Le premier extrait du tome II de « PMC » !

Voici un extrait du chapitre 3 du tome II de « Prévision Maîtrise Contrôle »…
A la fin du tome 1, Vincent et ses camarades se dispersent pour échapper aux poursuites des spéciaux. Vincent et senior décident eux d’aller en 1932 afin de disputer les 24H00 du Mans et, pour cela, vont directement voir J.A. Grégoire (déjà vu dans PDLT) après que Vincent se soit débrouillé pour récupérer la grosse somme d’argent qu’il avait laissé à l’hôtel Lutécia pendant son premier passage (voir PDLT)…

======== début de l’extrait ========

Lundi 23 mai 1932 après-midi, Versailles, garage des chantiers.

Pour Vincent, allez voir J.A. Grégoire dans son garage des chantiers à Versailles avait un goût de déjà-vu plutôt agréable finalement. Pendant sa détention au TP1, il avait eu maintes fois le temps de ressasser cet épisode et il en avait souvent ressenti une certaine nostalgie. De plus, Vincent savait désormais comment prendre le célèbre ingénieur et la conversation avançait rapidement. Heureusement que Vincent avait pris les choses en mains car Sénior restait lui bouche bée d’être devant son ancienne idole, incapable de prononcer le moindre mot devant la fascination de l’instant.

J.A. Grégoire- Participer aux 24H00 du Mans ?
Voilà un projet que je ne peux qu’approuver !
Et je dois vous avouer que, depuis que j’ai été obligé d’arrêter l’aventure Tracta, c’est vraiment ce qui me manque le plus…

Vincent- Alors, vous êtes prêt à nous y aider ?

J.A. Grégoire- Mais de tout mon cœur et de toute mon âme !
D’autant que, en vous y prenant un an à l’avance, vous avez largement le temps de bien préparer votre affaire…

Vincent- Un an à l’avance ?
Mais non !
Nous pensions à la course de cette année bien sûr !

J.A. Grégoire- Oh !
Eh bien mes amis, j’ai bien peur que vous arriviez trop tard : la liste des concurrents est bouclée depuis fin avril déjà. L’ACO a retenu 26 voitures et je doute fort qu’on puisse leur faire accepter un équipage de dernière minute, inutile de compter là-dessus, je les connais trop bien…

Vincent- Admettons qu’on ne puisse s’engager comme concurrent à part entière, soit. Mais il doit bien y avoir moyen de s’insérer dans une équipe déjà engagée, non ?
Comme je vous l’ai dit, l’argent n’est pas un problème pour nous…

J.A. Grégoire- Certes, certes, quand l’argent est là, il peut ouvrir bien des portes… Voyons voir, se pourrait-il que Charles Druck soit intéressé par votre argent, justement ?

Vincent- Qui est ce Charles Druck ?

J.A. Grégoire- Un ami à moi qui a la folie des grandeurs !
Cette année, il a réussi à engager une Bugatti 40 aux 24H00 du Mans mais je sais aussi qu’il est toujours court côté finance… Il est possible que Charles puisse vous accepter à bord finalement… Voulez-vous que je prenne contact avec lui ?

Vincent- Certainement !

J.A. Grégoire se saisit de son téléphone et appela aussitôt Charles Druck. Un premier rendez-vous fut convenu le soir même à l’hôtel Lutécia. Revenu de sa stupeur, Vincent senior prit enfin part à la conversation avec J.A. Grégoire et le bombarda avidement de questions. Vincent lui envoya même quelques coups de pieds sous la table quand senior s’aventurait sur des terrains trop glissants, ne pouvant résister à évoquer des sujets ayant trait à ce qui allait arriver dans le futur.

Lorsqu’il fut temps de rejoindre le Lutécia afin d’être à l’heure pour Charles Druck, ils embarquèrent tous dans la spacieuse Delage de J.A. Grégoire. La discussion avec Druck allait bon train car il s’avérait que l’offre que les trois compères lui proposaient tombait à pic : Druck s’est vite rendu compte que, d’une part, engager une voiture aux 24H00 du Mans coûtait bien plus que prévu et que, d’autre part, son équipier (Lucien Virlouvet) se montrait plutôt réticent à participer au budget comme il était prévu initialement. C’est ainsi que la séance d’entraînement prévue à Monthléry était sans cesse repoussée parce que Virlouvet demandait toujours un délai supplémentaire pour trouver des fonds…

Vincent- Mais cette séance à Monthléry, je peux vous la financer, moi !
S’il s’agit de louer le circuit et de payer deux mécaniciens, ce n’est pas un problème… De plus, cela vous permettra d’évaluer si je suis capable de tenir un volant correctement sur un circuit, par la même occasion.

Affaire conclue !
L’équipe nouvellement constituée promis de se retrouver à Monthléry le samedi 28 mai suivant. Vincent s’assura également de la participation de J.A.Grégoire comme conseiller.

Samedi 28 mai 1932, circuit de Linas-Monthléry.

Bien entendu, Vincent et Vincent senior n’eurent pas besoin d’attendre le samedi et sautèrent directement à la date du rendez-vous pour rejoindre J.A.Grégoire à son garage en ensuite se rendre tous ensemble sur le circuit au sud de Paris.
Charles Druck attendait le trio dans son stand et fit faire les premiers tours à la voiture avant de passer le volant à Vincent après lui avoir expliqué les particularités de la boîte de vitesse… Coiffé d’un serre-tête et muni de la paire de lunettes de Charles, Vincent s’élança sur l’anneau de Monthléry pour la première fois au volant d’une voiture de course. Le circuit loué pour ces essais se limitait à l’anneau de vitesse ponctué des chicanes nord et est. La piste était sèche et le temps était beau, quasiment sans vent ; des conditions idéales pour découvrir la voiture…
Comme prévu, Vincent rentra aux stands au bout de 3 tours pour donner ses premières impressions.

Vincent- La boite, ça va mais ce sont les freins qui m’inquiètent : c’est normal que ça freine aussi peu ?

Charles- Je n’ai rien trouvé d’anormal quand j’ai tourné avec la voiture ce matin… Donc oui, le freinage n’est pas extraordinaire mais suffisant à mon avis…

Vincent- Ah, bien… Tout de même, je m’attendais à ce que l’anneau soit en meilleur état : qu’est-ce que ça cogne au passage des plaques !

Charles- Oh oui et ça se dégrade chaque année !

Vincent repris la piste pour une nouvelle série de tours, toujours sous l’œil inquiet puis intéressé de Charles. Les chronos corrects de Vincent eurent tôt fait de détendre l’atmosphère et Charles Druck semblait soulagé de voir que son futur équipier savait se débrouiller au volant de sa Bugatti.
En fin de matinée, Vincent avait bouclé une vingtaine de tours et l’équipe s’arrêta pour déjeuner. Après avoir échangé encore avec Charles à propos de la voiture, Vincent s’isola avec Vincent senior pour lui faire part de ses impressions…

Senior- Alors, raconte-moi vite !

Vincent- Je ne sais pas par quoi commencer mais je ne te cache pas que je ne suis pas enthousiasmé…

Sn- Qu’est-ce qui ne va pas, la voiture ou le circuit ?

Vt- Le circuit est moche et pas très intéressant mais ce n’est pas grave puisque ce n’est pas ici qu’aura lieu la course… Non, c’est la voiture surtout qui ne va pas !

Sn- Qu’est-ce qu’elle a cette voiture ?

Vt- Déjà, elle est lente !
Je ne sais pas à combien elle monte en pointe mais c’est pas le Pérou, hein !
En plus, vu qu’elle n’accélère pas très fort, il lui faut de la place pour se lancer… Mais il faut déjà freiner vu que les chicanes sont là pour casser la vitesse justement. Ne parlons pas des freins, ce sont tout juste des ralentisseurs : peu puissants et qui surchauffent vite !
La direction est dure, la boite craque à chaque changement de vitesse et l’engagement des rapports n’est pas précis, j’en passe et des pires !

Sn- Ah, il y a pire ?

