Un petit tour sur la Yamaha MT07… Très bonne machine mais je préfère quand même ma Moto Guzzi Breva !

Un bel après-midi, grâce à Profil Motos, j’ai pu faire un -trop court- essai de la Yamaha MT07…

Une MT07 au dessus du lac du Bourget...

Une MT07 au dessus du lac du Bourget…

Depuis Daytona et l’essai de la MT09, j’avoue que j’étais bien curieux de voir ce que donnait la « petite soeur » !

Et, au vu des essais de la presse, il semblait bien que la petite dernière de Yamaha était une vraie réussite… Autant le dire tout de suite, c’est vrai : la MT07 n’a aucun gros défaut et elle est bourrée de qualités !

Bon freinage : mordant et facile à doser. Bon moteur : puissant et souple tout à la fois. Bonne tenue de route : on a l’impression de pouvoir la placer où on veut, sans effort. Alors, est-ce donc la moto idéale, celle que tout le monde attend ?

Evidemment non. Tout d’abord, il y a le look : moderne, agressif, on aime ou on aime pas (mes jeunes fils adorent, moi moins…). Ensuite, il y a le bruit, à vous de dire si c’est important ou pas mais, ici, j’assume mon côté « old school » : oui c’est important et celui de la MT07 est vraiment, vraiment décevant !

On dirait une moto électrique qui essaye de se faire passer pour une moto thermique… C’est dire. Il y a aussi un détail qui ne m’a pas emballé sur la MT07, c’est la position de conduite : très en avant, trop en avant. J’ai carrément eu l’impression d’être assis sur la roue avant et de ne rien avoir devant moi du coup… gênant en fait.
C’était sans doute la même chose avec la MT09 mais cela ne m’avait pas autant choqué.

En conséquence, en dépit de l’excellent comportement de la moto, j’avais du mal à être tout à fait en confiance (plus quelques blocages de roue arrière au rétrogradage : la MT07 demande à bien décomposer lors de cette phase). Ce petit essai m’a permis de me rendre compte que l’aisance qu’on peut avoir sur une moto dépend de facteur subjectif qui ne peuvent être mis en équation… Dommage pour Yamaha !

Lorsque j’ai essayé ma Moto Guzzi Breva pour la première fois, j’ai été séduit instantanément, un vrai coup de foudre !
Cela faisait un moment que j’étais intéressé par cette marque et que je voulais en tester une. J’ai donc acheté cette Breva 750 qui me sert de moto de ce côté là de l’atlantique. Et, depuis, je dois avouer que je prend un pied énorme avec cette machine… Je ne comprend pas que cette marque soit aussi peu diffusée et qu’on en voit pas plus sur les routes. Je pense qu’il y a de nombreux motards qui ne savent pas ce qu’ils manquent.

La Breva qui ne prétend pas être une moto sportive se révèle très joueuse en fait et, à son guidon, je m’amuse comme un fou. Je pensais ressentir la même chose avec la MT07 mais la position de conduite m’a carrément bloqué et je l’ai rendu sans regret. Je ne suis pas en train de dire que la MT07 ne vaut rien (relisez les premières lignes de mon mini-essai) et que la Guzzi est super mais que l’opinion qu’on eut avoir sur une moto dépend entièrement de vos habitudes, de vos pré-requis et ainsi de suite. Il n’existe pas, il ne peut exister de machine idéale dans l’absolu, seulement des motos qui vont vous plaire plus ou moins et ça en dépit de leur qualités (et de leurs défauts !). C’est sans doute pour cela que les Harley (par exemple) ont autant de succès (pas complètement mérité selon moi mais c’est mon opinion et seulement cela…).

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Ma Moto Guzzi Breva à côté de la Triumph d’un ami avant un départ en ballade…

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Une petite halte pour admirer le paysage quelque part dans le massif des Bauges…

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Documentaires nostalgiques… Les pilotes français de GP des années 70 !

Sans doute connaissez-vous le fameux documentaire « Le cheval de Fer » où l’on suit Patrick Pons et Michel Rougerie dans les GP de la saison 1974… En voici un autre « Génération Pons » qui reprend quelques images du premier en proposant un approfondissement autour de quelques autres, un peu plus tard.

Pour mémoire, voilà « Le cheval de Fer » :

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6ème édition du tome 1 de « Perdu dans le Temps »… Corrections : une démarche sans trêve ni repos !

Je viens de mettre en ligne la sixième édition du tome 1 de « Perdu dans le Temps« . Cela marque l’aboutissement d’une nouvelle campagne de corrections en profondeur qui m’a pris des semaines !

En prime, une nouvelle couverture et un prix en baisse (pendant une durée limitée) sur Amazon pour la version Kindle, voir à https://www.amazon.fr/dp/B00375LYFU

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Bref, je suis désormais content du résultat car je pense que, vraiment, je n’aurais plus de critique du genre « ouais, l’histoire est pas mal mais c’est plein de fautes… faut se relire, hein ! »… Comme si c’était si simple !

En fait, me m’aperçois que c’est très long de vraiment corriger un livre. Dans ce cas, il m’aura fallu pas moins de 6 éditions (je dois être lent tout de même, quelque part…).

Bon, j’espère au moins que vous allez apprécier.

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La vidéo de ma conférence à 42 « Que nous apprend l’histoire de l’informatique ? »… Enfin !


Que nous apprend l’histoire de l’informatique ? par 42Born2Code

Il a fallu attendre un peu mais voilà enfin la vidéo de la conférence… Ne vous précipitez pas : c’est long, c’est mou et je suis plutôt déçu par ma prestation pour tout dire.

J’avoue, j’ai souvent été largement meilleur en conférence !
Des circonstances atténuantes ? Peut-être : 75 inscrits et seulement 15 présents dans l’amphithéâtre (il faut dire que l’élection du bureau des élèves avait lieu juste en même temps… avec des crêpes pour les gourmands et non, j’avais pas prévu de distribuer des bonbons !), une alerte incendie en plein milieu et ainsi de suite… Quand ça veut pas, c’est pas la peine, hein !

Bon, on va pas rester sur cette échec et je prévois de refaire cette conférence avec un nouvel outil qui permet « d’avoir le son », une vraie percée en matière de « storytelling » : Adobe Voice.

Voici deux exemples de ce que j’ai réalisé dernièrement (et en un temps record !) avec cette application :


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Une petite histoire : rendre à nouveau belle une Z1000 déjà ancienne…

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10ème à Interlagos !

