cette catégorie, il y a de beaux spécimens !) pour ne pas enfin s’en rendre compte si ce n’était déjà fait.

Autre conséquence bénéfique (le second effet kiss-cool), c’est que cette propagande est apparue comme totalement mensongère (ça va être super-serré !) et même lunaire (Kamala Harris est une formidable candidate qui fait trembler Trump….). Mais, là aussi, faut être un peu attardé du bocal pour ne pas l’avoir réalisé plus tôt.

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Du nouveau et du bon sur iRacing…

Chaque année, je renouvelle mon abonnement pour un mois afin de faire le point sur iRacing, voir comment ça évolue (par exemple, en 2021, j’y avais découvert les pistes en terre battue et j’adore !)… Et cette fois, je n’ai pas été déçu !

Tout d’abord, il faut préciser que je suis membre d’iRacing depuis 2008… J’ai même un badge « membre fondateur » !
A l’époque, il y a ait peu de contenu et exclusivement américain. Cela a bien changé depuis et dans le bon sens. On peut dire et écrire beaucoup de choses sur ce titre (c’est l’arnaque !) mais, au fil des années, force est de constater que les détracteurs des débuts se retrouvent souvent dans ses course… C’est que ça doit avoir quand même quelque chose de bien, non ?

Pour résumer la différence d’iRacing (en dehors de son prix qui est effectivement ce qu’il y a de plus coûteux sur notre « marché »…) réside entièrement dans son système de rating qui est extrêmement sévère et donc assez frustrant. Mais, le bon côté de cette sévérité, c’est que les courses ondine sont à peu propres comme nul part ailleurs. Comme quoi, un bon coup sur la tête ça remet les idées droites pour les plus indisciplinés…

Bref, cette fois, j’ai découvert une nouvelle voiture (gratuite en plus !) : la Mini Stock (disponible en deux version : road et dirt)…

La voiture en question est légère et donc relativement facile à maitriser. Car avec les stock-cars traditionnelles, il y a une inertie qui les rend difficile à ressentir et donc à garder sur la piste quand on exagère un peu (si vous voyez ce que je veux dire). Là, au contraire, sans avoir besoin de donner des grands coups de volants, la « Mini » obéit au doit et à l’oeil, même sur les ovales de « dirt » et c’est jouissif !

iRacing a fini par comprendre qu’il fallait aussi proposer du offline et, depuis au moins l’année dernière, une offre s’est développée en la matière avec des IA qui sont plus que correctes (et paramétrables en profondeur en plus). Là, iRacing pousse encore d’un cran en proposant des petits championnats déjà configurés afin de pouvoir rouler offline en toute tranquillité (je suis justement en train de faire celui réservé à la Mini Stock). Donc, une évolution très positive. Le titre propose également la pluie depuis peu et la transition jour/nuit si j’ai bien suivi mais j’ai pas encore testé ces deux aspects…

Donc, iRacing évolue dans le bon sens même si son FFB n’est plus le meilleur et si ces graphismes commencent à dater un peu. Mais le titre a incontestablement bien mûrit et propose une diversité de choix bien maitrisé. Reste le prix (élevé, c’est sûr) et la frustration du rating qui peut s’effilocher au moindre coup de malchance…

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La montée du satanisme en France

« La vie est pleine de surprises » disent les britanniques… Et c’est vrai que jamais je n’aurais imaginé d’écrire sur ce sujet !

Quelques précisions avant d’aller plus loin : tout d’abord, mon texte est centré sur ce qui se passe en France. Je n’affirme pas que ce phénomène (la montée du satanisme qui ne se cache plus) est propre à notre pays… Peut-être en est-il de même chez nos voisins mais je n’en sais rien. J’ai déjà du mal à me protéger de ce qui se passe chez nous sans chercher à savoir si c’est meilleur ou pire ailleurs !

Ensuite, je précise que je ne suis pas croyant. Aucune religion ne trouve grâce à mes yeux mais, bien sûr, je me suis penché sur l’histoire des principale religions (mettons les « religions du livre » pour faire simple) car elles ont participé à la construction de notre culture. Donc, pour moi, jusqu’à il y a peu, le satanisme était un phénomène tellement marginal qu’il ne méritait pas d’être étudié et encore moins mentionné. La situation a changé dernièrement et je dirais même plus : brutalement.

Ma prise de conscience remonte à la cérémonie de l’ouverture des J.O. de Paris de sinistre mémoire. Si vous avez besoin d’un rappel à ce propos, le voilà :

Encore une précision car c’est nécessaire : je regrette que ce soit seulement les chrétiens convaincus (et se présentant comme tels) qui ont réagi à cette première abomination. J’aurais préféré des sources « neutres » mais il semble que cela soit plus difficile à trouver… dommage.

Mais la cérémonie des J.O. n’était qu’une entrée en matière. En effet, Toulouse vient de mettre définitivement les points sur les i avec trois jours de « festivités » clairement et ouvertement sataniques :

Une fois encore, j’aurais préféré que ce soit des médias « normaux » qui s’insurgent et se scandalisent mais la lâcheté et/ou la bêtise leur dictent leur conduite.

Un exemple : les incendies d’église se sont multipliés depuis celui de Notre Dame de Paris mais les merdais font leur possible pour minimiser la tendance comme le montre cet article significatif

Il n’y a que les médias « alternatifs » comme Tocsin pour en parler comme il se doit :

Il semblerait qu’il y ai un plan concerté par nos pseudo-élites pour faire monter le satanisme et, surtout, déconstruire la culture chrétienne (on peut être de culture chrétienne sans être croyant, je dirais même que tous les français le sont, à des degrés divers), y compris en détruisant les lieux de culte…

J’ai conscience que ces lignes vont surprendre. Elles m’auraient surpris il y a seulement un an mais l’évidence est sous nos yeux : nos dirigeants ne sont pas seulement malfaisants, tricheurs et voleurs, ils sont aussi maléfiques.
je n’irais pas jusqu’à écrire que le président micron est l’antéchrist, ce serait donner trop d’importance à ce paltoquet mais, incontestablement, il se passe « quelque chose » qui n’annonce rien de bon.

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Si vous voulez sauver les enfants, boycottez Halloween !

Rien à ajouter à ce qu’explique Murielle dans

Si vous voulez sauver les enfants, boycottez Halloween !

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Faut-il regarder « Rematch » sur Arte ?

En ce moment, les échecs sont à la mode !