Vt- Oui, c’est le bruit !
Même si elle se traîne, cette voiture fait un raffut terrible !
Je me demande si c’est supportable pendant 24 heures tout de même…

Sn- Bon, tu sais quoi ?
On va parler de tout cela à J.A. Grégoire… Lui saura nous dire si tout ça est normal ou pas…

Pendant que Charles Druck inspectait la voiture avec son mécanicien, Grégoire avait réservé une table au restaurant du circuit. Le trio se retrouva en terrasse sous un parasol. L’ingénieur Grégoire était également impatient de recueillir les impressions de Vincent et ce dernier modéra un peu ses critiques face à son interlocuteur qualifié…

JAG- Hum, je comprends vos doutes…
Il se trouve que je connais un peu les Bugatti : j’ai eu un modèle 35 avec lequel je faisais des courses de côte avant de créer Tracta avec Pierre Fenaille. Je l’avais allégé au maximum afin d’améliorer ses performances mais là, le règlement des 24H00 empêche Druck de faire de même. De plus, le modèle 40 est un peu la version dégonflée de la 35. Mais cela cadre bien avec une utilisation en endurance car elle est fiable avec son taux de compression et son régime moteur abaissés et elle supporte même le carburant du commerce !
Évidemment, tout cela se paye un peu en performances mais, croyez-moi, au Mans, il faut durer avant tout…
Vous plaignez des freins et c’est normal : je connais bien ces freins à rubans car nous utilisions les mêmes sur nos Tracta et je peux confirmer qu’ils sont plutôt décevants. Bien entendu, vous pouvez vous aider de la boîte de vitesse pour ralentir au moment du rétrogradage mais n’en abusez pas car un surrégime est vite arrivé et il serait fatal au moteur.

Pour le reste, je pense qu’il s’agit d’une bonne voiture avec une bonne tenue de route, comme toutes les Bugatti. Ah, bien sûr, c’est loin de valoir le comportement d’une Tracta !
La première fois que j’ai pu tester une de nos voitures, je suis resté stupéfait par la tenue en virage : même la Bugatti 35 restait loin derrière alors qu’il s’agissait de la référence de l’époque…
Allez, ne vous découragez pas : vous avez fait bonne impression à Charles et je suis persuadé que vous allez former une bonne équipe tous les deux. D’ailleurs, je peux déjà vous annoncer votre programme de cet après-midi : mesure de la consommation maximum.

Vt- C’est-à-dire ?

JAG- Cette fois, vous allez tourner à fond sur l’anneau, sans les chicanes. Les employés du circuit ont eu instructions de retirer les barrières pendant la pause, ça devrait déjà être fait…
Donc, à fond jusqu’à épuisement du réservoir !
C’est seulement ainsi qu’on est certain de mesurer la consommation maximum de la voiture… Une mesure cruciale que vous ne pourrez pas faire au Mans de toute façon. Cela va aussi permettre de mesure la consommation d’huile du moteur et la température maximum au niveau du radiateur. Tout cela est utile et même indispensable. Croyez-moi, une bonne préparation pour une course d’endurance passe aussi par ce type de mesures que trop de concurrents négligent… Bien entendu, ce sera un peu fastidieux mais c’est le prix à payer, n’est-ce pas ?

Et c’est ainsi que se termina la séance d’essais de Vincent au volant de la Bugatti 40 : en panne d’essence sur le versant est de l’anneau de vitesse de Monthléry, à quelques centaines de mètres des stands. Toute l’équipe semblait ravie du déroulement de cette journée de découverte et de préparations. Même Vincent commençait à s’habituer à la Bugatti et son humeur s’améliorait un peu…

Sn- Tout de même, tu réalises que c’est ton baptême du feu au volant d’une voiture de course ?

Vt- Oui et non : dans mon imagination, « voiture de course » rime avec les monoplaces de mon enfance, pas avec une Bugatti qui me semble carrément préhistorique après l’avoir essayé !
Franchement, après ce test, je redoute un peu l’épreuve des 24H00 finalement : je m’aperçois que ça ne va pas être de la tarte en fait… Le freinage, le bruit, les performances faiblardes… Je me demande bien si on va arriver à être compétitif et je ne te cache pas que ça m’inquiète.

Sn- Mais alors, pourquoi avoir choisi cette période pour te lancer dans le grand bain ?

Vt- Quand j’étais retenu au TP1, je rêvais de ce que j’allais pouvoir faire une fois que j’aurais réussi à retrouver ma liberté… Et cette période me revenait toujours à l’esprit !
C’est à ce moment que j’ai réalisé que l’épisode en 1932 restait mon meilleur souvenir de mes premiers voyages dans le temps. De plus, disputer les 24H00 a toujours représenté le but ultime de ma vocation contrariée de pilote de course. Et cette époque est sans doute la dernière où un parfait amateur peut se pointer et disputer la course sans qu’on lui pose trop de questions. Enfin, c’était un moyen de te montrer cette période tout en te permettant de rencontrer J.A. Grégoire et de vivre quelque chose d’excitant avec lui… Bref, tout cela me semblait être la conjonction idéale.

Sn- Eh bien, réjouis-toi, on y est !
Moi je suis ravi d’être là avec toi dans cette aventure un peu folle… Laisse de côté tes doutes et savoure l’instant car, bientôt, fini les vacances, il faudra rejoindre le Colonel et reprendre la lutte.

Vt- Tu as raison, comme d’habitude. En fait, je voudrais quelque chose de parfait alors que ce n’est évidemment pas possible : je me lance dans un truc tête baissée, sans même réaliser ce que je vais vraiment affronter et, après, je me rends compte que ce n’est pas exactement comme ci ou comme ça !
C’est vrai, je me sens un peu stupide là…

Mardi 14 juin 1932, Le Mans, place de la République.

Vincent et Vincent senior sautèrent directement au mardi 14 juin afin de rejoindre Charles Druck au Mans. Les vérifications administratives et techniques de l’épreuve avaient lieu le mardi et les essais débutaient les jours suivants… Grégoire avait promis à Vincent d’intervenir auprès de Charles Faroux, un des organisateurs et un ami de longue date, afin que l’inscription de Vincent soit acceptée sans heurts lors des vérifications administratives. La présence de Vincent lors des vérifications techniques n’était pas nécessaire mais Grégoire avait insisté pour que Vincent y aille tout de même : « c’est important de montrer que vous faites partie de l’équipe et ça commence dès ce stade… ». La Bugatti de Druck se voit finalement attribuer le N°24 (sur 26 participants).

Mercredi matin 15 juin 1932, circuit des 24H00 du Mans.

Le lendemain, place aux choses sérieuses : les premiers essais libres sur le grand circuit des 24H00 !
Comme à Monthléry, c’est Charles Druck qui effectua le premier roulage et, au bout de deux tours, passa le volant à Vincent avec cette simple consigne : « beaucoup de monde sur la piste et beaucoup de poussière, faites attention ! ».
J.A. Grégoire y a été aussi de sa petite consigne avant que Vincent prenne le volant : « Je ne connais pas le nouveau tracé mais il n’est pas très différent de l’ancien à partir de la grande ligne droite… Prenez garde à rester au milieu de la piste lors des premiers tours et augmentez le rythme très progressivement, seulement quand vous vous sentez bien à l’aise… ».
Armé de tous ces conseils, Vincent pris enfin la piste, il entrait pour de vrai dans la légende des 24H00 !

Même Vincent senior était ému, ne sachant plus où donner de la tête pour profiter de chaque miette du spectacle : les voitures qui passaient en hurlant, les mécaniciens affairés le long des stands, les spectateurs justes au dessus, une musique de kiosque qui luttait pour se faire entendre… L’ambiance était déjà intense alors que l’événement commençait tout juste !
Pendant ce temps-là, Vincent se trouvait dans une situation inconfortable : obligé de découvrir le tracé tout en surveillant ses arrières pour laisser passer les voitures plus rapides… Au bout de trois tours, il put enfin commencer à ne plus piloter en regardant par-dessus son épaule et à se concentrer sur les méandres de la piste et aux réactions de la voiture. C’est à ce moment-là que le volontaire posté aux stands de signalisation lui montra le fanion lui signifiant de rentrer aux stands.

Ce retour imprévu était dû à la capote qui n’était pas enveloppée dans sa house mais simplement repliée. Les commissaires avaient exigé que la capote soit présentée en conformité avec sa configuration standard… Lors de cet arrêt, Vincent en profita pour boire et se plaindre la poussière. Il demanda que le pare-brise soit relevé pour se protéger un peu. « Mauvaise idée » avait répondu Charles, « si une pierre vient à le casser, il faudra le remplacer alors que je n’ai pas de rechange pour cette pièce ! ». Vincent retourna au volant dépité.
Charles repris la piste en fin de matinée alors qu’il ne restait qu’un quart d’heure d’essais.
Comme à Monthléry, la pause déjeuner fut l’occasion d’un conciliabule en Vincent, Vincent senior et JAG. Pressé de questions sur ses premières impressions, Vincent fit part de ses surprises…

Vt- Déjà, il faut voir le circuit !
La piste est bombée presque partout et surtout, elle est pleine de poussières. Ci fait qu’on roule continuellement dans un nuage de poussières, c’est gênant pour prendre des repères sûrs. Et du côté de la voiture, ce n’est pas la joie non plus : en ligne droite, elle se dandine, ondule et danse d’un bord à l’autre de la piste… Du coup, sa vitesse de pointe limitée est finalement largement suffisante pour moi !

