Il n’y a pas d’échec, il n’y a que des abandons !

« Il n’y a pas d’échec, il n’y a que les abandons ». Cette citation est attribuée à Albert Einstein. Je dois dire qu’elle reflète bien mon état d’esprit du moment : ne jamais renoncer. Et c’est justement ce que j’ai fait en publiant la seconde édition de mon recueil « Un auteur à succès« . Dans cette seconde édition, j’ai remplacé une des nouvelles qui était un peu faible (l’homme le plus riche du monde) par un tout nouveau récit que j’aime bien (la tour de fer). Jusqu’à présent, je dois avouer que, ce recueil « un auteur à succès » n’a justement pas été un succès !

Mais ce n’est pas pour autant que je vais abandonner la partie, au contraire !
J’ai pour principe de faire évoluer mes livres, de les corriger, de les enrichir et donc de publier des nouvelles éditions de mes ouvrages dès que possible. C’est ce que je viens de faire pour ce dernier et c’est également ce que j’ai fait pour tous les autres ou presque.

Car il faut du temps pour qu’un livre trouve son public. Par exemple notre livre sur l’histoire de l’informatique, rédigé avec Laurent Poulain, lorsque nous l’avons publié il y a maintenant presque trois ans, les débuts ont été très décevants. Et puis, petit à petit, ce livre a fini par trouver un lectorat. Du coup, aujourd’hui, je suis motivé à le mettre à jour, à en faire une seconde édition même si cela représente un travail considérable.

L’écriture n’est pas une activité spectaculaire et l’édition est une activité à long terme. Une fois qu’on a compris ça, on vit plus facilement les aléas et les évolutions de ce travail.

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Amateurs de sport-auto, découvrez les « track days » !

Je vous invite aujourd’hui à une découverte roborative pour tous les amateurs de sport-auto : les track days (littéralement « journées de piste »). Cette notion est culturellement bien connue aux USA (voir à http://en.wikipedia.org/wiki/Track_day). En effet, l’organisation de track days est très populaire aux États-Unis, il y a même des constructeurs spécialisés dans ce type de voiture et, progressivement cela commence à se populariser également en Europe (voir à ce sujet un site vraiment bien fait sur le sujet à http://www.super-trackday.com/). C’est définitivement une bonne façon de découvrir ce qu’est vraiment le pilotage sur circuit !

J’ai participé avec mon fils Val aux track days organisés par Ayari les 26 & 27 juillet dernier (voir àhttp://www.ayaritrackexperience.com/) sur le magnifique circuit de Dijon-Prenois. Nous sommes allés avec ma Porsche Cayman. Le plan initial était de tourner à deux voitures : lui au volant ma Porsche et moi au volant d’une autre Porsche louée à cette occasion (une 911 GT3 RS !) et je dois dire que cela a été une expérience mémorable (dont je parle aussi un peu dans cet article pour souligner la différence avec la simulation). Finalement la journée de roulage s’est super-bien passée, cela a été une très bonne expérience, autant pour moi qui n’avais pas roulé depuis longtemps (en réel sur circuit), que pour Val dont c’était la première expérience sur circuit en sport auto (alors qu’en simulations il commence à avoir une bonne expérience puisqu’il est mon coéquipier dans nos courses endurance). Val a même roulé beaucoup plus que moi, y compris au volant de la GT3 et il a adoré cette expérience.

Ma Cayman avec Val au volant...

Ma Cayman avec Val au volant… Photographie : Kévin RUEFLIN.

Je ne vous raconte pas cela pour vous donner envie (enfin si mais dans le sens positif du terme, pas « à la française », si vous voyez ce que je veux dire…) mais plutôt pour mettre en avant ce que peut apporter ce genre d’expérience dans la compréhension de ce qu’est le pilotage (pour ceux que ça intéressent !).

L’intérêt des track days est multiple : il permet de découvrir la pratique sur circuit dans un contexte simplifié qui n’est pas intimidant. Car, s’engager directement en compétition est évidemment beaucoup plus « rude » et bien plus contraignant !

On peut bien sûr passer par la case club comme les clubs Porsche qui organisent des réunions toute au long de l’année sur des circuits mais, là encore, il faut au moins avoir une Porsche… Donc, là aussi, ce n’est pas forcément accessible à tous alors que les track days sont ouverts à tous du moment que vous avez une voiture « sportive » (et là, la définition est assez large), vous êtes accepté et vous tournez avec les autres « pilotes » sans plus de contraintes. Vous avez juste besoin de porter un casque au volant de votre voiture (c’est la seule contrainte obligatoire et incontournable, pas besoin de revêtir toute la panoplie homologuée FIA : combinaison ignifugée, gants, bottines et même sous-vêtements du même acabit !). Ni d’avoir un extincteur à bord et un arceau-cage comme la compétition sur circuit l’impose habituellement pour pouvoir s’aligner même dans les catégories réservées aux débutants. Donc, bien moins de contraintes lors des track days et c’est toujours cela de gagné.

Bien entendu, ça peut paraître bizarre de devoir mettre un casque (après tout, une voiture, ce n’est pas une moto, vous ne risquez pas de tomber de votre siège !) mais je vous confirme que c’est bien nécessaire !
Croyez-moi, c’est vraiment justifié : il suffit d’avoir fait quelques tête-à-queue au bord de sa voiture sur un circuit pour se rendre compte que, lors de ces « instants intenses » on est fortement ballotté dans tous les sens et que votre tête peut alors venir frapper la vitre de votre portière et, on réalise qu’on est bien content d’avoir respecté l’obligation d’avoir mis un casque sur votre précieuse cervelle… Donc, les track days sont bien une façon simple, sécurisée et peu contraignante d’accéder à la pratique sur circuit.

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La belle 911 GT3 RS, toujours avec Val au volant… Photographie : Kévin RUEFLIN.

L’autre avantage c’est que c’est très encadré (et ce n’est pas contradictoire avec la légèreté des contraintes). On ne vous lâche pas « comme ça », vous commencez le matin par un briefing où on vous explique à quoi ressemble le tracé, ses principales caractéristiques, quels sont les endroits pièges (et, sur un circuit comme Dijon-Prenois qui est plutôt impressionnant, cette introduction est bienvenue !). On vous explique aussi quelle est la signification des différents drapeaux parce que, bien sûr, il y a des commissaires tout autour de la piste et on va vite s’apercevoir que ces commissaires sont très utiles et mêmes complètement indispensables. En fait, morceau par morceau, couche par couche, le briefing vous apporte tout ce qu’il faut savoir pour une pratique sécurisée car comme vous n’allez pas être seul en piste, il va donc falloir être capable de vous insérer dans le trafic et de gérer ce trafic au mieux.

Le trafic est un point important, surtout pour la sécurité mais ce n’est pas le seul : il y a aussi les aspects techniques. Là encore, les organisateurs vont font des recommandations qu’il est important de comprendre et de suivre, surtout en ce qui concerne la pression des pneus qui est évidemment très différente de la pratique routière habituelle. Sur le circuit, on vous indique qu’il y a une « station de gonflage » à votre disposition pour contrôler et ajuster cet aspect. On vous incite à faire peu de tours d’affilée pour commencer et aussi par la suite afin de permettre aux pneus mais aussi aux freins de refroidir. Car ces équipements ne sont pas conçus pour résister à l’intensité de la pratique sur circuits et on s’en aperçoit vite !

Surtout quand on tourne pour la première fois, vous avez forcément tendance à « surpiloter » plus ou moins et, du coup, à accentuer encore les réactions d’une voiture qui vont être amplifiées par la relative souplesse des suspensions (même les voitures dites sportives sont réglées afin d’être capables d’absorber des conditions de routes « normales » donc bien plus souples que si elles ne roulaient que sur piste…). Donc, dans un premier temps, la voiture va bouger beaucoup et si vous bougez beaucoup aussi au volant ça va encore être accentué et, au bout du compte, ce sont vos pneus qui encaissent le choc. Et, même si ça paraît incroyable, il faut savoir qu’en quelques tours d’un circuit comme Dijon, si vous ne prenez pas de précaution et que vous surpilotez beaucoup, vous pouvez arriver à « flinguer » vos pneus (et même vos freins par la même occasion !).

