Les « 200 miles de Daytona, la plus grande course du monde », vraiment ?

Dans le livre « Freedom Machine », j’évoque l’édition 1970 des 200 miles de Daytona qui vit la victoire retentissante d’une Honda CB750 aux mains expertes de Dick Mann.

honda_takes_daytona-MED

Et, effectivement, retentissante cette victoire le fut bien car elle déclencha le succès commercial de la CB750 ou, tout du moins, c’est comme cela que l’interprétèrent les observateurs du marché : gagner à Daytona le dimanche assure des grosses ventes le lundi…

Du coup, en 1971, le vaincu de l’édition 70 (Triumph/BSA qui n’arriva que second) mis le paquet avec deux équipes alignant les meilleurs pilotes du moment : Romero, Castro, Nixon et Smart du côté Triumph, Hailwood (oui, Mike the bike himself !), Mann (le vainqueur de l’édition précédente), Emde, Aldana et Rice du côté BSA. Honda n’alignant pas d’équipe d’usine cette année-là, la voie semblait grande ouverte pour le groupe anglais.

Pendant la course, la bagarre fit rage entre Paul Smart (qui avait fait la pôle lors des qualifications) et Hailwood (qu’on ne présente plus). Mais ces deux-là ne virent pas l’arrivée (une constante pour Smart qui signa plusieurs fois la pôle à Daytona mais sans jamais terminer…). Comme en 1970, c’est ce vieux renard de Dick Mann qui ramassa la mise en alliait vitesse et régularité de la meilleure façon : sans trop fatiguer le matériel.

Smart (N°12) et Hailwood sont en train de se faire une bon baston mais l’arrivée est encore loin…

Cette belle victoire (Triumph et BSA monopolisait le podium) ne sauva pas le groupe anglais comme on le sait. La plus grande course du monde, ainsi que la présentait ses promoteurs floridiens ne pouvait faire l’impossible !

En 1972, les forces en présence étaient encore plus relevées puisque Suzuki et Kawasaki s’alignaient avec des machines deux-temps légères et puissantes. Les records promettaient d’être battus !

Le team Hansen Kawasaki avant le départ avec Duhamel (17), Nixon (9) et Smart (8). Les machines verte paraissaient irrésistibles à ce moment-là mais, comme souvent, 200 miles, c’est long…

Norton avait remplacé Triumph-BSA dans le rôle du vaillant challenger anglais et alignait une équipe forte de Peter Williams et, surtout de Phil Read… Au départ, les Kawasaki firent un festival avec Yvon Duhamel qui mena pendant les quinze premiers tours. Puis, Jody Nicholas sur Suzuki pris le relais quand Duhamel se retrouva aux stands. Mais la Suzuki usait trop ses pneus pour aller jusqu’au bout à ce rythme… C’est donc Don Emde (sur une Yamaha 350) et Phil Read qui héritèrent de la tête jusqu’à ce que le pilote Norton soit retardé lors de son ravitaillement. Emde n’eut alors qu’à gérer la seule opposition de Hempstead (lui aussi sur Yamaha) pour triompher, bien des années après son père (qui avait déjà gagné cette course sur une Indian mais en 1948 lui…).

Dom Emde dans le « winner circle » avec son père (chapeau) à ses côtés…

C’était la première victoire d’un deux-temps et c’était d’autant plus remarquable que la Yamaha de Emde ne cubait que 350 cc !

En 1973, Suzuki et Kawasaki ont remis cela avec des équipes encore renforcées. Allors que Yamaha s’y est mis sérieusement aussi (une vraie équipe d’usine avec, entre autres, Saarinen !), l’édition 72 montrant que les 350 pouvaient avoir leur chance, avec un peu d’aide des circonstances. Et, une fois encore, ce sont les circonstances qui ont dicté le résultat final : les Kawasaki ont dominé les premiers tours avec Duhamel et Bauman jusqu’à ce que les deux petits hommes verts se mettent par terre avec un bel ensemble !

Les Suzuki ont alors pris le relais avec Nixon puis Perry. Mais il était dit que ce n’était pas encore l’année des gros trois cylindres deux-temps… Par contre, une 350 TZ était la bonne monture, surtout avec le Finlandais volant au guidon !

Le « Flying Fin » (N°10) avec Carruthers (N°73) à ses côtés !

Venant à bout de cette longue et épuisante course, Jarno Saarinen décrocha une magnifique victoire devant son équipier Carruthers et Jim Evans (tous les trois sur Yamaha). Le manager de l’équipe Yamaha était hilare et, pour fêter cela, appela au téléphone ces collègues des teams Suzuki et Kawasaki pendant les jours suivants pour leur rire au nez (sans autre parole) avant de raccrocher… Chaude ambiance !

L’édition 74 promettait d’être la plus belle de toutes et, effectivement, elle le fut. Cette fois, on pouvait dire qu’il ne manquait vraiment personne puisque même Agostini était là, au guidon des toutes nouvelles et formidables Yamaha TZ700.

Après une belle bagarre regroupant Roberts, Sheene, Nixon et Ago, la fin de course se résuma à une affrontement entre Nixon et Ago (Roberts était distancé à cause d’un problème mécanique).

Avant le départ, Nixon (N°9) et Sheene (N°7) sur Suzuki peuvent encore y croire…

Mais Nixon (Suzuki) se mit par terre en essayant de rattraper l’italien après son ravitaillement et, hop, encore une victoire pour Yamaha…

Agostini (N°10) à pleine vitesse sur le banking, vers la victoire !

La victoire d’Agostini fit un certain bruit car c’était sa toute première course sur une machine deux-temps… Pour un coup d’essai, ce fut un coup de maitre et ceux qui doutaient du maestro en furent pour leurs frais…

1975 marqua le début du déclin pour l’épreuve floridienne : le fameux accident de Sheene aux essais était de mauvais augure… Mais la course fut bien pâle avec l’élimination de Roberts sur casse mécanique (jusqu’à là ultra dominant) et la victoire finale de Gene Romero (devant Baker et Cecotto, alors encore quasiment inconnus, encore une podium tout Yamaha !).

L’édition 75 fut surtout marquée par le terrible accident de Barry Sheene, à pleine vitesse sur le banking !

En 1976, ce fut pire : le bel affrontement entre Roberts et Cecotto (tous les deux sur Yamaha d’usine) fut gâché par les pneus qui ne tenaient pas la distance (Roberts fut obligé de rentrer aux stands pour en changer, Cecotto put éviter l’arrêt de justesse, il n’aurait pas fallu que la course fasse un seul tour de plus…). Ce fut encore pire en 1977 où  il était clair, dès les premiers essais, que les pneus étaient incapables de couvrir la distance (surtout les goodyear en fait). Les organisateurs prirent la décision de scinder la course en deux manches mais alors, les 200 miles perdaient leur spécificité. Steve Baker triompha d’une course sans lustre qu’Agostini avait déserté depuis longtemps…

Cecotto, beau vainqueur de l’édition 76, la dernière de la belle époque de Daytona…

La suite fut un long et triste déclin, Daytona redevint une course principalement américaine où les Yamaha 750 dominaient sans partage. La TZ700 puis 750 avait tué la concurrence et tué l’épreuve par la même occasion. Mais les organisateurs surent ensuite réinventer la course en mettant en avant la catégorie des machines dites « de production » et, ainsi, contribuèrent à donner naissance, bien des années après, à la catégorie Superbikes toujours aussi animée aujourd’hui… Un bel héritage finalement pour ce qui fut, un temps, « la plus grande course du monde » !

