Une course de SimRacing avec une bourse de $1 million ? Oui mon cher, à Las Vegas !

Oui, vous avez bien lu : une bourse d’$1 million avec pas moins de $200 000 pour le vainqueur !

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Un extrait de mon dernier livre « Dr Miracle, saison 1970″…

Voici un extrait du chapitre 4 de « Dr Miracle, saison 1970 » :

Finalement, je me souciais pour rien, car, cette fois, la chance a tourné et l’équipe Salzburg a triomphé lors des 1000 km. L’équipe Wyer a eu son lot d’ennuis sur ses deux 908-3 alors que Elford-Ahrens ont été épargnés. Piëch et les autres exultaient et sortaient de cette épreuve avec un moral au beau fixe. La dynamique positive de cette victoire semblait ouvrir les meilleures perspectives pour l’épreuve phare de l’année : les 24 Heures du Mans en juin 1970.

Or, cette année, les 24 Heures avaient un plateau incroyablement relevé : 51 voitures avec une majorité de prototypes 3 et 5 litres. Un affrontement au sommet entre Ferrari et Porsche qui alignaient pas moins de dix 512S (dont cinq longues queues toutes nouvelles et conçues spécifiquement pour Le Mans) et sept 917 (dont deux longues queues très améliorées). Il y avait aussi une Ferrari 312, deux Porsche 908 (dont celle de Steve McQueen) ainsi que trois prototypes Matra et quatre Alfa Romeo, etc. La quantité et la qualité des voitures alignées atteignaient des sommets jamais vus, même au plus fort de la lutte Ford-Ferrari (lors des années 65/66/67). Quel que soit le critère considéré, on pouvait dire sans exagérer qu’il s’agissait de l’épreuve du siècle !

Grâce à sa victoire dans l’Eifel, Piëch était enfin euphorique et mon aura était aussi particulièrement brillante auprès de lui, même s’il était conscient que je n’avais pas eu le temps de faire grand-chose. Il m’appelait « docteur Miracle » et ce surnom m’est resté après coup. Peut-être pensait-il que je lui avais porté chance, mais, au moins, il m’écoutait.

Profitant à fond de ma crédibilité acquise par un sort favorable, j’insistais pour qu’il ne mette pas tous ses œufs dans le même panier. OK pour miser à fond sur la performance avec la longue queue destinée à Elford-Ahrens, l’équipage de pointe. Piëch était d’autant plus optimiste que Wyer persistait à refuser d’aligner une longue queue et allait se contenter de courir avec trois coupés 917, dont deux équipés du moteur 4,9 L. Je lui tenais ce discours qu’il écoutait d’une oreille distraite :

— Votre longue queue va être super performante, surtout entre les mains de Vic Elford. Vous pouvez viser la pole position et il va sans doute mener les premières heures de course, comme en 69.

— Mieux qu’en 69 !

Nous avons beaucoup amélioré ce modèle en un an… Vic me dit qu’il est capable de prendre la cassure d’avant Mulsanne à fond désormais.

— Oui, c’est bien ce que je veux dire : vous avez un atout performance qui va vous permettre de contenir les Ferrari même si elles se montrent bien plus efficaces qu’à Monza ou à Spa. Maintenant, il faut aussi vous doter d’un atout fiabilité qui va vous mettre à l’abri des mauvaises surprises…

— Le 4,9 L est fiable désormais, Peter Falk me l’a garanti. Et j’ai même mis le nouveau, Norbert Singer, pour s’assurer que la boîte de vitesses soit bien refroidie. Vous voyez, j’ai tout prévu !

— Oui, sur le papier, ça semble parfait. Mais je vous suggère d’aller encore plus loin en misant sur un mulet qui fera la distance quoi qu’il arrive. Vous m’écoutez jusqu’au bout ?

— Allez-y, je sens que je ne vais pas pouvoir y échapper…

— Votre seconde voiture doit être un coupé 917, pas une longue queue. Elle sera plus facile à piloter s’il pleut. Elle sera dotée du moteur 4,5 L, pas du 4,9 L. Le « petit moteur » est incassable si on le manipule correctement. Et, justement, il faut lui mettre la boîte à quatre rapports, pas la boîte cinq.

Hans Herrmann à bord d’une 908/3 en 1970

— Et pourquoi ça ?

La boîte à cinq rapports est un progrès par rapport à la boîte quatre.

— Oui, certes, mais c’est aussi un risque : plus vous avez à changer de rapports et plus vous risquez d’en manquer un et de faire un surrégime… Voilà pourquoi il faut assurer aussi de ce côté-là et se contenter de quatre rapports.

— Je vois… Les pilotes vont se trainer avec une telle configuration !

— J’en ai déjà parlé à Attwood et il est partant pour n’avoir que le 4,5 L comme moteur. En revanche, il est plus réticent sur la boîte de vitesses…

— Ah, vous voyez !

Et Hans Herrmann, que dit-il ?

— Il n’est pas très causant lui. Mais je pense qu’il pilotera ce qu’on lui donnera sans trop poser de questions… En revanche, il a une revendication très ferme…

— À savoir ?

— Il veut pouvoir se retirer de la compétition en cas de victoire, tout simplement. S’il gagne, Le Mans sera sa dernière course.

— Rien que cela !

Il oublie un peu vite qu’il a un contrat avec moi jusqu’à la fin de l’année…

— Je crois qu’il est important de bien motiver vos pilotes et si Herrmann sait que sa « liberté » est au bout de cette victoire, il fera ce qu’il faut pour cela.

— Hum… Vous pouvez bien lui promettre n’importe quoi, ce n’est pas avec un mulet pareil qu’ils vont pouvoir gagner la course.

La négociation avec Piëch fut difficile, mais, à la fin, j’enlevai le morceau et il finit par me dire « je vous laisse la numéro 23, faites-en ce que vous voulez, mais la faute sera sur vous si elle termine dernière des prototypes ! »… J’ai ensuite été obligé d’user de beaucoup de persuasion pour convaincre Dick Attwood de se contenter de la boîte à quatre rapports… Et, pendant que la bagarre faisait rage pour la pole position entre la longue queue d’Elford et les meilleures Ferrari, ma numéro 23, elle, ne se classait que 15ème. Piëch me lança un regard ironique lorsqu’il consulta la feuille des temps et je dois avouer qu’à ce moment-là, je commençais moi aussi à douter du bien-fondé de ma stratégie « à coup sûr ».

La course débuta parfaitement pour Porsche : Elford était en tête devant Siffert et les Ferrari avait déjà perdu cinq 512S après seulement une heure !

Deux des voitures rouges avaient cassé leur moteur et trois autres avaient été impliquées dans un accident après Arnage. La pluie qui était annoncée commençait à tomber et Wyer perdit coup sur coup deux de ses 917 : Hailwood sortit de la route alors qu’il était encore en slicks, et Rodriguez grilla son moteur lorsque la turbine de refroidissement s’envola à Mulsanne. Après à peine trois heures de course, la situation était déjà bien éclaircie et beaucoup de favoris avaient disparu.

Alors que la pluie s’intensifiait, la nuit commençait à tomber lorsque la longue queue d’Elford rentrait à son stand pour un arrêt imprévu : le moteur avait un problème !