Une fois sur la piste, vous allez vous apercevoir que, comme souvent, le pilotage est un « art simple et tout d’exécution » !
Bien entendu, si c’est votre « trip », vous pouvez aussi faire hurler les pneus de votre voiture (mais pas longtemps, voir plus haut…) comme le kéké de base ou dans une série américaine bas de gamme mais ça ne sera pas très efficace (en termes de chrono…). En fait, pour être efficace, pour aller vite, il faut piloter propre. Piloter propre ça veut dire avoir des trajectoires fluides et ça veut dire aussi éviter à tout prix de « surpiloter ». Surpiloter (vous avez remarqué que j’aimais bien cette expression, hein !) c’est donner des coups de volants trop secs et trop amples, faire glisser la voiture, rentrer trop fort dans les virages parce que, même si ça vous surprend, on perd beaucoup plus de temps en freinant très tard et à rentrer « en vrac » dans un virage qu’à sacrifier (un peu) l’entrée de virage pour soigner sa sortie. Il faut donc freiner suffisamment tôt afin d’arriver à choper le point de corde et pouvoir accélérer le plus tôt possible. C’est une équation bien connue des vrais pilotes : il y a beaucoup plus à gagner lorsqu’on soigne la sortie de virage qu’à faire un freinage « de la mort qui tue » en entrée (une exception toutefois : lors d’une bagarre en peloton où le freinage est bien souvent la seule occasion de passer son adversaire, on perd un peu de temps mais, au moins, on se retrouve devant l’autre… sauf si ce dernier est assez malin pour vous laisser passer, et vous repasser en sortie selon la classique manœuvre du « une-deux » mais c’est un autre sujet…). Donc, si votre objectif, c’est le chrono, il va vous falloir apprendre à piloter propre et, évidemment, c’est plus facile à écrire qu’à faire parce que quand on est spectaculaire et qu’on se bat beaucoup au volant on peut avoir l’impression d’aller vite mais en fait c’est pas vrai.
Ce côté « rester en dedans » peut être un peu décevant pour les amateurs qui s’imaginent que le pilotage sur circuit est forcément très agressif et forcément très spectaculaire. C’est presque le contraire au final.

Et ça, les track days peuvent vous permettre de le découvrir, de le comprendre et de le mettre en application parce que vous n’êtes pas seul dans cette expérience. Il y a bien sûr les autres participants avec lesquels vous pouvez avoir des échanges dans une atmosphère qui n’est pas celle de la compétition mais, surtout, l’encadrement qui est formé le plus souvent d’anciens pilotes de notoriété qui vont justement vous expliquer ces choses avec autorité et compétence, vous donner des observations après vous avoir vu sur la piste et même, encore mieux, rouler avec vous à vos côtés. Quand on a Soheil Ayari comme passager et qu’après vous changez de place (Soheil devient le pilote de votre voiture et c’est vous qui êtes passager) vous bénéficiez en quelque sorte d’une comparaison « avant/après » qui est très significative et même très éclairante !
Et là, ce ne sont pas les possibilités de Soheil qui sont démontrées (lui-même n’a plus grand-chose à prouver…) mais plutôt les possibilités de votre voiture une fois qu’elle est menée comme il faut et ça peut être très surprenant…

Sur le pilotage et en particulier sur le pilotage sur circuit, on peut en écrire des tonnes (et il existe de très bons ouvrages sur la question, surtout en anglais) mais, en fait, ça se résume à « emmener la voiture à son rythme » (en plus des aspects théoriques habituels tels que trajectoires, point de freinage, point de braquage, point de sortie et ainsi de suite). Et c’est bien là l’essentiel : aller à son rythme et de hausser ce rythme pro-gre-ssi-ve-ment tout en restant toujours sous contrôle. C’est important à comprendre parce que si on outrepasse cette limite, votre propre limite qui est rarement celle de votre voiture d’ailleurs, vous allez beaucoup sortir et vous n’allez pas bien comprendre pourquoi vous sortez (en dehors des dégâts que vous allez éventuellement faire mais c’est justement là que la pratique sur circuit est intéressante : il faut vraiment sortir fort -ou au mauvais endroit- pour casser quelque chose). La notion de danger est bien moins présente que sur route ouverte (et c’est tout de même un gros, un énorme avantage des track days !) mais ce n’est pas ça qui doit vous inciter à vous comporter de façon débridée. Parce que, d’une part, ça ne va pas être efficace et, d’autre part, ça ne va pas vous permettre de comprendre ce qui se passe avec la voiture. Car il faut réaliser que, sur un circuit, vous n’allez pas reconnaître votre voiture !
Sur route ouverte, c’est presque impossible d’atteindre les limites d’une voiture sportive (sans compter que c’est très dangereux et légitimement réprimandable !). En revanche, sur circuit, vous allez être très surpris de voir que ces limites (qui, encore une fois sont plutôt vos limites que les limites de votre véhicule habituel), vous les atteignez très vite, comme si c’était plus la même, comme si sa capacité de freinage, qui auparavant vous enthousiasmait était devenue médiocre, comme si les super-pneus sport glissaient comme sous la pluie et ainsi de suite. C’est très surprenant mais c’est également très significatif. Donc, sur circuit, vous être vraiment dans les conditions idéales pour apprendre quelque chose pour de bon (à moins que vous soyez venu simplement pour « faire glisser votre caisse » comme un kéké alors pas de problème, défoulez-vous !) à condition d’y aller pas à pas, étape par étape, sinon, vous ne voyez rien, vous ne comprenez rien et vous abîmez simplement le matériel (le vôtre !).

Lors des track days, l’encadrement est particulièrement important et utile ne serait-ce que pour raisonner les plus agressifs. Lorsqu’une voiture plus rapide vous double, pas de problème sauf si le pilote ne prend aucune précaution et s’amuse à vous frôler au plus près… Les organisateurs ont vite fait de ramener ce pilote à la raison avant qu’un incident regrettable se produise. Surveiller et endiguer ce genre de comportement permet de « prévenir plutôt que guérir » et vu le prix de la tôle froissée sur ce genre de voitures, c’est effectivement préférable !

Un autre avantage des track days c’est qu’il s’agit d’une réunion décontractée de passionnés et il est bon de le rappeler. On peut donc faire des rencontres, riches, intéressantes avec des gens qui sont aussi passionnés que vous et qui ont des choses à raconter. On en voit même qui viennent avec des quasi-protos comme les Radical par exemple et qui vous racontent qu’ils viennent sur le circuit par la route avec des engins pour le moins inhabituels (ils changent simplement les pneus une fois sur le tracé parce que les slicks ne sont pas autorisés sur route ouverte…).

Bref, j’espère vous avoir donné envie de découvrir ce genre d’expérience et ne peux que vous recommander de passer par la parfaite organisation des « Ayari’s brothers » !

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Retour d’expérience sur le « Kindle Comic Creator »

Toujours à l’affut de nouvelles possibilités dans le domaine de l’édition numérique, j’ai découvert avec intérêt qu’Amazon proposait désormais un outil pour mettre les BD à la portée du Kindle (le programme Kindle Comic Creator).

J’ai donc entrepris de convaincre mon fils Quentin, qui est un jeune auteur de BD (voir son blog à http://www.quentinlefebvre.com/, son Tumblr à http://quentinlefebvre.tumblr.com/ et sa page Facebook) de publier un petit recueil de ses oeuvres grâce à ce logiciel… Cela nous pris un peu de temps mais, ça y est, c’est en ligne sur Amazon !

Le recueil de Quentin sur Amazon !

Le recueil de Quentin sur Amazon !

Alors, que vaut donc ce « Kindle Comic Creator » ?

Eh bien, on sent que c’est encore un peu « jeune » car les possibilités sont limitées et il y a quelques imperfections gênantes (comme l’impossibilité d’ajouter des pages de « texte seul » et ainsi de proposer un mixte qui serait souvent bien pratique… Même si on bien compris qu’il s’agissait de BD !). Mais bon, je gage que ça va vite s’améliorer et le recueil de Quentin sera le premier à en profiter !

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Une série de présentation sur l’histoire de l’informatique moderne, épisode 1 : la préhistoire

L’histoire de l’informatique limitée à sa période moderne : à partir du moment où elle devient une industrie jusqu’au moment où elle devient omniprésente…
Premier épisode : la préhistoire.
La période qui précède juste le moment où l’informatique devient une industrie. Pour comprendre comment s’est fait cette évolution, on est obligé de parler de la préhistoire avant de rentrer dans l’histoire proprement dite…

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Le test SAT prouve que le niveau a baissé…

L’évolution des résultats au test SAT aux USA prouve que le niveau culturel et intellectuel des candidats à l’entrée en université s’est largement effondré à partir du milieu des années soixante…

Les résultats de ce test très connu sont effectivement significatifs car le test SAT connaît peu de variation au fil des décennies. Par contre, ce qui varie beaucoup, ce sont les résultats des élèves !

Fig-19-Decline-SAT

Et, avec ça, plus question d’avoir des doutes si le niveau baisse ou pas : il s’est effondré (puis s’est relativement stabilisé à partir des années quatre-vingt-dix). Et qu’on ne vienne pas me dire « oui mais il s’agit des USA ! ». Croyez-vous vraiment (honnêtement) que ce soit tellement mieux en Europe en général et en France en particulier ?

Allons, soyons clairs, les jeunes sont nettement plus abrutis qu’avant et, pour s’en convaincre, il suffit de voir ce qui plaît de nos jours à cette cible ou, plus révélateur encore, d’en interroger quelques-uns sur des sujets généraux : si c’était au programme du bac, vous aurez des réponses médiocres car mal digérées et si ce n’était pas au programme, pas de réponse du tout…

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Disparition de Doug Engelbart, inventeur de la souris, visionnaire de l’interface graphique…

Doug Engelbart vient de mourir à 88 ans. On lui doit beaucoup !