Ce matin, avant de me mettre au travail, j’ai décidé de faire une petite course avec Game Stock Car Extreme (le nouveau nom de Game Stock Car 2013 en fait) à Interlagos. Pour cela, j’ai pris une formule trois sur une course de 10 tours seulement, de façon à ce que ça ne prenne pas trop de temps. Qualifié seulement en 15e position, j’ai pris un bon départ et j’ai profité de la bousculade des deux premiers tours pour grappiller quelques places.

Au troisième tour, j’étais donc en huitième position. C’est à partir de là que les choses ont commencé à devenir difficiles : je n’avais pas un rythme suffisant pour rester à cette place et je devais donc me battre pour garder ma position. J’étais à l’aise dans les portions intérieures du circuit mais, pour une raison que je ne m’explique pas, j’étais très lent à la sortie de la dernière épingle qui commande la ligne droite. Du coup, je me faisais dépasser dans la ligne droite des stands et devais ensuite ramer comme un malade pour rester avec mes adversaires et les repasser éventuellement dans les portions intérieures. Ce scénario s’est répété de nombreuses fois et rendait la course très intéressante. Même quand on est seulement 10e, se battre pour sa position occupe votre esprit, mobilise toute votre énergie et toute votre motivation. Peu importe que les hommes de tête soient loin devant, Vous êtes dans votre course et celle-ci est très animée.

Finalement, à deux tours de la fin, je me retrouvais en 10e position avec trois adversaires derrière moi qui était très pressant. J’étais débordé de tous les côtés, quand je faisais un blok pass à droite, c’est un autre qui passait à gauche et ainsi de suite. J’étais obligé à des freinages limites au bout de la ligne droite pour en repasser deux à la fois et ainsi retrouver ma position. Le dernier tour était critique, Il fallait absolument que j’arrive à prendre un peu d’avance et à soigner la sortie de la dernière épingle si je voulais garder ma 10e place. J’y suis parvenu mais de justesse et il n’aurait pas fallu que la ligne d’arrivée soit 100 m plus loin.

Il n’y a que des simulations modernes comme Game Stock Car Extreme qui vous permettent une pareille immersion et un pareil engagement là où beaucoup ne verraient qu’un jeu vidéo comme les autres. Normalement, je n’aime pas trop les monoplaces modernes parce qu’il y a trop d’appui mais, dans ce cas, la réalisation de Reiza est vraiment formidable : comme la motorisation est limitée, on ne peut pas mettre trop d’appuis et, du coup, le compromis est vraiment intéressant. La monoplace est très fine à piloter, réagit avec beaucoup de vivacité et on est vraiment obligé de s’en occuper pour la garder sur la piste. J’ai aussi découvert à cette occasion que de rouler sans aucune aide au pilotage, j’insiste vraiment aucune, augmente encore l’immersion. J’ai aussi supprimé tous les affichages de données de façon à ne garder que les affichages normaux du cockpit et le résultat en matière d’immersion est vraiment notable.

En vérité, je ne comprends pas pourquoi les amateurs de sport auto ne s’intéressent pas plus aux simulations car c’est vraiment une manière extraordinaire de vivre sa passion.

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Un processus soigneusement peaufiné…

Continuons notre série sur le thème « le niveau s’effondre » parce que c’est important, tout simplement. Savez-vous pourquoi les gens se détournent des sujets « sérieux » ?

Parce que les médias font tout ce qu’il faut pour cela. Prenons l’exemple de l’actualité qui peut être considérée comme un sujet sérieux par opposition aux émissions de « distraction »… Eh bien ce qui est proposé aux actualités est toujours affreux : catastrophes, crimes, guerres. Quoi d’étonnant que les gens s’en détournent au bout d’un moment ?

Dans les sujets sérieux et non-affreux, ne restent que la science mais là, un niveau minimum est requis pour suivre. Donc, ne reste plus grand monde.

Tout cela n’est pas un hasard, c’est un processus. Ce processus a été raffiné, peaufiné lors de ces dernières décennies et maintenant, on en voit les effets : les sujets sérieux sont mis de côté et ne reste que les distractions, toujours plus basses, toujours plus vulgaires.

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Un grand silence assourdissant !

Le niveau s’effondre et il semble que ça n’affole pas grande monde…

« Le niveau s’effondre », quel niveau ?

Quand j’écris « le niveau s’effondre », je veux parler du niveau intellectuel moyen de la population des pays riches. Certes, les beaufs et les abrutis ont toujours existés mais, aujourd’hui, il semble bien qu’il n’y a plus que cela ou presque !

Le niveau intellectuel des créations est un bon indicateur. La production du cinéma actuel est devenu tellement médiocre que même les cinéastes d’aujourd’hui (du moins ceux qui ont encore deux neurones d’alignés) ne veulent plus en faire. Voir cet interview récente de Mathieu Kassovitz. Pareil du côté des livres. Laissez de côté la soit-disante opposition entre livres papier et livres numériques et regardez plutôt de quoi est composée la liste des meilleures ventes… Affligeant !

Pas besoin d’en dire plus, c’est effarant tellement ça crève les yeux. Et pourtant qui en parle ?
Quels sont les médias qui s’en alarment ?

C’est pour cela qu’il s’agit, selon moi, d’un grand silence assourdissant. En plus de toutes les catastrophes écologiques qui nous menacent, l’abrutissement généralisé progresse encore plus vite que la montée des périls.

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La Floride vu en moto…

Voici une vidéo que j’ai réalisé à partir de nombreuses prises de vue avec ma GOPRO. J’ai ajouté une musique « country » pour faire plus couleur locale !

Bon, en fait, il y avait des heures de vidéo avec ce que j’ai ramassé avec la caméra montée soit sur ma BMW, soit sur la Kawasaki mais j’ai condensé le tout en 3 minutes, c’est bien assez pour se faire une idée des paysages, non ?

Il y a aussi des images de la Bike Week de Daytona que j’ai récupéré sur le Net (ça se voit, la qualité d’image est moins bonne).

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Conférence sur l’histoire de l’informatique à l’école 42 le 24 avril 2014

Sans doute avez-vous déjà entendu parler de l’école 42. C’est la fameuse école créée par Xavier Niel, également fondateur de Free Telecom, où les 1000 étudiants ont été sélectionnés selon un processus inédit et bénéficient d’un enseignement de pointe ET gratuit…

Bref, c’est donc au sein de 42 que, le 24 avril prochain à 18:00, je vais pouvoir évoquer l’histoire de l’informatique et son intérêt à travers la conférence suivante : « ce que nous apprend l’histoire de l’informatique ».