La voiture repartit, mais elle ne marchait plus aussi bien qu’au départ. L’équipage Siffert-Redman dominait de la tête et des épaules quand Jo Siffert loupa un changement de vitesse juste en passant devant les stands. Je crois que tout le monde dû entendre le hurlement du moteur à cause du surrégime qui en résulta… Siffert rentra aux stands le tour suivant avec un moteur qui crachait son huile, encore un de moins. Finalement, c’est ce vieux Renard de Jacky Ickx qui profita de la situation pour placer sa 512 survivante en tête. Le maître de la pluie semblait apprécier les conditions qui étaient en train de devenir dantesques. Du côté de ma chère numéro 23, les choses progressaient favorablement puisque Herrmann se retrouvait second derrière Ickx peu après minuit. Mais Hans, qui en avait vu d’autres, décrivait les conditions de piste en peu de mots : « je n’ose même pas passer la quatre dans la grande ligne droite, c’est dire ! ». Ickx, pour sa part, ne semblait pas vouloir ralentir sa cadence et il était en train de prendre une grosse avance… Jusqu’à ce qu’il se fasse piéger au freinage de la chicane Ford. La grosse Ferrari était détruite et un commissaire de piste avait même perdu la vie dans l’accident alors que Jacky était seulement bien secoué.

À partir de là, tout le monde comprit qu’il s’agissait d’une épreuve de survie. Les voitures se trainaient à cause de la pluie et, à certains endroits, on voyait même les 911 aller plus vite que les prototypes !

Finalement, au matin, la pluie se calma et l’autre 917 longue queue (celle de Martini avec Larrousse au volant) remontait progressivement jusqu’à la seconde place. Le triomphe de Porsche était complet puisque c’était une 908-2 L qui était solidement campée en troisième position devant les deux Ferrari 512S survivantes.

Herrmann et Attwood vainqueurs des 24 Heures du Mans 1970

Porsche gagnait enfin les 24 Heures du Mans après une course d’anthologie. Piëch était rayonnant et même Ferry était ému. Bott me fit un clin d’œil très significatif, car, en fait, c’est lui qui m’avait suggéré la configuration « super-safe » de la numéro 23. Après cette victoire, Piëch voulut me confier une autre mission : vendre son écurie Salzburg à Hans Dietier Dechent, qui avait réussi à se classer second avec la longue queue Martini que tout le monde appelait déjà « the hippy car » à cause de sa décoration psychédélique très réussie.

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Documentaire sur l’histoire de la Porsche 917 (de 1969 à 1971), petite mise à jour…

En 2006 et 2007, j’ai eu envie de réaliser un documentaire vidéo en français sur l’histoire de la plus mythique de toutes les voitures de course : la Porsche 917. Voici ce documentaire découpé en six épisodes.

A l’époque, je n’avais pu le mettre en ligne sur YouTube car il y avait une contrainte de durée très limitative (hé, c’était il y a déjà dix ans et YouTube était encore tout récent…). J’avais donc d’abord publié ce documentaire sur Dailymotion… Mais, tout dernièrement, SpeedgeRacing a mis en ligne ceci :

https://www.youtube.com/watch?v=DUGL_w4FNZ4&t=1s

Et je me suis rendu compte qu’il était peut-être temps de faire ce que je n’avais pas faire à l’époque : mettre ce documentaire sur YouTube, enfin !

Allez, en prime, je vous met aussi le « best of » qui approche doucement mais sûrement des 200 000 vues !

Ah cette 917, quelle voiture tout de même !
J’ai eu le plaisir et le privilège de faire un tour dedans à Dijon en 2009…

à bord d'une vraie 917 !

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Mon livre « Freedom Machine » disponible en seconde édition !

Encore une mise à jour !

Cette fois, c’est mon livre sur la moto, « Freedom Machine, la moto rend jeune » qui a droit à son lifting… Une seconde édition importante puisqu’on passe de 240 à 360 pages !

Retrouvez les détails de cet ouvrage sur son site dédié à freedom-machine.fr

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Chose promise : la seconde édition de Freedom Machine est là !

Cela faisait des mois que j’y travaillais et, ça y est, c’est enfin prêt !

Une grosse mise à jour cette seconde édition !

Comme toujours, retrouver le livre sur amazon :

Moins de 3€ la version pour Kindle, c’est même pas cher en plus !

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Une bonne image vaut mille mots… Alors, je vous en offre deux !

La connaissance et la compétence sont les clés de notre monde, hier comme aujourd’hui et sûrement comme demain…

Allez, deux exemples (hilarants en plus !) pour illustrer cette profonde sagesse, en images svp.

Le personnage bedonnant de cette « illustration », c’est Flavio Briatore… Pas exactement Casanova ni Roméo, hein !

Cette image prête à sourire mais je trouve que c’est un bon résumé de la situation actuelle : comme les gens ne savent pas « lire », les dirigeants peuvent faire n’importe quoi… Et ils ne s’en privent pas !

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Des vidéos « façon Antti » pour la moto

Mon fils Val vient de réaliser quelques vidéos tout à fait remarquables sur l’ambiance et l’histoire du MotoGP (OK, il y a aussi un peu de Superbikes de temps en temps aussi). Il a su capter le style des formidables vidéos d’Antti, ce jeune Finlandais qui nous propose des créations uniques sur le sport-auto… Manquait l’équivalent pour la moto, c’est fait !

Je vous laisse apprécier :

Même si vous n’êtes pas n’êtes pas trop passionnés par les Grands Prix, vous ne pourrez résister à l’attrait de ces images très bien servies par des musiques bien choisies.

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Des vidéos « façon Antti » pour la moto

Mon fils Val vient de réaliser quelques vidéos tout à fait remarquables sur l’ambiance et l’histoire du MotoGP (OK, il y a aussi un peu de Superbikes de temps en temps aussi). Il a su capter le style des formidables vidéos d’Antti, ce jeune Finlandais qui nous propose des créations uniques sur le sport-auto… Manquait l’équivalent pour la moto, c’est fait !

Je vous laisse apprécier :

Même si vous n’êtes pas n’êtes pas trop passionnés par les Grands Prix, vous ne pourrez résister à l’attrait de ces images très bien servies par des musiques bien choisies.

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Un petit bilan avant d’attaquer cette nouvelle année…

La fin d’année est une période propice aux bilans… Profitons-en pour faire le point sur la situation de la « scène du Simracing » !
Tout d’abord, je trouve que les choses se sont un peu clarifiées désormais : plus besoin d’attendre des merveilles des uns et des autres !

On sait, on voit qui progresse et qui stagne… Du côté des stagnants, on peut citer Project CARS. L’équipe de Slightly Mad Studios est déjà passée à autre chose, la version II de PCARS justement. Cette fois, ça sera sans moi !

Autre projet qui aurait bien besoin d’un coup de boost, c’est rFactor2. Certes, Studio 397 a pris la suite d’ISI pour finir et améliorer cette simulation (qui, avouons-le, en a effectivement bien besoin), mais il va forcément falloir attendre avant que ce « relais » ne produise des effets mesurables. Et, à force d’attendre, on peut commencer à trouver le temps long (c’est légitime) et à regarder ailleurs (c’est inévitable !).

Cet ailleurs, ce ne sera pas du côté d’iRacing pour moi. Je ne sais pas comment faire pour suivre les évolutions de cette plateforme, mais j’avoue que, plus ça va, moins ça va (pour moi en tout cas !)… Les contenus restent de grande qualité (il n’y a qu’à voir le circuit du Mans qui est magnifiquement reproduit), mais les éléments négatifs restent nombreux. Le passage à DX11, par exemple, promet de prendre un certain temps (comprendre longtemps). Le format des saisons a changé et il n’est plus aussi simple (en fait non, ça n’a jamais été simple sur iRacing !) de prendre une saison en cours… Bref, iRacing semble s’isoler dans sa différence : on aime ou on déteste, mais j’avoue que je commence à aimer de moins en moins désormais !

Que nous reste-t-il ?
Eh bien principalement Assetto Corsa, R3E et Automobilista !

Je n’arrive toujours pas à accrocher à R3E… je vais donc avoir du mal à en parler objectivement. En revanche, je peux être prolixe sur Automobilista qui semble bien prendre son envol.