JAG- En vérité, le circuit est aujourd’hui bien meilleur qu’à mon époque : les sections bitumées sont bien plus nombreuses mais elles sont toutes neuves et c’est sans doute pour cela qu’elles sont encore pleines de poussières. De plus, comme les organisateurs ont voulu tester plusieurs types de surfaces, les différences de revêtements ajoute encore à cette situation mais je pense que ça va aller en s’améliorant. Et, croyez-moi, mieux vaut avoir de la poussière que de la pluie au Mans !
Vous avez tourné en à peine plus de 7 minutes pour vos meilleurs chronos… Je peux vous dire que c’est plutôt encourageant pour un début !
Le fait que la voiture n’a pas une très bonne tenue de cap va s’améliorer au fur et à mesure que vos pneus vont s’user car ils sont tout neuf, ils viennent d’être montés. Vous allez voir, tout cela va se mettre en place progressivement : vos chronos vont s’améliorer au fur et à mesure de votre habitude de la piste et, bientôt, vous ne penserez même plus aux dandinements de la Bugatti !

Vt- Oui mais il y a beaucoup de voitures plus rapides, en particulières les Alfa Roméo. Mais finalement, les voitures plus lentes me gênent encore plus car il faut trouver un endroit pour les doubler et vu comment la piste est étroite, ce n’est vraiment pas évident !

JAG- Les essais reprennent cet après-midi et là, il s’agit d’une séance qualificative, il vaut mieux que vous laissiez rouler Charles qui est encore un peu plus rapide que vous.
En revanche, demain soir il y a la seconde séance d’essais libres et là, c’est du sérieux !
Vous allez pouvoir vous rendre compte ce que donne le roulage de nuit ici… En fait, ce n’est pas très compliqué sauf à certains endroits où se forment facilement des nappes de brouillards très épaisses, en particulier au petit matin.

Sn- En tout cas, l’ambiance est déjà formidable !
Et sais-tu qui j’ai rencontré ce matin grâce à l’ingénieur ?
Gabriel Voisin, rien de moins !

JAG- Oui, je connais beaucoup de monde ici et Voisin est un de mes amis. Le célèbre constructeur n’était jamais avare d’un encouragement ou même d’un coup de main quand j’engageais Tracta ici…

Vt- Et la course ne vous manque pas ?

JAG- Oui et non. En fait, quand nous allions au Mans, je devais m’occuper de tout, un capitaine d’équipe en quelque sorte… Cette suractivité enlevait une grande part du plaisir de rouler. De plus, c’est en me frottant à des vrais pilotes que j’ai réalisés que je n’étais pas aussi doué que je me l’imaginais… Cela aussi m’a un peu coupé l’envie.
À propos, vous roulez en compagnie de sacrées pointures ici, le saviez-vous ?
Raymond Sommer fait partie de l’écurie qui engage les Alfa et il faut le voir en piste !
Si sa voiture supporte le traitement qu’il va lui faire subir, c’est évident qu’il va survoler la course… Mais, justement, le Mans, ce n’est pas une course de sprint. Je sais que c’est difficile à intégrer mais il faut à tout prix ménager sa voiture pour être à l’arrivée, il n’y a que cela qui compte.

Vincent pu reprendre le volant de la Bugatti en fin d’après-midi après que Charles soit en mesure de signer un chrono satisfaisant. Le soleil était encore haut dans le ciel et l’activité battait son plein sur la piste et à l’intérieur de l’enceinte. Suivons Vincent pendant un tour complet à bord de la Bugatti.

Tout de suite après la ligne droite des stands, le circuit prend à droite pour une longue courbe en montée qui matérialise la nouvelle section inaugurée cette année. En haut de cette longue courbe prise en 3ème, la Bugatti passe sous une passerelle en bois bardée de publicités pour les bougies Champion. Tout de suite après, la piste descend vers un enchaînement, ce qui permet de passer la 4ème brièvement avant de reprendre la 3ème pour un premier virage à gauche suivit d’un autre à droite. Ce « S » est bordé de talus abrupts qui font penser à une tranchée. Il y a une bosse en sortie et une autre passerelle « Champion » avant le virage à droite dit « du Tertre rouge ». Ce virage, pris en seconde débouche sur la grande ligne droite du circuit du Mans, bordée d’arbres et de quelques maisons. Ici, on a le temps de monter les régimes et de passer la 4ème tout en restant bien à droite pour laisser passer les voitures les plus rapides. La Bugatti danse et oscille d’un bord à l’autre. La carrosserie vibre et le moteur donne tellement de la voix qu’on ne peut imaginer qu’on croise seulement à 120 km/h !

À un moment, on prend une légère courbe à droite (qui passe à fond) qui annonce une petite montée : c’est la fin de la grande ligne droite. La descente qui suit nous amène au virage à droite qui permet d’éviter d’entrer dans le village de Mulsanne. C’est un virage lent qu’on prend en seconde et il faut donc rétrograder soigneusement et bien prendre ses distances pour réussir le freinage (et ne pas trop surchauffer les freins… Heureusement, l’entrée du village de Mulsanne peut servir d’échappatoire). Vincent aimerait bien pouvoir passer directement du 4ème rapport au second mais la boite de la Bugatti ne permet pas une pareille excentricité !

Non, il faut recourir au double débrayage systématique et bien décomposer la manœuvre pour ne pas trop faire grincer cet organe…
Après Mulsanne, on a de nouveau une longue section quasiment rectiligne (avec juste deux légères cassures à droite) qui nous emmène vers le fameux virage d’Indianapolis. Ce dernier est en fait précédé par un virage à droite qui enchaîne sur le gauche du nom du circuit américain. Du coup, on procède au freinage en deux parties : d’abord pour le premier virage à droite qu’en enroule sur le 3ème rapport et on rentre la seconde entre les deux pour passer le virage à gauche qui est bien plus lent que le précédent. Une courte ligne droite débouche sur un nouveau virage à droite, encore plus lent qu’Indianapolis, qui permet d’éviter le village d’Arnage.

Après ces enchaînements assez lents, on a de nouveau une portion plus ou moins rectiligne qui monte légèrement et qui débouche sur le fameux S de « maison blanche ». Le S de maison blanche commence par une grande courbe à droite assez rapide qu’on pourrait prendre en quatrième mais, comme il faut tout de suite rétrograder ensuite en 3ème afin de négocier le virage à gauche qui suit, Vincent préfère rétrograder avant et enrouler le tout en 3ème… La première courbe est facilement effacée et cela permet à Vincent de bien rester sur la droite avant de plonger à gauche pour la seconde. Mais, même correctement exécutée, cette manœuvre reste périlleuse car la voiture sort de la seconde courbe au ras du mur de la ferme qui borde la sortie de « maison blanche ». Ici, la Bugatti a même tendance à partir dans une légère dérive qui fait battre le cœur de Vincent plus fort que partout ailleurs…
Après maison blanche, une nouvelle ligne droite permet de rejoindre les stands de ravitaillement et le tour est bouclé.

À la fin de la journée, Vincent fit le point de la situation avec Vincent senior :

Vt- Bon, le positif est que je commence à m’habituer à tout cela. Le négatif, c’est que c’est tout de même bien plus difficile que prévu !

Sn- Mais enfin, tu t’attendais à quoi ?
À une promenade de santé ?
Il s’agit des 24H00 du Mans tout de même !

Vt- Oui, certes. Mais en visant l’édition de 1932, je me disais que la compétition ne serait pas trop relevée et que je pourrais y figurer sans être débordé… Je m’aperçois que ça va bien plus vite que ce à quoi je m’attendais finalement.

Sn- Evidemment, avec Raymond Sommer et Louis Chiron en piste, ça ne peut pas ressembler à une procession religieuse !
Pourtant, je trouve que tu te débrouilles plutôt bien pour un débutant complet… Tu peux être fier de toi en fait !

Vt- Pour le moment, je suis trop concentré sur ce que j’ai à faire pour me lancer des fleurs… Mais j’ai bon espoir pour la suite : si la voiture tient le coup, on ne devrait pas être trop loin.

Jeudi soir 16 juin 1932, circuit des 24H00 du Mans.