Après l’excellent « Jeu de la dame » (Netflix), voici « Rematch » qui met en scène Kasparov face au super ordinateur d’IBM et qui nous proposé par Arte.

Soyons clair, il y a du bon et du moins bon dans « Rematch »… Commençons par le bon : l’acteur principal (qui joue Kasparov) est convaincant et sa prestation est à la hauteur. Les dialogues, la façon dont les parties sont filmées, tout ça c’est plutôt bien.

Le moins bon maintenant : beaucoup d’ajouts fictionnels et d’erreurs factuelles (lors de ce rematch, l’ordinateur d’BIM a pour nom « Deeper blue » et non pas « Deep blue »). Et surtout, l’actrice qui joue la représentante en chef d’IBM est crispante (pour ne pas dire insupportable… Happy end : elle virée à la fin, bien fait !). Voilà.

 

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Une galerie de portraits des « Simtubeurs » francophones…

Cette notion de « Simtubeurs », c’est mon fils Justin qui me l’a suggéré : il regarde une flopée de « techtubers » (des Youtubers spécialisés sur le tech…) et donc, je propose cette catégorie des Youtubeurs (francophone cette fois) spécialisés sur le SimRacing.

J’ai donc eu l’idée de vous faire découvrir ceux que j’écoute le plus souvent… En me limitant aux francophones (je suis aussi quelques SimTubers anglophone mais ça sera pour une autre fois).

Voici la liste des Youtubeurs sélectionnés dans cette vidéo : 

Et aussi, découverte récente : Superchicane par Olive Roi du Bocal @superchicane•19,6 k abonnés•162 vidéos https://www.youtube.com/@superchicane 

Et, pendant qu’on y est, les liens utiles pour aller à la pèche aux informations dans notre domaine préféré (ne pas oublier les serveurs Discord qui sont une vraie mine quasiment inépuisable !) : 

Encore une fois, merci à tous ces contributeurs qui ne comptent pas leurs heures pour partager avec nous leurs savoirs, leurs études et leurs découvertes.

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Améliorer son simulateur : quelques progrès de mon côté

En attendant que la 1.6 d’Automobilista 2 (AMS2) soit enfin disponible (je n’ai pas à me plaindre car je ne roule plus qu’avec cette 1.6 en version beta), je vous propose aujourd’hui de passer en revue quelques évolutions que j’ai réalisé sur mon simulateur.

La dernière fois, je vous présentais l’intérêt d’utiliser un Buttkicker mais cela remonte déjà à juillet 2023 !

Il était temps de refaire un point sur ce plan… Car si on ne peut qu’attendre les progrès de nos simulations préférées, du côté de notre baquet, il y a toujours à faire…

J’étais content d’avoir le buttkicker mais je trouvais qu’on impact était limité, je voulais plus. Et je suis tombé sur cette vidéo qui m’offrait exactement ce que je voulais au moment où je le voulais :

C’est vraiment cette vidéo qui m’a décidé à passer à l’action, j’ai simplement pris des HP un peu plus haut de gamme car ceux-là faisaient trop cheap (et pas protégés en plus !). J’ai installé le bazar, configurer grâce à SimHub (indispensable SimHub !) et j’ai testé : ça a marché du premier et, à ma grande joie, l’ajout de ces deux (je me suis limité à deux) HP de bass ont donné un bon coup de boost (sans jeu de mot) aux sensations déjà entrevues avec le butkicker.

Après ce « succès », je me sentais prêt pour passer au niveau suivant : le tensionneur de harnais !
Alors, il existe des produits tout fait mais j’étais tenté par l’aventure Lebois Racing et j’ai donc acheté son kit ainsi que celui d’Industry&CNC qui est recommandé dans « la liste des courses »

L’addition est bien plus lourde que pour ajouter deux HP de bass… Cette fois, ça m’a coûté 230 (le kit Lebois) + 478 (le kit CNC) +125 (les droits de douane pour le kit CNC…), soit 833 euros… Je recommande d’acheter le kit complet qui est désormais disponible chez LeBois Racing (ce n’était pas le cas au moment où je me suis décidé…), ce n’est pas plus cher (et même un peu moins !).

J’ai reçu le tout assez rapidement mais j’ai mis plus deux semaines pour réussir à monter puis à faire fonctionner le bazar !
Clairement, c’était beaucoup plus difficile que ce à quoi je m’attendais…

Heureusement, le résultat est intéressant et, très vite, on ne peut plus s’en passer (dans le sens où si ça n’est pas là, il « manque quelque chose » !). Le principal intérêt est d’accentuer la sensation de « faire corps avec la machine »… Ce qui est beaucoup.

Cet ajout m’a permis de réaliser ceci : tous ces artifices ne permettent pas d’améliorer le réalisme mais seulement l’immersion, c’est là toute la différence ET ce qui en fait l’intérêt.
Même si nous appelons cela « simulation » et « simulateur », il ne faut pas se bercer d’illusions : nous ne pouvons pas réellement « simuler » ce qui se passe à bord d’une vraie voiture de course. L’expérience des vibrations et des forces G n’est pas à notre portée même avec des verrins et des sources de vibrations. En revanche, tous ces éléments sont utiles s’ils renforcent l’immersion. Or, l’immersion est précisément ce dont on a besoin pour « s’y croire » et être complétement capté par l’intensité de la course au point où on oublie qu’on a un écran devant soi (ou plusieurs). Quand on atteint ce stade, alors oui, ça  vaut l’argent chacun des euros dépensés.

A propos d’argent dépensé, je voudrais mettre l’accent sur une tendance qui me gêne actuellement dans notre milieu : l’escalade technique « quoi qu’il en coûte »… Je ne pense pas qu’un volant « direct drive » soit indispensable : mon Fanatec CSL me satisfait pleinement et je vais attendre qu’il tombe en panne avant de le remplacer (sans doute par un DD, effectivement et sans doute aussi par un Fanatec pendant qu’on y est…). Pareil du côté des pédales : les pédales « actives » de Simucub sont séduisantes mais pas à ce prix !
Et ainsi de suite. J’investis régulièrement pour améliorer mon simulateur mais c’est pour mon plaisir, pas pour que Naga Racing vienne faire une vidéo chez moi que je puisse « flexer » à cette occasion…

Bref, ici comme ailleurs « point trop n’en faut »…

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Une histoire de l’informatique moderne, épisode 29 : une conclusion générale

C’est le dernier épisode de cette série !
Et comme il faut conclure proprement, j’ai focalisé sur les enseignements généraux qui sont utiles au quotidien. Merci pour votre fidélité tout au long de ce projet…

La liste complète de tous les épisodes est disponible ici…

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Une histoire de l’informatique moderne, épisode 28 : les règles de l’évolution technique

Dans cet épisode, nous allons passer en revue les différentes règles et principes qui régissent l’évolution technique en général et de l’informatique en particulier. Nous verrons aussi qu’en dépit de la connaissance de ces règles, il reste très difficile de prévoir cette évolution avec précision.