Il suffit de tester cette simulation pour se rendre compte qu’il s’agit bien plus que d’un simple « remake » de rFactor. Même si ce titre est effectivement basé sur rFactor (et, rien qu’avec l’interface, c’est facile à reconnaitre), il faut avouer que Reiza a fait un très gros et très bon travail dessus : les graphismes sont largement meilleurs et le ressenti au volant est vraiment très bon. De plus, la qualité des DLC, surtout en ce qui concerne les circuits, est très bonne. Donc, plus d’excuse, si vous n’avez pas encore testé Automobilista, il est temps, plus que temps.

Enfin, il faut parler d’Assetto Corsa qui est vraiment en train de prendre sa place, toute sa place. Le ressenti au volant est encore en dessous de ce qu’offre Automobilista (et surtout rFactor2), mais c’est aussi très lié aux réglages de volant comme je m’en suis rendu compte dernièrement. Les graphismes sont tout simplement superbes (avec PCARS, c’est ce qui se fait de mieux actuellement, sans conteste) et les DLC proposés sont d’une grande qualité. Cela tombe bien et ce n’est pas par hasard que ces deux éditeurs (Reiza et Kunos) s’efforcent de proposer des DLC de qualité désormais. C’est aussi pour pallier le manque de Mods qui soient à la hauteur. Soyons honnêtes, ce n’est pas souvent qu’on trouve des mods comme celles d’Enduracers (la dernière en date pour rFactor2 !) et il faut donc que le travail soit fait à la source. C’est une évolution qui va prendre de l’ampleur à l’avenir, selon moi.

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Travail sur la Z1000, il y a toujours quelque chose à faire !

Sur ma Z1000, il y a toujours quelque chose à faire !
Tout d’abord, il a fallu remplacer le pneu avant qui était vieux et bien fatigué…

Dans l’atelier de Weston, la Z1000 attend sa roue avec un pneu tout neuf !

Ensuite, je me suis aperçu qu’il manquait un élément à la suite du filtre à air. En effet, je suis en train de creuser pour identifier d’où vient l’odeur d’essence persistante après une sortie (ça empeste dans mon garage du coup…). Et c’est en étudiant les schémas techniques que j’ai réalisé que le filtre à air était complété par un « silencieux »… Or, comme on peut le voir sur la photo ci-dessous, point de silencieux derrière l’ouverture béante !

Derrière la boite du filtre à air qu’on voit bien à gauche sous la selle, il devrait y avoir une autre boite, juste au-dessus de la batterie…

Je me suis donc mis à la recherche de cet élément (qui, évidemment, n’est plus fabriqué par KHI…) et, une fois correctement identifié (ce qui n’est pas si évident, je vous laisse imaginer le type de recherche à faire), je l’ai trouvé et commandé sur Ebay (pour $115).

Le « silencieux » m’est arrivé bien emballé mais bien sale aussi… Avant de le monter, bien le nettoyer !

On voit bien sur cette image qu’il s’agit d’une pièce « d’origine » qui montre son âge aussi… Plus tout à fait neuf le silencieux !

Une fois nettoyé, je l’ai mis en place mais ça n’a pas résolu le problème d’odeur ni fait de différence en matière de bruit d’ailleurs !
Mais, à la vérité, j’espérais bien que le bruit resterait le même : j’aime les rugissements de ma Z1000 !

Le silencieux à sa place connecté au boitier de filtre à air… Un pas de plus dans la remise au standard d’époque !

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Des très courts métrages formidables !

« More » est le plus formidable des deux : émouvant, touchant et très bien réalisé.

https://www.youtube.com/watch?v=MyJot9lMyGY

Je vous laisse apprécier ces deux bijoux trop peu connus.

 

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Allons, finissons l’année sur une note positive !

Tout d’abord, je suis en train de travailler sur une seconde édition de mon livre « Freedom Machine » qui va être considérablement enrichie : 360 pages au lieu de 240 !

Me voilà justement en train de travailler sur la nouvelle édition : il reste encore du travail mais c’est pour bientôt !

Ensuite, une petite vidéo positive pour vous souhaiter une bonne nouvelle année et vous inciter à sourire plus. Notre monde peut-être sombre mais il a aussi une face brillante !

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Allons, finissons l’année sur une note positive !

Rien à voir avec le SimRacing (mais je suis encore en train de travailler sur une nouvelle mise à jour de mon livre, rassurez-vous !) :

Une petite vidéo positive pour vous souhaiter une bonne nouvelle année et vous inciter à sourire plus. Notre monde peut-être sombre mais il a aussi une face brillante !

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Allons, finissons l’année sur une note positive !

Une petite vidéo positive pour vous souhaiter une bonne nouvelle année et vous inciter à sourire plus. Notre monde peut-être sombre mais il a aussi une face brillante !

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Les promesses non-tenues du télétravail

Le télétravail devait révolutionner nos pratiques et nos habitudes. Aujourd’hui, force est de reconnaitre qu’il n’en a rien été ou si peu.

Non pas que les moyens ne soient pas disponibles ou pas assez efficaces. En la matière, on peut même affirmer que les promesses ont été tenues, pour une fois.

Bien entendu, il reste du chemin à parcourir, beaucoup de chemin et c’est toujours ainsi. Car on s’aperçoit en marchant que le but est finalement plus loin qu’évalué au départ. C’est normal et ce n’est là que se situe le problème pour une fois.

Le vrai problème réside plutôt dans notre incapacité à vraiment tirer profit des progrès technique. Combien de fois vous êtes-vous retrouvé dans une réunion à penser « tout cela aurait pu être fait en vidéo-conférence » ?

Mais non, les autoroutes et les aéroports sont toujours aussi saturés et c’est bien la preuve qu’on ne sait pas (ou si peu) profiter des possibilités du télétravail. Et il ne s’agit pas seulement des réticences des employeurs (qui vont toujours préférer exiger votre présence physique, ça rassure !) mais bien de tout le monde en fait. Souvent, les gens ne veulent tout simplement pas rester chez eux pour différentes (mauvaises) raisons. Genre, j’ai déjà mon conjoint sur le dos tout le week-end, je ne veux pas que cela continue pendant la semaine…

Donc, une fois de plus, on est encore englué dans la situation classique du progrès technique qui va bien plus vite que les mentalités humaine.

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La bonne SF, c’est quoi ?

En ce moment, les critiques bruissent à l’unisson : le film « Premier contact » serait génial. Cela me fait immanquablement penser à « Interstellar » il y a quelques temps : même enthousiasme, mal placé selon moi.

Désolé d’être à contre-courant (quelle surprise, hein !) mais je ne pense vraiment pas qu’il s’agit de bons films de SF, vraiment pas. En fait, tous ces gens prétendent que c’est génial parce qu’ils n’ont rien compris et n’osent l’avouer de peur de passer pour des huitres (qu’ils sont effectivement, d’une manière générale…). Du côté des producteurs de ces films, l’astuce est simple : comme on n’a pas de profondeur (de scénario), faisons complexe et absurde… ainsi, les gens n’y verront que du feu et penseront « wow, c’est vachement profond en fait ». Une astuce bon marché mais qui fonctionne bien désormais car le niveau est tombé si bas.

Mais alors, si ces deux films sont nuls, peux-tu au moins nous dire quels sont les bons films de SF à voir en ce moment ?

Hum, avant de répondre à cette importante question, essayons déjà de voir ce qui ressort de la SF et ce qui n’en est pas. Un bon exemple nous est donné avec le dernier Star Wars, « Rogue One« . Ce n’est pas un mauvais film (ce qui est déjà une énorme surprise vu la grosse et ignoble daube qu’était le précédent film de la « série », le lamentable et ridicule « Réveil de la force« ) mais, clairement, ce n’est PAS de la SF, plutôt du fantastique avec des lasers, des vaisseaux spatiaux, des explosions qui font qui bruit (y compris dans l’espace, hein… au point en on en est !), tout ça…

Avec des daubes de ce genre, on n’apprend rien sur rien sinon que la nature humaine est toujours prête à avaler n’importe quoi du moment que les médias disent à l’unisson « c’est super, allez-y ».