Le jeudi, les essais étaient programmés en début de soirée afin de permettre aux concurrents d’affronter les conditions nocturnes. Jusque-là, Vincent est confiant : ces bon débuts de la veille lui ont permis de prendre confiance et il a même hâte de découvrir le tracé de nuit. Mais, une fois au volant, c’est la stupeur : les phares ne portent pas très loin et on ne voit presque rien !
De plus, les cahots secouent tellement la voiture que les ampoules cassent rapidement. Vincent rentre aux stands au ralenti en espérant ne pas se faire percuter par les autres pilotes… JAG trouve la solution : il préconise de monter les phares sur des supports souples afin de neutraliser les vibrations et ainsi, de préserver les ampoules.
Mais le résultat est encore plus mauvais en terme de visibilité : le pinceau des phares tremble tellement qu’il en devient quasiment inutile. Dans ces conditions, Vincent hésite à enchaîner les tours mais Charles Druck insiste : « persévérez, vous allez vous habituer ». Vincent roule mais bien plus lentement que la veille et le moral en prend un coup.
Le vendredi est jour de repos afin de permettre aux concurrents de remettre leurs voitures en état avant le départ. La Bugatti N°24 est créditée du 15ème meilleur temps aux essais qualificatifs grâce au chrono de 6’20 réalisé par Charles Druck lors des essais du mercredi alors que Vincent se contentait d’un chrono en 6’29 considéré comme honorable vu sa faible expérience du tracé et de la voiture.

Samedi matin 17 juin 1932, circuit des 24H00 du Mans.

C’est le grand jour et la foule des grands événements est au rendez-vous : ombrelles, dames avec des coiffes élaborées, messieurs en canotiers, foules populaires dans les tribunes… Tout est réuni pour sentir que le grand moment est proche !
Avant le départ, Charles et Vincent conviennent de se relayer tous les 10 tours, ce qui va représenter entre 1H05 et 1H10 de course (soit une moyenne de 6’30 » au tour à peu près) et de remettre 30 litres d’essence à chaque relais. Un changement de pneus n’est pas prévu mais on a quand même un jeu de roues de rechange en cas de dégâts (pneu crevé ou roue abîmée par un trou). Vincent s’essaye à un changement de roue et ce n’est pas facile : il faut taper au marteau sur un écrou en forme de papillon, c’est lent et pénible.
Le départ est pris par Charles Druck et il boucle le premier tour en 20ème position. Mais, au bout de son premier relais, il est déjà remonté en 17ème position avant de passer le volant à Vincent. Il fait beau et chaud mais l’absence de pluie depuis quelques semaines fait que la piste est toujours très poussiéreuse et qu’un nuage est soulevé en permanence par les concurrents qui le précède ou qui le double. En particulier, les Alfa Roméo (7 d’engagées !).
========= fin de l’extrait ===========

La rédaction du tome II continue et cet extrait va sans doute connaitre des modifications plus ou moins importantes dans les mois qui viennent…

Publié dans extraits PDLT & PMC | Un commentaire

Zoom sur Vettel et Alonso, extraits de mon livre « La malédiction des Champions du monde de F1 »

Vettel vient de décrocher son 3ème titre (de suite !). Il est jeune et talentueux et je suis content que ce soit lui le champion plutôt qu’Alonso que, personnellement, je n’apprécie pas du tout !

Voici deux extraits de mon livre « La malédiction des champions du monde de F1« , les portraits d’Alonso et de Vettel justement…

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Fernando Alonso, le fonceur

Soyons clairs : en voilà un que je n’aime pas !

Je ne remets pas en cause ses qualités de pilote, elles sont indéniables (comme tous ceux qui atteignent ce niveau et décroche un titre de champion du monde); c’est l’homme que je n’apprécie pas…

Cet Espagnol est volontiers frimeur et mauvais joueur. Schumacher a un côté tricheur assez déplaisant mais le personnage rayonne une certaine classe tout de même. Cette classe, on la cherchera en vain chez Alonso qui semble n’avoir pas d’autre horizon que son propre nombril.

Des exemples pour étayer mon rejet ?

Lors d’une conférence de presse où Schumacher évoquait, admiratif, les performances de Valentino Rossi en moto, Alonso affirma qu’il pouvait faire aussi bien sur deux roues « avec suffisamment d’entraînement »… Même quand Schumy (qui lui, s’y connaît un peu en la matière) tenta de le modérer en faisant valoir la difficulté du pilotage des motos de GP, l’Espagnol continua à dire qu’il suffisait qu’il s’y entraîne pour atteindre le niveau d’un Rossi et consorts !

Si ce n’est pas de la prétention…

Mais Fernando est également un peu sournois : lors des qualifications du GP de Hongrie 2007, alors qu’il quitte les stands pour s’élancer pour son dernier tour, le double champion du monde retarde son départ de quelques secondes, bloquant ainsi son coéquipier et l’empêchant d’effectuer un dernier tour chronométré, tandis que lui-même signe la pole position. La FIA juge ce comportement antisportif et ne manque pas de sanctionner Alonso, en le rétrogradant en sixième position sur la grille de départ.

De plus, il est coutumier du fait puisqu’il avait déjà montré sa face sombre lors du même GP, la saison précédente : pendant les essais libres, Alonso revient sur le pilote d’essais de Red Bull, Robert Doornbos et, estimant être gêné, le dépasse avant de freiner et de se rabattre brutalement devant lui, manquant de créer un accident. La FIA le sanctionne en ajoutant deux secondes à son meilleur temps des qualifications, une pour comportement antisportif et l’autre seconde pour dépassement sous drapeau jaune.

Ajoutons qu’il a été mêlé de près aux deux plus grands scandales récents de la F13 et où il n’a pas hésité à jouer le rôle du collaborateur (pour ne pas dire de « la balance »…); cela achève de situer le personnage.

Bref, je suis certain que la malédiction va s’occuper de son cas tôt ou tard et, cette fois, ce sera amplement mérité.

L’affaire d’espionnage opposant Ferrari à McLaren, également appelée dans la presse « Stepneygate » du nom de Nigel Stepney, a éclaté en juin 2007.

Les preuves dont disposait la FIA pour condamner l’écurie McLaren avaient fournies par Fernando Alonso et Pedro de la Rosa, deux des pilotes de l’écurie McLaren (respectivement pilote titulaire et pilote essayeur). Ces derniers ont accepté de témoigner contre leur propre équipe en échange de la promesse qu’aucune sanction ne serait retenue contre eux.

Voir les détails de cette affaire à http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaires_d%27espionnage_en_Formule_1_en_2007.

Le Grand Prix de Singapour 2009 a fait l’objet d’une enquête officielle de la Fédération internationale de l’automobile car l’écurie Renault est soupçonnée de tricherie. La sortie de route de Nelsinho Piquet aurait été planifiée par Flavio Briatore et Pat Symonds afin de favoriser la victoire de son coéquipier Fernando Alonso. Ce dernier a ravitaillé au 12e tour de la course, juste avant l’accident de Piquet et la sortie de la voiture de sécurité. Alonso a ainsi eu l’opportunité de dépasser les autres concurrents par le biais des passages aux stands.

Voir le détail de cette affaire à http://fr.wikipedia.org/wiki/Grand_Prix_automobile_de_Singapour_2008.

Sebastian Vettel, le précoce

Champion très jeune en 2010 (il détient le record) après une saison très disputée (il n’étaient pas moins de quatre, Hamilton, Button, Webber et Vettel, à pouvoir briguer la couronne) et un final à suspense. Vettel l’emporta, aussi bien grâce à un concours de circonstances favorables que grâce à son propre talent. Il parvient à garder son titre en 2011 ce qui est en soit déjà une sacré performance. Jeune et talentueux, que demander de plus ?

Désolé, mais j’ai des doutes sur la longévité du pilote Allemand au plus haut niveau !

Bien évidemment, Sebastian a un don naturel pour aller vite mais il ne faudrait pas oublier qu’il est plus que « chouchouté » par son écurie qui fait trop souvent jouer les rôles de faire-valoir son équipier, l’excellent Mark Webber méritant mieux (à mon avis).

Un épisode est significatif des limites de Vettel : lors du GP de Turquie 2010, il s’accroche avec Webber et rejette la faute de cet incident sur son équipier alors que, sur les images, on ne peut certainement pas être aussi catégorique (et il est désolant de constater que, une fois de plus, une fois de trop, l’écurie Red Bull s’est rangée à son avis…). Vettel a trop eu l’habitude d’être mis en avant comme N°1 « naturel »… Quand la malédiction se décidera à le mordre, ce sera profond et douloureux, j’en suis sûr !

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La version papier de mon livre…

 

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Mes livres récents au format papier

J’utilise beaucoup le service Createspace en ce moment pour avoir des versions au format papier de mes livres récents (le service le moins cher du marché avec une qualité et correct et un temps de réponse/livraison tip-top !). C’était l’occasion de faire une « photo de groupe » au soleil !

Mes livres récents en format papier… Sous le soleil de la Floride !

Vous pouvez trouver ces livres sur ma boutique amazon que je viens de créer (pour le moment avec seulement mes livres mais je vais bientôt ajouter ceux que je recommande…).