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La longue marche de vers la 750 idéale ou les essais (ratés) de Yamaha…

Dans mon ouvrage « Freedom Machine », j’ai promis que j’allais me servir de ce blog pour y publier tout ce que je n’avais pu mettre dans le livre… Il est temps de tenir parole !

Aujourd’hui, je vous propose de revenir brièvement sur les essais-erreurs des constructeurs japonais suite au coup de tonnerre de Honda avec sa CB750. Kawasaki a su répondre comme il faut avec la 900Z1 (épisode bien détaillé dans le livre) mais il est intéressant de voir quels ont été les errements de Suzuki et surtout de Yamaha pendant cette période clé.

Yamaha était un peu en retard dans la course à la puissance et à la cylindrée initiée par Honda avec sa CB750 et suivie par Suzuki et Kawasaki qui avaient répliqué en 1971/72 avec des 750 trois cylindres deux-temps (à refroidissement liquide pour la grosse Suzuki). Alors que du côté de Yamaha, il fallait se contenter d’une 650 bicylindre quatre-temps, une honnête copie de la Triumph Bonneville, mais pas exactement le porte-drapeau qu’il fallait à la firme aux trois diapasons…

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La Yamaha 650XS, ici dans un « état concours ». J’ai pris cette photo à Daytona en 2013.

Au salon de Tokyo de 1972, Yamaha avait bien présenté une 750 quatre cylindres deux-temps très sophistiquée (refroidissement liquide et injection, une grande première à l’époque), mais elle ne fut pas commercialisée et resta à l’état de prototype pour finalement déboucher en 1974 sur la TZ700 de compétition (et sans l’injection).

La Yamaha GL750, jamais commercialisée.

La TZ700, une moto formidablement compétitive, trop même puisqu’elle tua la concurrence dans cette catégorie avant de tuer la catégorie elle-même par son hégémonie…

Donc, la TX 750 arrive enfin après la bataille (1973) et l’enjeu est important pour Yamaha… Pour se démarquer, la firme commercialise une machine avec un moteur bicylindre quatre-temps à simple arbre à cames en tête. Le moteur, calé à 360°, développe 63 ch à 6 000 tr/min (ce qui était carrément élevé pour un simple bicylindre quatre-temps). Pour atténuer les vibrations inhérentes à ce type de moteur, Yamaha a équipé ce dernier d’un système d’équilibrage à balancier assez sophistiqué. Le résultat est spectaculaire puisqu’on pouvait poser un verre d’eau sur le bouchon du réservoir sans que celui-ci tombe alors que le moteur tournait au ralenti… Yamaha avait réussi là où les constructeurs britanniques avaient toujours échoué (on verra plus loin que cette TX750 n’a pas eu le destin que l’on pouvait supposer alors) !

Une publicité très technique pour présenter la TX 750 et vanter ses caractéristiques avancées…

Hélas, ce fameux moteur était fragile en raison d’un circuit d’huile mal conçu. Les modèles de 1973 seront rappelés en atelier pour procéder, entre autres, à la pose d’un radiateur d’huile additionnel. Victime de la réputation de fragilité de son moteur, la TX 750 termina sa carrière en 1975, dans l’indifférence. Yamaha avait raté son entrée dans le club des 750cc…

La Yamaha TX 750, une machine élégante et ambitieuse, mais qui n’a pas tenu ses promesses…

Après cet échec cuisant, Yamaha ne pouvait en rester là et voulait revenir sur le marché des 750 avec un produit qui allait lui assurer le succès. Mais, une fois encore, les ingénieurs de la firme voulurent « faire différent » et c’est ainsi qu’est née la XS 750…

Une publicité pour la XS750 de 1976, la toute première version avec le pot 3-en-1.

Ainsi que la publicité ci-dessus le promettait, la XS750 alliait la performance d’une quatre cylindres avec l’avantage d’une transmission par cardan, « une toute nouvelle sorte de moto »… Sur le plan technique, rien à dire, la XS750 était un coup de maitre et les premiers essais confirmaient tout le bien qu’on pouvait en penser. Et pourtant, la nouvelle Yamaha n’eut pas le succès escompté, pourquoi ?

Tout simplement parce que les acheteurs de cette catégorie étaient d’abord et avant tout intéressés par les performances pures et, sur ce point, la XS750 était un peu plus lourde (le cardan) et un poil moins rapide que la toute nouvelle Suzuki GS750 (qui elle fit un carton à partir de 1977 !).

La Suzuki GS750, un moteur qui était la copie presque conforme de celui de la 900Z1, le tout dans un cadre décent et servit par une esthétique très réussie. Le bon cocktail au bon moment !

Car Suzuki s’était planté aussi dans sa recherche de la bonne réponse à la CB750 !
Tout d’abord avec la GT750 (1971), honnête machine mais avec un moteur deux-temps qui ne convenait pas à l’image de cette cylindrée (Kawasaki l’avait bien compris en positionnant sa 750 deux-temps sur le créneau exclusif des sportives et en adoptant le quatre-temps pour sa 900).

Une GT ne peut être un deux-temps… Suzuki s’en est aperçu à ses dépens !

Suzuki aussi a été pris au piège du « faisons différent » en creusant la voie du moteur rotatif. La firme s’est mise dans les difficultés financières quand son fleuron, la Suzuki RX5 s’est avérée être un flop retentissant (1975) !

Le moteur rotatif de la RX5 dans toute sa splendeur !

La RX5 était certainement une machine intéressante mais la proposition innovante n’a pas séduit les motards. Leçon bien comprise, Suzuki n’a pris aucun risque par la suite en misant ce qui lui restait de billes sur la GS750 (qui la sauva de la banqueroute !).

Ces échecs successifs ont fini de persuader les constructeurs japonais qu’il fallait modérer l’innovation technique avec le bon zeste de proposition sportive puisque, dans ces années-là, la catégorie GT était encore le territoire réservé de BMW (les choses ont-elles vraiment changé depuis ?).

Les claques administrées par le marché suite aux lancements de la RX5 et de XS750 ont clairement montré que, à cette époque, les motards étaient encore majoritairement omnibus par les performances. Les Japonais en ont tiré les conséquences, même Honda qui avait lancé une grosse GT (la Gold Wing en 1975) a procédé à des mises à jour de la CB750 avec la F1 puis la F2 avant de reprendre le leadership technique avec la 900 Bol d’Or…

La F2, ultime version de la CB750.

 

La CB900F, clairement dérivée des machines d’endurance qui dominaient la compétition au tournant des années 70/80…

Epilogue : à la suite du demi-échec de la XS750, Yamaha doubla la mise avec la XS1100 qui elle fut un succès. Ensuite, Yamaha trouva la bonne formule avec une série de quatre cylindres GT (les XJ) et sportives (les R1, R6 etc.).

Suzuki continua dans la voie tracée par GS750 avec une GS1000 qui était simplement une plus grosse moto et mis enfin la main sur un hit avec la GSX-R qui est encore commercialisée de nos jours.

Kawasaki ne voulait pas cannibaliser les ventes de sa Z1000 et, pour répliquer à Suzuki (dont le succès de la GS750 lui faisait un peu d’ombre) proposa la Z650 : une réplique de la Z1000 mais à taille réduite et bien agile, une réussite !

La Z650 était clairement positionnée comme une sportive, le seul créneau valable à l’époque !

 

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Le livre « Freedom Machine » est disponible en version papier !

Si vous préférez le format papier traditionnel, le livre « Freedom Machine » est désormais disponible sur amazon pour 10 € en version brochée (il est aussi disponible en version pdf sur cette page).