La vraie SF, au contraire, nous permet d’apprendre quelque chose sur les progrès techniques à venir et leurs impacts sur notre vie, la société et notre évolution. C’est ça la vraie SF et il n’y a rien de tout cela dans les films cités précédemment. La bonne SF respecte aussi les principes scientifiques connus et admis, elle ne jette pas par le fenêtre toutes les contraintes physiques simplement parce que ça rend le scénario plus difficile à écrire.

Le meilleur terme pour définir la SF, c’est sûrement son autre nom : l’anticipation.
En effet, la bonne SF nous permet d’anticiper ce qui va arriver grâce ou à cause des progrès techniques. Je dirais même que la SF nous est indispensable pour comprendre ce qui va arriver et pourquoi.

Bref, quelques exemples de bons films de SF que vous pouvez regarder sans avoir l’impression d’être pris pour un(e) imbécile toutes les cinq minutes : Chappie, Ex Machina et Seul sur Mars.

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Annonce de la 3ème édition de mon livre sur « La malédiction des champions du monde de F1 »

Vous savez combien il est important pour moi de tenir à jour mes livres déjà publiés. Corrections, nouveaux contenus, etc. Je ne laisse pas « mourir » mes livres une fois terminés car, en fait, ils ne sont jamais « terminés »…

Bref, tout cela pour dire qu’il était temps de se pencher de nouveau sur cette malédiction qui frappait les champions du monde de F1. J’écris « frappais » car, grâce à Nico Rosberg, cette malédiction a enfin été brisée !

Tous les pilotes ont cette ambition, plus ou moins secrète, plus ou moins avouée, de finir leur carrière en étant au sommet, de raccrocher sur un haut fait, d’éviter le déclin en somme… Et pourtant, force est de constater qu’aucun n’avait atteint ce but jusqu’à ce que Nico Rosberg brise enfin cette malédiction !

Certains vont dire que décrocher un titre est vraiment difficile. D’autres vont affirmer que c’est de se maintenir au sommet (non pas un titre, « acquis par accident », mais plusieurs pour bien montrer qu’on domine son époque !) qui est bien plus dur encore. Tous ont raison, mais on a pléthore de multiples champions du monde pour démontrer que ce dernier but n’est pas si inaccessible… Non, le vrai challenge consistait à réussir sa sortie et là, le palmarès est resté vierge trop longtemps !

Tous veulent le faire, certains l’avouent, mais personne n’y est arrivé avant Rosberg. Et un des éléments d’explication est que les grands pilotes sont des compétiteurs que rien ne décourage. Ils ont déjà connu des hauts et des bas, dès le début de leur carrière et c’est justement parce qu’ils se sont accrochés avec un mental d’acier qu’ils ont finalement réussi.

Alors, il est normal qu’ils soient aveugles à l’approche du déclin. Pour eux, il ne s’agit que d’une mauvaise passe de plus qu’ils auront tôt fait de surmonter, comme les précédentes.

C’est cette confiance en eux -jadis leur meilleure alliée- qui les empêche, finalement, de « sentir » le bon moment pour se retirer. Pourtant, les plus malins, comme Stewart, ont été capables de décider de ce bon moment et de planifier leur retraite, mais c’est là où la malédiction se montre la plus vicieuse en s’alliant à la mort.

L’accident fatal annule les meilleurs plans, soit en tuant l’acteur principal (Rindt), soit en fauchant ses amis (Cevert pour Stewart, Colins pour Hawthorn et bien d’autres).

Une malédiction, vraiment ?

Absolument !

Quand on regarde l’histoire de la Formule Un, ou, plus exactement, l’histoire de ses champions, on s’aperçoit qu’il n’y en a pas un seul qui n’ait pas eu sa carrière marquée par le destin ou tout simplement gâchée par des circonstances contraires. Pas un seul n’a réussi le parcours parfait : capable de se retirer en pleine gloire, d’être complètement satisfait de la performance accomplie et de jouir de sa retraite paisiblement. Comme si l’effort surhumain pour conquérir le ou les titres aboutissait forcément à les mettre sur une trajectoire interdite et définitivement maudite !

Comme si le prix à débourser pour devenir N°1 se payait forcément avec des larmes et de l’amertume, voire quelquefois (souvent même) avec du sang… Quoi qu’il arrive, la malédiction a toujours un coup d’avance et plus d’un tour dans son sac…

Allez, vous devez penser que je déraille ou, du moins, que j’exagère; mais pas du tout : il suffit d’examiner objectivement la liste de tous les champions du monde pour le constater : pas un seul qui n’ait bien fini, pas un seul qui n’ait pas terminé avec un regret, un échec, un déclin ou un drame. Cette malédiction peut prendre de nombreuses formes, mais tous ont été frappés !

Que ce soit la saison de trop (le déclin), l’accident de trop (le prix du sang) ou des circonstances contraires (le titre dévalorisé par le contexte où il a été obtenu), tous nos champions ont vu leurs parcours entachés par cette malédiction… Vous n’êtes pas obligé de me croire tout de suite, mais vous allez voir que, systématiquement, on reconnaît sans mal les effets de cette malédiction dans la destinée de tous ces pilotes hors du commun.

Cet ouvrage est aussi l’occasion de revenir sur l’évolution de la F1 et sur les faits marquants de ses différentes époques.

Vous pouvez retrouver cette 3ème édition au format papier ou numérique sur Amazon dès maintenant…

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Un nouveau livre : Dr Miracle, saison 1970

C’est mon moment préféré : l’instant où je peux enfin annoncer mon nouveau livre !
Comme d’habitude, c’est le résultat de plusieurs mois de travail et c’est une vraie satisfaction de pouvoir vous le proposer enfin. De quoi s’agit-il cette fois ?

Dr Miracle est un consultant d’un nouveau genre : il aide les équipes à trouver le chemin de la victoire, tout simplement !

Derrière la victoire de Porsche aux 24 Heures du Mans 1970, on trouve Dr Miracle. Pareil pour la victoire de Honda aux 200 miles de Daytona la même année. Et qui aida Enzo Ferrari à gagner de nouveau en F1 lors de la saison 1970 ?

Dr Miracle bien sûr !

Cet ouvrage est le premier d’une longue série : il porte sur les exploits de Dr Miracle pendant la saison 1970 des sports mécaniques. Cette fiction qui s’appuie sur des événements réels permet de revivre les plus grande épreuves de cet âge d’or du sport-auto et moto. Elle permet également de comprendre ce qui s’est passé en coulisses et d’expliquer des victoires qui auraient pu se dérouler tout autrement… Sans les interventions judicieuses de notre héros.

Un peu crispé sur cette vidéo, Lefebvre ? Respire, tout va bien se passer !

Ce livre est déjà disponible sur amazon, aussi bien en version papier que numérique

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Après le mème Hitler, voici le mème Risitas

Un mème internet est un anglicisme (venant d’« Internet meme ») utilisé pour décrire un élément ou un phénomène repris et décliné en masse sur internet.

C’est une acception récente du terme mème, qui définit ce phénomène dans sa globalité. D’après l’Oxford English Dictionary, un « mème » est un élément d’une culture ou d’un ensemble de comportements qui se transmet d’un individu à l’autre par imitation ou par un quelconque autre moyen non-génétique… Merci Wikipédia.

Vous vous souvenez des parodies réalisées à partir de cet extrait de la chute où Hitler réalise que la guerre est perdue… à chaque fois, seuls les sous-titres sont changés pour illustrer la parodie. Et, à chaque fois, ça donne un résultat hilarant (sauf pour les Allemands qui eux ont du mal à comprendre ce que cela a de drôle…).