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Nouvelle version du livre au format papier sur Amazon !

En profitant des tarifs de Createspace (division d’amazon spécialisée dans l’impression à la demande), nous pouvons désormais vous proposer notre livre au format papier pour deux fois moins cher qu’avant !

En effet, notre livre est disponible sur amazon pour 14,77 € (alors qu’il était affiché à 30,53 € sur thebookedition.com, hors frais de livraison). Profitez-en !

Notre livre sur amazon…

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Petites leçons d’écriture par Guillaume Guéraud… Drôles !

En voilà un qui me fait bien rire !

Guillaume Guéraud propose des petites vidéos (des « auto films » qu’il dit !) où il se moque de l’écriture et des écrivains (dont il fait partie, il sait donc de quoi il parle…). Voici donc trois de ces vidéos que j’ai sélectionné spécialement pour vous :

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Connaissez-vous « The Oatmeal » ?

Aujourd’hui, je voudrais vous signaler un blog qui vaut le détour… Il s’agit de « The Oatmeal » !

Ce blog est entièrement en BD et traite de sujets divers : informatique, création, grammaire, animaux domestiques… Rien à voir entre chaque sujet, n’est-ce pas ?

Mais c’est la façon dont ces sujets sont traités qui est à la fois drôle ET intelligente (de plus en plus rare de nos jours… Ah, vous aussi, vous l’aviez remarqué ?) !

Pour commencer, je vous recommande en particulier sa toute dernière page (à ce jour) qui, justement, traite de la création, de l’inspiration et des critiques (des autres…). A déguster à http://theoatmeal.com/comics/making_things (évidement que c’est tout en anglais ! Ah, j’avais oublié de le préciser ?).

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Cette révolte qui ne viendra pas, également en version papier !

Vous pouvez acheter « Cette révolte qui ne viendra pas«  sur la boutique Kindle d’amazon.fr ou, si vous préférez la version papier, également sur amazon :

Ce qui est intéressant ici, c’est le prix !

En effet, en passant par le service Createspace, j’ai deux avantages :

  1. je peux mettre en vente mes livres pour bien moins cher que sur thebookedition (quasiment deux fois moins cher !)
  2. mes livres sont disponibles sur les sites d’amazon (amazon.fr mais aussi amazon.com, etc.)

Tout cela fait une grosse différence et explique pourquoi, désormais, je vais systématiquement utiliser Createspace pour les versions papier de mes livres…

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Enfin une version papier pour ma seconde édition de « Simracing » !

Grâce à l’excellent service createspace, j’ai pu proposer une version papier de mon livre Simracing à un prix acceptable : presque 500 pages, 270 photos (en N&B pour des questions de coût…) pour moins de 16€ (la première édition faisait 250 pages et était proposée à 19€…).

La version papier, disponible chez amazon…

En utilisant Createspace, je suis donc en train de doubler mes livres numériques d’une version papier qui ressemble à quelque chose sans être prohibitif pour autant…

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Seconde édition pour Hacking et passage à Scrivener !

Voici quelques nouvelles de mes travaux en cours…

Tout d’abord, il est bien évident que ma priorité reste le tome III de « Perdu dans le temps« … je suis content, j’avance bien car j’ai de bonnes idées (enfin, j’espère !) qui me viennent en ce moment (ah mais non, je ne vais encore rien vous dire !).

Mais ça ne veut pas dire pour autant que je délaisse mes autres livres, au contraire !

Tout d’abord, je continue à mettre à jour la seconde édition de SimRacing régulièrement (déjà la 6ème mise à jour de diffusée auprès de mes abonnés… Inscrivez-vous !). Ensuite, je viens de publier une mise à jour de Hacking qui passe donc en seconde édition !


Hacking version Kindle

Mais ce n’est pas tout, car ce livre est désormais disponible en version papier (toujours chez amazon) :


Hacking version papier

Désormais, j’utilise systématiquement CreateSpace, le service « d’impression à la demande » d’amazon qui a l’avantage d’être bien fait et moins coûteux que les autres (ça permet de vendre ses livres moins chers !).

Pour améliorer ma productivité, je viens de changer d’outil et de passer à Scrivener. Vous pouvez lire un très bon test de ce logiciel ici qui résume bien les principales caractéristiques de ce logiciel très complet et fort bien fait.

Page d’accueil de l’éditeur de Scrivener

Alors, pourquoi avoir basculé sur Scrivener alors que je semblais plutôt content de Jutoh ?

Eh bien tout simplement parce que Jutoh ne me permettait pas de générer des fichiers au format PDF et donc, je devais maintenir une seconde source pour chacun de mes livres (sous Pages) afin de compenser cette lacune (même si l’essentiel de ma diffusion passe par les ebooks, je tiens à garder des versions papier encore quelques temps…).

Or, avoir deux versions d’un même projet est terriblement source d’erreurs et j’en avais assez de devoir prendre mille précautions à chaque mise à jour (tout devait être fait deux fois et c’est lourd). Bref, Scrivener m’apportait la solution et c’est pourquoi j’ai plongé.

Ce plongeon n’a pas été instantané car Scrivener demande un certain apprentissage. C’est un logiciel riche mais complexe, évidemment. Ceci dit, ça en vaut la peine car voilà enfin un logiciel vraiment pensé et destiné aux auteurs avec plein de fonctions utiles et astucieuses.

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Connaissez-vous Henri Guillemin ?

Voulez-vous faire connaissance d’un intellectuel de haut vol, brillant, sincère et iconoclaste ?

Je vous propose de découvrir Henri Guillemin, un historien célèbre dans son milieu (disparut en 92).

Henri Guillemin.

Pourquoi s’intéresser à cet historien ?

Tout simplement parce que c’est un conteur extraordinaire qui n’hésite pas à prendre le contre-pied de l’histoire académique qu’il appelle « l’histoire bien-pensante » (c’est tout dire !). Je vous invite à regarder ces conférences qui sont accessibles ici http://www.rts.ch/archives/recherche/?keywords=Henri+Guillemin

Je vous recommande tout particulièrement ses conférences sur Napoléon, l’affaire Dreyfus, Zola ou Céline (il est très bon sur Céline qu’il a vraiment compris, lui).

Bref, régalez-vous avec un intellectuel comme on en fait plus.

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Interview à propos de Facebook pour un magazine papier…

Début octobre, j’ai été sollicité par un journaliste afin de répondre à des questions sur l’utilisation de Facebook… Je ne suis sans doute pas le mieux placé pour répondre à ce sujet mais comme mon livre sur les réseaux sociaux s’est bien diffusé, les journalistes vont au plus simple et interroge celui qui a l’air de faire autorité en la matière…

La couverture du magazine en question…

Bref, les questions m’ont été envoyé par email et j’y ai répondu de la même façon (passionnant dis-donc ton billet !). Mais, au vu de mes réponses aux questions plutôt naïves, je ne pensais pas que cet interview puisse être finalement publié… J’avais tort !

Désormais, à vous de juger car voici une copie (en N&B pour que cela soit moins lourd…) de cet interview… Cliquez sur l’image pour l’afficher entièrement.

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Découverte et première utilisation de iBooks Author (Apple)

Pour un projet de ma tendre épouse (une série de livrets « Aide-moi à lire seul »), je me suis penché sur iBooks Author d’Apple. Bon, je sais que ce programme est très contesté à cause de son caractère propriétaire et tout ça, c’est vrai.

iBooks Author sur le site d’Apple…

Mais, le projet envisagé (des livrets de lecture pour l’iPad avec un peu d’interactivité) se prêtait bien à cette solution et c’était même la seule envisageable (à moins de se lancer dans un développement d’application en bonne et due forme pour l’iPad, ce qui n’était pas mon intention).

Donc, j’ai pu découvrir et utiliser ce logiciel. Quand on connaît déjà Keynotes (l’équivalent de MS Powerpoint d’Apple pour Mac OS X), se servir de iBooks Author est vraiment facile. L’intégration avec les logiciels du Mac est très bien faite (images venant d’iPhoto, vidéo venant d’iTunes, etc.) mais on pouvait s’y attendre.

Seul bémol, les « fonctions avancées » ne le sont pas tant que cela… Je m’explique : certes, on peut intégrer du son, de la vidéo ou même des présentations Keynotes et tout cela marche du premier coup (aperçu sur l’iPad quasiment en temps réel si vous l’avez connecté à votre Mac, fonction importante et qui permet de se rendre compte au fur et à mesure ce que ça donne et quels sont les ajustements nécessaires… un bon point). Mais, en revanche, c’est du côté de la profondeur d’intégration que ça pêche un peu : on peut insérer un fichier audio mais le widget qui l’accompagne est vraiment hideux et quasiment non-personnalisable… Du coup, ça enlève quand même pas mal d’intérêt à la chose. Pareil pour les vidéos et les images « cliquables ». Dans ce dernier cas, c’est tellement mal fait que j’ai renoncé à m’en servir.