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Le Mans Ultimate (LMU), nouveau DLC, grosse mise à jour et grands progrès

Le 24 septembre dernier, Studio 397 (le développeur de rFactor2 et de Le Mans Ultimate) a procédé à une mise à jour très attendue de LMU avec un nouveau DLC payant (contenant l’Alpine A424, L’isotta Fraschini et le circuit du Texas, COTA) mais aussi et surtout, une grosse mise à jour de la simulation avec des nouvelles fonctionnalités très attendues (au moins par moi !).

Pour fêter cela, Studio 397 a publié cette vidéo spectaculaire :

Dans cette autre vidéo, nous avons le boss du studio (Stephen Hood) qui explique dans le détail les nouveautés apportées par cette mise à jour :

Dans cet article, je ne vais pas revenir sur le contenu du DLC car je n’ai pas encore roulé sur le COTA et avec l’Isotta. J’ai juste essayé l’A424 (qui a un bruit moteur rageur qui est assez envoutant). Je préfère me concentrer sur les nouvelles fonctions qui, selon moi, sont vraiment le gros morceau de cette mise à jour.

En effet, cela faisait des mois (depuis la sortie de LMU en fait) que je répétais que cette simulation avait besoin de la fonction d’enregistrement (possibilité d’enregistrer sa course en cours de route afin de pouvoir la faire entièrement en plusieurs fois) pour décoller. Et, ça y est,  cette possibilité d’enregistrement est enfin disponible !

Mais ce n’est pas tout : cette mise à jour apporte également le mode « coop » qui est une vraie nouveauté encore jamais vu dans le domaine du SimRacing. Bien sûr, rFactor2 ou iRacing propose le « driver swap » depuis bien longtemps (je raconte une de ces expériences sur iRacing ici) mais tout cela doit se faire online avec toutes les contraintes que l’on imagine : être dispos pile au bon moment, ne pas avoir d’incident de connexion et ainsi de suite, vous voyez le tableau. Ici, justement, LMU propose de changer la donne dans les grandes largeurs en inventant le « driver swap » offline ou asynchrone pour être plus précis.

C’est donc de ce mode « coop » et du « save & load » (l’enregistrement de course solo en offline) que je vous propose d’évoquer aujourd’hui dans cet article. Comme toujours, j’ai d’abord voulu attendre un peu avant de me lancer dans un nouveau commentaire sur LMU et ses nouveautés : le temps de rouler avec et de tester tout cela afin de vous apporter de la vraie « valeur ajoutée » car si c’est seulement pour répéter ce qu’explique Stephen Hood dans la vidéo ci-avant, ce n’est pas la peine, n’est-ce pas ?

Je voudrais aussi revenir et insister sur l’attitude déplorable de certains YouTubeurs francophone qui ont quasiment ridiculisé la fonction de sauvegarde avec des commentaires genre « bon, pourquoi pas mais je ne vois pas en quoi c’est utile, Studio397 ferait mieux de nous fournir les LMGT3 de la saison 2024 ! ». Tu vois pas en quoi ça peut être utile, espèce de snob prétentieux ?
C’est justement à cause de ces « snobs du SimRacing » que notre activité est souvent mal vue par les amateurs de sport-auto qui sont rebutés par le snobisme mal placé de certains YouTubeur spécialisés dans le SimRacing… Donc, arrêtez de faire la fine bouche et comprenez une bonne fois pour toutes que la plupart de ceux qui achètent LMU l’utilisent en offline et ne font quasiment jamais de courses online (jamais !).

Bref, revenons à nos fonctions… Et commençons par ce que j’appelle « l’enregistrement de de session ». J’ai pu la tester à l’occasion de trois courses différentes et je peux dire que ça fonctionne (ouf !) même s’il y a encore quelques glitchs ça et là. En effet, quelquefois, la possibilité d’enregistrer ne vous est pas proposée (embêtant…) mais, heureusement, il y a possibilité de ne rien perdre car il existe un onglet « backup » qui vous propose des enregistrements automatiques de la course en question au cas où, justement, vous seriez tombé sur un dysfonctionnement de ce genre…

Cependant, il est important de dire que cette fonction n’est pas proposée à n’importe quel moment : elle ne fonctionne qu’à l’occasion des arrêts aux stands. Lors de ces arrêts, l’interface de gestions des choix (quantité de carburant à remettre, changer les pneus ou pas, réparer la voiture partiellement, complètement ou pas du tout) apparait automatiquement alors que la session est alors en pause (vous ne perdez rien). Sur cette interface figure en bas à droite un bouton « enregistrer votre progression »… ça se passe d’explication, non ?
De plus, les arrêts aux stands sont grandement facilités par cette séquence car vous pouvez faire vos choix au dernier moment et en toute tranquilité : la simulation est en pause, tout va bien. Combien de fois n’ai-je manqué de me sortir en lisant l’interface de gestion des arrêts tout en pilotant ?
Là, ça change tout et dans le bon sens. De plus, pour tous les puristes (les snobs oui !) qui vont chouiner « oh, c’est pas réaliste », je rappelle que les pilotes sont en liaison radio permanente avec leur équipe et ils peuvent ainsi discuter des choix bien avant l’arrêt lui-même. Le pilote n’a pas à trifouiller quelques boutons pour sélectionner le choix de pneus à changer : il est déjà assez occupé comme cela !

Donc, le « save & load », ça marche et c’est un gros-gros plus pour LMU. Un point essentiel qu’Automobilista 2 (AMS2) devrait s’inspirer séance tenante !

Je ne serais pas aussi positif sur le mode « coop » qui est contraignant et dont certains choix sont contestables (pour moi en tout cas). J’espérais pouvoir disposer d’un mode qui me perpmettrait de faire des course « à distance » avec un de mes amis suisses. Mais bon, j’avais rêvé car le mode « coop » n’est pas du tout ce partage privé et asynchrone que j’avais espéré. Il s’agit plutôt d’un mode de compétition organisé par le staff de LMU et mis en avant comme tel. Tout d’abord, il n’y a que trois événements par semaine de disponibles… Si vous vouliez courrir au Mans, eh bien il faudra attendre que ce circuit soit « à l’affiche » et pas forcément dans les conditions que vous souhaitiez. Car tout est là : ce n’est pas vous qui choisissez les conditions dans lequelles vous allez courrir, elles sont déterminées par LMU et libre à vous d’y adhérer ou de passer votre chemin (tout comme les courses online en fait).