Ouais, j’avoue, j’ai triché, c’est pas avec cette séquence les parodies d’habitude, c’est plutôt avec celle qui suite mais celle-ci, avec Nabila (vous vous souvenez ?), je trouve ça trop drôle !

https://www.youtube.com/watch?v=FMHW4ckRSu0

Eh bien Risitas est en train de prendre la même place qu’Adolf dans les grands mèmes sur YouTube. Vous ne connaissez pas Risitas ?

Pas de problème. Voilà la vidéo qui l’a rendu célèbre :

https://www.youtube.com/watch?v=-0GfnbvMknY

Lors de cette vidéo, Risitas nous explique comment Apple finalise ses nouveaux MacBook… Ah, d’accord… Depuis, Risitas est mis à toute les sauces, comme Hitler dans la chute quoi.

Voici la dernière en date, bien marrante sur les résultats des élections US (rappel : Trump a gagné alors que je me souviens encore du titre d’Euronews cet été : Trump ne pas gagner, c’est mathématiques !) :

https://www.youtube.com/watch?v=70iyrEqR5Ng

Merci Euronews pour cette séquence de rigolade… Euh, je veux dire, merci Risitas !

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La fin de l’abus de « bonne conscience » en vue ?

Allez, tout n’est pas si noir, y a même de l’espoir quelquefois : quand on touche le fond, on ne peut que rebondir, hein !

Après tout, même François Hollande a compris qu’il était temps de dégager… Heu, je m’égare là (la douleur t’égare, Thierry…).

Bref, où est donc cet espoir que tu nous fais miroiter ?

C’est simple, vous allez comprendre : après des décennies de tyrannie du politiquement correct et de la bonne conscience des Social Justice Warriors (les SJW qui se sont hélas multipliés dernièrement…), il semblerait qu’on soit enfin au bout de cette horrible tendance et que le balancier soit prêt à repartir dans l’autre sens…

Au XXème siècle, des SJW, il y en avait peu et c’était déjà trop. En gros, il fallait subir les sermons d’un BHL (le tartuffe principal) ou d’un Kouchner (le tartuffe secondaire)… Désagréable mais gérable.

Au XXIème siècle, la situation s’est franchement gâtée avec l’expansion d’Internet : toutes les féministes hystériques (ok, y a un peu redondance là, j’avoue…) et autres SJW pré-pubères s’en sont données à coeur-joie… Blogs, réseaux sociaux et YouTube… Bien entendu, vous voyez parfaitement ce que je veux dire, hélas.

Heureusement, tout ça, c’est finit !
Oui, une fois de plus, le Raptor Dissident vient à notre secours afin de mettre tous les SJW en PLS, une bonne fois pour toutes.

https://www.youtube.com/watch?v=HD3iVM597AA

Alors, petite précision, cette vidéo n’est pas dans le chaine YouTube du Raptor parce que certaines ont été supprimées (par YouTube suite aux pleurnicheries de ces SJW…) et postées ailleurs par des fans (ben oui, faut bien que les trucs importants passent quand même).

Explication de la censure dans la vidéo suivante :

https://www.youtube.com/watch?v=GifXi9RecUY

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Les bons contenus de YouTube… Attention, y a du lourd !

Bon, avouons-le, on perd beaucoup de temps sur YouTube à regarder des conneries (ben oui, faut dire les choses comme elles sont, non ?). Allez, un exemple pour vous montrez que je parle d’expérience :

Alors là, c’est clair le « women drivers fail », c’est clairement mon préféré quand mon jeune fils me demande de regarder quelque chose sur « Yatub »… Mais bon, faut se tenir quand même, c’est un blog sérieux ici, hein !

Alors, je vais donc vous recommander des contenus sérieux (mais qui valent la peine d’y passer un peu de temps et même de s’instruire par la même occasion, ah mais !). Donc, on commence par « la philosophie, ça sert à rien et c’est ça qui est bien ! » de Yann Kerninon :

Yann Kerninon fait partie des « inconnus de YouTube » avec des scores ridicules (quelques milliers des vues sur ses vidéos, au mieux… on est clairement à des années-lumières des Youtubers les plus connus !) mais qui pourtant produit régulièrement des contenus fascinants et de qualité.

Si vous aimez la science, je vous conseille « DirtyBiology«  qui présente, explique, décortique avec talent et clarté les différents concepts scientifique :

Le big data, c’est pas que des colonnes de chiffres sans fin… C’est aussi des vidéos décapantes de « Data Gueule » !

Bon, on va finir par du lourd, du très lourd… Petites natures s’abstenir car voici le redoutable Raptor Dissident !

Avec le Raptor Dissident, on fait pas dans la dentelle : tous les tartuffes et les minables qui ferait mieux d’être discrets (mais qui, au contraire, n’hésitent pas à la ramener à tous propos…) sont mis direct en PLS (position latérale de sécurité… oui, moi aussi j’ai pas compris la première fois que j’ai lu/entendu « se faire mettre en PLS) !

Le Raptor Dissident est un phénomène récent sur YouTube mais on peut dire qu’il crève l’écran si j’ose dire !
On aime ou on déteste et, personnellement, j’adore !
Le Raptor nous venge une bonne fois pour toute de toutes ces sous-merde (oh, je commence à m’exprimer comme lui… ça doit être contagieux !) qui n’ont rien à dire mais qui, merci l’Internet, en profitent quand même pour ouvrir leur sales gueules (ah ouais, définitivement contagieux on dirait…). Regardez, écoutez et dégustez (dans tous les sens du terme !).

https://www.youtube.com/watch?v=n_yn2VrwMtc

Allez, on se calme, on prend sa piqure, tout va bien, là… Ah ça, mais faut pas regarder des trucs aussi radicaux voyons !

 

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Une communauté bienveillante pour les auteurs, ça existe ?

Conseillé par mon fils ainé, je suis allé voir Scribay et bien m’en a pris !

En conformité avec ce qui est annoncé en page d’accueil, j’y ai trouvé une « communauté bienveillante » où les auteurs sont accueillis à bras ouverts (façon de parler, bien entendu !).

Sur Scribay, on est lu, relu, critiqué (gentiment, toujours), corrigé (si c’est ce que vous souhaitez) et ainsi de suite. Les inscrits sont aimables et compétents, on croit rêver !

Et j’y ai également découvert des auteurs de talent !
Un exemple : Jean Coutelard et son haletant « Année 66 », un roman de SF très bien tourné… Je vous encourage donc à découvrir Scribay et à y participer. Merci à Arnaud et Manuel, les créateurs du site.

scribay-about

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Parler de F1 mais seulement pour de bonnes raisons !

Allez, la toute dernière actualité me pousse à parler de F1, pour une fois. Non, rien à changé : les courses sont toujours aussi peu intéressantes (et c’est un euphémisme !) et, pire, désormais, c’est même le championnat qui a perdu tout intérêt puisqu’on sait que c’est forcément une Mercedes qui va l’emporter… Triste.

Mais, attendez une minute, le champion du monde de l’année est un personnage d’exception, pour de bon !
Non, je ne pense pas à Hamilton qui, selon moi, reste toujours aussi ridicule dès qu’il n’est plus au volant mais bien de Nico Rosberg qui vient juste de décrocher la timbale… Et alors ?

Et alors, aussitôt après avoir enfin réussi à décrocher la couronne, voilà qu’il déclare sa retraite !

Magistral. Et super rare en plus. Comme je l’explique dans mon livre « La malédiction des champions du monde » tous veulent le faire, très peu y arrivent. Voici un extrait du livre à ce propos (dans le chapitre sur Jenson Button) :

En voilà un qui ose le dire tout haut au moins !