Ceci dit, il faut garder en tête qu’il s’agit de la version 1 de ce programme et on peut donc facilement imaginer que ça va s’améliorer à l’avenir.

Bref, iBooks Author est -pour le moment- l’application de choix quand on veut aller au-delà du livre numérique « de base » : livre de photos, livre enrichi, livre (faiblement) « interactif », etc.

Et le tout gratuitement et facilement (une fois qu’on a accepté les limites propres à ce programme). Bien sûr, il faudra aussi accepter le cadre étroit laissé par Apple sur l’utilisation effective qu’on peut faire de ce logiciel et des créations qu’il en résulte… Mais tout cela est clairement dit et on ne force personne.

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Retour sur mon parcours d’auteur sur le blog de M.I.A.

Grâce aux duettistes de M.I.A. j’ai pu revenir sur mon parcours d’auteur ainsi qu’expliquer ce que m’avais apporté l’auto-publication… C’est à lire à http://leblogmia.com/carte-blanche-a-alain-lefebvre-ce-que-ma-apporte-lauto-publication/

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La nouvelle lutte des classes

Traditionnellement, le terme « lutte des classes renvoyait à l’affrontement entre prolétaires et possédants, ces derniers étant souvent aussi appelé « exploiteurs » (ça veut tout dire !)…

Très en vogue il a quarante ans, cette notion est depuis plus ou moins « passée de mode » désormais. Cela ne veut pas dire pour autant que la lutte entre les prolétaires et les possédants ait disparu !

Simplement, on n’emploie plus trop le vocable « lutte des classes » pour désigner ce combat permanent tant cette appellation parait maintenant désuète et surannée.

Mais peut-être peut-on désormais lui donner une seconde jeunesse ?

En effet, une nouvelle lutte, classe contre classe, est en train de se préciser et toute la force d’une appellation bien sentie ne sera pas de trop pour traduire de l’âpreté du combat en cours… De quoi s’agit-il ?

Tout simplement de la lutte technocrate contre « empoisonnés ». Pas besoin d’expliquer qui sont les technocrates (nos gouvernements + la structure de l’union européenne), vous les connaissez et subissez tous !

En revanche, le second terme (empoisonnés), lui, mérite bien une explication : les empoisonnés, ce sont celles et ceux qui subissent et encaissent les décisions des technocrates. C’est la grande masse du peuple qui doit subir sans rien dire les aliments « dopés » aux OGM, les produits chimiques omniprésents, la surconsommation de médicaments, les ondes électromagnétiques nocives, les vaccins obligatoires et les radiations des déchets des centrales nucléaires (et j’en oublie !).

On voit une illustration de ce combat en ce moment même avec la controverse sur les effets des OGM (suite à la publication des résultats de l’étude de l’équipe du professeur Séralini sur le Nouvel Obs, voir à http://tempsreel.nouvelobs.com/ogm-le-scandale/20120918.OBS2686/exclusif-oui-les-ogm-sont-des-poisons.html). Suite au scandale provoqué par ces résultats, la contre-attaque s’organise et on voit les technocrates monter au créneau en tentant de se justifier en minimisant la portée de l’étude en question. Des « experts » d’un avis contraire sont alors complaisamment invités à donner de la voix dans les médias afin que la panique ne se répande pas et que le statu quo demeure : dormez tranquille braves gens, nous veillons.

Cette première réplique n’est que la face visible d’un affrontement souterrain aux enjeux énormes. Mais, justement, ce combat va devenir de plus en plus visible et chacun va devoir choisir son camp prochainement : soit tout accepter des technocrates et mourir à petit feu sous le poids des poisons (certains parfaitement acceptés et même revendiqués comme le tabac et, bientôt, les médicaments), soit regagner sa liberté de choix et avoir de vraies alternatives à sa disposition comme la nourriture bio (pour combien de temps encore ?).

Faites votre choix mais rappelez-vous que le peuple qui accepte de perdre sa liberté pour un peu de confort ou de sécurité ne mérite ni l’un, ni l’autre.

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Perdu dans le temps en version papier, tome 1 & 2 réunis…

Tout « Perdu dans le temps » (enfin, les volumes 1 & 2 pour le moment…) en un seul volume et imprimé classiquement sur du papier, « comment avant » ?

Oui, c’est fait !

Vous pouvez déjà le trouvez dès aujourd’hui sur CreateSpace (le service de « print on demand » d’amazon) et dans quelques jours sur amazon.fr et les autres…

Perdu dans le temps tome 1 & 2 sur Createspace

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Perdu dans le temps (tome 1) disponible en anglais sur amazon !

Voilà, ça y est enfin !

Traduction, relecture, nouvelle couverture, mise en ligne, etc. Mais, au bout du compte, c’est fait… Reste maintenant le plus dur et le plus long : la promotion !

Lost in Time, T1 on amazon.com
Lost in Time, T1 on amazon.com
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« Perdu dans le temps » disponible en anglais sur amazon !

Voilà, ça y est enfin !

Traduction, relecture, nouvelle couverture, mise en ligne, etc. Mais, au bout du compte, c’est fait… Reste maintenant le plus dur et le plus long : la promotion !

Lost in Time, T1 on amazon.com

Lost in Time, T1 on amazon.com

Tiens, profitons-en pour montrer la nouvelle couverture en grand :

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The power to the People… Premier livre de mon fils Val !

Ecrire des livres semble être de famille : après sa mère, voilà que mon fils s’y met aussi !

En effet, je viens de publier le premier livre de Val (20 ans) qui est déjà en ligne sur Amazon

Comme son titre l’indique, il s’agit d’un livre en anglais dont voici la présentation :

Everybody agrees that, for the brand experience,
consumers have a voice that is important and it needs to be heard and spread out accordingly.
That being said, there’s a lot of bad consumer experience today with companies, services and products but despite it being a real problem, no one provide a way for people to express themselves on that matter.
Today what we’re seeing is a shift in the world of business and consumption; lead by 2 obvious pillars: Mobile & Social. Each of these massive movements has made possible the opportunity for every individual to get heard and impact accordingly.
It is a great coincidence that the emergence of consumer problems and business issues are coincided with the arrival of tools that can help to bring the world together -enabling people to communicate and express themselves in a better way.
What’s happening today in the world actually redefines the role of the patron and the relationship between businesses and customers. As everybody’s voice gain in importance, businesses will have to align and start viewing their customers in a new way.
Today, our society has reached another tipping point.
We live in a time where a greater part of people in the world have access to the Internet and/or mobile phones —
the raw tools necessary to start sharing what they’re experiencing and how.
I envision a new dynamic between people and businesses. Individuals will introduce a new working archetype for consumer empowerment and also customer engagement.
As a result of individuals expressing themselves and sharing that, businesses and brands awake to an already vibrant and still growing customer base that now expects their participation and attention.
There are 3 major movements that are shaking our world today:
1. The ever-lasting consumer oriented-society we live in.
2. The incredibly connected and social life we experience with the web and social medias.
3. The constant bad brand experience we encounter.

The convergence of these movements creates big opportunities for change to arise in order to re-balance the equilibrium between consumer and companies.
The digital feedback world will bring what people have always wanted: a world more transparent and aligned.
This is the vision underlined in this book, in order to improve the consumer experience for the benefit of all by giving the power to the people.

Chapters of the book:
1. Influence
2. (The end of) “Business as usual”
3. Transformation
4. Everybody’s concerned
5. New era, New Business
6. Welcome to the consumption society!
7. Connected customers are sharing
8. (Everyone hates) customer service
9. The problem & The Dilemma
10. Experience is THE word
11. Brand experience
12. The whole thing, Bad experience
13. Brand Management
14. Reputation Management
15. Customer empowerment
16. Companies realizing
17. The web effect
18. Welcome to the social revolution
19. The Concept

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L’impact d’un bon commentaire…

Les commentaires négatifs (sur amazon) ont un impact important sur l’auteur concerné : ça peut vous affecter plus profondément qu’on ne le croit… Mais un commentaire positif est encore plus fort : il va vous regonfler pendant des semaines quand il bien tourné !