La souris bien sûr mais aussi l’interface graphique, voire également le fonctionnement en réseau, excusez du peu… Bref, cet homme a imaginé l’informatique moderne à l’époque où l’informatique se résumait à des grands systèmes et des cartes perforées.

Je vous recommande les articles suivants :

 

Doug Engelbart en 1968

 

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Yahoo! va fermer AltaVista !

Le 8 juillet prochain, AltaVista va être fermé par Yahoo!, son propriétaire actuel. Ce moteur de recherche a ouvert la voie à Google et, ne serait-ce que pour cela, mérite d’être garder en mémoire…

AltaVista ou Alta Vista (littéralement « vue d’en haut » en espagnol) est un moteur de recherche du World Wide Web. Il fut mis en ligne à l’adresse web altavista.digital.com en décembre 1995 et développé par des chercheurs de Digital Equipment Corporation. Il fut le plus important moteur de recherche textuelle utilisé avant l’arrivée de Google qui le détrôna.

Bien qu’il y ait une polémique concernant l’auteur de l’idée originale, on s’accorde à dire que les deux principaux contributeurs ont été Louis Monier, qui a écrit le Robot, et Michael Burrows, qui a écrit l’indexeur1.

AltaVista a été le premier moteur de recherche capable d’indexerrapidement une bonne partie des pages web existantes et devint immédiatement très populaire. Il fut également le premier moteur de recherche multilingue (la version française fut ouverte le 15 février 2000), ainsi qu’à lancer la recherche d’images, de fichiers audio et de vidéos.

Une photo d’écran, vite avant la fermeture !

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10 personnages importants et pourtant peu connus…

L’histoire de l’informatique est pleine de héros et de personnages riches et célèbres… Mais toutes ses célébrités sont-elles les seules à vraiment avoir écrit cette histoire ?
Bien sûr que non !
Il a plein de héros méconnus qui ont contribué de manière importante, souvent décisive à cette histoire. En voici 10. Une sélection forcément trop restreinte mais que j’espère tout de même significative.

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Retour sur la récente édition des 24H du Mans

La semaine dernière, j’ai voulu suivre les 24H du Mans en intégralité, sans me déplacer of course.

C’est en voyant l’offre d’Eurosport sur le site Endurance Info (voir à http://www.endurance-info.com/version2/actualite-endurance-18932.html) que j’ai été tenté. Je m’abonne donc, certain de ne faire cela que pour un mois et je bascule sur le player d’Eurosport (rien à télécharger, ça marche au sein d’un navigateur).

eurosport

Heureusement que ce n’était pas trop cher car l’expérience était décevante. La qualité des vidéos était plus que moyenne (pour ne pas dire médiocre, rien à voir avec ce que propose motogp.com par exemple) et, surtout, les commentaires des animateurs étaient proprement affligeants.

On sent bien qu’Eurosport appartient à TF1 (voir à http://fr.wikipedia.org/wiki/Eurosport), on ne peut s’y tromper, hélas !

Je ne suis pas en train de me plaindre que les commentateurs d’Eurosport étaient incompétents en matière de sport-automobile (ce n’était pas le cas, ils connaissaient bien le sujet) et, quelque part, j’aurais préféré : ainsi, ils auraient au moins eu une excuse… C’était plutôt que leurs commentaires étaient systématiquement orientés sur les sujets les plus beaufs, les plus désolants, les plus « people » (j’ai horreur de cette expression et je ne l’utilise qu’à regret, c’est juste pour me faire comprendre). Oui, TF1 pollue tout ce qu’il touche, c’est clair.

Pour échapper à cette ambiance empreinte de médiocrité, je coupais le son d’Eurosport et j’ouvrais une autre fenêtre sur www.24h-lemans.com/live… Hélas, Pierre Van Vliet (voir à http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Van_Vliet) sévissait sur ce canal et lui aussi est un pur produit de TF1 avec la qualité des commentaires à l’avenant. Pierre aussi connaît bien le sport-auto mais le traitement qu’il en fait est biaisé par ses -mauvaises- habitudes prises lorsqu’il commentait les GP de F1 sur TF1.

lemanslive

Bref, ne me restait plus qu’à utiliser radiolemans (voir à http://www.radiolemans.com/) comme canal audio (enfin des vrais connaisseurs du sujet qui ne sont pas pollués par l’ambiance actuelle).

Je n’ai pas tellement envie de revenir sur la course elle-même qui, selon moi, a été gâchée par son déroulement. Et là, je ne veux pas évoquer l’accident mortel du pilote Danois dont tout le monde parle. Au risque de passer pour un monstre sans cœur (ma femme peut confirmer…), je considère que l’accident (y compris mortel) fait partie des « risques du métier » et Allan Simonsen le savait parfaitement. Il est monté dans son Aston Martin en étant conscient des risques et il n’aurait cédé sa place pour rien au monde.

Non, le vrai problème des 24H du Mans cette année, c’était les neutralisations. On aura eu en tout et pour tout 12 interruptions, la majorité pour des rails ouverts. Les services techniques ont remplacé plus de 200 mètres de rails sur une course amputée de 5h30 sur 24.

Selon moi, quand une course devient autant hachée, les organisateurs ont un vrai problème et s’ils ne l’adressent pas, la magie du Mans risque bien de disparaître pour de bon (et virez-moi ces saloperies de diesel !).

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Mise à jour de « Cette révolte qui ne viendra pas »…

Je viens de mettre en ligne la 3ème édition de mon livre « Cette révolte qui ne viendra pas« . Au sommaire de cette nouvelle édition : l’ajout d’illustrations (une vingtaine) et quelques textes supplémentaires dans la 3ème partie ainsi que dans la conclusion.

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Un exemple de l’intérieur du livre avec les illustrations…

J’en ai profité aussi pour mettre à jour la couverture de la version papier (réalisée sur Createspace) que voici (en version « dépliée », manque juste le code-barre) :

BookCoverPreview (1)

Soyons franc, ce livre n’a pas connu un succès éclatant : il s’est vendu à moins d’une centaine d’exemplaires. C’est donc un contenu minuscule qui n’a pu voir le jour que grâce aux conditions permises par l’auto-édition, l’impression à la demande et la distribution numérique. Cependant, ce n’est pas diffusion qui fait la valeur à mes yeux. Chaque livre est une démarche, une expression et c’est pourquoi je tiens à le garder bien vivant en le mettant à jour ça et là.

Ces derniers temps, j’ai eu quelques occasions de me pencher sur la notion de succès en tant qu’auteur en constatant que les efforts de Thibault Delavaud et d’Hervé Heurteubise semblaient enfin rencontrer un certain écho. J’en suis sincèrement content pour eux car il s’agit d’auteurs talentueux et je me dis que si eux ont pu voir leur talent reconnu et récompensé, mon tour viendra, forcément…

Ceci dit, le succès peut aussi être amer… Quand je lis ce par quoi est passé Georges RR Martin (l’auteur de la série « Games of Thrones »), c’est clairement pas le type de succès que j’ai envie de vivre… Merci bien !

Un dernier mot sur « Révolte » : si vous aviez déjà acheté un exemplaire des éditions précédentes, envoyez-moi un message et je me ferais un plaisir de vous envoyer celle-ci (au format numérique, of course !).

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Auto-édition et questions technique, un témoignage…

Il y a longtemps que je voulais écrire sur Scrivener et les raisons de mon choix de cet outil… Finalement, c’est Pascal de MyKindex qui m’a donné l’occasion de le faire !

à lire sur http://www.mykindex.com/autoedition-particularites-production-multicibles/

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Un extrait de « Cette révolte qui ne viendra pas »…

Voici de nouveau un extrait de mon livre « Cette révolte qui ne viendra pas » (dont je suis en train de préparer une 3ème édition…). Cette fois, il s’agit d’une partie de la conclusion :

Mon plan pour redevenir un être humain

Étape 1 : éteignez la télé. Oui, il le faut et définitivement. Non, il n’y a pas une seule chaîne qui mérite d’échapper au couperet. Éteignez la TV, débranchez le cordon et rangez-la à la cave sinon à la déchetterie.

Étape 2 : éteignez la radio. Mais oui, elle aussi. Non, il n’y a pas non plus, hélas, une seule station qui mérite d’échapper au couperet. Même France Culture est en chute libre et les exceptions genre « là-bas si j’y suis » sont trop rares pour que le « poste » mérite d’échapper à la casse.

Étape 3 : si vous le faisiez encore, arrêtez de lire les journaux. Là encore, hélas trois fois hélas, rien ne mérite d’échapper au feu ou, au moins, à la poubelle. Quand on voit où sont tombés des quotidiens comme « Le Monde » ou des hebdos comme « L’Express », ça permet de comprendre où nous sommes rendus, tout en bas. Inutile donc de perdre du temps avec ces torchons.
Pareil pour les sites Web, même des nouveaux titres comme Rue89. Ils ont montré maintes fois leur collusion avec les organes de propagandes officiels et ne servent donc qu’à relayer la pensée unique et le politiquement correct, à fuir !