Bon, je suis bien conscient que, voir la présentation sans « le son », c’est assez limité. Mais, bonne nouvelle, vous allez pouvoir assister à cette conférence en direct !
Pas en étant assis dans l’amphithéâtre de 42 (qui, comme on peut s’en douter, est réservé aux élèves de 42…) mais en la suivant sur Dailymotion, en direct live, mais oui !
Cela va être retransmis sur la chaine Dailymotion de l’école, voir à http://www.dailymotion.com/fr/user/42Born2Code/1

 

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Mon livre « Cette révolte qui ne viendra pas » en est à sa 4ème édition !

Après un gros travail de corrections (merci à Lysoute !), la 4ème édition de mon livre « Cette révolte qui ne viendra pas » est désormais disponible !

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Je considère que c’est mon travail d’auteur de toujours améliorer la qualité des ouvrages déjà parus avant d’en publier d’autres. En ce moment, toujours avec Lysoute, je travaille sur une grosse mise à jour des tomes 1 & 2 de « Perdu dans le temps« . Je sais que beaucoup préférerait que j’avance sur l’écriture du tome 3 mais il y a un temps pour tout…

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Une fuite d’huile sur le haut-moteur de la Z1000…

Cela faisait un moment que je voulais m’occuper de cette fuite : un suintement d’huile persistant au niveau du couvre arbres à cames. J’ai donc emmené la Z1000 chez Precision Cycle (Sarasota), une « repair shop » très bien fournie en pièces détachées pour les machines de cette époque (j’y suis déjà allé une paire de fois).

Voici la photo de cette réparation :

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Bientôt, la Z1000 va passer un moment chez Weston Davern Chop Shop car c’est tout l’avant qui va être remis à neuf (phare, compteurs, tubes de fourche, etc.). Tout ce qui est un peu piqué de rouille va être changé et les freins avants vont eux aussi subir un gros « refit »… C’est l’étape suivante de cette restoration qui prend son temps mais donne déjà des résultats intéressants.

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Une superbe initiative !

Yes Roussel ne s’est pas contenté d’améliorer le SimCom Motion de Frex (en y ajoutant un axe), il le promène désormais pour initier ses amis… Bravo Yves !

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Retour à Daytona pour la bike week et vive les « demo-rides » !

Je suis déjà allé à la bike week l’année dernière et je dois dire que j’avais été enthousiasmé par cette découverte. J’avais pris des photos que je partage sur ce post… Cette fois, pas de photo, mais j’en ai profité pour essayer autant de motos que je pouvais grâce aux « démo rides » organisées par les constructeurs. Ces essais sur route se limitaient, la plupart du temps, à faire le tour de la zone qui borde l’aéroport de Daytona, soit 3 ou 4 miles maximum. Certains constructeurs apportaient quelques variations à ce tracé standard et on pouvait alors se retrouver sur l’autoroute (i95) ou faire une boucle un poil plus longue. Le côté sympa de cette petite ballade, balisée de bout en bout, c’est que les nombreux policiers présents ne semblaient pas intéressés à verbaliser les plus enthousiastes et donc, on pouvait « ouvrir » relativement librement (tout est dans le « relativement »)…

Autour de Daytona airport : depuis Midway av, prendre la 483, puis la 400 et revenir par la 4009...

Autour de Daytona airport : depuis Midway av, prendre la 483, puis la 400 et revenir par la 4009…

L’organisation de ces essais était presque identique d’un constructeur à l’autre mais l’encadrement variait pas mal d’une marque à l’autre en revanche : très serré chez Can-Am et très lâche chez HD. Kawasaki, Yamaha, Victory et Indian se situaient entre les deux. Le plus surprenant était quand même le « laisser faire » permit par HD : une fois enregistré, on vous désignait votre moto et roulez jeunesse, « faites votre tour comme bon vous semble et revenez nous voir quand c’est fini »… cool. Je vais vous présenter ces machines dans l’ordre où j’ai eu l’occasion de les essayer brièvement. Bien entendu, faire 3/4 miles autour de l’aéroport de Daytona ne peux suffire à se faire un avis approfondi sur une moto mais, au moins, ça permet d’avoir une première impression, de savoir ce qui plait et ce qui plait moins… Voilà donc mes « impressions »…

1- Yamaha Bolt

Yamaha Bolt 2014

Yamaha Bolt 2014

J’ai commencé par la Bolt car la moto m’intriguait : pas seulement une simple copie des Harley mais peut-être bien une machine intéressante. Je n’ai pas été déçu : j’ai adoré cette moto qui ne présente qu’un défaut mineur, son compteur quasiment illisible au soleil (c’en est presque ridicule d’ailleurs). Sinon, elle pousse bien, freine fort et est agile. J’ai particulièrement aimé la position de conduite avec les pieds en avant (c’est un « cruiser ») mais pas trop, juste ce qu’il faut. Pas de vibration (c’est une japonaise) mais un bruit assez sympa. La Bolt propose un concept assez inédit : le cruiser à tendance sportive, à découvrir sans hésitation !

2- India Chief

Indian Chief 2014

Indian Chief classic 2014

Je suis ensuite passé dans le camp Indian pour monter sur la « chief » et là, on change de monde par rapport à la Bolt : voilà du gros, du lourd et du rutilant ! Là où la bolt se contentait d’un bloc de 950cc, l’Indian elle affiche un V2 de 1811cc, pas moins… Mais, bien que pesant plus de 370 kilos (je n’imagine même pas le poids des autres modèles car la « chief classic » est la version « basique » !), elle se laisse emmener facilement. J’ai d’abord trouvé que le moteur manquait de punch mais, en fait, il suffit de tourner vraiment la poignée pour réveiller le monstre et, quand il se met à gronder pour de bon, on se calme vite… Pas beaucoup de vibrations mais un bruit très présent. La position de conduite est très américaine (pieds très en avant) mais avec des repose-pieds long comme une planche à repasser (bon, ok, j’exagère un peu…) vous pouvez mettre vos pieds où bon vous semble (sauf au moment de changer de rapport ou de freiner). Je dois dire que j’ai bien apprécié cette « chief classic » qui a un certain style (elle est mieux en vrai que sur les photos).