Voici quelques exemples de commentaire publiés pour « Perdu dans le temps, tome un & deux » :

beaucoup d’imagination; créatif., 13 août 2012
Ce commentaire fait référence à cette édition : Perdu dans le temps, tome 1 (Format Kindle)

J’approuve en parti ce qui a été dit concernant la syntaxe de l’auteur. Je n’approuve pas les critiques concernant l’idée générale; celles-ci me semblent avoir été hatives, sinon gratuitement méchantes. Il y a un réel travail et une réelle recherche dans ce roman, ce qui est plutôt rare chez la plupart des auteurs auto-édités sur Amazon que j’ai pu lire. Un peu de compréhension et de tolérance, s’il vous plait. Barjavel me fait dormir au bout de 10 pages; ce n’est pas pour ça que je suis allé bombarder ses bouquins pour m’en venger! Je comprends qu’il y a des gens qui aiment Barjavel. Enfin, bref…

La critique que j’ai a faire à propos de ce tome 1 de « Perdu dans le temps », c’est que son auteur n’a pas assez « enrobé » son début. La petite calculette qui apparaît dans le tiroir du bureau, et son essai dans les toilettes, ça impressionne difficilement et ça peut décourager, alors que le bouquin est à peine commencé. Il eut fallut, à mon sens, un contexte de début plus riche, et surtout, plus valorisant. Les descriptions de banlieue sont à la fois trop familières et précises pour le lecteur qui n’y ai jamais allé, et puis, ces détails n’apportent rien à l’histoire de toute façon. Mais bon, nous avons chacun nos exigences et nos préférences; le début de « Les Hommes qui n’aimaient pas les femmes », par Stieg Larson, m’avait rudement ennuyé… et j’ai dû m’accrocher pendant plus de cinquante pages ponctuées de noms vraiment pas faciles à retenir avant de pouvoir apprécier le récit.

L’auteur de « Perdu dans le temps » apporte à la SF d’aujourd’hui (qui est décidément devenue aussi pauvre qu’infantile, globalement) un peu d’innovation, et de sérieux aussi dans la recherche qui précède l’écriture. Le fantastique, ça ne veut pas dire qu’on peut écrire n’importe quoi et que ça ira bien comme ça… puisque c’est de l’imaginaire. Philip K. Dick délirait pas mal, mais il ne faisait pas de fausses notes.

Ma conclusion est qu’Alain Lefebvre est un bon auteur de SF, un de ces rares là qui partent d’une vraie idée, mais qu’il lui manque encore ce que les autres qui n’en ont aucune utilisent à défaut: un bel enrobage. C’est juste pour cette dernière raison que je ne lui ai donné que quatre étoiles; la trame du récit et l’imagination qui la caractérise en valent cinq.

Une histoire originale sur le voyage dans le temps, 26 octobre 2011
Par
Rodolphe Galy-dejean (Paris, France) – Voir tous mes commentaires
(VRAI NOM)
Ce commentaire fait référence à cette édition : Perdu dans le temps, tome 1 (Format Kindle)

Sur le voyage dans le temps, je pensais avoir tout lu. Et bien non ! L’intrigue et les hypothèses d’Alain Lefebvre sont aussi inédites que palpitantes. Vincent Tria, le héros du livre, se trouve confronté à des règles qu’aucun voyageur spatio-temporel n’a encore eu à gérer. Par exemple, la rencontre avec son propre clone temporel est un sujet qui a été traité plusieurs fois. Dans « Retour vers le futur », Jennifer et Biff rencontrent leur double. Dans « L’armée des douze singes », un enfant observe la scène de sa propre mort. Dans « Harry Potter et le Prisonnier d’Azkaban », il paraît que de nombreux voyageurs temporels se sont croisés eux-mêmes ‘ et se sont tués. Mais ces rencontres étaient incidentes et fortuites. Dans « Perdu dans le temps » en revanche, Vincent va délibérément chercher à rencontrer son autre lui-même. Pourquoi faire ? Que va t-il se passer ? Pour le savoir, il vous suffit de vous téléporter dans l’un de vos possibles futurs, celui dans lequel vous aurez lu « Perdu dans le temps ».

Je recommande., 13 août 2012
Ce commentaire fait référence à cette édition : Perdu dans le temps, tome 2 (Format Kindle)

J’avais déja lu le tome I, mais je n’avais rien écrit dessus. Cette critique vaut donc pour les deux.
D’emblée, le tome 2 est mieux écrit et mieux présenté que le tome I (à moins que quelque chose ai été fait depuis). Ce qui me plait avec Alain Lefebvre, c’est qu’il est évident qu’il est lui-même passionné par son propre récit, ça se sent. Je veux dire qu’il n’écrit pas le plus vite possible pour faire du business et puis c’est tout. C’est ce qui manque, maintenant, chez les auteurs auto-édités français. Il y a trop de critiques positives dytirambiques pour un travail bâclé chez les autres.
Deuxième point fort, Alain Lefebvre étaye ses récits d’une solide recherche, qui se voit aussi. Il est un des pionniers de l’auto-édition sur Kindle, j’avais déja vu ses livres il y a déja plusieurs années sur Amazon.com, et il a même été mentionné sur le site des Editions Neuchateloises comme le tout premier auteur français auto-édité chez Amazon (j’achète quelques uns de leurs bouquins aussi).
Cet auteur apporte un peu d’air pur à l’auto-édition sur Kindle, et je le mentione pour l’encourager à continuer, ce qu’il a l’air de faire.
L’idée et les idées que l’on trouve dans Perdu dans le temps en font un bon récit de SF.

Encore plus prenant que le tome 1, 6 août 2012
Achat authentifié par Amazon(De quoi s’agit-il ?)
Ce commentaire fait référence à cette édition : Perdu dans le temps, tome 2 (Format Kindle)

J’ai aimé le tome 1, j’ai adoré le tome 2 ! L’histoire s’étoffe, on commence à comprendre ce qui se passe et je trouve l’idée qui est derrière le voyage dans le temps tel que le vit dans le livre tout simplement géniale !

J’attends déjà le troisième tome 🙂

quel plaisir !, 25 mai 2012
Achat authentifié par Amazon(De quoi s’agit-il ?)
Ce commentaire fait référence à cette édition : Perdu dans le temps, tome 2 (Format Kindle)

En effet, à la lecture du tome 1 j’étais déjà très heureux.
La lecture du tome 2, quoique qu’un peu différent dans le style comme le précisent certains des commentaires ici, ne m’a laissé qu’une envie de dévorer le tome 3 !!!
Bravo à l’auteur en tout cas.
Pascal

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Une nouvelle couverture pour « Perdu dans le temps » ?

J’envisage de designer une nouvelle couverture pour les tomes 1 & 2… Voici un avant-projet que je soumet à votre avis : stop ou go ?

Merci d’avance…

Couverture (projet) pour "Perdu dans le temps" T1
Couverture (projet) pour « Perdu dans le temps » T1
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Traduction : c’est en cours !

Grâce au site mytranslation.com, j’ai pu trouver un traducteur qui travaille en ce moment même sur la version anglaise du tome 1 de « Perdu dans le temps »… Je vous tiens au courant bien entendu !

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Un livre de plus : la malédiction des champions du monde de F1…

Voilà, je viens de terminer ce nouvel ouvrage consacré au sport-auto… Pour le moment, il n’est en vente que sur amazon.fr et amazon.com mais il va apparaître aussi très vite sur les autres librairies numériques (suivre ce livre sur sa page dédiée…).

Voici sa présentation :

Tous les pilotes ont cette ambition, plus ou moins secrète, plus ou moins avouée, de finir leur carrière en étant au sommet, de raccrocher sur un haut fait, d’éviter le déclin en somme… Et pourtant, force est de constater qu’aucun n’a atteint ce but !

Certains vont dire que décrocher un titre est vraiment difficile. D’autres vont affirmer que c’est de se maintenir au sommet (non pas un titre, « acquis par accident », mais plusieurs pour bien montrer qu’on domine son époque !) qui est bien plus dur encore. Tous ont raison mais on a pléthore de multiples champions du monde pour démontrer que ce dernier but n’est pas si inaccessible… Non, le vrai challenge consiste à réussir sa sortie et là, le palmarès est vierge !

Tous veulent le faire, certains l’avouent mais personne n’y arrive. Et un des éléments d’explication est que les grands pilotes sont des compétiteurs que rien ne décourage. Ils ont déjà connu des hauts et des bas, dès le début de leur carrière et c’est justement parce qu’ils se sont accrochés avec un mental d’acier qu’ils ont finalement réussi.

Alors, il est normal qu’ils soient aveugles à l’approche du déclin. Pour eux, il ne s’agit que d’une mauvaise passe de plus qu’ils auront tôt fait de surmonter, comme les précédentes.

C’est cette confiance en eux -jadis leur meilleure alliée- qui les empêche, finalement, de « sentir » le bon moment pour se retirer. Pourtant, les plus malins, comme Stewart, ont été capables de décider de ce bon moment et de planifier leur retraite mais c’est là où la malédiction se montre la plus vicieuse en s’alliant à la mort.