Alors, c’est bien beau de critiquer mais il faut au moins avoir essayé… C’est ce que j’ai pu faire ce week-end. Première étape, trouver des équipiers. Pour cela, j’ai utiliser le canal dédié à LMU sur Discord et c’est ainsi que j’ai rencontré Alix Day (c’est son pseudo sur Discord, pas son vrai non, hein !). Bon, je ne sais pas grand-chose sur Alix sinon qu’elle est super rapide et qu’elle a gentiment accepté de se trainer un vieux comme moi pour une course en coop. Nous avons choisi l’épreuve de 3H basée à Spa et en utilisant le Peugeot 9×8 car Alix me dit « j’ai les setups pour… ». Déjà, première mauvaise surprise : Alix m’a envoyé ses setups sur Discord (tout en me précisant où les placer sur mon PC) mais impossible de les charger sur LMU : quand je suis dans une séance d’entrainement à Spa, il n’apparaissent simplement pas. Alix pense qu’il s’agit d’un défaut de la nouvelle version car, d’après elle, le partage de setup était possible « avant »… Admettons.

Pour la répartition du « travail », nous avons fait simple : Alix faisait les qualifs et les premiers relais et je faisais la suite, tout simplement. Samedi en début d’après-midi, Alix m’envoi un message sur Discord me disant que c’est à mon tour de jouer : elle fait sa part et la voiture est en bonne état et en bonne position… vsier la 4ème place au final est tout à fait possible, no pressure !

Précisons qu’en mode coop, on roule contre les IA mais que tout est noté, tout donne droit à des points ou à des retraits de points… Gagner des places lors de dépassements (propres !) vous fait gagner des points, perdre des positions vous fait perdre des points. Jusque-là, c’est simple. Mais sont aussi noté votre régularité, votre capacité à ne pas franchir les limites de piste, à ne pas avoir de touchettes avec les autres voitures et ainsi de suite. Si vous imaginiez faire une course tranquille, remballez tout : vous êtes sous haute surveillance façon iRacing que ça vous plaise ou non…

Ce principe pouvait me plaire car, piloter propre, c’est justement mon point fort à défaut d’être hyper-rapide… Mais j’ai vite déchanté : le problème principal que j’ai rencontré lors de mes tentatives, c’est que les IA semblaient liguées contre moi !
J’ai tout eu dans le traffic : les GTE qui te poussent en sortie d’épingle (et paf, dans le mur des stands !), la P2 qui te tasse avant le freinage de la dernière chicane (et tu pars en luge sur l’herbe avec les conséquences qu’on imagine à la fin… Plus une pénalité pour « franchissement multiples de ligne » !) et ainsi de suite. Décourageant…

Je ne suis pas en train d’affirmer que les IA se comportent de manière spéciale lors des séances en mode coop mais ça y ressemblait fortement. Le dimanche, nouvelles tentatives plein d’espoir et ça été encore pire : j’ai même pris une pénalité pour « consommation excessive ». Cela mérite quelques explications : la réglementation du WEC (le championnat du monde d’endurance) sont très précises et très pointilleuses sur tout ce qui concerne l’énergie, surtout si vous êtes au volant d’une LMh ou une LMdh (qui sont dotées d’un système hybride). Donc, quand Crew Chief (une application in-dis-pen-sa-ble) m’a signalé qu’il était temps de rentrer aux stands pour ravitailler, j’ai cru à une erreur vu qu’il restait encore de quoi faire trois tours en regardant le niveau de carburant. J’ai l’habitude que Crew Chief soit assez prudent sur ses estimations de consommation mais là, j’ai juste eu un message « plat » et pas le formel « we are running on fumes, mate… Pit this lap, box this lap please Alan ». J’ai bien le langage fleuri de Crew Chief (dans les paramètres, je lui ai permis de jurer et c’est souvent très drôle !) comme « we’re running on fumes, mate ».
Bref, j’annule la demande et je décide de faire au moins un tour de plus… Mais voilà, ce faisant, j’ai dépassé la limite d’un paramètre pas expliqué, pas affiché et punitif !

C’est là où, une fois de plus, on se rend compte que trop de réalisme n’est pas forcément le meilleure choix dans une simulation « de loisirs »… J’insiste sur ce dernier point : on est tous très à cheval sur le fait que nos simulations se distinguent des vulgaires « jeux vidéo » mais on s’illusionnent… Au final, se sont quand même des jeux vidéo et rien d’autre. Et, dans ce cadre, il faut toujours trouver la bonne balance entre la juste dose de réalisme (qui renforce l’immersion) et l’excès de réalisme qui détruit le gameplay… Je l’ai souvent affirmé : trop de réalisme tue le gameplay même si ça fait hurler les puristes.

Bref, au bout d’un moment, j’en ai eu clairement marre de me prendre des « baffes dans la gueule » et je me suis dis « mais qu’est-ce que je fais, là ? » et j’ai compris qu’il fallait que j’arrête. Le mode coop est sans doute un grand progrès pour la « simulation de loisir » mais tel qu’il est définit actuellement dans LMU, ce n’est pas pour moi. Il faut avoir un peu de lucidité pour se rendre compte que si je m’installe dans mon baquet pour faire vroum-vroum, c’est d’abord et avant tout pour y prendre du plaisir… Si le plaisir n’est pas là, à quoi bon ?

J’ai donc expliqué à Alix (toujours via Discord) que je laissais tomber. Que j’était désolé de lui avoir fait perdre son temps mais que je ne voulais pas continuer. Alix l’a bien pris et ça prouve simplement que c’est une bonne personne en plus d’être sacrément rapide.

Donc, voilà pour la dernière mise à jour de LMU : du bon, du très bon et du moins bon (selon moi). Le titre a encore une (grosse) marge de progression car il n’est pas encore tout à fait stable et loin d’être optimisé. Mais il y a un potentiel certain et pour l’endurance, il est clair qu’on est face à un premier choix.