Étape 4 : refusez les contraintes obligatoires genre vaccinations, habituez-vous à appliquer la désobéissance civile quand c’est nécessaire (et ce réflexe risque de se multiplier à l’avenir).

Étape 5 : remettez en cause les évidences qu’on vous a inculquées pendant des années, habituez-vous à penser par vous-mêmes (sinon, d’autres le feront à votre place… Pour la plupart, c’est déjà en cours). Revisitez l’histoire (qui est une sorte d’actualité passée, une analyse correcte de l’histoire passée permet de mieux comprendre l’actualité présente) et vous percevrez mieux combien les mensonges d’hier ressemblent à la propagande d’aujourd’hui.

Une fois que ces cinq étapes seront franchies, respirez à fond et souriez : vous êtes redevenu un être humain, un vrai. Et personne, aussi habile et mal intentionné soit-il, personne ne pourra vous retirer cela.

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Interview au sujet des réseaux sociaux…

Il a quelques semaines, j’ai été contacté par Léo Sestier qui voulait réaliser une interview de votre serviteur dans le cadre d’un mémoire pour un master (un étudiant donc).

J’ai accepté, l’interview a eu lieu (via Skype) et Léo a été assez aimable de m’en envoyer la transcription… Voilà donc cet entretien presque in extenso (j’ai simplement viré la partie finale où Léo me demandait d’évoquer 6nergies…) :

Que pensez vous des réseaux sociaux ?

“Je viens d’écrire (avec François Liénart) un livre sur le sujet :  “Le miroir brisé des réseaux sociaux”.

Aujourd’hui ce qu’on constate, c’est que la masse à rejoint les réseaux sociaux, c’est à dire le grand public. On parle maintenant de plusieurs millions d’utilisateurs et nous ne sommes plus sur une population pionnière de personnes qui ont rejoint les réseaux sociaux parce qu’ils étaient convaincus de ce que ça pouvait leur apporter. On est réellement dans un mouvement de masse et un mouvement de masse se caractérise toujours par le “suivisme”.

Un utilisateur rejoint les réseaux sociaux non pas parce qu’il est convaincu que ça peut lui apporter quelque chose, mais parce que ça existe et qu’il en a entendu parler et qu’il ne veut pas être le dernier à en profiter.

Du fait de la présence de cette masse, l’intérêt des réseaux sociaux a changé du tout au tout. La masse est constituée d’une population nombreuse et variée, c’est le point positif. Le point négatif, c’est que les contenus qui sont disponibles sur ces réseaux sociaux sont d’une médiocrité affligeante.

Ce qui est intéressant également, et qui est la deuxième évolution majeure des réseaux sociaux actuels, c’est qu’auparavant ils étaient centrés sur la fonction de connection et l’établissement d’une relation de vous à moi. Ce n’est plus du tout le cas aujourd’hui, les réseaux sociaux étant centrés sur la publication de contenu.

Ce changement n’est pas neutre, il accompagne le comportement des masses qui ne cherchent pas à constituer un réseau ou à gérer des relations. Les utilisateurs ont simplement un comportement compulsif de partage et de consultation.

Le type de contenu est-il plutôt du partage d’informations venant de l’extérieur comme un article de presse ou du contenu personnel comme des photos ou des vidéos ?

Les deux. C’est d’ailleurs une surprise car les utilisateurs partagent des vidéos et des photos presque sans aucun filtre. C’est à dire qu’il y a un exhibitionnisme débridé, qui n’était pas prévu ni envisagé.

Quand je réfléchissais il y a 8 ans à l’évolution des réseaux sociaux et ce que cela allait apporter, on envisageait  qu’il y aurait  des problèmes avec la vie privée, mais on ne se doutait pas du tout que les gens eux même allaient créer ces  problèmes.

Pourquoi est on attiré par les réseaux sociaux ?

Il y a deux types de population, ceux qui sont attirés par conviction et tous les autres qui les rejoignent tout simplement parce que des personnes proches y participent. C’est du suivisme absolu. Cela respecte la règle des 80 / 20 et même et même des 90 / 10. C’est à dire que 90% des gens sont des suiveurs et seulement 10% agissent par conviction.

Le bilan actuel des réseaux sociaux est donc forcément négatif.

Est ce qu’il y a des fonctionnalités indispensables aux yeux des utilisateurs ?

Non, un service comme Twitter l’a bien prouvé, car c’est le niveau 0 de la fonctionnalité.

Pourtant cette plateforme connait un très grand succès. On voit bien qu’une absence totale de fonctionnalités n’est pas un problème. Aujourd’hui, pour que n’importe quel service ait du succès, la seule chose qui compte c’est le “momentum”.

Le “momentum”, c’est le mouvement, c’est le fait d’obtenir des utilisateurs, du volume. C’est la seule chose qui compte.

Trouvez vous qu’il y a des fonctionnalités manquantes sur les réseaux sociaux actuels ?

Cela dépend des plateformes. Sur Linkdin ou sur Facebook par exemple l’enveloppe fonctionnelle est très complète. Si on sait se servir de Facebook, ce réseau social est très bien. Je m’en sert beaucoup  mais je nettoie également beaucoup, je filtre au maximum. Les gens avec lesquels je suis connecté sur Facebook, je les élimine dès qu’ils publient un contenu de mauvaise qualité.

La fonctionnalité de partage de contenus est très intéressante, elle me permet par exemple de trouver du contenu auquel je n’aurais pas pu avoir accès autrement ou beaucoup plus difficilement. Facebook est également un outil marketing très intéressant pour faire de la promotion.

Quel est le meilleur modèle économique pour un réseau social ?

Sur internet que cela soit un réseau social ou non, il n’y a que deux modèles qui fonctionnent :

– La publicité, mais à condition qu’il y ait un volume de trafic très important.

On ne peut pas avoir de revenus si on a pas un nombre d’utilisateurs très élévé. Toutes les petites Start-up qui se lancent en imaginant qu’elles vont pouvoir se financer par la publicitié ne l’ont pas compris. C’est comme si un petit entrepreneur constructeur de pavillon pensait pouvoir construire un gratte-ciel.

Le modèle trafic/publicité est seulement pour quelques uns.

L’autre modèle est le modèle “Premium”. Il consiste à vendre des fonctionnalités supplémentaires et pas forcément au public principal.

Le meilleur exemple de modèle premium, c’est le site de petites annonces Craigslist.Il fait seulement payer la publication d’offres d’emploi aux entreprises. Celles-ci privilégient ce site car il est très fréquenté.

Il y a également un troisième modèle qui peut fonctionner, c’est l’abonnement. Mais il n’y a que deux types de sites qui sont arrivés à le faire fonctionner : c’est le Wall Street Journal et les sites pornographiques.

Pour vous, quelles sont les clés pour la réussite d’un réseau social ?

Comme aujourd’hui il est très difficile de faire un réseau social basé sur le volume, parce que la concurrence est intense et que ces services sont sur un déclin qualitatif, cela aura forcément un impact.

Facebook perd beaucoup d’adhérents aux Etats-Unis, chez les jeunes en particulier. Facebook a énormément de territoires à conquérir en dehors des Etats-Unis. Donc en terme de nombre d’utilisateurs cela ne risque pas de baisser.

Par contre le qualitatif va baisser en fonction du niveau de culture des utilisateurs et cela se ressentira sur les publicités. Les annonceurs qui vont vouloir s’adresser à des personnes un peu plus cultivées ne vont plus passer par Facebook.

Si on veut faire un réseau social aujourd’hui, c’est forcément un réseau social spécialisé et par thème. Le critère de succès c’est de choisir un thème pertinent et de parvenir à attirer du monde.

Est ce que les utilisateurs accordent une réelle importance au design et à l’ergonomie d’une plateforme ?

Non car ils ne sont pas capables de différencier un bon design d’un mauvais. Ils sont capables de s’adapter à n’importe quelle interface aussi mauvaise soit elle.

Par contre ils n’aiment pas que ça change.

J’ai beaucoup travaillé sur les notions d’ergonomie et d’expérience utilisateur mais je me suis rendu compte que cela ne faisait pas la différence.

On a beaucoup parlé du phénomène « big brother » avec les réseaux sociaux. Que pensez vous du fait de partager toujours plus votre vie en direct aux yeux des autres ?

Ma position est simple. Tout d’abord, les réseaux sociaux actuels c’est une des façons de gérer son identité numérique. L’identité numérique  ne se résume pas aux contenus que l’on poste sur les réseaux sociaux. L’identité numérique a plein de facettes. Par exemple, si on a sur Amazon une “Wishlist” (liste de souhaits) c’est une partie de notre identité numérique, parce que cette liste indique ce dont on a envie et dit quelque chose sur nous. Si on ne gère pas son identité numérique cela peut avoir des conséquences, parce que cela veut dire que soit on n’existe pas soit ce qui existe sur nous est quelque chose qui n’est pas maitrisé.