En août 2012, voilà ce que Button déclarait au Daily Mail : C’est dans ma tête. Dans n’importe quel sport, le truc est de se retirer au bon moment. Tant de pilotes disent qu’il attendent de quitter la F1 car ils sont impatients de mener une vie plus tranquille et deviennent fous quatre mois plus tard car ils regrettent ce train de vie. Je garde des ambitions, un autre championnat à mon palmarès serait une consécration fantastique.

Se retirer au bon moment… Tous en rêvent, aucun n’y parvient !

Jusqu’à aujourd’hui, seuls Bayliss et Biaggi (des motards) ont réussi à sortir par le haut. Tous les autres (j’insiste, tous les autres, même Jackie Stewart) ont échoué sur ce point précis (et j’explique pourquoi dans mon livre que ceux qui se sont retirés de la F1 après leur titre l’ont fait à cause des circonstances, pas de leur propre volonté, totalement libre de le faire).

Bravo Nico. Tu prouves ainsi que tu es largement au-dessus de tous ces champions (y compris et surtout de ton père qui ne brillait pas par son intelligence, lui…).

Du coup, il va vraiment falloir que je mette à jour mon livre désormais… Patience !

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Allez, encore quelques bonnes raisons de détester Noël !

Allez, je sais bien que vous êtes nombreux à détester Noël comme moi. Si vous n’êtes encore convaincu, lisez ceci => http://www.alain-lefebvre.com/allez-avouez-vous-aussi-vous-detestez-noel/

ironie

Je vous propose encore autre chose pour bien enfoncer le clou : Santaland Diaries.

C’est un récit assez connu aux USA qui nous vient du formidable David Sedaris. Je vous invite, vraiment, à écouter son journal ci-dessous : son expérience en tant qu’Elfe à Macy. Si vous comprenez l’anglais, il FAUT écouter cette histoire… ça, vraiment ça, c’est Noël… Triste.

https://www.youtube.com/watch?v=yu8QfIC5fhI

 

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Tant qu’à parler du futur, autant le faire avec intelligence…

En suivant ce lien http://nesaranews.blogspot.com/2016/11/good-read-glimpse-of-future-from.html, vous pourrez lire un article (tout en anglais…) plein de prévisions sur le futur technique qui se dessine en ce moment sous nos yeux… Un seul problème, c’est aussi bourré de conneries !

En matière de futur et surtout de future technique, c’est plus ou facile de dire le « quoi » mais déjà beaucoup plus difficile de dire le « quand »… Mais là, cet article nous assène des affirmations qui sont, souvent complètement erronées, tout simplement.

Un exemple :

Autonomous cars: In 2018 the first self driving cars will appear for the public. Around 2020, the complete industry will start to be disrupted.

Des voitures autonomes, dans deux ans, vraiment ?

On en est encore loin !

Certes, les démonstrations actuelles sont souvent impressionnantes (j’ai eu l’occasion d’essayer une Tesla cette année, y compris en mode « automatique »… bluffant mais valable seulement dans certaines conditions… qui ne représentent certainement pas 80% de votre usage !), mais il y a encore du chemin à faire, beaucoup de chemin à faire avant que 80% des usages courants soient couverts et il restera encore les 20%, les plus ardus. Donc, la disponibilité effective des voitures autonomes prendra encore dix ans, au minimum.

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The Grand Tour, à la hauteur de Top Gear ?

L’histoire est connue : après s’être fait virer de la BBC suite à une altercation avec un producteur (en mars 2015), Jeremy Clarkson (accompagné de ces deux acolytes, Richard Hammond et James May) signe avec Amazon (Netflix était sur les rangs aussi, du coup, le deal a été coûteux…) pour une nouvelle série d’émission plus ou moins basée sur le principe de Top Gear : du vroum-vroum avec de l’humour plus ou moins britannique (Clarkson est anglais, certes, mais il peut paraitre un peu vulgaire à certains…).

https://www.youtube.com/watch?v=ki1kyUtf390

Bref, la grande question n’était pas « est-ce que Top Gear reste regardable avec le départ de la fine équipe ? » (non, bien sûr) mais plutôt « est-ce que la nouvelle série (The Grand Tour) sera-t-elle à la hauteur de Top Gear ? », n’est-ce pas ?

Alors, ne reculant devant rien quand il s’agit de vroum-vroum (une cause sacrée s’il en est !), j’ai donc regardé le premier épisode qui était diffusé sur Amazon à partir d’hier… Alors ?

Bof. C’est effectivement un copycat de Top Gear, mais, bizarrement, il manque quelque chose. Comme si d’être passé de la BBC (anglaise pur jus) à Amazon (clairement américaine, pas de question là-dessus) lui avait fait perdre cette touche si caractéristique qui faisait que même si on appréciait pas forcément Clarkson, on aimait Top Gear.

Alors, pourquoi en parler ?

Eh bien, justement, pour évoquer le côté « magique » du succès. Le succès ne se résume pas à une recette où une « dream-team », c’est un ensemble de choses : les bons ingrédients, au bon moment et dans le bon contexte. Donc, une somme de critères qui rend la « programmation du succès à coup sûr » impossible.

Bien souvent, dans le succès d’un champion, on passe à côté des vraies raisons tout simplement parce que ces dernières ne sont pas forcément visibles : le bon coach, la bonne équipe technique, tous ces acteurs qu’on ne voit jamais, mais qui sont essentiels dans la réussite de la recette.

Je parierais volontiers que, dans le cas de « The Grand Tour » il manque un ou plusieurs éléments clés, et sûrement du côté de l’écriture. Pareil pour Top Gear d’ailleurs : sans Clarkson-Hammond-May, vous pouvez oublier le succès passé les gars !

 

 

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Un petit tour sur la BSA A65 de 1966 !

Finalement, j’ai pu essayer la BSA de Jared aujourd’hui.

Après mon essai de la BSA, dans le garage de Jared. Et, rassurez-vous, je porte toujours un casque en roulant (on peut le voir, à l'arrière plan, sur le carton).

Après mon essai de la BSA, dans le garage de Jared. Et, rassurez-vous, je porte toujours un casque en roulant (on peut le voir, à l’arrière-plan, sur le carton).

Tout d’abord, l’ami de Jared était là pour m’expliquer comment démarrer le moteur au kick : en premier, noyer le carburateur en le titillant (eh ouais, c’est le terme), quand l’essence vous coule sur les doigts, c’est que c’est bon (car il n’y a pas de starter sur ce carbu Amal…) !

Ensuite, descendre le kick jusqu’à trouver le point-mort-haut et là, donner le coup de jarret qui va bien. Surprise, en appliquant la procédure à la lettre, j’y suis arrivé du premier coup et là, tout de suite, on tombe sous le charme du bruit du moteur qui se fait entendre avec un son régulier. Nouvelles explications sur le maniement de la boite. Le sélecteur se trouve à droite, mais l’étagement est le même que sur une Japonaise : première en bas, les autres en haut.

Bien sûr, le fait d’avoir le sélecteur à droite est une source d’appréhensions, voire d’inquiétudes quand c’est vraiment la première fois que vous êtes confrontés à une moto qui vous impose cette disposition des commandes… Mais, en fait, comme souvent, on s’inquiète pour rien, car cela ne pose pas de difficultés majeures.

Je sors du garage avec prudence et j’ouvre franchement une fois sur la route : le bruit est vraiment magique, rien à dire. En fait, le bruit est tout à fait dans le même ton que la Bonneville de Jean-François essayée dernièrement. En revanche, j’ai eu  un peu l’impression que la BSA poussait moins fort que la Bonnie… Mais la réponse à la poignée est tout de même franche et virile : le vertical twin est bien là !