L’autre titre dont on attend une grosse mise à jour, c’est AMS2 dont la 1.6 se fait attendre depuis un bon moment maintenant… Cela ne devrait plus trop tarder et je vous en parlerais quand ça sera là.

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Une histoire de l’informatique moderne, épisode 27 : ce qui est arrivé et ce qui n’est pas arrivé

Tout au long de l’histoire de l’informatique, il y eu quelques belles surprises (ce qui est arrivé) et pas mal de « faux départs » ce qui n’est pas arrivé) pour différentes raisons. C’est ces « oui, enfin » et ces « non, toujours pas » que nous passons en revue aujourd’hui (pas tous mais les principaux).

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Une histoire de l’informatique moderne, épisode 26 : des débuts à la situation actuelle

Cette fois, ce n’est pas un épisode thématique ni une récapitulation. Cette fois, j’ai repris l’évolution de l’informatique depuis le début et en mettant en avant ce qui a changé vs ce qui n’a pas changé dans cette longue histoire…

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Une histoire de l’informatique moderne, épisode 25 : la longue marche de l’IA

Dans cet épisode, j’ai résumé (vraiment un condensé en quelques minutes !) la tumultueuse, longue et controversée histoire de l’IA depuis ses débuts à aujourd’hui…

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Une histoire de l’informatique moderne, épisode 24 : des PDA au smartphones, partie 2

Cette fois on se penche sur la saga de l’iPhone et d’Android, surtout d’Android en fait car, l’iPhone, tout le monde en a déjà beaucoup parlé…

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Une histoire de l’informatique moderne, épisode 23 : des PDA au smartphones, partie 1

Après avoir longuement évoqué le Web dans les épisodes précédents, intéressons-nous aux mobiles désormais ! L’épopée des appareils mobiles remonte à loin et commence par les « pen computers » dans les années 80…

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Un QCM sur votre « profil sociétal », pourquoi faire ?

C’est un projet sur lequel je travaille depuis quelques années. J’ai toujours aimé les QCM mais je trouvais qu’il en manquait un permettant de déterminer votre « profil sociétal »…

OK mais c’est quoi un « profil sociétal » ?

Pour faire simple, disons qu’il s’agit de votre profil général déterminé par vos positions vis-à-vis des principales « questions de société »… C’est cela et pas plus. En aucun cas mon modeste test ne prétend évaluer votre intelligence ou vos différentes capacités, ce ne sont que des questions portent sur votre opinion dans les nombreux domaines qui forment notre société humaine… Ni plus ni moins.
C’est d’ailleurs pour cela que je l’ai appelé PasUnTestDeQI pour bien situer les choses !

La page d’accueil du test…

Quelques avertissements avant de vous lancer tête baissée dans ce test… Tout d’abord, il est long : pas moins de 50 questions !
Donc, ça va vous prendre un moment… Faites-le seulement quand vous êtes disponible et de bonne humeur, de préférence.

Une des pages de questions…

Ensuite, les profils résultants ne seront pas forcément à votre goût… En effet, à côté des respectables « Modéré » ou « Responsable », il y a aussi « Glandeur », « Grincheux » ou « Benêt », entre autres… Vous êtes prévenu !

Enfin le bilan et mon profil !

Mais alors, c’est quoi le but du jeu ?
En fait, il n’y en a pas vraiment. J’ai eu cette idée il y a quelques années et c’est resté un « projet dormant » comme j’en ai quelques-uns et puis, lorsque j’ai découvert SQLPage, je me suis dit que c’était une bonne occasion de tester cet environnement avec ce projet.

C’est donc avec SQLPage que j’ai pu développer PasUnTestDeQI et que je peux vous le proposer aujourd’hui. Ce développement ma pris quelques semaines de travail et représente environ 3000 lignes de code… Oui, je sais, c’est beaucoup pour un modeste QCM !

Mais c’est parce que je l’ai programmé à ma façon : en utilisant une démarche « sûre », en codant systématiquement chaque page afin de rester dans ma « plage de compétence » qui est étroite car je ne suis pas un développeur top gun… Un vrai codeur aurait pu le faire en se contentant de 300 lignes de code (et même peut-être encore moins !) mais je voulais le faire moi-même car c’était aussi l’occasion de me frotter à SQLPage sur un projet concret et qui était l’aboutissement de mon idée de départ.

Alors, bien sûr, on va me dire « Mais pourquoi avoir programmer cela à la main ? Il existe des tas de sites Internet qui propose des QCM à définir soi-même… ». Oui, c’est vrai mais quand vous avez une idée précise de ce que vous voulez faire (et de ce que vous ne voulez pas obtenir…), vous vous rendez vite compte que ces services (gratuits souvent) ne font pas l’affaire.

Enfin, voilà mon premier projet avec SQLPage et je suis très heureux de pouvoir le rendre disponible grâce au service « cloud » mis en place par Alexis et Ophir, merci à eux.

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RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE : DÉCRYPTAGE D’UNE ARNAQUE MONDIALE par le Raptor… Merci Raptor !

C’est enfin le retour du Raptor et cette fois, c’est avec du lourd… Une vidéo de 1H12 précise, bien construite et facile à comprendre.

Une fois de plus, le Raptor met en PLS tous les cuistres qui propagent la doxa actuelle sur le changement climatique sans connaitre le sujet (et puis quoi encore ?).

Bon, on est d’accord, 1H12, c’est long… Surtout à notre époque où une vidéo de plus de 30 secondes est considérée comme longue !

Mais, j’ose le dire, c’est la vidéo que les gens intelligents et raisonnables attendaient sur ce sujet délicat et multi-formes. Donc, courage, faut tout regarder jusqu’au bout et, ainsi, vous aurez tous les arguments la prochaine fois qu’un benêt-gavé-de-tv va vous dire « tu te rends compte, le climat, c’est terrible ! »…

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Une petite course d’endurance en moto à West Mecapark…

Le samedi 31 août dernier, mon fils Val et moi avons pu participer à une petite course d’endurance moto sur le circuit de West Mecapark. 
Cette petite vidéo permet de comprendre à quoi cela ressemblait !

 

Avant la course, grands sourires !

Val en profitait pour inaugurer sa combinaison « Dovi-replica » alors que je me contentais de l’équipement « local »… La météo (qu’on peut voir ici en arrière plan) n’était pas terrible mais ça s’est levé par la suite (ouf !).