Voici la couverture complète de la version papier :

BookCoverPreview

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Top 10 des raisons de lire « Freedom Machine » !

Un peu sur le ton de Topito, voici une liste des bonnes (et aussi un peu fantaisistes !) raisons de lire « Freedom Machine », le livre qui affirme que « la moto rend jeune ! »…

1- Il y a des photos inédites…
Faut dire qu’avec plus d’une centaine d’illustrations, ce serait bien le diable si vous les connaissiez toutes !

2- Vous aurez lu au moins un livre !
Et, ainsi, vous pourrez clouer le bec à tous vos potes intello qui se moquent de vous…

3- Pour avoir des arguments vous permettant de défendre votre passion…
Le chapitre 10 (La moto ou la zénitude à la portée de tous !) vous détaille les arguments philosophiques (mais oui !) qui vont vous permettre d’avoir le dernier mot sur le fait que la moto « y a que ça de vrai », ah mais !

4- Pour connaître les vrais chiffres du marché de la moto…
En plus d’être un motard cultivé, Freedom Machine va vous permettre d’être un motard précis et renseigné. Pratique pour les diners en ville où il faut pouvoir montrer l’étendue de son savoir dans un domaine…

5- Vous aurez enfin les réponses à vos questions !
Pourquoi les constructeurs britanniques ont-ils disparu aussi vite et ce genre d’interrogation que vous aviez depuis des années… Merci qui ?

6- Vous allez revivre les épopées de la Honda CB750 ou de la Kawasaki 900Z1
Ces machines vous ont toujours fait rêver et vous voulez en savoir plus sur elles… Facile avec ce livre !

7- Vous aimez secrètement la moto mais sans oser franchir le pas…
Ce livre va vous permettre d’assouvir votre passion à distance et de faire comme si vous étiez un motard chevronné (enfin presque…).

8- C’est l’occasion de replonger dans des bons souvenirs
Tous ceux qui ont connus le Moto Journal des années 70, vont comprendre ce que j’évoque dans le chapitre qui lui est consacré.

9- Pour se poser les bonnes questions sur ce qu’on aime (ou pas) sur une moto
Le chapitre sur « la quête de la moto idéale » est précisément là pour creuser et répondre à cette importante question : quels sont les éléments importants dans l’agrément d’une machine par rapport à une autre ?

10- Parce que la moto est un sujet qui mérite réflexion !
Et il était temps d’affirmer ce principe avec un ouvrage qui lui est dignement consacré, ah mais !

Mais, en fait, il y a besoin d’une seule raison pour avoir envie de lire ce livre : aimer la moto et vouloir le faire savoir (en laissant traîner l’ouvrage négligemment sur votre bureau par exemple…).

version kindle

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Les illustrations du livre « Freedom Machine »…

Le livre est très illustré alors, le mieux, c’est de les montrer !

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Un nouveau livre : Freedom Machine, la moto rend jeune !

Je viens d’ajouter un nouveau livre à ma collection : Freedom Machine, la moto rend jeune !

Pourquoi avoir écrit sur ce sujet ?
La réponse en une courte présentation :

Et deux vidéos complémentaires pendant qu’on y est !

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Le livre disponible sur Amazon (en version Kindle), iTunes et Kobo !

Voilà, ça y est enfin !

Le livre « Freedom Machine » est disponible sur Amazon (tous les sites d’amazon, pas seulement .fr) en version Kindle (la version papier va bientôt arriver aussi).

version kindle

Dernière minute !

Le livre est également déjà disponible également sur :

J’ai également réalisé une présentation sur Slideshare :

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Présentation du livre chapitre par chapitre…

Que contient vraiment le livre ?
Voilà une description chapitre par chapitre !

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Versions Kindle et iPad du livre bientôt disponibles !

La publication est en cours, les versions numériques vont être disponibles en premier mais le papier va suivre juste après !

Voici un aperçu des versions pour Kindle et iPad. Bien entendu, l’avantage des versions numériques, c’est le prix (seulement la moitié de la version papier, voire moins encore) et la couleur (la version papier va être en N&B pour des raisons de coûts, bien sûr…).

Photo du 15-10-2014 à 11.07

Photo du 15-10-2014 à 11.12

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Pourquoi écrire un livre sur la moto ?

Un de mes proches me disait dernièrement « un livre sur la moto ? pourquoi faire ? les gens normaux ne seront pas intéressés par le sujet et les motards ne lisent pas… » Bing !

Bon, je lui laisse la responsabilité de sa déclaration (surtout sur la notion comme quoi les motards ne sont pas des « gens normaux ») mais la question est intéressante tout de même… En effet, pourquoi avoir choisit ce sujet si le potentiel de diffusion est si faible ?

Eh bien tout simplement parce que le principal avantage de l’auto-édition, c’est la liberté justement !
Liberté de choisir ses propres sujets en particulier, nonobstant le potentiel commercial dudit sujet… Car, fondamentalement, j’écris pour le plaisir, mon plaisir en fait. Mais si cela peut en intéresser d’autres, tant mieux !

La moto est un sujet particulièrement difficile. La pratique de la moto est vue, par la plupart, comme une passion néfaste, un truc de jeunes, de casse-cou n’ayant aucune conscience des multiples dangers qu’implique la conduite de ces deux-roues qui sont, le plus souvent, des missiles routiers qui devraient raisonnablement être interdits et voilà tout.

Il est donc audacieux, pour ne pas dire téméraire, de vous recommander de vous intéresser à ces engins mécaniques, trop souvent comparés (quelquefois avec raison) à des monstres afin de jouer les centaures modernes (encore une comparaison éculée) et de trouver votre voie.

Et pourtant, j’insiste, la moto est bien le meilleur moyen, le plus accessible pour vous sentir jeune et heureux (en plus d’être un moyen de locomotion bien pratique). Redevenir jeune si vous avez déjà un peu d’expérience, rester jeune si vous n’avez pas encore basculé dans la catégorie « vieux con saoulant ».

La passion pour la moto n’est pas dévorante si on sait l’apprécier pour ce qu’elle apporte sans tomber dans les excès et les mirages qui vous guettent à chaque coin de notre société. Elle devient alors facteur de gratification personnelle et outil de connexion sociale sans égale, en plus d’être une source de jouvence, que demander de plus?

val-moto

Une photo de mon fils Val et moi lors d’une ballade à moto (en Floride)… Priceless!

La publication approche !
Voir à http://www.freedom-machine.fr/publication-du-livre-compte-a-rebours-commence/

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Publication du livre, compte à rebours commencé !

La phase des corrections vient de se terminer et il me reste juste les ultimes relectures de « finition »… Et le livre sera prêt, enfin !

J’ai commencé ce projet il y a presque deux ans et je suis vraiment heureux de le voir aboutir. Maintenant, il va falloir travailler à sa promotion.

En attendant, voici ceux que je souhaite remercier pour leur aide et participation… Tout d’abord, ceux qui ont contribué :

  • Pierre Col pour sa préface.
  • Benoit Tourret pour ses articles sur l’histoire de Motobécane.
  • Éric Offenstadt pour sa patience, sa franchise et ses images (sans oublier sa vision et sa persévérance!).
  • Phillipe 33Z900 (qui insiste pour rester anonyme) pour ses articles sur la Kawasaki Z1.
  • Ian Chadwick pour l’essai « Why do we ride ».