3- Victory Judge

Victory Judge 2014

Victory Judge 2014

La Victory Judge est un peu comme la Chief Classic d’Indian mais avec un style résolument moderne et la pienture rouge brillante donnait un bel effet au soleil je dois dire ! Mais j’ai trouvé que le moteur était moins « présent » que celui de l’Indian même qu’on y faisait appel avec détermination (la Judge est pourtant plus légère que la Chief…) et la garde au sol est vraiment trop réduite : j’ai frotté deux fois le repose-pied droit et, comme je n’y attendait pas, ça fait une drôle de surprise (surtout dans cette position là) ! Peu de vibration et un bruit modéré, c’est une moto civile. J’ai un peu du mal à comprendre le positionnement de Victory dans la mesure où, des V2 modernes, les japonais font cela depuis un moment sans arriver à entamer la position de Harley… Indian au moins, a su trouver un style original (précision importante, Victory comme Indian font partie du groupe Polaris).

4- Kawasaki Vulcain

Kawasaki Vulcain 1700

Kawasaki Vulcain 1700

Avec la grosse Kawa, j’ai déjà eu du mal à la redresser depuis sa béquille latérale une fois assis dessus (comme dirait Boris le hachoir « lourd c’est fiable ») !
Cela commençait fort… Mais, une fois droite, la Vulcain Vaquero s’est montrée docile. Pas de vibration, un bruit raisonnable. Le moteur pousse bien sans être spectaculaire et le freinage est un poil paresseux à mon goût (peut-être que les 378 kilos de la bête y sont pour quelque chose !). Bon, c’est une interprétation du V2 plutôt qu’une copie de la Harley mais c’est pas convaincant (pour moi en tout cas)… Le sélecteur de vitesse permet aussi de passer les vitesses avec le talon. Une bonne idée qui mériterait d’être proposée sur tous ces gros cruisers.

5- Yamaha MT09

Yamaha MT09 (ou FZ09 aux USA) 2014

Yamaha MT09 (ou FZ09 aux USA) 2014

Aux USA, elle est vendue sous le nom FZ09 (la MT07, elle, n’y est pas prévue). Voilà une machine que je brûlais d’essayer depuis un moment ! Et elle a déjà une réputation un poil bestiale avec une réponse à la poignée qui est souvent qualifiée de brutale (ou, à tout le moins, présentant des à-coups désagréables). Alors, qu’en est-il vraiment ? En fait, il a trois modes de réponse des gaz (qu’on sélectionne depuis un bouton sur le comodo droit) : A (le plus « vif »), ST (pour « standard ») et B (pour rouler sous la pluie, le mode le plus doux donc…). J’ai commencé avec le mode B : prudent plutôt que téméraire, hein ! Et, avec le mode B, on ne peut vraiment pas se plaindre : les réactions de la moto sont toujours contrôlées et on ne ressent jamais rien de « désagréable ». Mais bon, on sent bien que c’est un poil « bridé » comme cela (bon, pour une moto de ce niveau, une vraie boule de nerfs en fait, hein !). Si on passe aux autres modes, la MT09 reste contrôlable (mais quand on ouvre pour de bon, on se dit que le wheelie n’est jamais loin…) mais c’est déjà bien moins « lisse » pour passer au carrément rugueux avec le mode A, voilà. Mais ce n’est pas ça qui m’a déplu sur cette moto : en fait, le bruit est carrément décevant (on dirait un moteur électrique à bas régime, ça s’améliore un peu après, heureusement) et la position de conduite est trop sur l’avant (pour combattre la tendance à cabrer ?). Bref, j’avais une grosse attente et j’ai plutôt été déçu. Espérons pour Yamaha que la MT07 est mieux équilibrée…

6- Harley Davidson Superlow 1200T

HD Superlow rider 2014

HD Superlow rider 2014

J’avais déjà eu l’occasion de tester un peu la HD d’un ami mais je voulais avoir une confirmation du caractère d’une machine récente (car celle de mon pote Alex date un peu). J’ai donc atterri sur une Superlow 1200T (exactement comme celle de la photo ci-dessus) et j’ai donc pu vérifier que, oui, les vibrations sont bien là et le bruit aussi. Pour le reste, j’ai été surpris de constater que le freinage était correcte et la tenue de route aussi (des progrès donc si je me réfère à la machine d’Alex). On peut comprendre que certains (nombreux) trouvent cela attachant mais je préfère tout de même moins de vibrations et plus de rigueur dans le comportement.

7- Harley Davidson V-Rod Night Rod special

HD Vrod special

HD Vrod special

Après la Superlow, il fallait essayer la Vrod pour tenter de comprendre pourquoi cette machine moderne était toujours la mal-aimée de la gamme… J’ai donc pu enfourcher une Vrod « special » (j’ai pas tenté la « muscle »…) et à nous Daytona. Première surprise : la position de conduite avec les pieds super en avant. Personnellement, je n’aime pas du tout cette position qui me parait absurde (et pas confortable en plus). Le Vrod vibre un peu : bien moins que la Superlow mais bien plus qu’une Victory par exemple. Le bruit est sympa mais pas très présent finalement. Le moteur lui, par contre, est très présent ! Le comportement général est très surprenant parce que très bon en fait : la machine reste agile en dépit de sa longueur, de l’angle de chasse de la fourche et de son pneu arrière énorme. Même le freinage est bon. Le seul truc qui ne va pas, pour moi, c’est vraiment cette position de conduite à la limite du caricaturale. Je pense que cette machine ne rencontre pas le succès auprès de la clientèle Harley habituelle à cause de son côté trop moderne et trop lisse (en clair, ça vibre pas assez !). Mais ça me parait tout de même un peu court comme explications… à creuser !