Avec Val, il y a longtemps que nous sommes convaincus par l’intérêt de rouler sur des petits circuits avec des machines pas trop rapides. (voir nos expériences en la matières ici et là). Nous avons pratiqué les « track-days » avec des grosses motos et nous avons appréciés mais, désormais, nous privilégions le bon ratio entre « prise de risques » et « plaisir au guidon » qui est très favorable aux petites machines (sur des petits circuits, of course !). Mais faire une « vraie » course, voilà qui était nouveau. Val n’en n’a plus fait depuis son époque « Pocketbike » et moi, ça remonte à encore plus loin (Challenge Honda en 1979 !)…

Nous étions donc curieux de voir comment cela allait se dérouler…

Sur la piste, mon style est très « classique »…

La séance de qualifications s’est bien déroulée : on était prudents au début car la piste était humide… Mais ça s’est asséché par la suite. Lors de cette séance, on s’est vite rassurés sur notre niveau : on était loin d’être les plus lents !

Le maniement de ces machines était assez simple : on restait sur le rapport supérieur (4ème) tout le long et on se contentait du frein avant. Les pneus slicks offraient une adhérence surprenante (on faisait racler les repose-pieds !). Rien à signaler donc.

Val a un style bien plus moderne et agressif que le mien… Il va plus vite aussi !!

La course faisait 200 tours et il fallait se relayer toutes les vingt minutes et faire un ravitaillement (effectué par le staff sur place) tous les deux relais. Val prit le départ et plutôt bien puisqu’il était en tête au bout de 4 tours !

Ensuite, il se contenta de rouler raisonnablement afin de rester dans le groupe de tête mais sans prendre de risques. Quand vint le moment de mon relais, ça s’est également bien passé : même sans être aussi rapide que Val, j’arrivais à nous maintenir dans le top cinq des équipages.

Dès le début de la course, les chûtes ont été nombreuses et avec pas mal de casse de matériel (heureusement, pas de blessure !). Le but étant alors d’éviter les chûtes et de rouler régulièrement autant que possible. Dans la dernière partie de la course, il semblait qu’on était bon pour le podium… C’est donc très optimiste que je repris le guidon de notre pit-bike 110 pour continuer à enrouler.

Malheureusement, je me suis mis par terre tout seul après avoir élargi à l’épingle et n’avoir pas voulu couper les gaz pour ne pas perdre de temps… Résultat, j’en ai perdu du temps et pas qu’un peu !

Bon, j’ai pu repartir et je n’avais que le levier de frein avant qui était à moitié cassé. J’ai mis quelques tours à retrouver le rythme et, au moment où je me disais que cette chute allait juste rester un incident isolé, voilà que je remet cela… Mais, cette fois à un endroit rapide et je me suis pris « une vraie boite » qui m’a laissé un peu étourdi… Il semble que mes doigts aient glissés du levier au moment de freiner avec les conséquences qu’on imagine : j’ai tiré tout droit dans le bac à graviers et là, je me suis pris une vraie grosse baffe tout en évitant de me prendre le rail de sécurité par miracle… Là encore, j’ai pu repartir mais, cette fois, j’avais compris : retour aux stands et je passe le relais à Val.
Heureusement, la course était presque terminée…

Val a pu terminer en roulant fort, comme à son habitude, et nous avons donc quand même pu sauver la quatrième place (sans mes bévues, le podium nous était promis).

Moralité : pour rouler fort et avoir des sensations, mieux vaut le faire dans des bonnes conditions de sécurité et avec des motos qui ne vont pas trop vite… ça évite les (grosses) conséquences en cas de chute.

Une fois de nouveau chez nous, j’ai examiné mon équipement et j’ai pu constater que mon casque et mes gants étaient tous bon pour la poubelle !

Ceci dit, mieux vaut eux que moi… à part quelques bleus et égratignures, je m’en tirais à bon compte.

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Une histoire de l’informatique moderne, épisode 22 : l’essor du Web 2.0…

Au début des années 2000, l’ensemble des éléments techniques qu’on a appelé AJAX après coup permet de faire apparaitre un Web affiné, plus réactif, à l’interface utilisateur complétée, qui n’a plus besoin d’aucun artifice (Java ou Flash) pour conquérir les derniers territoires applicatifs… C’est l’apparition du Web 2.0 qui finit d’assoir le Web comme plateforme universelle et incontournable.

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Le plaisir de « venger » Jean-Pierre Jarier à Interlagos en 1975

Dans les années 70, il y avait un pilote français de F1 que j’appréciais particulièrement : Jean-Pierre Jarier (JPJ) dit « godasso » pour sa tendance à attaquer à outrance !

JPJ en 1976…

Lors des saisons 1974, 75 et 76, JPJ était au volant de la Shadow, une F1 relativement performante (au moins en 1975) mais aussi terriblement fragile. En conséquence, JPJ n’a pas eu à son volant les résultats qu’il méritait ou, tout du moins, qu’il pouvait espérer : il a souvent mené des grand prix mais n’en a remporté aucun !

Godasso dans ses oeuvres sur la très belle et très fine DN5 en 1975…

J’ai surtout en mémoire le GP du Brésil de 1975 que Jean-Pierre dominait (après avoir signé la pôle…) et où il a dû abandonner sur ennuis mécaniques… un crêve-coeur !

Alors, comment rectifier cela aujourd’hui ?
Grâce au SimRacing bien sûr !

En effet, ce qu’il y a de bien avec le SimRacing, c’est qu’on peut également revisiter des épisodes du passé et tenter d’en relever les défis. J’ai donc utilisé Automobilista 2 dans sa version 1.6 (actuellement encore en beta mais ça ne devrait plus tarder) pour revivre cette course dans des conditions proches de la victoire manquée de JP Jarier… Avec la catégorie « Formula Retro gen1 », on a une bonne variété des formule un de 1974/75, manque seulement les Ferrari (et c’est dommage !). On pourrait faire de même avec Assetto Corsa mais je doute qu’on trouverait pour le titre de Kunos une aussi belle version d’Interlagos (celle de 1976, le grand circuit, pas la version réduire dont on doit se contenter de nos jours) que celle que propose Reiza avec AMS2. En effet, Reiza étant un studio brésilien, les circuits nationaux disponibles avec AMS2 sont magnifiques et très soignés, une chance !

De plus, il faut dire que l’ancien Interlagos représente un challenge assez unique avec ses grandes courbes bossellées et interminables, j’adore !