Ensuite, ceux qui ont participé aux corrections :

  • Mon épouse qui fait toujours sa part, même quand le sujet lui déplait…
  • Nicolas Joubert-Bousson qui a revu les chapitres 4, 5 et 7.
  • Pascal Bernard qui a revu les chapitres 8 et 10.
  • Xavier Giblet qui a revu le chapitre 6.
  • Jean de Tyssadier qui a revu l’introduction et le chapitre 1 (et qui m’a donné de bons tuyaux par ailleurs…).

Enfin, voici à quoi va ressembler la couverture de la version papier :

BookCoverPreview

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Parlons un peu de Windows Phone pour changer…

Non, je n’ai pas complètement perdu la raison suite mon accident et non, il ne s’agit pas de parler de Windows, dans ces différentes versions, que ce soit la version 8 ou la prochaine, c’est toujours la même daube, je n’ai pas changé d’avis là-dessus .

Non, aujourd’hui je veux vous parler de Windows Phone qui est en fait une bonne alternative en matière de smartphone à l’iPhone d’Apple ou au Galaxy de Samsung. Tout d’abord à cause de son prix. En août dernier, j’ai pu acheter un Nokia Lumia 520 pour 77 dollars sur Amazon. Il m’est arrivé équipé de Windows Phone version 8 et j’ai pu faire la mise à jour vers la version 8.1 très facilement et sans effort. Je l’utilise donc régulièrement depuis août et je commence à bien le connaître et à l’apprécier.

Il est clair que je ne suis pas un grand spécialiste des smartphones comme mes fils et je n’en fait pas le même usage mais je crois je crois pouvoir donné tout de même mon opinion sur le sujet. J’ai eu le tout premier iPhone à l’époque où il fallait le « jailbreaker » pour pouvoir s’en servir en France et j’ai ensuite basculé sur Android pour profiter du remarquable outil de développement que Google offrait alors en ligne (fermé depuis, hélas). Donc, j’ai tout de même un peu suivit l’évolution technique dans ce domaine…

Les fans de l’iPhone vont vous dire qu’il y a beaucoup moins d’applications pour Windows Phone pour leur appareil favoris mais, à chaque fois que j’ai eu besoin de quelque chose, je l’ai trouvé sans difficulté sur le Windows Phone Store.

Donc sur le plan des chiffres c’est sûrement vrai mais sur le plan pratique je trouve que le choix des applications est suffisamment fourni pour quelqu’un comme moi .
En particulier j’utilise WhatsApp et Gmail et ça suffit largement à mon bonheur .
Quand on veut faire une bonne affaire, il faut savoir garder en dehors des sentiers battus. En ce moment Microsoft est à la traîne sur le marché, c’est donc nécessaire pour eux de faire des efforts et une bonne opportunité pour vous d’en profiter.

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Une première vidéo de présentation du livre « Freedom machine »…

Je vais en préparer une autre qui détaillera le contenu du livre, chapitre par chapitre… Le moment de la publication approche !

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Quelques nouvelles du front : accident de moto et corrections de mon prochain livre…

Il y a deux semaines, j’ai participé à une sortie « retrotour » qui s’annonçait bien : trois jours sur des motos italiennes des années 70 dans le Maryland et en Pennsylvanie (plus de 800 miles au programme !).

https://www.youtube.com/watch?v=3EppZk_EiUE&feature=youtu.be

Voici une courte vidéo de la première matinée : comme on traversait le « pays Amish », on peut voir quelques scènes typiques de cet endroit « hors du temps »…

Malheureusement, j’ai eu un accident dès le premier jour : j’ai été renversé par une voiture venant derrière moi et qui roulait vite alors que j’étais presque arrêté… Le choc a été violent et je n’ai pas de souvenir précis de l’accident (j’ai perdu connaissance une bonne minute). Bilan : fracture du péroné gauche, épaule droite disloquée et deux côtes cassées (ces deux dernières découvertes tardivement !). Contrairement à ce que le bilan brut pourrait faire croire, je m’en tire plutôt bien en fait (inutile de dire que ça aurait pu être bien pire mais, heureusement, j’étais bien équipé et, disons-le, j’ai eu ma part de chance ce coup-là…).

promenade en chaise roulante

Souriant dans un fauteuil roulant, une expérience nouvelle pour moi ! Heureusement, c’est provisoire…

Depuis, ça va déjà mieux : j’ai retrouvé une certaine autonomie de déplacement grâce à une « béquille de genoux » étonnante, l’iwalk !
Et c’est surtout mon épaule qui progresse vite : j’ai déjà récupéré une bonne partie des mouvements de mon bras droit et ce avec un minimum de douleurs…

Du coup, je me concentre sur les corrections de « Freedom machine« , mon prochain livre sur la moto (ça ne s’invente pas !) et, bonne nouvelle, ça avance bien. Les quelques volontaires que j’ai réussi à recruter ont fait du bon travail et même ma femme s’y est mise. Je suis raisonnablement optimiste pour boucler ce travail d’autant que le contenu est désormais complet (ne manque plus que la préface de Pierre Col qui ne devrait plus tarder désormais…).

La phase de correction, c'est un peu comme arriver à garder la tête hors de l'eau dans un océan de papiers !

La phase de correction, c’est un peu comme arriver à garder la tête hors de l’eau dans un océan de papiers !

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Nouvelles du front : accident et corrections !

Il y a deux semaines, j’ai participé à une sortie « retrotour » qui s’annonçait bien : trois jours sur des motos italiennes des années 70 dans le Maryland et en Pennsylvanie (plus de 800 miles au programme !).

https://www.youtube.com/watch?v=3EppZk_EiUE&feature=youtu.be

Voici une courte vidéo de la première matinée : comme on traversait le « pays Amish », on peut voir quelques scènes typiques de cet endroit « hors du temps »…

Malheureusement, j’ai eu un accident dès le premier jour : j’ai été renversé par une voiture venant derrière moi et qui roulait vite alors que j’étais presque arrêté… Le choc a été violent et je n’ai pas de souvenir précis de l’accident (j’ai perdu connaissance une bonne minute). Bilan : fracture du péroné gauche, épaule droite disloquée et deux côtes cassées (ces deux dernières découvertes tardivement !). Contrairement à ce que le bilan brut pourrait faire croire, je m’en tire plutôt bien en fait (inutile de dire que ça aurait pu être bien pire mais, heureusement, j’étais bien équipé et, disons-le, j’ai eu ma part de chance ce coup-là…).

promenade en chaise roulante

Souriant dans un fauteuil roulant, une expérience nouvelle pour moi ! Heureusement, c’est provisoire…

Depuis, ça va déjà mieux : j’ai retrouvé une certaine autonomie de déplacement grâce à une « béquille de genoux » étonnante, l’iwalk !
Et c’est surtout mon épaule qui progresse vite : j’ai déjà récupéré une bonne partie des mouvements de mon bras droit et ce avec un minimum de douleurs…

Du coup, je me concentre sur les corrections de « Freedom machine » et, bonne nouvelle, ça avance bien. Les quelques volontaires que j’ai réussi à recruter ont fait du bon travail et même ma femme s’y est mise. Je suis raisonnablement optimiste pour boucler ce travail d’autant que le contenu est désormais complet (ne manque plus que la préface de Pierre Col qui ne devrait plus tarder désormais…).

La phase de correction, c'est un peu comme arriver à garder la tête hors de l'eau dans un océan de papiers !

La phase de correction, c’est un peu comme arriver à garder la tête hors de l’eau dans un océan de papiers !

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Un article à lire d’urgence : « La machine à abrutir » par Pierre Jourde, Le Monde Diplomatique

Décidément, Le Monde Diplo (à ne pas confondre avec le navrant quotidien qui s’appelle presque pareil…) est et reste différent !