L’accident fatal annule les meilleurs plans, soit en tuant l’acteur principal (Rindt), soit en fauchant ses amis (Cevert pour Stewart, Colins pour Hawthorn et bien d’autres).

Une malédiction, vraiment ?

Absolument !

Quand on regarde l’histoire de la Formule Un, ou, plus exactement, l’histoire de ses champions, on s’aperçoit qu’il n’y en a pas un seul qui n’ait pas eu sa carrière marquée par le destin ou tout simplement gâchée par des circonstances contraires. Pas un seul n’a réussi le parcours parfait : capable de se retirer en pleine gloire, d’être complètement satisfait de la performance accomplie et de jouir de sa retraite paisiblement. Comme si l’effort surhumain pour conquérir le ou les titres aboutissait forcément à les mettre sur une trajectoire interdite et définitivement maudite !

Comme si le prix à débourser pour devenir N°1 se payait forcément avec des larmes et de l’amertume, voire quelquefois (souvent même) avec du sang… Quoi qu’il arrive, la malédiction a toujours un coup d’avance et plus d’un tour dans son sac…

Allez, vous devez penser que je déraille ou, du moins, que j’exagère; mais pas du tout : il suffit d’examiner objectivement la liste de tous les champions du monde pour le constater : pas un seul qui n’ait bien fini, pas un seul qui n’ait pas terminé avec un regret, un échec, un déclin ou un drame. Cette malédiction peut prendre de nombreuses formes mais tous ont été frappés !

Que ce soit la saison de trop (le déclin), l’accident de trop (le prix du sang) ou des circonstances contraires (le titre dévalorisé par le contexte où il a été obtenu), tous nos champions ont vu leurs parcours entachés par cette malédiction… Vous n’êtes pas obligé de me croire tout de suite mais vous allez voir que, systématiquement, on reconnaît sans mal les effets de cette malédiction dans la destinée de tous ces pilotes hors du commun.

Cet ouvrage est aussi l’occasion de revenir sur l’évolution de la F1 et sur les faits marquants de ses différentes époques.

Cet ouvrage est largement pourvu en photos des différentes époques (90 illustrations !).

Ceci est la première édition de cet ouvrage et j’espère que sa qualité éditoriale sera à la hauteur de vos attentes.

Cependant, il reste toujours des coquilles et des fautes de frappe dans tous les ouvrages. Mais je ne veux pas me contenter de cette situation et je crois avoir trouvé la solution pour toujours faire progresser la qualité éditoriale de mon livre : c’est de m’appuyer sur vous !

En effet, si, au fil des pages, vous y trouvez des fautes de frappe, d’orthographe, de ponctuation ou autres, écrivez-moi (à alefebvre@gmail.com), signalez-moi la ou les fautes trouvées et je vous rembourse cet ouvrage !

Je vous enverrai un chèque à l’adresse que vous m’indiquerez ou je vous ferai un virement via Paypal… Promis !

Merci d’avance pour votre aide.

Un dernier mot avant d’attaquer dans le vif du sujet : mon blog se trouve à www.alain-lefebvre.com, c’est là que je dévoile mes différents projets de livres, je serais heureux de vous y retrouver et d’échanger avec vous. Je publie des livres justement pour avoir des échanges avec ceux qui partagent les mêmes passions que moi… Alors, à bientôt !

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« La malédiction des champions du monde de F1 », un nouveau livre presque terminé !

Edit du 18/08/2012 : ce livre est terminé, publié et a sa page dédiée désormais…

Je viens de boucler ce matin le premier jet de mon nouvel ouvrage à paraitre bientôt : la malédiction des champions du monde de F1.

Comme à chaque fois, la fin de cette étape importante est un moment d’intense satisfaction…

Ce prochain livre est dérivé d’un article que j’avais publié sur ce blog il y a quelques années (2008, comme ça passe vite !). Mais le livre est beaucoup plus étoffé (18 738 mots contre 3019 pour l’article d’origine) et il est aussi bien mieux illustré.

Bien entendu, laissez-moi encore quelques semaines avant de publier ce livre car il reste encore les étapes de relectures/corrections, mise en forme (ebook ePub et kindle), finalisation de la couverture et ainsi de suite… A propos de la couverture, voici déjà un aperçu du projet de couverture en cours :

La malédiction des champions du monde de F1

Certains pourraient dire « mais pourquoi passes-tu du temps sur ce genre de projet alors qu’on attend tous le tome III de Perdu dans le temps ? »… Certes, on pourrait dire cela.

Mais je ne suis pas une machine et, pour écrire correctement, j’ai besoin de respirations. Ce genre de projet est justement une de ces respirations périodiques que je m’octrois entre deux projets plus sérieux et plus prenants… Voilà.

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Perdu dans le temps en version anglaise… Appel à traducteur(trice) !

J’ai décidé de faire une version en anglais de « Perdu dans le temps » (« Lost in time » donc…) et, pour cela, je cherche un traducteur ou une traductrice !
Si vous êtes intéressé(e), prenez donc contact avec moi…

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Perdu dans le temps en anglais…

J’ai décidé de faire une version en anglais de « Perdu dans le temps » (« Lost in time » donc…) et, pour cela, je cherche un traducteur ou une traductrice !
Si vous êtes intéressé(e), prenez donc contact avec moi…

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Une nouvelle vidéo de présentation de la saga « Perdu dans le temps »…

Une nouvelle -courte- vidéo de présentation de ma saga « Perdu dans le temps » est disponible :

Elle est courte mais bien faite et le mérite en revient entièrement à mon fils Damien qui s’est occupé de tout !

En ce moment, je suis occupé par divers projets :

  • le tome III de « Perdu dans le temps », évidemment…
  • une seconde édition pour Hacking,
  • une version livre de mon article « La malédiction des champions du Monde »,
  • Montessori pour les 0-3 ans (ça, c’est pour ma femme, je ne suis que « l’éditeur » ici…).

Je vais publier une seconde édition de « Hacking » car les retours que j’ai pu recevoir m’ont convaincu qu’il y avait quelques retouches à faire pour que ce récit exprime son plein potentiel. Le livre sur la malédiction des champions du Monde est bien sûr basé sur l’article que j’avais déjà publié sur le sujet (en 2008) mais l’ouvrage sera bien plus large et méritera une publication en bonne et due forme, patience !

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Un nouveau « ptich » pour la saga : une vidéo courte !

Grâce à mes fils, j’ai pu réaliser une vidéo courte de présentation de la saga… Voici le résultat :

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Lisez « Perdu dans le temps » sur le Nook !

En France, on est focalisé sur le Kindle d’Amazon et son succès grandissant (et mérité !) mais, aux USA, la part de marché du Nook n’est pas ridicule… En effet, le Nook est la liseuse qui arrive à exister (avec le Kobo) face au Kindle.

Du coup, je voulais absolument que « Perdu dans le temps » soit également disponible pour cette liseuse et c’est fait désormais !

Pour les possesseurs de Nook (Barnes & Noble), vous pouvez trouver les livres sur le site de Barnes & Noble =>

perdu dans le temps sur le nook

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Hommage à Turing, Google donne l’exemple !

La communauté scientifique mondiale – ainsi que le géant Google à sa manière (via un petit jeu dans son doodle) – commémorent ce samedi le centenaire de son fils mal aimé et père de l’informatique moderne, le génie des mathématiques britannique Alan Turing.

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Un site dédié pour « Perdu dans le temps », enfin !

J’avais déjà réalisé un site dédié pour notre livre sur l’histoire de l’informatique et pour celui sur le SimRacing. J’en avais également mis en place pour les livres de Murielle (« 365 jours d’école à la maison » et « Success with Montessori at Home« ), il était donc plus que temps que je le fasse aussi pour mon ouvrage principal : Perdu dans le temps !

Pourquoi avoir fait cela alors que j’ai déjà un blog ?

Aha, question intéressante qui va nous permettre d’aborder les contraintes de l’auteur indépendant moderne…

L’auteur indépendant doit tout faire lui-même, y compris la promotion de sa production et, aujourd’hui, cela passe forcément par une présence web la plus complète possible. Je voulais que « Perdu dans le temps » ne soit pas noyé au milieu des autres sujets traités sur mon blog et, pour cela, la solution du site dédié s’imposait. Encore faut-il être capable de le faire !

Car c’est là la grand paradoxe de notre époque : grâce aux livres numériques et à l’auto-publication, l’auteur indépendant n’a jamais eu autant de pouvoirs et de moyens à sa disposition… Mais cela implique aussi des compétences techniques qui ne sont pas toujours aussi basiques qu’on veut bien le présenter. Or, auteur et technicien ne sont pas vraiment des combinaisons si fréquentes… On en reparlera si je me lance dans ce projet de livre à propos de l’écriture !

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