J’ai donc sélectionné Interlagos 1976 et la voiture équivalente à la Shadow DN5 facilement reconnaissable à ses bandes colorées jaune/rouge sur les côtés afin de compenser le noir imposé par le sponsor de l’époque, UOP, une compagnie pétrolière. Je me suis contenté d’une course courte (10 tours) et en mettant les IA à 100%. Je signe la pôle-position de peu devant Fittipaldi sur sa M23 et c’est parti pour dix tours… Je vais dominer cette course tranquillement sans faire la moindre erreur. Il est difficile de transcrire le niveau de satisfaction que peut procurer le pilotage en SimRacing quand tout se passe bien ainsi : j’étais dans le flux, concentration totale, pas un freinage ou un point de corde de manqué, c’était parfait !

Alors, JP Jarier est vengé, il l’a enfin sa victoire ?
Pas tout à fait. La course était trop courte pour représenter un vrai test et je dois désormais relever le niveau des IA (sans doute entre 105 et 110%) afin que le challenge soit plus relevé… à bientôt donc pour de nouvelles aventures au volant de ses voitures virtuelles mais envoutantes !

 

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A propos de la version 1.6 d’AMS2

Lors des tests que je mène sur la beta “notformedia” de la 1.6 d’Automobilista 2 (AMS2), j’ai pu comparer le comportement de la même voiture sur le même circuit afin de situer les différences entre la 1.5 et la 1.6… Et je dois dire que ces différences sont nettes et précises !

En effet, en roulant avec la 1.5 sur le tracé de Zeltweg (version 1974) au volant de la Brabham BT44 (F1 1974 également), j’ai éprouvé certaines difficultés à maîtriser cette monoplace. Pas en roulant normalement mais en attaquant car, avec ces voitures, il faut attaquer pour ressentir quelque chose : si on se promène, il ne se passe pratiquement rien, bien sûr.

Bref, avec la 1.5, la BT44 nécessite toute votre attention et elle vous avertit par des petites “ruades” (qui peuvent se terminer en “coup de raquette” si on en tient pas compte) quand elle considère que vous êtes en train d’exagérer… Trop aimable !

Changement d’ambiance avec la 1.6. Je ne dirais pas “qu’on est sur des rails” mais, incontestablement, c’est mieux, plus facile, plus précis. La BT44 semble bien plus directive sans pour autant réagir avec nervosité quand on en demande “un peu plus”…

Voici la BT44 de 1974… je ne peux vous la montrer dans AMS2 car, pour le moment, la beta de la 1.6 est encore au statut « notformedia »…

Je ne sais pas si c’est plus réaliste mais c’est plus efficace et plus agréable en tout cas : plus de deux secondes de gagnées sur ce tracé ultra-rapide qui demande une grande précision à tous les niveaux (trajectoires et points de freinage). Encore une fois, je ne sais pas si cette évolution est plus réaliste car même si j’ai une expérience de la compétition automobile à bord de monoplaces, je n’ai jamais eu la chance ou le privilège de m’installer dans le baquet d’une formule un de 1974 (ou de toute autre formule un d’ailleurs…) !

Ces quelques tests permettent aussi de se rendre compte qu’achever la finition d’une version majeure d’une simulation n’est pas une mince affaire et je voudrais, à cette occasion, tirer mon chapeau à toute l’équipe des développeurs de Reiza (l’éditeur d’AMS2). En effet, je suis presque sûr qu’eux aussi ont envie que cette version 1.6 soit enfin mise dans les mains des utilisateurs. Que le travail a été long et fastidieux et que la tentation d’y mettre fin soit grande. Et pourtant, on voit bien qu’il y a encore quelques détails à régler et c’est mieux de le faire avant qu’après, dans la mesure du possible.

J’ai signalé, avec précautions, ce que je croyais être un bug au niveau des arrêts ravitaillement mais je dois avouer que j’ai hésité à le faire pour ne pas passer pour un idiot si, finalement, il ne s’agissait pas d’un bug mais d’un oubli de ma part (dans le labyrinthe des options de configuration d’une simulation comme AMS2). Et pourtant, j’ai effectué quelques vérifications, encore et encore avant de me décider, convaincu que j’avais mis le doigt sur quelque chose mais tremblant à l’idée que c’était simplement une “fausse alerte”… C’est aussi à travers ce type d’expérience qu’on se rend compte que ça ne doit pas être facile à finaliser, un projet pareil… Respect donc.

 

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Une histoire de l’informatique moderne, épisode 21 : Le tournant de l’an 2000…

Le passage de la décennie 90 aux années 2000 a été l’occasion de nombreux changements significatifs. Nous les passons en revue ensemble à l’occasion de ce 21ème épisode !

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La délicate question des interfaces utilisateurs…

Dans ma carrière, j’ai souvent été impliqué dans le design d’interface utilisateur dans le contexte d’applications informatique bien sûr et aussi de quelques sites Web. Mais, bien sûr, la question même des « interfaces utilisateurs » ne se résume pas aux différentes déclinaisons du monde digital, loin de là !

Pour ne citer que les domaines que je connais bien, même la pratique de la moto vous confronte à la question de l’interface utilisateur,: votre machine propose un agencement de commandes qui représente une interface utilisateur, rien de moins. L’embrayage s’actionne par le levier gauche, le frein avant par le levier droit et le frein arrière par la pédale de droite… je pourrais faire tout le tour de la machine mais ça serait fastidieux.
Même votre casque de protection (encore un des mes sujets favoris) impose une interface utilisateur plus ou moins bien pensée et donc plus ou moins pratique (ouverture/fermeture de l’écran, bouclage/débouclage de la jugulaire et ainsi de suite).

Oui, ce genre d’horreur existe !!

Or, sur ce sujet ô combien critique, je viens de lire un article tout à fait remarquable de ploum.net (encore lui et encore un article qui vaut le détour !) => Le retour de la vengeance des luddites technophiles

Et pour vous convaincre de le lire pour de bon, je me suis dit que quelques extraits pouvaient y aider :

La première et même unique propriété d’une bonne interface utilisateur c’est de ne jamais changer. De rester identique pendant des années, des décennies afin de construire une expertise durable et transmissible.

En résumé, un appareil qui se modifie est, par essence, un ennemi de son utilisateur. L’utilisateur paie pour avoir le droit de devenir l’esclave de son appareil!

Le point positif de tout cela c’est que si les bateaux de guerre et les voitures individuelles commencent à agir contre leurs utilisateurs de manière plus ouverte, les gens vont peut-être finir par comprendre que ces engins leur pourrissent la vie depuis le début.