J’appelle assez volontiers à boycotter tous les médias mais, cette publication là mérite qu’on fasse une exception. Et voici un article récent qui le prouve assez : « La machine à abrutir » par Pierre Jourde.

Voici quelques citations pour situer le (bon) niveau :

L’industrie médiatique ne se fatigue pas : elle va au plus bas.

(…) les dirigeants des chaînes privées ne sont pas toujours ou pas seulement des imbéciles. Ce sont aussi des malfaiteurs.

Nous, qui nous trouvons si intelligents, fruits de millénaires de « progrès », jugeons la plèbe romaine bien barbare de s’être complu aux jeux du cirque. Mais le contenu de nos distractions télévisées sera sans doute un objet de dégoût et de dérision pour les générations futures.

Les journalistes, convaincus d’avoir affaire à des imbéciles, leur donnent du vide. Le public avale ? Les journalistes y voient la preuve que c’est ce qu’il demande.

Bien entendu, j’ai déjà dis tout cela en long, en large et en travers dans « Cette révolte qui ne viendra pas » mais, là où je diffère légèrement de Pierre Jourde, c’est que je crois fermement que cet abaissement est délibéré, prémédité. Car il est forcément plus facile de « gouverner » un peuple d’abrutis et d’attardés que des gens qui pensent et réfléchissent par eux-mêmes. Donc, j’ai un peu mal avec sa conclusion (voir ci-dessous) car, j’ai peur qu’il soit déjà trop tard…

La bêtise médiatique n’est pas un épiphénomène. Elle conduit une guerre d’anéantissement contre la culture. Il y a beaucoup de combats à mener. Mais, si l’industrie médiatique gagne sa guerre contre l’esprit, tous seront perdus.

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La toute première version complète du livre « Freedom Machine » est bouclée !

Oui et c’est toujours une grande joie d’atteindre cette étape !

Bien entendu, il reste encore pas mal de travail pour finaliser mais ça commence à ressembler à quelque chose…

Dans sa forme actuelle, le livre comporte un peu plus de 220 pages (la version papier). Voici une image pour vous donner une idée de la mise en page.

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J’ai déjà quelques correcteurs volontaires qui travaille sur cette épreuve, les choses devraient donc aller vite à partir d’ici !

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Livre à lire : « JFK 11-Septembre – 50 ans de manipulations », captivant et bien documenté !

Le livre de Laurent Guyénot m’a fait traverser 50 ans de mensonges et de faux-semblants quasiment d’une traite, tellement j’ai eu du mal à lâcher ce livre captivant !
Non-seulement l’approche est inédite (la 3ème piste sioniste) mais la façon dont elle est creusé force l’admiration : avec une documentation aussi abondante, l’auteur a dû mettre des années à boucler son oeuvre (j’en sais quelque chose !). Bien évidemment, ce livre ne plaira pas aux « bien-pensants » de tous les bords pour qui les versions officielles sont devenues des petites musiques confortables…
Pour les autres, les lucides, les anciens naïfs (ça se traite !) comme moi, ce livre est une révélation !

Pour vous donner envie de lire ce livre formidable, regardez-donc l’interview de Laurent Guyénot où il présente son livre et son contenu…

https://www.youtube.com/watch?v=yGvIe10GH6M

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The fog of war vs The unknow know ou comment deux documentaires semblables peuvent être à des années-lumières l’un de l’autre !

Je viens d’essayer de regarder « The unknow know », le dernier documentaire d’Errol Morris et je dois avouer que je n’ai pas dépasser la moitié (et encore !)… Pourtant, Errol Morris n’est pas n’importe qui en la matière ; c’est le réalisateur de l’extraordinaire « The fog of war » qui met en scène Robert McNamara au crépuscule de sa vie. Dans ce film qu’il faut avoir vu (vraiment bien réalisé en plus !), on apprend (entre autres) que l’extension de la guerre du Vietnam reposait sur un mensonge grossier mais quoi, on vous a bien eu, hein !

Extrait wikipedia sur ce documentaire :

The Fog of War (ou Brumes de guerre) est un film documentaire réalisé par Errol Morris en2003, dans lequel l’ancien secrétaire d’État à la Défense Robert McNamara revient sur sa carrière (étude à Berkeley puis Harvard, et PDG de Ford) et sur ses responsabilités d’homme d’État de 1962 à 1967.

Avec McNamara, la vérité arrive tard mais elle fini par venir !

Extrait wikipedia sur l’autre documentaire :

The Unknown Known est un film documentaire américain réalisé par Errol Morris, sorti en 2013. C’est un documentaire sur la vie de Donald RumsfeldSecrétaire de la Défense des États-Unisde Gerald Ford (20 novembre 1975 – 20 janvier 1977), puis de George W. Bush (20 janvier 2001 – 18 décembre 2006).

Donald Rumsfeld, dégoulinant de sincérité !

Alors, qu’est-ce qui fait une si grande différence entre les deux ?

C’est pas le sujet ni même l’angle puisque les deux sont très semblables. Non, l’immense différence c’est dans l’attitude des personnages principaux !

McNamara est sincère, je dirais même réellement sincère quand il explique son action passée, on dirait presque une confession (mot à ne pas prendre au pied de la lettre…). On sent qu’il est au bout de son parcours et qu’il veut se décharger un peu de ce fardeau, de ces mensonges. Rumsfeld est lui à l’opposé de cette attitude : cynique jusqu’à la provocation, il ne cherche même pas à cacher qu’il s’est bien foutu de notre gueule et qu’il recommencerait plutôt deux fois qu’une s’il le pouvait.

Il n’y a que des républicains pur jus (le genre à prendre Fox news pour un canal objectif et la bible au pied de la lettre), et j’en connais, qui vont trouver que Donal est vraiment un type bien et que ce documentaire est utile.

Désolé,non, ce second documentaire est raté, totalement. Tout simplement parce qu’une ordure ne peut pas faire un bon sujet, point.

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Wanted: des relecteurs pour mon livre « Freedom machine » !

Mon livre sur la moto avance bien et il va falloir désormais songer à la phase finale : les relectures/corrections… C’est un travail long, difficile et, disons-le, assez ingrat… Des volontaires ?

Je m’explique : il est bien connu qu’on se relit assez mal soi-même, rien ne vaut un oeil extérieur. Donc, j’ai besoin de vous pour finaliser mes chapitres. Mais comme je sais qu’il ne faut pas trop en demander, je propose de de ne vous envoyer qu’un seul chapitre à corriger (pas tous le même of course !).

Pour vous faire une idée des chapitres, voyez la structure du livre sur cette page.

En divisant le travail, on a une chance d’avoir des meilleurs résultats en bout de course. Donc, si vous êtes volontaire, motivé et prêt à relire n fois la même chose, écrivez-moi à alefebvre@gmail.com en m’indiquant quel est le chapitre qui a votre préférence (premier demandeur, premier servit évidemment…).

Au niveau délai, on est encore assez confortable alors mettons que j’attend un retour de la part des relecteurs dans les trois semaines qui suivent l’envoi du PDF.
De plus, je ne veux pas trop en demander aux volontaires (et c’est pour cela que je limite le champ d’intervention à un chapitre et un seul). Donc, selon moi, il s’agit de relire soigneusement afin de pointer où se trouve :
1) les fautes (orthographe, grammaire, concordance des temps et ce genre de choses…),
2) les absences et contre-sens (s’il y en a et ça arrive plus souvent qu’il ne faudrait),
3) les points qu’ils seraient bon de développer (on en veut plus sur ce sujet),
4) les points qu’ils seraient bon de résumer (on en veut moins sur ce sujet).
Le tout à partir d’une sortie au format PDF. Les remarques devront être portées via la fonction note propre aux bons éditeurs de documents PDF (et ce afin que je puisse faire la correspondance entre les dites remarques et les corrections à effectuer pour le bien de l’ouvrage).