Le gros point noir de cette machine, ce sont les freins : le frein arrière répond correctement mais alors, le frein avant, faut vraiment pas trop lui en demander, hein… Les rétros ne servent à rien, brouillés qu’ils sont par les vibrations (pourtant pas gênantes par ailleurs). La forme du guidon est tout à fait ridicule quand on la regarde à l’arrêt mais la position de conduite est bonne, bien droite, à l’anglaise. La machine est maniable car très légère (ma Kawa est une vraie enclume à côté !). Je n’ai pas pu rouler longtemps mais c’était tout de même intéressant de pouvoir faire plus ample connaissance avec cette BSA d’un autre temps. C’est dans les détails qu’on voit qu’elle vient tout de même d’une autre époque : pas de voyant de point par exemple, rien. Quand on met le contact (la clé est sous le phrare… encore un détail absurde), rien n’indique qu’il est mis : aucun voyant ne s’allume au tableau de bord. Pas de clignotant non plus. En fait, c’est une machine qui était destinée à ceux qui savaient ce qu’ils faisaient : si tu n’es pas capable de la démarrer au kick, passe ton chemin. Si tu as besoin d’un voyant vert pour savoir que tu es au point mort, passe ton chemin et ainsi de suite…

Une autre époque. Quand on supposait naturellement que les hommes étaient bien des hommes… ça semble bien loin désormais !

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Mesure N°9 et N°10 : agences gouvernementales et universités (si j’étais président…)

Continuons le cours de notre énumération des « dix mesures si j’étais président », avec les deux dernières mesures :

9— Services publics
Les organisations et structures redondantes et inutiles sont supprimées. Une seule agence sanitaire de contrôle des médicaments et non deux par exemple.

10— Enseignement
Les universités sont le parent pauvre de l’enseignement supérieur depuis des décennies. On privatise les universités. Seules les meilleures vont subsister et les filières débiles et inutiles vont disparaître.

Commençons par les agences publiques. Il y en a beaucoup trop, tout d’abord. Ce n’est même pas moi qui le dit mais l’IGF !

Le rapport achevé par l’inspection générale des finances (IGF) en mars 2012, mais publié le 17 septembre 2012, recense 1244 agences au total (p. 1). Ce rapport démontre que les agences ont été un « point de fuite » budgétaire, et ont été utilisées pour contourner les restrictions budgétaires de l’État. Il dénonce par ailleurs leurs effectifs pléthoriques, l’absence de tutelle effective de l’État, s’interroge sur l’efficacité de certaines d’entre elles et sur la légitimité de la rémunération de leurs dirigeants. Dans ce cadre, il formule plusieurs recommandations visant à rationaliser l’usage des agences et à réaliser des économies.

Je m’attaquerais en particulier aux « agences de sécurité sanitaires« … En 2013, ces agences sont :

Vous ne trouvez pas que ça fait un peu beaucoup, surtout en regard de leur efficacité !
Noyautées par les lobbies, diffusant une propagande qui frise le ridicule (rappelez-vous l’affaire des coûteux vaccins pour le H1N1…), ces agences méritent un nettoyage qui est devenu plus que nécessaire.

Passons aux universités maintenant. Cela fait plus de quarante ans que celles-ci déclinent… Il serait peut-être temps de faire quelque chose, non ?

Là au moins, c’est simple : on privatise tous les établissements (oui, ça va faire pleurer les gauchistes, mais ces pauvres petits choux n’auront qu’à se plaindre au Raptor Dissident !). Du coup, seuls les plus valables vont trouver preneurs, on ferme les autres et voilà, problème réglé. Car, croyez-vous vraiment que la France ait besoin d’offrir des études « voies de garage » à des jeunes qui ne savent pas encore quoi faire de leur vie adulte ?

Vous voulez étudier une grosse connerie inutile et sans aucun débouché ?
Pas de problème, vous le faites à vos frais et tout le monde est content !

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Mesure N°8 : police (si j’étais président…)

Continuons le cours de notre énumération des « dix mesures si j’étais président », avec la mesure concernant la Police… Celle-là au moins, elle est simple et simple à comprendre :

8— Police
La Gendarmerie est supprimée. Ses effectifs sont versés dans la Police nationale. La distribution des effectifs est revue : moins en zone rurale et plus en zone urbaine.

La première terrible vérité c’est que les Gendarmes ne sont pas là pour le bien du public; ils sont présents dans leurs casernes partout en France pour nous surveiller et nous maintenir au pas. Car, rappelons qu’il s’agit d’une armée de l’intérieur dont la mission principale est d’abord et avant tout de prévenir tout mouvement de révolte qui viendrait de la “populace”, comme au moyen âge où l’on nettoyait dans le sang la moindre jacquerie.

Bon, comme les communistes ont renoncé au “grand soir”, il ne reste plus beaucoup de révolutions à endiguer et nos “chers” pandores se  contentent donc de verbaliser les excès de vitesse au bord de la route. C’est plus rentable et c’est moins risqué que de vraiment maintenir l’ordre là où il serait nécessaire d’intervenir…

Il y aurait pourtant un domaine où les Gendarmes pourraient être utiles et serviraient vraiment la société plutôt que de faire les zouaves sur les bords des routes (mais seulement là où on peut piéger facilement le contribuable motorisé, pas là où c’est vraiment dangereux). Je veux parler des zones de  “non-droit” où plus personne (médecins, pompiers, etc.) ne veut aller. Pourquoi ne sont-elles pas investies par les forces de la Gendarmerie ?

Mais non, les Gendarmes ont compris qu’il valait mieux coller à l’esprit du temps et laisser tranquille les plus violents pour ne s’en prendre qu’aux plus dociles. C’est ainsi qu’on a vu les Gendarmes, qui pour une fois étaient sur le lieu du délit et dans les temps, laisser tranquillement les chasseurs de palombes pratiquer leur massacre habituel alors que la Loi l’interdit. Mais les chasseurs sont armés eux aussi, ça fait réfléchir !

La seconde terrible vérité, c’est cette nouvelle version de la “loi du plus fort” qui est encouragée aujourd’hui par les institutions de notre société : soyez violent et on vous laissera tranquille ou soyez nuisible et on vous donnera satisfaction. Ce n’est pas exactement la vision que j’avais de l’état de droit…

Bref, la Gendarmerie a prouvé mainte fois qu’elle ne servait pas nos intérêts, donc, on la supprime et on la fusionne avec la Police, ça sera plus simple et plus clair pour tout le monde. On en profite aussi pour redistribuer les effectifs : plus en zones urbaines (où ils sont nécessaires et moins en zones rurales (où ils ne servent à rien ou presque mais où c’est plus tranquille, pas fous !).

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Mesure N°7 : la Justice (si j’étais président…)

Continuons le cours de notre énumération des « dix mesures si j’étais président », avec la mesure concernant la Justice… Ah, voilà un sujet polémique, voilà un sujet qui enflamme !

7— Justice
Les prisons sont vidées et supprimées. Les peines lourdes (plus de trois ans d’emprisonnement) sont envoyées en Guyane dans un périmètre spécial. Les peines légères sont assignées à résidence avec bracelet électronique (avec localisation GPS et camisole chimique si nécessaire) pour la nuit, aux travaux d’intérêts généraux pour la journée. Les détenus vont servir à quelque chose : nos espaces seront propres désormais.

Alors, tout d’abord, un constat : la Justice fonctionne mal, elle est lente (pas bien, mais on est habitué…), elle laisse passer beaucoup de choses (ah ça, par contre, pas bien du tout !) et, enfin, la situation de la population carcérale est tout sauf satisfaisante.