Je me souviens que, dans les années 80, certains constructeurs automobiles remplaçaient les compteurs (analogiques) des tableaux de bord de leurs voitures par des écrans avec des indications numériques, pour faire « modernes », genre…
Bien entendu, le résultat était lamentable et ils sont vite revenus à des compteurs ronds avec des aiguilles (c’est encore le cas aujourd’hui même si les compteurs en question ont finalement été bel et bien remplacés par des écrans mais la forme ronde et les aiguilles sont restées…).

Ouch, ça fait mal !!

La question des interfaces utilisateurs n’est pas prête d’être tranchée et chacun a son opinion mais, en attendant, je vous encourage vraiment à aller lire l’article de Ploum !

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Une histoire de l’informatique moderne, épisode 20 : une récapitulation des 10 épisodes précédents !

A l’occasion de cette seconde récapitulation (la première avec l’épisode 10…), je vous propose de nous focaliser sur les enseignements qu’apporte chaque épisode de l’histoire de l’informatique (à travers son évolution technique). Et on s’aperçoit que ces enseignements sont peu nombreux et répétitifs !

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Basculer sur Linux, où en est-on ?

Si on veut se débarrasser une bonne fois pour toute de Google, Microsoft et Apple (liste non exhaustive !), ça passe par quelques décisions radicales et quelques efforts. En haut de la liste des « choses à faire », il y a forcément un item du genre « passer sur Linux »…

Et justement, il se trouve que j’ai une machine qui était la candidate parfaite pour cela. Mon MacBook pro 15′ de 2014 reste un peu esseulé, Apple ne veut plus le mettre à jour (pauvre chou, rejeté par son créateur !) et, du coup, je m’en sers moins… Faut dire que, comme nous tous, il a peu vieilli : sa batterie est morte (plus d’autonomie donc), son capot ne ferme plus (pour une raison que j’ignore) et il aurait bien besoin d’un peu de TLC (tender love care, d’amour et de soins quoi !).

Une batterie neuve, c’est cher ?

Opération N°1, changer la batterie. Je me suis rendu compte qu’il y avait une offre abondante de batteries de rechange sur Amazon.fr du moment où l’on connaît le modèle exact de son Mac (ça évite de se tromper). J’ai sélectionné un ensemble à 64 euros où il y avait une vidéo fort bien faite expliquant comment procéder au remplacement étape par étape…

Quelques jours après ma commande, j’ai reçu la nouvelle batterie et j’ai confié mon MacBook à mon fils Justin afin qu’il procède à l’opération ce qu’il fit rapidement et sans difficulté (il en a même profité pour démonter les ventilateurs et nettoyer l’intérieur de mon Mac aussi complètement que possible… Tant qu’à faire de lui donner un coup de jeune, autant le faire bien !). Résultat parfait : la nouvelle batterie est reconnue, charge normalement et tient bien le coup à l’usage… Opération N°1 complétée avec succès.

Sur cette image, on voit nettement que les batteries sont gonflées…

Et même, bénéfice induit, le capot ferme correctement désormais. En effet, c’était à cause du gonflement de l’ancienne batterie d’origine (voir la photo !) que le capot baillait ainsi. Avec la nouvelle qui est plate comme il se doit, plus de problème. L’opération suivante doit forcément être de passer à Linux… Mais, pour un Mac, c’est possible ça ?

Linux pour Mac, pas de problème !

Des distributions Linux pour Mac, en théorie, il y a en des tas. En pratique on s’aperçoit que c’est déjà plus nuancé : la plupart des Macbuntu et autres déclinaisons sont simplement des packages graphiques pour donner une apparence Mac OS à Ubuntu. Installons donc Ubuntu sur notre vieux Mac et on verra ensuite comment lui donner une apparence familière… Sauf que, non, ça n’a pas marché !

Pour différentes raisons, l’installation d’Ubuntu sur ce Mac a toujours échoué et j’ai fini par y renoncer. Attention, ça ne remet pas en cause la qualité de cette distribution très connue et dont le succès est, d’après moi, tout à fait mérité. J’ai Ubuntu sur un laptop Why et ça fonctionne très bien. Mais là, sur ce Mac, rien à faire. J’ai donc commencé à chercher des solutions alternatives et j’ai trouvé Linux Mint (pas difficile, c’est l’autre grosse distro très connue de ce petit monde !). Et cette fois, pas de problème : l’iso sur une clé USB, j’ai choisi l’installation via Grub et tout s’est bien passé du premier coup ou presque…

Pas d’accès réseau… Et comment je fais pour mettre à jour les drivers ?
La mauvaise surprise (et il y en a souvent au moins une dans ce genre d’opération…), c’est que le composant wifi n’a pas été automatiquement reconnu et installé. Pas de wifi, pas d’accès réseau, pas d’Internet, aie !
Heureusement, c’était juste le composant wifi qui posait problème et j’ai pu le contourner en branchant un câble Ethernet via un adaptateur USB… Accès réseau rétabli, à moi les mises à jour !
C’est ici que j’ai pu constater que Mint se débrouillait bien car il a détecté le problème tout seul et l’a corrigé sans me demander d’intervenir, pratique.

Tout n’est pas rose toutefois

Bon, cette histoire se termine bien pour moi car j’ai eu les moyens, la patience et les ressources pour la mener à bien. Reste la vraie question : Linux est-il prêt pour le grand-public ?
Selon moi, pas encore tout à fait. Que manque-t-il ?
Pas grand-chose mais c’est encore trop. Tout d’abord, il faudrait qu’il y ait l’unanimité sur la distro à recommander. Actuellement, il y a encore trop de choix (un cas où le fameux « embarras du choix » porte trop bien son nom) et cela peut rebuter beaucoup d’utilisateurs potentiels.

Ensuite, il y a tout de même encore des points à améliorer comme le choix des imprimantes à installer. Si vous avez une imprimante qui sort de l’ordinaire (c’est mon cas avec la Ricoh SP150, un excellent modèle par ailleurs), bonne chance !
Ceci dit, chacun sait que les « imprimantes, c’est l’enfer », il n’est donc pas surprenant que Linux soit encore perfectible sur ce plan !

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Une histoire de l’informatique moderne, épisode 19 : Le Web devient le phénomène central !

Dans cet épisode, nous passons en revue des épisodes importants pour la montée du Web lors de la seconde partie des années 90 : le foisonnement des moteurs de recherche (avec Alta Vista, entre autres) jusqu’à l’apparition de Google et la guerre des browsers avec Netscape d’un côté et Internet Explorer de l’autre…

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