Bien entendu, il y a une récompense au bout de l’effort : j’aurais le plaisir d’offrir une exemplaire de l’ouvrage dans sa version finale à chaque relecteur (dans le format de son choix)… Pour les dédicaces en revanche, faudra trouver une alternative car je ne suis pas souvent en France…

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Le tome 2 de « Perdu dans le temps » prend son autonomie et devient « Prévision Maîtrise Contrôle » !

Voilà une décision qui n’a pas été facile à prendre et j’ai pris mon temps avant de m’y résoudre. Mais la logique s’est finalement imposée, les lecteurs me le disaient souvent et j’ai fini par l’admettre : le tome 1 & 2 de « Perdu dans le temps » sont trop différents pour que l’un soit la suite de l’autre !

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Pour que l’histoire fonctionne, le tome 2 doit prendre son autonomie et c’est chose faite désormais. Le tome 1 devient « Perdu dans le temps » pour de bon. Et la saga (en trois volume) devient « Prévision Maîtrise Contrôle » dont seul le premier tome est aujourd’hui disponible.

Bon, maintenant que c’est fait, le travail sur cette sage peut reprendre et je peux finir le tome 2 (ce qui était avant le tome III de « Perdu dans le temps ») en restant dans le ton du tome 1.

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Historique de l’évolution de cette saga : de « Perdu dans le temps » à « Prévision Maîtrise Contrôle »

Comme tous les projets, celui-ci a commencé modestement : en 2003, j’ai publié une première version de « Perdu dans le temps » aux éditions « Le Manuscrit ». Cette première édition a été suivie d’une autre et d’un changement d’éditeur.

Mais le vrai démarrage remonte à 2010 quand j’ai publié « Perdu dans le temps » sur Amazon en version Kindle. En 2012, j’ai rédigé une suite qui s’est évidemment intitulé « tome 2 » et j’ai commencé à rédiger le tome 3… Jusque là, rien que du classique.

Mais cette année (2014), suite à une grosse campagne de corrections, je me suis rendu compte que, en fait, les tomes 1 & 2 ne devaient pas faire partie de la même histoire… En effet, les tomes 1 & 2 sont tellement différents (et ce de l’avis des lecteurs, hein !) qu’on a du mal à considérer que le tome 2 est une suite stricto sensu de « Perdu dans le temps »…

Donc, une logique radicale s’est imposée à moi : il fallait séparer les deux histoires et donner au tome 2 son autonomie. « Perdu dans le temps » tome 2 est donc devenu le tome 1 de « Prévision Maîtrise Contrôle ». CQFD.

Conséquence suivante : le tome 3 sur lequel je travaille depuis un moment devient le tome 2 de PMC du coup… Hé oui, faut être logique jusqu’au bout !

Bref, voilà pourquoi on se retrouve avec deux histoires au lieu d’une et je suis confiant que PMC évoluera plus facilement en n’étant pas simplement « la suite » de « Perdu dans le temps ». Mais, bien sûr, « Perdu dans le temps » lui-même se retrouve être le prologue de PMC.

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IBM, déclin et chute ? Une critique du livre de Robert Cringely

Le livre de Robert Cringely « The Decline and Fall of IBM: End of an American Icon? » mérite d’être lu (même s’il y a pas de version française, pour le moment) car c’est une analyse en profondeur des raisons qui vont reléguer big blue dans les poubelles de l’histoire !

C’est sans doute triste mais c’est ainsi : IBM était l’incontestable N°1 mondial de l’informatique dans les années 60 et 70, archi dominant même… Bientôt, il ne restera qu’un souvenir de cette domination.

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IBM, déclin et chûte ? Une critique du livre de Robert Cringely

Le livre de Robert Cringely « The Decline and Fall of IBM: End of an American Icon? » mérite d’être lu (même s’il y a pas de version française, pour le moment) car c’est une analyse en profondeur des raisons qui vont reléguer big blue dans les poubelles de l’histoire !

C’est sans doute triste mais c’est ainsi : IBM était l’incontestable N°1 mondial de l’informatique dans les années 60 et 70, archi dominant même… Bientôt, il ne restera qu’un souvenir de cette domination.

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Bell Bullitt, mon avis et impressions

Je dois avouer que j’adore les casques et, du coup, j’en ai, hum, plusieurs…

En France, je dois en avoir au moins 6 et 5 en Floride. Bien entendu, je roule toujours avec un casque, toujours.

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Un Arai et un Bell (l’intégral pour mon fils Val et le Bell pour moi) avant de partir en ballade sous le soleil de Floride…

En France, j’ai acheté un DMD Rocket chez iCasque. Ce Rocket est une copie (quasiment exacte) du fameux Bell Star premier du nom, le tout premier casque intégral de l’histoire.

L'intégral DMD Rocket à côté d'un Bell "automobile"...

L’intégral DMD Rocket à côté d’un Bell « automobile »…

Le DMD, qu’on voit ici a côté du Bell que j’ai utilisé lors de mes aventures en monoplace, s’est révélé être une déception : pas confortable du tout et bruyant… C’est un casque « vintage » dans toute sa splendeur, avec même les défauts de l’original !
Désormais, il sert simplement de décoration dans mon bureau (j’ai aussi un vieux Bell Star 1 au grenier mais il est trop défraichit pour faire usage d’objet décoratif).

Mais le casque que j’attendais plus que tout, c’est bien sûr le Bell Bullitt !

Et j’ai attendu, attendu pour finalement me rendre compte que sa commercialisation en France allait prendre encore un certain temps (voir cet article pour comprendre ce qui se passe). Donc, une fois de retour en Floride, j’en ai commandé un sans attendre chez Revzilla (l’équivalent de icasque). Je le reçois rapidement mais, catastrophe, l’exemplaire reçu est trop petit !

J’avais pourtant fait attention et j’avais déjà commandé un intégral Bell en ligne (en 2013) et je pensais donc être tranquille côté taille… Mais voilà, le Bullitt est différent et il vaut mieux le prendre large, CQFD. Cet épisode m’a permit d’éprouver le service après-vente de Revzilla et j’ai pu vérifier leur promesse sur un cas concret. Bref, le second envoi fut le bon et j’ai enfin pu utiliser ce casque en vraies conditions.

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Le bullitt visière ouverte sur la selle de ma Kawasaki.

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La visière « bulle » est épaisse et ajoute encore au « cachet » du design…

Voyons d’abord ce Bell en « essai statique » : à $400, on s’attend à un bel objet et, heureusement, on est pas déçu… Le casque est superbe et bien fini. Le système de fermeture de la visière est originale (un aimant !) et l’intérieur du casque est à la hauteur de son apparence. Mais bon, un casque, ça se juge en roulant, non ?

Même en taille large, le Bullitt n’épargne pas les oreilles, ça frotte un peu à ce niveau quand on retire ce casque. Mais une fois enfilé, la première impression est très bonne du fait de la large ouverture… En plus, toujours grâce à cette caractéristique reconnaissable, il est facile d’ajuster ses lunettes (et ce n’est pas un détail pour quelqu’un comme moi qui a toujours des lunettes sur le nez…). Cette large ouverture est vraiment un plus car on ne sent plus le côté confiné qu’impose inévitablement un intégral. On s’habitue vite à cette contrainte mais quand on porte à nouveau un jet (comme l’excellent Bell RT, j’en ai un France aux couleurs de Yamaha USA !), on s’aperçoit vite de la différence : une impression de liberté appréciable !