8- Yamaha FJR 1300

Yamaha FJR 1300

Yamaha FJR 1300

Voilà une grosse routière avec une transmission par cardan, enfin ! Une bonne machine, confortable et sans surprise, qui fait tout bien j’ai envie de dire. Alors, parfaite ? Non, car le bruit de turbine du moteur est plutôt décevant. Autre défaut un peu ridicule : le sélecteur est trop petit et, du coup, difficile à actionner. Le pare-brise est réglable électriquement (bien) mais pourquoi ne peut-il remonter plus (pas bien) ? Du coup, on n’est pas bien protégé en position haute ce qui est dommage. Sinon, la transmission est douce, le freinage répond bien et la garde au sol à la hauteur (sans jeu de mot !). 9-

Can-Am Spider STR

CanAm Spider STR

CanAm Spider STR

Pour finir, j’ai eu envie d’essayer quelque chose de vraiment différent : un trois-roues. Rien à voir avec un tripode façon Piaggo MP3, le Spider de CanAm ne penche pas dans les virages. Equipé d’un moteur Rotax de 900cc, le Spider n’est pas une bête de course à cause de son poids conséquent. La tenue de cap en ligne droite est un peu bizarre : il faut souvent corriger la trajectoire, on a l’impression que l’engin se cherche un peu et c’est pire au freinage. Le pire, c’est tout de même la sensation en virage : je ne m’attendais vraiment pas à ça et, pour faire court, ça ne m’a pas plut du tout (alors que j’ai bien aimé les tripodes que j’ai pu essayer). Les fans de sidecars apprécieront peut-être mais, désormais, je sais que je n’en fait pas partie !

En conclusion, on aura compris que la CanAm est vraiment la seule machine que je n’aurais pas envie d’essayer de nouveau. Mais peux-tu nous dire celle que tu as préféré et pourquoi ?

Bien sûr, c’est la Bolt (Yamaha) et de loin. Cette moto est rafraichissante : légère et puissante, bon comportement et style minimaliste, un bon mixte.

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La joie de rouler à moto, tout simplement !

Pour le plaisir, j’ai réalisé cette petite vidéo à partir de nombreux clips trouvés sur Youtube ainsi que quelques séquences personnelles… Musique de Pogo.


J’ai essayé de montrer la diversité de ce que peut représenter « rouler à moto » : pour certains, ce sera « à fond la caisse » alors que pour d’autres, ce sera plutôt « enjoy the ride » y compris en se trainant !

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Une conférence sur l’histoire de l’informatique !

Le 24 avril prochain, conférence sur l’histoire de l’informatique dans les locaux de la fameuse école 42…
http://www.42.fr/

On vous tient au courant avec de plus amples détails dès que possible…

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Le projet « Freedom machine » a son blog !

J’ai toujours un ou même plusieurs projets de livres en cours. Celui qui progresse le plus en ce moment (pas assez à mon goût mais on va pas commencer à se plaindre dès le début du post, hein !), c’est « Freedom Machine« .

De quoi s’agit-il ?

D’un livre sur la moto !
La pratique de la moto, son évolution et pourquoi sa découverte peut vous être bénéfique… EN effet, si vous voyez la pratique de la moto comme « un truc de fou pour les fous », ce livre a l’ambition de vous faire changer d’avis et de finir par vous dire « tiens, je devrais essayer peut-être… ». Surtout si, comme moi, vous commencez à entrer dans les périodes où « on prend de l’âge », tout ce qui vous permet de vous sentir jeune de nouveau est sans prix, n’est-ce pas ?

Eh bien, je l’affirme (et je l’explique dans cet ouvrage à venir), la moto permet de rester jeune… Intéressé(e) ?

La couverture du livre (la couverture est prête, reste à finir le livre !). La photo a été prise en Floride, la moto est une BMW R850R.

La couverture du livre (la couverture est prête, reste à finir le livre !). La photo a été prise en Floride, la moto est une BMW R850R.

Je vous invite à découvrir ce blog qui doit permettre de patienter en attendant que le livre soit disponible (dans quelques mois, si tout va bien…).

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Guerre contre les riches ou guerre contre les pauvres ?

En France, en ce moment, la grande mode c’est de se tirer une balle dans le pied (lire à ce propos ce billet très juste : le prix Nobel de la balle dans le pied) !

Prenez la guerre contre les riches menés par notre triste gouvernement actuel. Les socialistes dogmatiques pensent qu’il est de bon ton de taper sur les plus aisés sans comprendre que c’est hautement contre-productif… Car, au bout du compte, que veut-on ?

Faire fuir tous les « riches », jusqu’au dernier ?
Que plus personne ne puisse être « riche » dans notre pays ?
C’est ça la perspective qu’on veut offrir aux jeunes ?

Il suffit d’un minimum de bon sens pour réaliser que, finalement, ce n’est peut-être pas une si bonne idée que cela, n’est-ce pas ?

Car, comme le dit si bien la sagesse populaire : quand le riche maigrit, le pauvre est déjà mort.

Bref, en Europe en général et en France en particulier, l’absurde guerre contre les riches, on connait bien, hélas. Mais c’est d’une autre tendance tout autant mortifère que je veux évoquer aujourd’hui. Il suffit de traverser l’atlantique pour constater qu’aux USA, c’est une tout autre chanson qu’on fredonne en ce moment : guerre aux pauvres, sales pauvres, ce sont eux la cause de tous nos problèmes !

Pour illustrer cette tendance qui connait bien des facettes, prenons un exemple parlant : les food stamps (bons alimentaire). Certains (comprendre les républicains) voient les food stamps comme une menace, alors que c’est une somme ridicule comparée à d’autres dépenses qui font plonger le budget américain dans des déficits abyssaux.

Dernière idée en date : faire passer des tests de détection de l’usage de drogues aux bénéficiaires des fameux food stamps. Une mesure inouïe qui revient à criminaliser les plus pauvres. La logique est la suivante : les pauvres revendent les food stamps sur le marché gris pour pouvoir s’acheter ensuite de l’alcool (pas bien), des cigarettes (pas bien non plus) ou même (horreur !) de la drogue. Il faut donc faire cesser ce trafic honteux. Comment ?
Simple, on teste tous les bénéficiaires de food stamp et à la moindre trace de substance illégale dans le sang, couic, plus de bons alimentaire, terminé.

Je serais curieux de voir la réaction de ceux qui veulent qu’on applique des tests de drogue aux receveurs de food stamps à d’autres bénéficiaires de l’état providence (qui fait, surprise, existe tout autant aux USA !) : agriculteurs, militaires ou personnes travaillant pour la défense (employés du public comme du privé). Après tout, si on ne veut pas que certains n’utilisent pas l’argent du gouvernement pour acheter de la drogue, autant aller jusqu’au bout…
Je soupçonne que la différence de traitement est due à la valeur perçue -qu’elle soit supérieure au coût ou non. L’agriculteur produit quelque chose. L’armée a une utilité, de même que le super porte-avion dernière génération qui coûte une fortune par job créé (job temporaire de surcroit). Le pauvre, par contre, ne semble pas avoir grande utilité.