Le conseil que j’ai envie de donner, est qu’il faut gérer son identité numérique et poster des choses positives sur soi, c’est simplement une histoire de bon sens.

Avec l’aspect de l’instantanéité, il n’y a plus du tout de profondeur ni de durabilité. Tout doit être instantané, on n’a plus aucune patience et forcément il y a un moment où on va atteindre une limite.

Quel est l’avenir des réseaux sociaux selon vous ?

Les réseaux sociaux ont un grand avenir aux deux extrémités du spectre.

Les RS ont un réel avenir car ils vont être segmentés par domaines et donc ils vont intéresser les gens en fonction de leurs goûts, c’est le côté positif.

De l’autre côté les RS généralistes ont également un grand avenir, parce qu’aujourd’hui la masse les rejoint, même les plus “abrutis”. Ce qui représente beaucoup de monde et c’est monétisable. Si tous les cons du monde se donnent la main sur Facebook, c’est merveilleux !

Un réseau social qui voudrait voir le jour, doit-il utiliser les réseaux sociaux actuels pour fonctionner ?

Je crois que oui. Cela serait idiot de demander aux gens de recréer un nouveau profil, mieux vaut s’appuyer sur ceux existants sur les RS actuels.

C’est la même chose pour le partage de contenu pour se faire connaître ou le login.

C’est gênant de demander aux gens d’avoir un login différent.

Facebook peut aussi devenir une sorte de “hub”, de point central avec des services périphériques.

Faut-il une personnalisation augmentée pour les utilisateurs : par exemple la possibilité de pouvoir changer un fond, une couleur, une photo…

En théorie, on peut croire que c’est important de personnaliser, mais en pratique on voit que les services qui ne pratiquent pas du tout de personnalisation comme Facebook ou Google + rencontrent un vif succès et Myspace qui proposait d’organiser autant que possible sa page a eu un succès important dans un premier temps mais finalement s’est fait balayer par Facebook; Donc la personnalisation ne semblait pas si importante que ça.

C’est comme l’ergonomie, les gens n’y sont pas sensibles à priori, mais si vous retirez après coup des possibilités aux utilisateurs, ils ne vont pas être d’accord.

La réalité augmentée existe depuis plusieurs années déjà, pourtant peu de réseaux sociaux utilisent cette technologie (ex : Tagwhat qui permet de vous localiser, de donner votre avis sur les lieux, boutiques, resto, monuments…). Pourquoi selon vous ?

Cela ne fonctionne pas tant que ça, car les technologies évoluent toujours plus vite que les mentalités. C’est à dire que dans un premier temps les gens ne savent pas que cela existe et ne savent pas à quoi ça sert. La réalité augmentée, c’est voir le monde à travers le filtre de son mobile et donc recevoir des informations supplémentaires.

Cette technologie est pour le moment réservé aux “geeks”. Les gens normaux, la masse,  tant qu’on ne leur a  pas montré un cas concret d’usage, ils n’achètent pas.

Je vous propose une prédiction en terme de réalité augmentée.

La réalité augmentée connaitra son grand succès, le jour où il y aura un jeu de disponible avec.

Ce sera un jeu où on se servira de son mobile et de ses propres déplacements physiques pour transformer la réalité totale en terrain de jeu et pour intéragir avec d’autres utilisateurs qui utiliseront d’autres logiciels.

Par exemple le fait de tirer virtuellement des torpilles sur un autre utilisateur… Le but sera d’être capable de s’en approcher sans être détecté. A partir du moment où ce genre de chose commencera à exister et que les gens le verrons, il y aura un phénomène de feu de broussaille qui se manifestera. Quand les gens vont se rendre compte que 2 ou 4 personnes sur une place publique d’une ville de taille moyenne ou importante jouent à ça, ils vont tout de suite faire de même. Il y aura un effet de contagion, qu’on a d’ailleurs déjà vu dans le passé, par exemple avec la rapidité de la diffusion du téléphone mobile dans notre société.

Peu de personnes avaient réellement besoin d’un téléphone mobile, mais quand on a commencé à voir des gens dans la rue avec quelque chose à l’oreille, parlant en marchant, l’impact visuel a été extraordinaire. Tout le monde s’est dit, pourquoi pas moi. A partir du moment où une partie importante de la population possède cet objet, cela devient une course, il ne faut pas être le dernier à l’acquérir.

Donc en matière de réalité virtuelle ce sera pareil. Cette technologie sera utilisée pour les réseaux sociaux, mais aussi dans d’autres cadres.

On peut imaginer à terme par exemple que les panneaux physiques de circulation vont disparaitre car tout le monde aura un GPS.

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EDF : de l’usager au client ou inversement ?

Je vais vous raconter ce qui nous est arrivé hier car je crois que cela est significatif. Mercredi donc, vers 14h30, nous avons eu une coupure d’électricité. Vérification faite cela ne venait pas de chez nous : le disjoncteur, les fusibles, tout était OK. J’ai donc pris ma moto pour aller faire quelques petites courses et, chemin faisant, je suis tombé sur une équipe qui travaillait sur une des lignes voisine de notre maison. Du haut de leur panier, ces travailleurs m’ont indiqué que la coupure allait durer quatre heures. Une fois de retour chez moi, j’ai pris mon téléphone mobile qui lui marchait encore, afin d’appeler le dépannage EDF et essayer d’en savoir plus. J’appelle et je constate que le numéro d’urgence a changé. Je note, appelle le bon numéro et tombe sur un serveur vocal.

Finalement j’ai enfin une opératrice en ligne qui prend note de l’incident que je lui signale, semble ne pas être au courant de cette intervention, et c’est tout !

Quand je m’étonne de ne pas avoir été prévenu elle me répond, sur un ton tout à fait naturel, « oh mais c’est depuis 2007 qu’on ne prévient plus les clients ! » Comme si cela allait de soi…

Je m’étonne qu’elle me rétorque c’est à la mairie de nous prévenir. Cette situation me paraissant anormale je demande à poser une réclamation. Là encore elle rejette toute responsabilité : nous, c’est ERDF ; si vous n’êtes pas content, adressez-vous directement à EDF, au service client.

Je prends donc ma facture EDF, je trouve le numéro de téléphone du service client, à nouveau un serveur vocal, et enfin un opérateur au boulot. Là, je raconte mon histoire un jeune homme plutôt aimable qui comprend bien la situation mais ne peut rien faire. Lui aussi trouve que la réponse de ERDF est anormale et prend note des circonstances de mon appel. Ma réclamation est donc enfin enregistrée mais y aura-t-il une suite, mystère ?

Tout de même le jeune homme me propose un geste commercial de 30 € sur ma prochaine facture, histoire de garder de bonnes relations. Finalement, l’électricité est revenue vers 17h30, happy end donc. Pas tout à fait, je garde une impression forte de cet incident : le service client s’est beaucoup amoindri sur EDF… On est passé de l’usager au client mais il semble que seul le mot ait changé et que le service ce soit pas mal dégradé par la même occasion. J’ai l’habitude de vivre la moitié de l’année en Floride, et je peux dire que là le service client existe réellement. Il faut dire qu’aux États-Unis ils sont en concurrence depuis longtemps et donc ont appris à vivre avec cette notion de concurrence et s’attachent à satisfaire vraiment le client, le vrai.

edf

Justement, c’est bien de cela qu’il s’agit, EDF !
Je choisis d’être prévenu quand il y a des coupures de courant, tout simplement… C’est possible ?

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La promotion via les blog de lecteurs (et lectrices aussi !)

Aux USA, les blogs de lecteurs de livres sont très répandus et très suivis aussi. Les bloggueurs sont donc très sollicités par les auteurs qui veulent faire connaitre leurs créations…

En France, il semble que cette pratique soit bien plus rare… Mais j’ai eu la chance de tomber sur le blog de Cécile « Canibalecteur » !

Cécile a donc eu la gentillesse d’accepter de lire mon livre « Perdu dans le temps » (tome 1 & 2) et d’en faire une critique, flatteuse… ça fait très plaisir bien sûr !

J’aimerais bien trouver d’autres blogs comme celui de Cécile… En connaissez-vous à me recommander ?

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Critique sur le blog « cannibalecteur »…

Aux USA, les blogs de lecteurs de livres sont très répandus et très suivis aussi. Les blogueurs sont donc très sollicités par les auteurs qui veulent faire connaître leurs créations…

En France, il semble que cette pratique soit bien plus rare… Mais j’ai eu la chance de tomber sur le blog de Cécile « Cannibalecteur » !

Cécile a donc eu la gentillesse d’accepter de lire mon livre « Perdu dans le temps » (tome 1 & 2) et d’en faire une critique, flatteuse… ça fait très plaisir bien sûr !

J’aimerais bien trouver d’autres blogs comme celui de Cécile… En connaissez-vous à me recommander ?

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Une petite analyse des ventes mensuelles de mes livres

Comme je me doute que vous aimez tout savoir, tout connaître, je vous livre tous les secrets de ma modeste arrière-boutique !
Cette fois, laissons de côté le style d’écriture ou les affres de la panne d’inspiration, on va parler chiffres… Et ces ventes mensuelles, elles se situent à quel niveau, hein ?