Alors que la proportion de nos concitoyens emprisonnés est faible par rapport à notre population globale (au contraire des USA, par exemple, où la part de la population carcérale frôle 1% de la population totale !), nous n’arrivons pas à les héberger correctement puisque, de façon systématique, le nombre d’incarcérés dépasse la capacité d’hébergement (58 587 places pour 68 253 personnes écrouées, au 1er septembre 2016).

La solution est-elle de construire plus de prisons ?
De privatiser ce secteur afin que ce soit des sociétés qui gèrent le problème (comme, en partie, aux USA justement, avec tous les effets pervers qu’on a pu constater depuis cette innovation brillamment mise en place par l’administration Reagan !) ?

Non et non, certainement pas. Vous me connaissez, je propose quelque chose de plus radical !

1) On supprime les prisons et on s’appuie bien plus sur le concept de « personnes suivies en milieu ouvert » comme le dit si bien notre ministère de la Justice actuel. Cela veut dire le recours (massif !) aux bracelets électroniques et, oui, à la camisole chimique pour certains cas. Mais ça, c’est seulement pour les délits mineurs, ceux qui auraient écopé d’une peine de prison de moins de trois ans. Et pour les autres alors ?

2) Pour les autres, c’est direct la Guyane !
Ah, tu vas restaurer le bagne ?
Pas exactement, je pense à un truc encore plus radical encore !

Le « périmètre spécial » auquel je pense ferait dix kilomètres carré, entouré de grillages électrifiés et gardé par la Légion qui aurait ordre de tirer à vue. Les types envoyés là devraient se débrouiller pour survivre pendant la durée de leur peine. Si ce n’est pas le cas, eh ben tant pis, fallait pas déconner et se faire choper les gars. Je pense que ça serait assez dissuasif en fait et assez économique au final. Et, actuellement, ça ne concernerait que 40% des condamnés.

Pour celles et ceux qui ne savent pas l’état de déliquescence de notre système pénal, je renvoie vers cette étude : La délinquance de 1975 à 2000, évolutions des chiffres et des concepts.
Par Sebastian Roché, chargé de recherche au CNRS, CERAT-Grenoble,secrétaire général de la société européenne de criminologie.

Bien sûr, ça date un peu, mais un coup de sondage rapide montre que ça ne s’est pas vraiment arrangé (effet Taubira ? Un peu, oui !). Pour les pressés, j’en ai fait un résumé succinct ci-dessous :

La meilleure explication de l’augmentation de la délinquance tient en un constat simple : la  facilité grandissante, pour les délinquants, d’accomplir des méfaits et la faiblesse de la réaction de la société et des institutions pénale.

L’augmentation de la délinquance n’est pas un phénomène récent. Elle a crû considérablement depuis 1960, et les agressions, elles, ont décollé depuis 1985.

L’explication ne saurait être celle d’un meilleur enregistrement des faits par la police de proximité du fait des réformes : la comparaison de deux enquêtes nationales sur les  victimes montre que le taux de plaintes des particuliers pour agression baisse entre 1985 et 1995.

Si les délits ont à ce point augmenté, c’est que les délinquants ont de moins en moins de risques d’être pris…

Face à cette vague délinquante, comment le système pénal réagit-il ?

La vérité est qu’il réagit peu ou pas du tout. Et que son efficacité est déclinante au moment où l’on en aurait le plus besoin. La plupart de ses forces sont localisées dans les départements où les délits sont le moins nombreux.

De plus, les taux d’élucidation des délits chutent. Suite de l’extrait :

Les taux d’élucidation varient énormément suivant la nature des actes : plus de 80 % des meurtres sont élucidés, contre à peine plus de 10 % des cambriolages. Cependant, des tendances lourdes sont facilement décelables : en moyenne, les taux d’élucidation en France sont passés de 51 % en 1950 à 27,5 % en 2000.

Le risque pris par le délinquant a presque été divisé  par deux. Au total, le risque réel d’être pris est d’environ 23% pour les atteintes aux personnes et il est seulement de 6% pour les vols.

Que le taux d’élucidation soit faible n’est pas le plus grave, car la situation se dégrade encore dans la suite du système…

En moyenne, au cours des années 90, la justice a classé sans suite de 77 à 78% des affaires portées à sa connaissance. Seules un peu plus de 20% d’entre elles ont été traitées.

Pourquoi la justice reste-t-elle inerte si souvent ?

Il peut s’agir d’une question de procédure (la police n’a pas réuni les éléments suffisants), d’une volonté du magistrat de « laisser prescrire » (c’est souvent le cas pour les mineurs).

Mais, surtout, cette inefficacité est due à la saturation du système pénal. Ce qui dicte le comportement du juge, ce sont les ressources dont le système dispose. Concrètement, dans les tribunaux des grandes agglomérations, le vol est dépénalisé : on ne traite plus les vols d’un montant inférieur à 100, voire à 250 euros.

Et même lorsque la justice donne une réponse, celle-ci n’est pas nécessairement exécutée. D’après les chiffres publiés par le ministère de la Justice lui-même, 37% des peines de prison, 52% des peines d’emprisonnement avec sursis total et mise à l’épreuve et 43% des travaux d’intérêt général ne sont pas exécutés.

Et l’étude se conclut sur ces tristes et édifiantes questions : à quoi sert d’élucider les délits si une large part des affaires sont classées ?

À quoi sert de dépenser de l’énergie pour juger quelqu’un si, au bout du compte, on ne peut faire exécuter le jugement ?

Oui, en effet, on peut légitimement se demander à quoi sert un système pénal aussi peu efficace, aussi peu dissuasif avec une police dépassée, des tribunaux engorgés et des prisons saturées. En gros, on se retrouve dans la situation où les délinquants sont de moins en moins souvent arrêtés, quand ils sont arrêtés, ils ne sont pas jugés et quand ils sont jugés, ils ne sont pas emprisonnés…

On est bien loin de “l’impunité zéro” chère à notre cher-président-sauveur-de-la-république (Chirac à l’époque où j’écrivais ces lignes…), on est plutôt proche de la “sanction zéro” !

Mais comment en est-on arrivé là ?

Pourquoi notre système pénal est-il dans un tel état ?

Imaginez un opérateur de téléphonie mobile qui installe ses magasins et ses meilleurs vendeurs dans les zones rurales tout en sachant que ses relais et ses clients se trouvent dans les villes. Que penserait-on ?

Qu’il cherche à aller à la faillite.

C’est exactement ce que fait le système pénal. Les causes du dysfonctionnement du système pénal sont nombreuses et connues. Le mystère est donc qu’elles perdurent. Comment l’expliquer ?

D’abord, l’insuffisante évolution de la carte policière et de la carte judiciaire.

La répartition des forces publiques dans la France urbaine du début du 21ème siècle date d’il y a 50 ans. Elle est organisée pour un pays encore largement rural à l’époque. Or, la population a augmenté de moitié depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale, et surtout l’urbanisation n’a pas cessé au point que les villes avalent les campagnes environnantes.

La principale modification de la carte judiciaire, en un siècle, aura été en 1958 la suppression de plusieurs milliers d’établissements – les justices de paix et les tribunaux cantonaux – et des tribunaux de première instance. Bref, on  a détruit la justice de proximité. En regard, la création de quelques poignées de maison de justice et du droit ces dernières années ne sont rien.

Bref, on est face à un système qui est en bout de course, parce que figé sur des données qui n’ont plus cours…

Et pourquoi ne fait-on rien pour changer cela ?

Pour des raisons idéologiques d’abord : il y a une vingtaine d’années, la gauche voyait dans la police un outil d’oppression au service du capitalisme, et, en  conséquence, ne percevait pas l’urgence de sa présence dans les villes et les quartiers populaires.

Corporatistes ensuite : les élus locaux ruraux craignent toute rationalisation qui ferait partir des emplois de policiers ou gendarmes et contribuerait à désertifier leurs campagnes. Ils forment un lobby très puissant.

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