C’est peut-être une influence calviniste. Calvin (qui a beaucoup influencé les puritains) pensait que c’était le devoir des riches d’aider les pauvres, mais pas en leur donnant aumône mais en leur donnant un travail (certains voient cette pensée comme fondement du capitalisme). Il est possible que l’héritage religieux ait une influence sur les moeurs. L’église catholique a toujours eu un aprioris officiel contre les riches (« les premiers seront les derniers ») et préfère donner l’aumône aux pauvres plus que de créer des emplois comme le préconisait Calvin (« idle hands make the devil’s work » disent les protestants).

Toujours est-il que la guerre contre les pauvres (hypocrite, tout comme celle en France contre les riches) est absurde et ne peut donner de résultats bénéfiques à la société américaine. Mais les républicains sont enfermés dans leur dogmatisme (tout comme nos socialistes…) qui les poussent vers le « toujours plus » (de connerie ?) !

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« Why we ride » : loin d’être le meilleur documentaire sur la moto…

Je viens de finir de regarder « Why we ride » (je l’ai loué sur iTunes) et je peux donc vous livrer mon opinion. En tant que passionné par le sujet (on s’en serait douté !), j’essaye de regarder pratiquement tout ce qui se fait comme documentaire sur la moto. Je dois bien en manquer quelques-uns mais sans doute peu car il y en a beaucoup moins que sur l’automobile et le sport-auto.

Dans ce domaine, justement, il y a d’excellentes productions comme « Truth in 24 hours » ou « 1 », le tout dernier en date sur l’histoire de la F1.

Soyons clair, « Why we ride » est loin d’atteindre le niveau de ces films. Il y a de belles images, on apprend quelques trucs inédits sur les tous débuts de la course moto mais, clairement, ça traine en longueur et il y a un côté un peu « lourd » dans les exemples proposés. En clair, ce n’est pas tout à fait convaincant. Mais peut-être est-ce que la mission de départ (vouloir expliquer « pourquoi nous roulons » autrement qu’en répondant « parce que c’est fun »…) était un peu trop ambitieuse.

La bande annonce de « Why we ride ».

Du coup, le tout meilleur documentaire sur la moto reste encore et toujours le formidable « On any sunday », film lumineux sur les plaisirs variés de notre passion.
https://www.youtube.com/watch?v=2iDfmhZAiUA

Une « version 2 » a été réalisée en 1981 mais, bien sûr, ça ne vaut pas l’original…

Plus proche de nous, il y a « Faster » qui mérite d’être considéré comme le meilleur documentaire sur le sujet plus précis de la course moto (oui, il y a eu « Continental Circus » et « Le cheval de fer » mais, selon moi, ils sont moins bons) :

Et le tout dernier opus de la série, « Fastest » n’est pas mal non plus :

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Thunder on the Bay : rassemblement moto à Sarasota (Floride).

Devant le succès de Sturgis et de la bike week de Daytona, de plus en plus de villes tentent leur chance avec ce type d’événement… Près de chez moi dernièrement, « Thunder on the bay » à Sarasota. J’y suis allé début février 2014 (en moto of course !) et j’y ai pris quelques photos. C’est pas encore Daytona bien sûr mais on peut tout de même y voir des engins renversants et d’autres simplement ultra-soignés… Enjoy!

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Punta Bagna : la Bike Week de Daytona en miniature ?

En France, les réunions dédiées à la moto commencent à renaitre après que les « concentres » des années 70 soient tombées en désuétude. En juin 2013, je me suis rendu à celle de Valloire, la fameuse « Punta Bagna » (voir à http://www.puntabagnavalloire.com/). Punta Bagna, c’est un peu Daytona en miniature (voire même en version nano !) mais avec les montagnes à la place du sable… Ici aussi, beaucoup de Harley (à croire qu’il n’y a que les bikers en HD qui se servent de leurs bécanes ?) et quelques réalisations basées sur le Vtwin qui valent le coup d’oeil.

Ce type d’événement a de l’avenir dans la mesure où il s’agit de réunir des gens qui partagent la même passion. Or, la moto, ce n’est que de la passion ou alors, ça passe vite !

 

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La bike week 2013 à Daytona : énorme !

Cela faisait longtemps que je voulais y aller et, en mars 2013, j’ai enfin pu le faire. J’étais en Floride à ce moment-là et, bonus, je pouvais y aller en moto !

En effet, je venais de m’acheter une BMW R850R de 1996 (en très bon état et même avec les sacoches d’origine). C’est donc au guidon de mon flat-twin que j’ai pris l’interstate 75 afin de rallier Daytona depuis Sarasota (une promenade de plus de 300 km quand même…). Sur la route, peu de motards, la plupart y sont déjà ou viennent en pickup truck, avec les motos sur la plateforme !

Le trajet n’est pas très fun : de l’autoroute de bout en bout avec stricte obligation de respecter les limitations de vitesse… Comme en France en fait ?

Oui sauf que sous le soleil de la Floride, vous ne vous faites pas flasher par une boite mais arrêter par les cops (flics) toutes sirènes hurlantes et c’est tout de suite plus stressant…

Bref, une fois sur place, on se rend compte que la réputation de cet événement (peut-on encore parler de rassemblement à cette échelle ?) n’est pas usurpée : des hectares entiers sont occupés par les différentes zones d’exposition, des centaines de stands et, surtout, des milliers de bikers… Je dirais même qu’il s’agit de la foule des grands jours : d’après les organisateurs, 500 000 personnes (et pas seulement des motards donc) font le déplacement chaque année. Oui, vous avez bien lu : un demi-million !

À partir de là, on comprend que tout ce qui s’y passe soit à le mesure de ce chiffre. On voit de tout à la Bike Week : du grandiose, du sublime mais aussi du médiocre voire carrément la beauferie la plus éhontée. Mais, une fois sur place, je m’efforçais d’en voir le plus possible et je n’ai pas été déçu. Les motos qui y sont visibles représentent à peu près tout ce qui roule (y compris des Guzzi ou des BM) mais aussi tout ce qui peu rouler ou à peu près. Et là, le domaine est aussi vaste que l’imagination des préparateurs, qu’ils soient amateurs ou professionnels. Du coup, on voit des machines ultra-longues avec un pneu arrière large comme celui d’un tracteur (j’exagère ? À peine en fait !) ou d’autres qu’on pourrait confondre avec un portail en fer forgé (où doit-on s’assoir ?) tellement ça dégouline de métal !