Rien de très spectaculaire, on reste dans le modeste, on plafonne à quelques centaines d’exemplaires y compris dans une descente avec le vent dans le dos… Pas de quoi jouer les évadés fiscaux donc. Déçu ?
Allons, soyons raisonnables, très peu de gens parviennent à vivre de leurs écrits en France, c’est ainsi. Mais, aussi modestes qu’ils soient, mes chiffres de ventes sont tout de même significatifs… Suivez le guide.

Précédemment, mes ventes mensuelles oscillaient entre 100 et 200 exemplaires par mois, pas plus. Et puis, en avril 2013, j’ai pu enfin franchir la barre des 300 exemplaires et, encore mieux ce mois-ci, la barre des 400 (432 en tout à l’heure où je rédige ces lignes). D’où vient donc cette soudaine accélération ?
En fait, ce sont les livres sur Montessori de ma femme qui tirent les chiffres vers le haut. Mais comme je suis à la fois « le nègre » (un peu de rewrite ça et là) et l’éditeur (beaucoup de travail pour publier puisque je m’occupe de tout, y compris des couvertures) de mon épouse, j’ai décidé que je rangeais ses ouvrages sous ma bannière… C’est toujours cela de gagné !

Là où ça devient intéressant, c’est de détailler comment se répartissent ces 432 ouvrages vendus… Voyons tout d’abord les ventes au format papier : elles représentent 192 ventes, tous titres confondus. C’est pas mal et c’est même plus qu’avant proportionnellement. C’est le grand retour du papier alors ?
Non, c’est simplement depuis que j’utilise Createspace plutôt que Thebookedition comme service de « print on demand ». Createspace présente deux avantages majeurs : 1- c’est moins cher que tous les autres et ça permet donc de proposer des livres à des tarifs plus attractifs 2- ça permet de mettre en vente sur Amazon et, ça aussi, ça compte !

Et je me rends compte que, pour certains publics, le papier reste incontournable. Les livres sur Montessori en particulier, se vendent bien plus au format papier qu’au format numérique alors que c’est le contraire pour les autres titres. Un exemple pour illustrer cette différence : notre dernier livre, « Le miroir brisé des réseaux sociaux« , s’est vendu à 185 exemplaires pour son premier mois de publication (un bon début selon mes standards !) mais seulement 39 étaient au format papier.

Autre fait intéressant (mais pas surprenant), c’est la prédominance d’Amazon sur les ventes au format numérique. Mes ventes de titres au format Kindle représentent 198 des 237 ebooks écoulés… Le reste, au format ePub se répartit entre Kobo, la Fnac et iTunes (avec une faible majorité en faveur de la plateforme d’Apple).

Voilà, vous savez tout. J’en tire les leçons suivantes : il faut avoir plusieurs titres à proposer car les ventes fluctuent beaucoup d’un mois sur l’autre et les uns (en forme) compensent alors les autres (en peine). Utilisez des outils de promotion (comme l’excellent mykindex) est utile mais il ne faut pas en abuser (sinon, on en devient accro et ça finit par coûter cher !).

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Adieu Twitter, tu ne me reverras pas !

Je viens de fermer mon compte Twitter, tchao goodbye!

Twitter pose trop de problèmes de sécurité pour qu’on le garde l’esprit tranquille. Alors que j’en avais un usage prudent et raisonnable, il a été piraté déjà trois fois… C’est bien trop.

Mais si encore c’était utile !
Mais non, lors de toutes ces années d’usage, je ne peux vraiment pas citer un cas où j’ai pu  avoir quelque chose que je n’aurais pu avoir sur d’autres services.

Sans parler de l’absurde course aux followers que se livrent tous les frimeurs du Web. Quand on voit que Twitter est devenu un marché pour tous ces gogos, ça remet là aussi les choses en place…

Voilà le type de message qu'on reçoit sur Twitter...

Voilà le type de message qu’on reçoit sur Twitter…

J’avais un compte sur Twitter car je pensais qu’il était nécessaire que je puisse suivre les progrès et évolutions de ce service. C’est fait, mission accomplie; salut et continuez sans moi…

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Une présentation de notre nouveau livre : slides et vidéo !

Notre dernier livre, « Le miroir brisé des réseaux sociaux » est en vente depuis peu mais celles-ci démarrent en flèche, preuve que le sujet intéresse !

Notre livre, N°3 dans le top 100 de la boutique Kindle !

Notre livre, N°3 dans le top 100 de la boutique Kindle !

 

Pour mieux présenter notre ouvrage, j’ai réalisé quelques slides et une vidéo… Les voici :

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Nouveau livre « Le miroir brisé des réseaux sociaux » enfin en vente !

C’est fait : après trois mois et demi de travail intense avec mon complice François Lienart (co-auteur de cet ouvrage), notre livre est enfin disponible sur Amazon, iTunes et d’autres librairies online…

En effet, c’est le 16 janvier dernier que je lançais ce projet et, finalement, quatre mois et demi, c’est assez rapide pour un livre. Celui-ci n’est pas très gros (120 pages pour la version papier) mais il est très dense. Quoi qu’il en soit, c’est toujours une très grande satisfaction de pouvoir présenter le fruit de son travail !

Voici la présentation finale de ce livre, telle qu’elle est affichée sur les librairies :

Un livre choc qui tombe à pic : enfin un autre discours sur les réseaux sociaux!

Ces fameux réseaux sociaux ont rencontré une progression fulgurante (qui d’entre nous n’a pas au moins une fois entendu vanter la supposée « extraordinaire influence » de Twitter ?). Cependant, il semble qu’aujourd’hui nous sommes en train de vivre un tournant dans la perception que nous avons de ces « nouveaux services » : le temps de la déception est en train de se développer désormais. La déception devient flagrante, même fatigante (émergence des termes comme « Facebook fatigue »).

Dans les chapitres de cet ouvrage, nous avons tout d’abord fait un rappel du contexte afin de bien poser les éléments : le succès de ces services, l’historique qui a précédé et accompagné leur avènement et les usages qui s’en sont dégagés. Ensuite, nous sommes allés à la rencontre des utilisateurs français les plus visibles, les fameux « blogueurs référents », afin de recueillir leurs témoignages et de vérifier quelques hypothèses. À partir de là, il était facile de dérouler nos constatations : les usages et comportements négatifs s’accumulaient ; favorisés, encouragés voire même organisés par la nature même de ces services.

Nous mettons en avant des données chiffrées, des références extérieures et des graphiques qui permettent de mesurer l’ampleur de ces phénomènes. En d’autres mots, ce phénomène tourne à la farce : les blogeurs référents sont -souvent- ridicules, Twitter est surévalué, Facebook déborde de bêtises et le niveau des échanges constatés est -majoritairement- effarant de médiocrité !

On comprend alors pourquoi les comportements moutonniers sont si fréquents et comment hélas, cela risque de s’amplifier. Pour aller au-delà des critiques, nous proposons finalement une bonne manière de profiter de ces services de façon intelligente et modérée.

Et voici où vous pouvez le trouver :

Prix : 3€ (version numérique) et 9€ (version papier, 120 pages)

Vous pouvez également récupérer un extrait et acheter la version pdf de ce livre sur sa page dédiée

Les couvertures de notre livre...

Les couvertures de notre livre…

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Il y a vingt ans, le Web…

Le 30 avril 1993, le CERN offrait au domaine public la technologie world wide web et les applications permettant de développer des sites Web. Et mettait en ligne le premier site en www. à l’adresse suivante http://info.cern.ch/hypertext/WWW/Status.html

Le développement du 1er site depuis le poste NeXT de Tim Berners-Lee

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Un auteur indépendant à découvrir : Thibault Delavaud.

Je viens de terminer « Eden » de Thibault Delavaud. J’avais déjà « Dévotion Electrique » du même auteur et j’avais été séduit.

Le thème de la cohabitation future avec les robots a déjà été traité de nombreuses fois depuis des décennies… Et pourtant, Thibault Delavaud arrive à proposer une approche originale et même poétique !

Je ne suis pas fan de poésie habituellement mais là, j’ai bien apprécié, ça ajoute même une profondeur intéressante à la question. Bref, il s’agit d’une courte nouvelle (oui, on aimerait bien un peu plus de longueur) mais bien menée et avec une anticipation intéressante sur les problèmes futurs que cette perspective va nous poser.


Dévotion Electrique

Encouragé, j’ai donc voulu en lire plus du même auteur et j’ai arrêté mon choix sur « Eden » dont le premier chapitre était justement mis en extrait à la fin de « Dévotion Electrique » (malin ça, je vais faire pareil !).

Une fois de plus, « Eden » est lié à un grand thème : une planète sœur de la Terre, intacte, quasi-vierge. Dans ce roman, Thibault nous propose une histoire qui se déroule à la façon d’une énigme au-dessus d’un suspense… Le suspense est bien géré à tel point qu’on ne peut s’empêcher de se demander s’il va réussir à le tenir jusqu’au bout et, surtout, comment il va parvenir à gérer la fin (la chute est toujours un point délicat dans les romans de SF…).