Le Bullitt, à ce niveau là, c’est un peu le compromis idéal : bonne protection et grande sensation de liberté. La ventilation est bonne (heureusement, sinon, ce serait complètement insupportable par ici où il faut souvent très-très chaud !) mais le casque se révèle un peu bruyant dès qu’on va à plus de 100 km/h. Soyons juste, pas plus que les autres intégraux : l’Arai que je possède aussi est plutôt bruyant également (à tel point que j’ai ajouté du ruban adhésif sur la visière pour neutraliser les vibrations gênantes des clapets d’aération…).

En conclusion, le Bullitt est un superbe objet mais il n’est pas aussi confortable à porter que les autres Bell (en particulier le Bell Vortex que je préfère pour les longues distances).

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Restauration de la Z1000, fin de la phase II !

Après l’avoir laissé fin mars à Weston Davern Chop Shop, j’ai enfin pu récupérer ma Kawasaki, superbe après avoir subie la phase II de sa restauration !

La Z1000 dans sa splendeur retrouvée !

La Z1000 dans sa splendeur retrouvée !

En effet, en quelques mois, Weston a pu faire un travail important et utile : changer les pinces de freins, changer les tubes de fourche (piqués par la rouille), changer toutes les pièces rouillées (j’avais pris soin de commander les pièces à changer chez RedLine… Et j’ai pu en remettre un carton plein à Weston), remplacer les clignotants, redresser les repose-pieds, mettre en place la béquille centrale, changer la pédale de frein, remplacer le guidon et les commandos, etc., etc.

Mais, bien sûr, une opération de cette ampleur prend du temps et passe par des étapes. Quand je suis revenu en Floride et que je suis allé voir ma moto dans l’atelier de Weston, j’ai trouvé ça :

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Pas vraiment encourageant, hein !

Et Là, Weston m’explique la nouvelle liste de pièces nécessaires (merci RedLine !) à commander : des nouveaux roulements pour la colonne de direction par exemple…

Bref, après quelques allers et retours du même goût, la moto est enfin prête et je peux de nouveau savourer la route à son guidon… Voyez vous-même le résultat grâce à cette petite galerie, elle est superbe !

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Les freins, en particulier, sont une vraie réussite : je n’avais aucun feeling avec les pinces d’origines mais avec celles à 4 pistons que Weston a utilisé, c’est le jour et la nuit !
Maintenant, je peux vraiment freiner avec un seul doigt sur le levier…

Pour finir, voici une image qui réunit les anciennes pièces, celles qui viennent d’être changées afin de redonner son allure et son brillant à cette machine… Et ce n’est pas fini : la phase III va consister à mettre au propre le moteur qui en a bien besoin également…

Cela ne se voit pas de loin mais ces pièces étaient marquées par la rouille...

Cela ne se voit pas de loin mais ces pièces étaient marquées par la rouille…

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La BMW R850, fiable et accessible !

Avant de trouver la Z1000 de mes rêves en Floride, j’ai d’abord acheté une BMW R850R de 1996 qui affichait un kilométrage élevé : pas moins de 96 000 miles (soit presque 155 000 kms tout de même !)…

Mais il se trouve que cette machine est très fiable (et le précédent propriétaire en a bien pris soin, le carnet d’entretien en atteste) car j’ai ajouté quelques miles à ce compteur sans rencontrer le moindre problème si ce n’est avoir à remplacer une batterie devenue trop faible.

Et, soudain, il y a deux semaines, c’est le démarreur qui a flanché. Je l’ai démonté, nettoyé, graissé le solénoïde mais rien n’y a fait : la pièce (d’origine Valéo) était en fin de vie. J’en ai donc commandé une autre sur Amazon (neuve, pour $70, port compris). Je l’ai reçu trois jours après et j’ai pu faire l’échange standard sans difficulté.

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Le démarreur en question, à droite la pièce d’origine, à gauche, la pièce neuve.

Car c’est là un autre atout de ce flat-twin : la mécanique est accessible. Sur une 4 cylindre compact, je doute que j’aurais été à même de le faire aussi facilement !

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Entre l’injection et le sélecteur, voici l’emplacement du démarreur de la 850R…

La BM est prête pour de nouvelles aventures !

La BM est prête pour de nouvelles aventures !

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Indy 500 sur iRacing : je termine enfin cette course !

J’ai participé trois fois à l’Indy 500 organisé par iRacing. Et la 3ème fois fut la bonne pour moi… Voici un résumé de mes deux participations précédentes où ma course s’est terminée au 57ème tour (2010) et 5ème tour (2011) !

En 2012, j’avais renoncé à participé car je n’avais aucun feeling avec la voiture (les aléas des mises à jours multiples d’iRacing) et, en 2013, je n’avais même pas pensé à le faire… Cette fois, j’ai eu plus de chance à tous les niveaux : j’avais loupé le rendez-vous traditionnel de fin mai mais, heureusement, iRacing a été obligé de décaler son événement suite à des problèmes techniques).

Reporté début juillet, ça m’arrangeait plutôt en fait. J’ai pris l’événement à la dernière minute à tel point que je n’ai même pas pu participer aux qualifications (acceptant par avance de me retrouver relégué en fin de grille).

J’ai été obligé de prendre la nouvelle Dallara (la DW12) et j’ai eu juste une après-midi pour la régler. Comme mon objectif était juste de terminer, j’ai privilégié des réglages plutôt « conservateurs » afin d’avoir une facile facile à conduire et sans surprise, afin que je puisse me concentrer sur la gestion du trafic. Bien sûr, ce choix impliquait d’oublier la performance et, effectivement, ma voiture était plutôt lente en ligne droite comme j’ai pu m’en rendre compte pendant la course…

Voilà quoi ressemble le fameux « Brickyard » à bord d’une DW12…

Du coup, je suis 27ème sur 31 au moment du départ de la course à 8:00 du soir, heure américaine. Pendant les quelques tours du warm-up, j’ai pu tout de même me rendre compte que mon rythme n’était pas terrible mais pas complètement ridicule non plus (meilleur tour en 41.3 alors que les meilleurs tournaient en 40.3…) et c’est donc avec un optimisme modéré que je m’élançais pour la célèbre course.

Autant le dire tout de suite, les premiers tours ont été cauchemardesques !

En fait, il fallu attendre au moins le 30ème tour pour enfin aligner plus d’un tour lancé… Le reste du temps, le drapeau jaune était sortit presque tout de suite après chaque relance. L’essentiel des premières dizaines de boucles ont été parcourues au ralentit et, au bout d’un moment, ça devient carrément pénible. Pendant ce temps, j’ai pu tout de même progresser, passant de la 27ème à la 10ème position, essentiellement parce que les autres semblaient tétanisés par l’ambiance. Une fois dans les dix premiers et les neutralisations s’espaçant un peu, j’ai eu l’impression que la course était enfin lancé pour de bon.

Mais le carnage fut tellement intense qu’au 40ème tour, la moitié du plateau était déjà éliminée… Il y a eu 11 neutralisations qui ont haché ces 200 tours de course mais il est encore plus significatif de dire qu’il n’y en a eu que 2 durant la seconde moitié de l’épreuve !