Le point d’orgue, c’est bien sûr le défilé de Main Street où les motos envahissent la rue pourtant longue de plusieurs kilomètres. Avec mon flat twin, mon casque et mon équipement traditionnel, je faisais un peu tâche au milieu des bikers tatoués, montés sur HD et coiffés de l’inévitable bandana… Finalement, l’original du jour, c’était moi, le motard européen dans toute sa splendeur !

Cependant, ne vous fiez pas aux apparences : le biker US typique affiche un look à faire peur mais reste gentil et aimable comme on ne peut l’imaginer en Europe. Il est ravi de prendre la pose pour la photo (si vous le demandez gentiment… Tout se passe mieux quand on traite les autres avec le sourire, c’est au moins une bonne habitude que j’aurais apprise en Floride !) et vous fera même une grimace « badass » (dur à cuire) si vous le voulez… Le nombreux public est très discipliné et, malgré la densité de la foule, il n’y a pas de bousculade. Du coup, on a accès à tout ou presque sans barrière, à condition de respecter les règles bien sûr !

Donc, si il y a un écriteau « do not touch », eh bien, on ne touche pas… Simple non ?

Bien qu’il n’y ait pas que cela, les Harley sont massivement représentées, tant dans le public que dans les stands. Si vous ne l’avez pas encore compris, la Bike Week vous permet de comprendre la position (je dirais même le statut unique) de la firme de Milwaukee sur le marché US : les bikers américains votent massivement en faveur du V2 culbuté en ligne et cela se voit.

Les Harley sont légion et, pourtant, il n’y en a quasiment pas deux identiques. Et c’est bien là que réside la « magie » de la marque : chaque biker peut avoir SA Harley, pas vraiment taillée sur mesure (ou alors, l’addition monte vite !) mais tout de même différente de celle du voisin par le jeu des options et des personnalisations, le tout proposé par les concessionnaires de la marque qui ont bien compris l’intérêt de cette démarche. À l’inverse, les constructeurs japonais semblent toujours perplexes face à ce phénomène (qui n’est pas une mode car ça fait des années, voire des décennies que ça dure !). Ils ont beau multiplier les copies du V2, proposer des cruisers « façon Harley » et tenter de se mettre au diapason des goûts de la clientèle US, rien n’y fait, la grand-mère de Milwaukee reste devant alors que ses motos sont chères et, disons-le, rustiques.

Je n’ai évidemment pas tout vu de la Bike Week (impossible à moins d’y passer la semaine complète et encore !) mais si le sujet vous intéresse, je ne peux que vous recommander l’ouvrage très complet d’Hervé Rebello « Ma Daytona Bike Week à moi ! » (que vous pourrez trouver à http://www.bikers-globe.com/m/news/view/Daytona-Bike-Week).

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Stupidité des masses, une preuve de plus ?

Le billet récent de Thierry Crouzet, « la désintégration du marché du livre » apporte une lumière crue sur une série de signaux récurrents : la stupidité des masses augmente, elle ne diminue pas avec l’apport des nouvelles technologies.

Je cite ici un extrait de ce billet que je trouve particulièrement savoureux :

Chaque année, il se vend un peu moins de livres : -2,7 % en 2013 par rapport à 2012. Le plus inquiétant, c’est la concentration des achats sur les têtes de gondole. On avait espéré le contraire avec l’arrivée des librairies en ligne. Chris Anderson avait théorisé l’avènement de la longue traîne. Un étalement des ventes sur des millions de références avec une perte de vitesse pour les best-sellers. On assiste au phénomène inverse. La courbe s’est certes allongée, mais elle s’est creusée démesurément. On a quelques titres qui vendent énormément, puis tous les autres qui se disputent des miettes.

J’adore ce genre de « déception » car l’Internet en est plein : ça devait renforcer la démocratie, l’ouverture d’esprit des gens, la paix dans le monde, bla bla bla (j’en oublie forcément des utopies dégoulinantes qui n’ont jamais eu leur chance !). Je dois avouer que ça me fait bien rire quand on s’aperçoit que « ah zut, on attendait ça et c’est pile le contraire ! »…

L’évolution du niveau de la stupidité humaine et de son influence sur la société (au sens large) est un sujet qui me fascine. Je l’évoque dans mon livre « Cette révolte qui ne viendra pas » et je ne peux m’empêcher de revenir dessus de temps en temps (comme dans ce billet récent « Pourquoi notre société récompense-t-elle la stupidité ?« ). J’en suis arrivé à la conclusion que ce phénomène (la stupidité humaine, son évolution et son influence) est devenu le principal facteur permettant d’expliquer le monde tel qu’il est (et comment il est devenu ainsi). Un exemple ? OK !

Prenons Hitler, l’archétype du type maléfique, n’est-ce pas ?
Donc, c’est le « mal » (et la volonté de faire le mal) qui est le facteur dominant dans les actions et conséquences d’Adolf, d’accord ?
Eh bien non, c’est la stupidité. Pas celle d’Adolf (encore que…) mais celle du peuple Allemand qui a élu ce -sale- type, lui permettant ainsi de laisser libre cours à ses mauvais instincts… Remarquons au passage que le peuple Allemand n’est pas le seul à commettre ce genre de bévue : les Italiens ont fait pareil avec Berlusconi, les Américains avec Bush (2 fois !) ou même les Français avec Chirac (2 fois !) et Hollande. On admettra aussi que c’est plus la stupidité qui caractérise Bush, Berlusconi, Chirac ou Hollande plutôt que le côté maléfique…

On va croire que j’exagère ou que je plaisante mais pas du tout, c’est très sérieux !
Je pense vraiment que la stupidité est le facteur dominant. Regardez autour de vous et réfléchissez : forcément, vous en arrivez à la même conclusion.

Que peut-on faire contre cette tendance qui nous plombe ?

Tout d’abord, dénoncez les comportements stupides plutôt que les excusez. Ensuite, faire les bons choix, restez à l’écart de la pensée unique et des comportements formatés et, enfin, ne fréquentez que des gens positifs et intelligents… Pas facile hein !