C’est toujours délicat d’écrire une chronique sur une histoire qui repose (en partie) sur un suspense sans rien en dévoiler… Mais je peux tout de même dire que « Eden » nous plonge dans un monde futur où la Terre est complètement plongée dans la pollution et où tous les mouvements alternatifs se sont réunis sous l’étiquette « créationnistes » dont le point commun est de refuser les conséquences désastreuses de ce « progrès » incontrôlé. Une équipe est envoyée sur la planète Eden (jusque-là interdite aux explorateurs) afin de résoudre une énigme qui peut avoir de grandes conséquences sur le plan politique. Dès le début, il apparaît clairement que cette énigme sera longue à dénouer et la mission de ce petit groupe semble bien difficile à accomplir. De plus, un traître s’est glissé au sein du groupe afin de s’assurer que seule la version « créationniste » pourra émerger de ce voyage.

Il y a peu de faiblesses dans ce récit qui offre un dénouement bien pensé et qui met l’accent sur ce qu’on risque de perdre si on laisse les choses aller dans le sens qu’on connaît actuellement… Sans être un roman « écolo », « Eden » contient tout de même cette dimension sans qu’elle soit pesante.


Eden

Ce livre démontre une fois de plus que les auteurs indépendants ont beaucoup à nous proposer et surtout des approches fraîches des sujets bien connus. Bravo et merci à Thibault Delaveau.

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Livre papier ou livre numérique ? Les deux avec le « Bundle » (offre groupée) !

Alors voilà, j’annonce ici et maintenant qu’à partir d’aujourd’hui, tous mes livres auto publiés (et ça commence à en faire un paquet…) profitent d’une offre exclusive : le bundle !

Le « bundle », qu’est-ce que c’est ?

C’est très simple : si vous achetez un de mes livres au format papier, vous bénéficiez automatiquement de la version numérique de votre choix… Voilà tout. Plus besoin de choisir ou d’opposer l’un à l’autre : mes titres sont disponibles dans tous les formats pour votre confort de lecture. Et si vous achetez l’un, vous avez l’autre de plein droit, point.

Mieux, c’est même rétroactif !

Si vous avez acheté par le passé un de mes livres auto publiés (mon offre ne porte que sur ces livres-là, forcément !), prenez contact avec moi et je mettrais à votre disposition son équivalent numérique dans le format de votre préférence (pdf, epub ou kindle), simple !

Je vais mettre cela en place progressivement sur mon site dans les semaines à venir mais c’est déjà possible simplement en m’écrivant grâce au formulaire ci-dessous… Peut-être ne suis-je pas le premier à faire cela mais je pense que cette pratique a des chances de se généraliser car c’est ce que veulent les lecteurs : des livres faciles à lire, pas une guerre de religion absurde.

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Mon livre « Publier sur iPad & Kindle » disponible gratuitement…

Voici la version figée de mon livre « Publier sur iPad & Kindle« .

Après une bonne année hors du circuit commercial (près quelques mois de vente, j’ai décidé d’arrêter la publication de ce livre parce que j’étais face à deux choix : soit le mettre à jour et le publier sous une nouvelle édition « revue, enrichie et corrigée »… Soit, le retirer de la vente, tout simplement. Pour rester en ligne, il aurait fallu le revoir en profondeur et, clairement, je n’en avais pas assez envie pour me lancer là-dedans. Donc, après seulement un an de présence « en librairie », je l’ai retiré de la vente début 2012), je remet ce livre à disposition de celles et ceux qui pourraient en avoir besoin (et vu les messages et commentaires que je vois passer sur ce blog, il semble que même s’il n’est plus à jour, ce livre peut encore être utile…), j’offre maintenant la version pdf de ce livre gratuitement.

Je n’ai effectué aucune mise à jour depuis que je l’ai retiré de la vente, il est exactement dans sa dernière version publiée. Il faut le prendre tel qu’il est et garder en tête que les exemples que je donne sont forcément un peu dépassés désormais.

Par exemple, au moment de sa rédaction, le service KDP d’Amazon ne proposait pas de générateur de couverture (un ajout récent et bien utile : bien qu’encore en bêta, il permet d’obtenir des résultats tout à fait corrects).

Si vous pensez que, en tenant compte de cela, ce livre vaut tout de même le temps que vous passerez à le lire, j’en suis comblé… le voici : La version PDF et gratuite du livre figée dans son édition 2011…

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Appel à relectures/corrections de notre nouveau livre : « Le miroir brisé des réseaux sociaux »…

Un nouveau titre va bientôt s’ajouter à ma bibliographie : Le miroir brisé des réseaux sociaux, rédigé en collaboration avec François Lienart.

Voici la couverture de cet ouvrage :

Le miroir brisé des réseaux sociaux.

J’avais déjà évoqué ce projet ici et mais, dans un temps relativement court, nous avons déjà réussi à le terminer. Alors, pourquoi ne pas le publier directement sans attendre ?

C’est que, justement, nous voulons que sa première édition soit aussi satisfaisante que possible et, bien que nous ayons effectué plusieurs passes de relectures/corrections, nous sommes conscients que la version actuelle est encore largement perfectible. C’est pourquoi nous nous tournons vers vous pour cette dernière phase : VOUS pouvez nous aider à publier rapidement en devenant relecteur de la version « bêta »…

En effet, si vous êtes intéressé, il suffit de laisser vos coordonnées dans le formulaire en bas de cette page pour prendre contact avec nous et nous vous enverrons l’adresse de la page où vous pourrez récupérer le livre dans le format de votre choix (pdf, ePub ou mobi/Kindle). Simple non ?

En attendant et histoire de vous donner le ton du livre, voici (in extenso) l’introduction de notre ouvrage :

Introduction : le temps de la déception

Après une progression météorique et une réputation flatteuse auprès des médias traditionnels (qui d’entre nous n’a pas au moins une fois entendu vanter la supposée « extraordinaire influence » de Twitter?), il semble que nous sommes en train de vivre un tournant dans la perception que nous avons de ces « nouveaux services » : le temps de la déception est en train de se développer désormais.

Oui, il s’agit bien des services de réseaux sociaux, les Facebook, Twitter et quelques autres. J’ai pourtant été un « témoin engagé » lors des débuts de cette vague et ce dès 2004. J’ai publié un livre sur le domaine (« Les réseaux sociaux, pivot de l’Internet 2.0 » publié chez M21 édition) pour promouvoir ce mouvement et le faire connaître. Et, bien entendu, j’avais de grands espoirs dans ce mouvement et ses services.

Au début, tout allait bien : Linkedin et Facebook (pour ne citer que ces deux sites) ouvraient des perspectives nouvelles et des possibilités inédites dans un domaine (le relationnel) qui était resté trop longtemps sclérosé.

Hélas, l’évolution actuelle est trop visible pour se cacher la vérité plus longtemps. Je dois l’avouer, je suis complètement sidéré de voir la médiocrité (voire pire) des contributions de mes connexions sur Facebook (ou un autre service de réseaux social). Le fait est que même les plus intelligents de mes contacts (pour ceux que je connais bien) s’abaissent à mettre en ligne des « informations » ou des opinions que, vraiment, ils auraient dix fois mieux fait de garder pour eux (oui, vous voyez parfaitement ce que je veux dire, hélas…).

Pareil pour la supposée influence de ces nouveaux médias (et en particulier Twitter). Les études récentes montrent que cette influence réelle est encore très surestimée (voir chapitre 4).

Bref, il est de temps de dénoncer certaines de ces idées reçues et remettre les choses à leur place : si ces services n’ont pas tenu leurs promesses, ils ont été en revanche les révélateurs du comportement d’une grande masse de gens.

C’est pour remettre les points sur les i qu’avec mon complice (François Lienart), nous avons rédigé cet ouvrage à quatre mains. Cette collaboration a été vraiment profonde et fluide au point qu’il est difficile de départager qui a fait quoi dans l’ouvrage final!

C’est pour cette raison que nous avons laissé l’emploi de la première personne du singulier dans certaines sections tellement nous avons été à l’unisson tout au long de ce projet.

Dans les chapitres qui suivent, nous avons tout d’abord fait un rappel du contexte afin de bien poser les éléments : le succès de ces services, l’historique qui a précédé et accompagné leur avènement et les usages qui s’en sont dégagés. Ensuite, nous sommes allés à la rencontre des utilisateurs français les plus visibles, les fameux bloggers référents, afin de reccueillir leurs témoignages et de vérifier quelques hypothèses. À partir de là, il était facile de dérouler nos constatations : les usages et comportements négatifs s’accumulaient; favorisés, encouragés voire même organisés par la nature même de ces services.