Bien entendu, il fallait savoir utiliser les neutralisations pour ravitailler au bon moment mais j’ai plutôt mal commencé ma manoeuvre en étant obligé de m’arrêter au 40ème tour alors qu’il y a eu un drapeau jaune juste après… J’étais 5ème avant de m’arrêter et je suis reparti 11ème mais je suis remonté assez vite à la 6ème place (j’ai pu « prendre des notes » pendant la course en dictant des compte-rendus rapides pendant les neutralisations avec un petit enregistreur sonore… Ces commentaires pris sur le vif me sont utiles désormais alors que j’essaye de raconter ma course le plus fidèlement possible).

Bref, à partir du première quart, j’étais déjà solidement accroché à la 6ème place et j’ai pu voir que je pouvais suivre les leaders mais seulement à distance, pas les rejoindre ni surtout les attaquer. Je m’en suis rendu compte lorsque j’ai bouclé mon meilleur temps en 40.7 au 55ème tour alors que les leaders tournaient presque 1/2 seconde plus vite. C’est donc à une course d’attente que j’ai dû me résoudre. J’ai tout de même eu quelques bons moments de lutte avec le Canadien François Gagne (un nom enviable !) jusqu’à ce que ce dernier disparaisse.

Vers le 70ème tour, j’ai été rejoins et littéralement déposé par Miss SP Ledger qui affichait une telle vitesse qu’elle tout de suite devenue ma favorite pour la victoire (pourquoi était-elle restée aussi discrète avant ?). A partir du 75ème tour, j’étais installé en 5ème position au moment de la fin du premier tiers de la course.

J’ai pu grimper à la 4ème place à partir du 110ème tour et, jusque-là, j’étais assez content de la façon dont j’avais mené ma course. Le plateau a été décimé au point qu’on était plus qu’une dizaine en course. Du coup, le trafic est devenu beaucoup plus fluide et le rythme s’élève constamment.

Et puis, au 135ème tour, en m’arrêtant pour ravitailler, j’ai commis une grosse erreur : je suis entré trop vite dans la ligne des stands et j’ai automatiquement écopé d’une pénalisation de 30 secondes (qui se sont ajoutées au temps nécessaire à mon arrêt ravitaillement). Cette erreur m’a coûté chère : j’ai décroché du groupe de tête, pris un tour de retard et j’ai perdu la 4ème position au profit de Garry Jackson que je contenais facilement juste avant.

Mais j’étais encore optimiste sur ma capacité à rattraper Garry et à lui reprendre la 4ème place. Et bien entendu, une erreur en entraîne une autre : à vouloir rattraper mon retard trop vite, j’ai légèrement frotté contre le mur en les virages 1 & 2 lors du 146ème tour. C’était vraiment une caresse plus qu’un contact (et d’ailleurs, iRacing ne m’a pas retiré de points pour cet incident) mais ce fut suffisant pour froisser juste un peu ma DW12. Du coup, j’ai perdu quelques km/h en pointe alors que j’étais déjà juste sur ce plan. Avec ça, il s’est trouvé que Garry était bien plus rapide qu’avant, comme si ma bévue lui avait donné des ailes !

Bref, je suis englué en 5ème position et incapable de revenir sur ceux qui sont devant. Nous sommes alors dans le dernier quart de la course. Seuls les quelques « survivants » sont encore en course. Je ne suis plus en piste pour la victoire (en fait, je n’ai jamais été en mesure de vraiment y prétendre et je n’ai pas bouclé un seul tour en tête). Le rush final va se jouer entre Miss Ledger et Seth Hellman et je m’écarte soigneusement pour ne pas gêner leur duel lorsqu’ils me rattrapent en me prenant un second tour.

Entretemps Dustin Freeze (un autre prétendant à la victoire) a été disconnecté et j’ai donc grimpé d’une place grâce à son malheur. Le pauvre Garry qui me résistait superbement a aussi été victime de ce coup du sort mais il a pu revenir ensuite… Trop tard pour venir me contester la 3ème position toutefois.

J’ai donc enfin pu terminé en assurant un maximum, trop content d’avoir pu « passer entre les gouttes » de cette terrible course… En revanche, pour la gagner, il y a encore du travail !

Le résultat final de la course : sur le podium !

Le résultat final de la course : sur le podium !

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La Z1000 se fait attendre !

Après quelques mois passé en France et quelques belles ballades avec ma Moto Guzzi Breva, me voilà de retour en Floride sous un soleil de plomb !

La Z1000 est chez Weston Davern depuis début avril avec une longue liste de choses à faire. Elle devrait être prête début août et j’ai hâte de la retrouver toute belle avec toutes les pièces neuves que j’ai pu acheter chez Redline

En attendant, voici une photo qui montre son état actuel : où est passé tout l’avant ?

2014-07-10-115 - 1000

En fait, Weston a démonté toute la fourche car il va changer les tubes (ceux d’origines commençaient à rouiller) et adapter de nouvelles pinces de freins (étrier de Hayabusa). Mais ce démontage a déjà permit de révéler qu’il fallait aussi changer les roulements de la colonne de direction… J’ai donc commandé les pièces nécessaires (plus quelques autres, des détails) chez Redline et le travail va pouvoir reprendre…

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La théorie des deux mondes

Oubliez les clivages habituels. Le monde, notre monde n’est pas divisé entre droite et gauche, pauvres et riches, croyants et mécréants. Ou plutôt, il ne l’est plus. Ces catégories traditionnelles existent toujours et elles sont bien fournies. Pourtant, elles ont largement perdu de leur signification.

Aujourd’hui, ce qui compte pour comprendre notre époque, c’est le nouveau clivage, celui qui fait des ravages depuis dix ans, plus peut-être. Le monde d’aujourd’hui est divisé entre les sages et les abrutis, tout simplement. Et, bien entendu, les abrutis sont, de loin, les plus nombreux.

Vilfredo Pareto serait déçu de voir que sa loi des 80/20 est très dépassée. Les sages représentent à peine 5 % (en étant très optimiste) de la population. C’est tout et ça diminue, tous les jours !

Les médias et les politiques peuvent être fiers d’eux-mêmes : ils ont parfaitement réussi leur mission d’abaisser le niveau de la grande (l’immense) majorité de la population. C’est peut-être cela, finalement, l’égalité : la loi du plus bête, la domination du plus grossier, la priorité au plus imbéciles de celles et ceux qui nous entoure. Et, dans ce cadre, la fameuse démocratie ne peut donner que des résultats lamentables vu le niveau des « citoyens ».

Les plus abrutis se reconnaissent facilement, ce sont ceux qui mettent leurs priorités là où c’est futile, là où c’est grossier, là où c’est facile. Ce sont celles et ceux qui se mobilisent pour une coupe du monde mais qui se désintéressent de leur environnement ou de l’éducation de leurs enfants. Cette grande masse donne le ton, tout s’y plie désormais. Les médias favorisent cette tendance puisque c’est celle qui produit les plus grandes audiences.

Tout se combine pour tirer le niveau toujours plus bas et pour gratifier la bêtise au lieu de la stigmatiser. Dans ce contexte, les plus sages livrent un combat qui s’apparente à une cause perdue d’avance : ils ne peuvent plaire puisqu’il appelle à l’effort, au choix, au libre arbitre.

Celles et ceux qui décident de ne plus s’abreuver à la fontaine toxique des médias, pensent par eux-mêmes et améliorent leur culture quotidiennement méritent le respect, pas les moqueries. Mais c’est exactement l’inverse qu’on constate car, pour vendre leur soupe, les médias ont besoin de rendre enviable ce qui devrait être combattu.

Donc, continuez à partager vos contenus lamentables mais ne vous étonnez pas le jour où il faudra payer la note : ce monde est le résultat de ce que vous en faite et, actuellement, il n’y a pas de quoi être fier.

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