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Petite différence, grosse conséquence…

La nouvelle selle de la Z1000 a été réalisée par un artisan du coin (genre tatoué/barbu…) et je lui avais donné « flat and low » comme instruction (il repartait de l’ancienne selle de la LTD, celle à « deux étages », épaisse, grosse et moche).

Du coup, l’assise est plus proche du sol et je peux enfin toucher les deux pieds par terre, bien à plat. Mais, là où c’est intéressant, c’est que je peux déjà noter une différence dans le comportement général due, selon moi, à ce léger abaissement du centre de gravité machine+pilote… Comme quoi, 20 mn de différence, ça se sent !

Une belle selle désormais !

Une belle selle désormais !

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Restauration/modification d’une Kawasaki Z1000

Quand j’étais jeune, c’était LA machine au sommet (juste avant, c’était la CB750 Honda bien sûr…). Inaccessible à l’époque, j’ai pu me la procurer dernièrement, après avoir beaucoup cherché : soit je trouvais des machines en piteux état, soit des motos impeccablement restaurées mais à un prix astronomique !

Et puis, coup de chance, je suis enfin tombé sur cette Z1000 LTD de 1980, dans un état acceptable et pour un prix modique. Je n’ai donc pas hésité et j’ai commencé le projet.

Tout d’abord, remplacer l’horrible 4-en-1 par une réplique des 4 pots de la Z1 (oui, je m’autorise quelques entorses par rapport à la vraie Z1000 LTD car je ne vais pas faire comme ces collectionneurs pointilleux qui veulent une machine absolument authentique et qui, par exemple, vont refuser des reproductions des compteurs parce qu’il n’y aura pas le logo NipponDenso dessus…).

Ensuite, la selle qui était bien moche (dans tous les sens du terme). Il reste encore bien du travail mais voici déjà quelques images de ce projet…

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Il n’y a que la moto pour procurer autant de plaisir, même pendant une courte ballade… La vidéo permet aussi d’apprécier le « décor floridien » (manque juste l’océan, pas loin pourtant) !

La machine : BMW R850R, la caméra, GoPro of course…

Publié le par alefebvre | Laisser un commentaire

Deux casques sur un capot…

Quel meilleur symbole d’une ballade en préparation que ces deux casques posées sur le capot d’une voiture…

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Le vrai « mal français » dans les grandes largeurs !

Voici l’exemple type de ce qui ne va pas dans notre pays. Je reprend ici des extraits de l’article du quotidien Le Monde qui, comme plein d’autres, a commenté cette affaire (voir à http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/02/14/un-lyceen-poursuivi-pour-avoir-filme-nancy-a-l-aide-d-un-drone_4366386_3224.html) :

C’est une première en France. Le tribunal de Nancy a convoqué un lycéen de 18 ans parce qu’il a filmé la ville à l’aide d’un drone, a indiqué à l’AFP le procureur de la ville jeudi 13 février. Publiée sur Internet, la vidéo a été vue plus de 400 000 fois, ce qui n’a pas manqué de susciter l’intérêt des autorités, qui le poursuivent pour « mise en danger de la vie d’autrui ». Le jeune homme a ignoré deux arrêtés qui régissent l’utilisation d’aéronefs pilotés.

« Manifestement, il ne s’est pas bien rendu compte de ce qu’il faisait, mais l’usage de drones est très réglementé, de même que tout aéronef qui circule dans l’espace aérien », a expliqué M. Pison, avant de justifier cette poursuite par les risques liés en cas d’accident, ainsi que la violation de la vie privée que pouvait entraîner ce type d’engins.

La vidéo comporte des prises de vues de Nancy fin janvier, notamment de la place Stanislas ainsi que des monuments les plus célèbres de la ville lorraine.

Le jeune homme « a déjà créé deux sociétés : l’une dans la communication, l’autre dans la location de caméras et drones », indique la radio. Un succès qui aurait fait des jaloux car, selon la rumeur, « c’est un concurrent en colère qui a alerté les autorités ».

Après une audition cette semaine par les gendarmes, le lycéen comparaîtra devant le tribunal correctionnel dans les prochains mois – « une première qui servira sans doute d’exemple. [Les drones ont] été une des meilleures ventes de Noël et très souvent les jeunes utilisateurs méconnaissent les risques de crash, et la loi en vigueur ».

Pour être complet, voici la vidéo en question (regardez-là, ça vaut le coup, c’est très beau) :

Selon moi, cette affaire est tout à fait scandaleuse mais pas pour les raisons visées par la Justice… Voilà un jeune qui a une bonne idée, du talent et qui réalise quelque chose de beau, qui met en valeur cette ville et, au lieu de le remercier, on le poursuit !

Comment fait-on pour ne pas comprendre que c’est ce type d’attitude qui va tout tuer dans notre pays ?

Sous couvert de sécurité maximum, il ne faut surtout plus rien faire… Alors, quoi, les jeunes sont-ils seulement condamnés à se trainer dans des études sans intérêt avant de faire la queue chez Pole Emploi ?
C’est vraiment cela qu’on veut ?

Dans cette vidéo, on voit bien qu’il maitrise complètement le maniement de cet engin… ça ne suffit pas comme démonstration ?
Ben non, faut remplir des formulaires à n’en plus finir, passer des examens absurdes et, surtout, ne pas déplaire à l’administration qui aura été prévenue par un jaloux utilisant l’arme ultime : la dénonciation. Ah parce que ça, en France, on aime bien, dénoncer… Pratique, rapide, efficace !

Mais, franchement, vous ne voudriez pas que le côté « pratique, rapide, efficace » s’applique à autre chose qu’à la dénonciation en France ?

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Le projet avance, pas aussi vite que je le voudrais toutefois…

Je viens de finir les transcriptions des interviews menées avec Eric Offensdat et, rien que cela a représenté un gros travail (je suis heureux de l’avoir terminé d’ailleurs !). Je vais pouvoir intégrer ces interviews dans le livre (chapitre « le grand témoin »).

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Un excellent livre : engines of change.

Je viens de terminer l’ouvrage de Paul Ingrassia : Engines of change.

C’est un livre excellent quand on s’intéresse à l’histoire et à l’évolution de l’automobile. Dans ce domaine, je pense toujours que le tout meilleur livre en la matière est « 50 ans d’autombobile » de J.A. Grégoire mais l’ouvrage d’Ingrassia est plus accessible.

Je lis tout le temps mais je ne vous parle pas de chaque livre lu, seulement des meilleurs !

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