Bien entendu, face à un sujet aussi vaste, il y a forcément des facettes que nous n’avons pas traité. Comme l’utilisation de Facebook en tant que plateforme de jeux ou de drague. Sur le premier point, il semble que certains utilisateurs ont créé de multiples comptes (quasi vide) uniquement pour gérer au mieux l’allocation des points reçus en jouant (notre témoin en la matière évoque des participants ayant 5 comptes et plus sans que ça soit exceptionnel… Ça relative tout de suite les chiffres de certains services!). Pour le second point, nous n’avons pas eu « d’avis autorisés » sur le sujet par nos témoins habituels mais nos jeunes fils confirment qu’il s’agit bien là d’une utilisation importante du service, dans leur tranche d’âge au moins!

Au final, il en ressort que le sentiment de déception qui monte nettement en ce moment est bien justifié. Mais, bien entendu, il ne s’agit pas de « jeter le bébé avec l’eau du bain » et un usage raisonné est toujours possible de ces services (c’est même le plus profitable). J’espère que, comme nous, c’est à cette conclusion que vous parviendrez en ayant lu ces pages.

Alain Lefebvre & François Lienart — avril 2013

Le contenu de cette version béta est complet à une exception près : la préface. Nous avons proposé cette préface à une personnalité bien en vue de ce domaine et nous attentons son concours…

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Un livre drôle ? Non, un livre touchant !

Je viens de finir la nouvelle titre du « Journal d’un proctologue » d’Hervé Heurtebise. J’ai pris ce livre sur le Kindle store car la description m’a fait croire à un livre amusant et l’extrait me confirmait cette caractéristique alléchante. Mais, au fil du texte, je me suis rendu compte que c’est bien plus que cela : ce livre est touchant, vraiment.

Tout d’abord, c’est bien écrit. Ce n’est pas vraiment drôle en fait, c’est plutôt un humour désabusé, un peu cynique que peuvent apprécier ceux qui en sont capable (de cynisme, d’auto-dérision et autres traits salvateurs). Et puis, la réflexion sur la vie, sur les relations et sur sa propre fin m’a paru très juste. J’étais sonné quand j’ai terminé cette nouvelle : je ne voulais pas quitter ce médecin qui, finalement, m’apparaissait comme formidablement sympatique en dépit de tous ses efforts pour ne pas l’être !

Je m’étais attaché, pauvre de moi… Bravo Hervé, bien joué. J’hésite désormais à lire les deux autres nouvelles de l’ouvrage, encore un peu secoué par la profondeur et le tranchant de ton texte.

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Les lois fondamentales de la stupidité humaine : à lire !

Je viens de lire cet excellent petit livre que je ne saurais trop vous recommander !

Il se lit rapidement (une soixantaine de petites pages seulement) mais il apporte enfin des réponses nécessaires sur ce qui nous affecte tous : la stupidité des autres.

L’ouvrage permet aussi de faire la différence entre le crétin et l’être stupide (important). Car il y a quatre catégories d’individus (par ordre décroissant, mieux vaut rencontrer les premiers que de devoir cohabiter avec les derniers !) : les intelligents, les crétins, les bandits et, enfin (hélas), les stupides.

Explication :

  • les actions des individus intelligents profitent à tout le monde (à lui-même mais aussi à son entourage),
  • les actions des crétins sont négatives pour eux mais profitables pour les autres,
  • les actions des bandits sont profitables pour eux mais négatives pour les autres (les victimes des larcins des bandits le plus souvent),
  • les actions des stupides ne profitent à personne et sont négatives pour tous (y compris pour eux !) et c’est ainsi qu’on les reconnaît…

Ceci posé, voici les cinq lois fondamentales :

  1. Chacun sous-estime toujours inévitablement le nombre d’individus stupides existant dans le monde.
  2. La probabilité que tel individu soit stupide est indépendante de toutes les autres caractéristiques de cet individu.
  3. Est stupide qui entraîne une perte pour un autre individu ou pour un groupe d’autres individus, tout en n’en tirant aucun bénéfice et en s’infligeant éventuellement des pertes.
  4. Les non-stupides sous-estiment toujours la puissance des stupides. En particulier, les non-stupides oublient sans cesse qu’en tout temps, en tous lieux et dans toutes les circonstances, traiter et/ou s’associer avec des gens stupides se révèle immanquablement être une erreur coûteuse.
  5. L’individu stupide est le type d’individu le plus dangereux (comprendre, bien plus dangereux que le bandit !).

Tout est dit : les stupides sont nocifs. Aucune indulgence ne devrait être permise à leur encontre.

Pour des explications plus détaillées (et roboratives), lisez cet excellent petit livre !


Les lois fondamentales de la stupidité humaine

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Gates & Allen, 32 ans après, même photo ou presque !

gates-allen

 

Lors d’une visite de Bill Gates au musée de l’informatique de Seattle (le Living Computer Museum), créé par son ancien complice Paul Allen, les deux compères n’ont pas résisté au plaisir de récréer l’histoire… En effet, à cette occasion, ils ont refait la même photo, entourés de micro de l’époque, pile au moment de la sortie du PC d’IBM.

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Mise à jour de mon livre sur le Simracing… Et quelques nouvelles en passant !

Je viens de publier une mise à jour (la 7ème !) de la seconde édition de mon ouvrage sur le SimRacing (voir à http://www.simracingbook.com/). C’était nécessaire car il s’agit d’un domaine qui bouge vite et souvent. Je ne veux pas que mes lecteurs restent avec un livre trop rapidement obsolète (un avantage du numérique, on peut mettre à jour !) et j’ai donc organisé un circuit de suivi et de mise à jour (voir à http://www.simracingbook.com/mise-a-jour/).

À côté de cela, je poursuis la migration de mes ouvrages publiés sur Scrivener et tout cela prend du temps bien sûr. C’est le prix à payer quand on commence à avoir quelques livres publiés : faut entretenir et assurer le service après-vente !

Je ne conçois pas mes livres comme un coup tiré dans le vide et oublié juste après la première parution : je veux les accompagner pendant leur cycle de vie, même si c’est chronophage, c’est significatif de la valeur que je leur accorde. Et si je ne faisais pas cela, quelle image cela projetterait-il ?

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Quelques questions précise sur votre usage des réseaux sociaux…

En ce moment, on avance bien sur notre livre « le miroir brisé des réseaux sociaux » qui devrait sortir avant l’été 2013…

Pour coller à la réalité du terrain, on interroge des bloggers « de référence » mais aussi des anonymes à qui j’envoi le message suivant :

Hello,

Je t’écris aujourd’hui pour te poser quelques (peu) questions (précises) sur ta pratique des réseaux sociaux.

J’ai déjà mis un mini-sondage en ligne auquel tu as peut-être déjà répondu (voir à http://www.alain-lefebvre.com/ce-blog/un-questionnaire-sur-votre-usage-des-reseaux-sociaux-merci-davance/) mais, aujourd’hui, il ne s’agit pas de cela. Cette fois, les questions ne se prêtent pas bien à la forme du sondage, d’où ce message…

Donc, ne répond qu’aux questions qui te concernent et qui t’intéressent. Je préfère peu de réponses mais bien argumentées que beaucoup de réponses succinctes !

# Pour commencer, si je te donne à choisir parmi les réseaux généralistes entre Facebook, Twitter, autres (à préciser), sachant que tu ne peux en garder qu’un seul, lequel gardes-tu et, surtout, pourquoi ?

# Sur un univers professionnel, si je te donne à choisir parmi les réseaux LinkedIn, Viadéo, autres (à préciser), sachant que tu ne peux en garder qu’un seul, lequel gardes-tu et, surtout, pourquoi ?

# Pour celles et ceux qui utilisent d’autres réseaux plus spécialisés (Trumblr, Pinterset, autres – à préciser), n’hésitez pas a les citer avec le même type de réponse que précédemment.

# Enfin, parmi tous ces réseaux, si vous ne deviez en garder qu’un seul, lequel serait-ce ?

Ici, tu l’as compris, c’est surtout le « pourquoi » qui m’intéresse…

# Ensuite, combien de temps passes tu quotidiennement sur ces réseaux et estimes-tu que ton usage vaut le temps que tu y passes ?

Je m’explique : on peut considérer que ces services sont devenus des habitudes de notre quotidien mais qu’on pourrait très bien s’en passer s’il n’existaient pas… Est-ce le cas pour toi et, si oui, comment expliques-tu que tu continues à t’en servir en dépit de cette opinion ?

# Enfin, peux-tu me citer un ou plusieurs exemples de ce que tu as obtenu avec l’usage de ces services que tu n’aurais pu obtenir autrement, idéalement en faisant le distinguo entre un acquis personnel et/ou professionnel ?

Voilà, c’est tout. Merci d’avance du temps que tu vas consacrer à me répondre. Bien entendu, si j’utilise tes réponses dans le cadre du livre qu’on est en train de préparer (voir à http://www.alain-lefebvre.com/livres-perso/un-nouveau-projet-le-miroir-brise-des-reseaux-sociaux-une-analyse-critique-8-ans-apres/), ce sera exclusivement sous forme anonyme, personne ne sera cité, rassure-toi !

Merci d’avance et bonne journée.

Si vous voulez y répondre, pas de problème, utilisez le formulaire ci-dessous :

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