« L’argent dette », un excellent document à voir en ligne !

« La question de l’argent ne sera pas étudiée… »

Vous avez fréquenté l’école mais avez-vous jamais suivi un cours sur la théorie monétaire ?
Evidemment, non. C’est drôle de voir comment les choses les plus importantes sont volontairement passées sous silence, non ?

Voilà un moyen simple de combler cette lacune : regardez donc ce documentaire fort bien fait sur la notion de « l’argent dette »… Une fois qu’on a vu cela, on comprend bien des choses !


L’Argent Dette de Paul Grignon (Money as Debt FR) from Bankster on Vimeo.

La dette des gouvernements, des entreprises et des ménages a atteint des proportions astronomiques et enfle de plus en plus démesurément de jour en jour.

D’ou vient tout cet argent ?

Comment peut-il y avoir TANT d’argent à preter ?

La réponse est… qu’il n’y en a pas.

De nos jours, L’ARGENT S’EST FAIT DETTE.

S’il n’y avait PAS DE DETTE

Il n’y aurait PAS D’ARGENT

Si tout ceci vous laisse perplexe, rassurez-vous, vous n’etes pas le seul ou la seule.

Très peu de gens comprennent ce système, meme si nous sommes tous touchés.

Ce long métrage d’animation, dynamique et divertissant, de l’artiste et vidéographe Paul Grignon, explique les effets magiques mais pervers du SYSTEME ACTUEL D’ARGENT-DETTE dans des termes compréhensibles pour tous

Nous vous présentons le chef d’oeuvre de Paul Grignon pour la première fois disponible avec une bande son francaise et textes en francais !

Distribué en DVD par www.bankster.tv

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Après le test avec le champion, le comparatif avec le néophyte…

Le test de iRacing que j’ai mené avec Soheil Ayari (voir à http://www.alain-lefebvre.com/archives/189) a été très bien reçu et a même été repris dans la dernière édition du magazine AutoSimSport (voir à http://www.autosimsport.net/index2/index.php) !
Cette fois, j’ai voulu mené un autre test d’un genre différent. Après avoir fait évaluer iRacing par Soheil afin d’avoir le niveau de crédibilité qu’on peut accorder au Simracing, j’ai voulu confronter les principales simulations du marché à un néophyte complet du domaine. J’avais sous la main le candidat idéal pour cela avec Nicolas Joubert-Bousson (l’auteur du blog « Cerveaux en marche » à http://cerveauxenmarche.blogspot.com/ un bon blog à découvrir…).
En effet, j’organise assez souvent des séances de tests de mon SimCom Motion pour des Simracers qui vivent prochent de chez moi : l’attrait d’essayer ce baquet est une puissante motivation pour quelques-uns mais il s’agit toujours de gens qui connaissent le Simracing et qui ont l’habitude de tourner avec ces simulations… Intéressant mais pas très significatif en terme d’enseignement.

Pour mon livre, j’ai besoin de retours d’expériences inédites et c’est pour cela que le test avec un néophyte était intéressant. Nicolas n’a jamais essayé de simulation mais c’est un authentique passionné de sport-auto, le bon profil quoi !
Mon idée principale était la suivante : si un néophyte veut débuter dans le Simracing, il doit d’abord choisir une simulation… Entre Life For Speed, Rfactor et Race07, quel serait ce choix si on pouvait les présenter et les faire essayer les unes après les autres ?
Voilà ce que je voulais tester avec Nicolas… Savoir vers quel choix son feeling et sa découverte allait le conduire. J’avais écarté iRacing de ma comparaison car je considérais que ce dernier était peu accessible (difficile à maitriser) et -largement- plus cher que les trois autres… Dans mon esprit, iRacing ne doit être abordé qu’après avoir accumulé un peu d’expérience dans une des simulations « de base »…
Nous verrons par la suite qu’il y a la théorie et que la pratique du terrain s’empresse de la démentir !

J’ai donc placé Nicolas dans le baquet du SimCom Motion et nous avons commencé par Rfactor avec le mod « European Challenge » basé sur la Ferrari 360 Modena Cup. Une voiture intéressante tout en étant facile à piloter. Pour que l’apprentissage du circuit ne soit pas un problème, j’ai choisi le petit circuit intérieur de Monza qui est très simple et donc rapide à assimiler.
J’ai d’abord fait quelques tours pour « montrer le chemin » à Nicolas et je lui ai cédé le volant ensuite. Première constatation, le circuit est toujours un problème, même quand le tracé est simple. La première compétence d’un SimRacer aguerri, c’est de savoir assimiler un tracé en peu de tours. C’est pas du tout évident pour les autres qui découvrent tout à la fois…
Bref, il fallu quelques boucles de ce tracé élémentaire pour que Nicolas commence à aligner des tours à peu près propre. Il s’avéra que Nicolas avait un assez bon coup de volant mais qu’il avait aussi le défaut habituel des débutants : il attaquait trop.
Freinant trop tard, accélèrant trop fort, il était continuellement à se battre avec la voiture. Parce qu’il n’était pas maladroit, il arrivait à la garder sur la piste mais perdait beaucoup de temps à glisser ainsi dans tous les sens.
A part cela, le feeling était bon avec la Modena sur Rfactor, nous pouvions passer à la seconde phase du test… Direction Race07 !

Nicolas, très concentré lors de ses premiers pas avec mon simulateur !

J’ai placé Nicolas sur la version « nationale » du circuit de Magny-Cours, toujours pour des questions de facilité d’apprentissage. Pour la voiture, j’ai sélectionné une Porsche 997 RSR (voiture qui n’est pas présente en standard dans le pack « GTR Evolution » qui est une extension de Race07 mais que j’ai pu récupéré en installé car la mod corrigeant cette lacune est largement disponible et très réussie… C’est même la voiture que je préfére de toutes celles disponibles dans cette simulation !).
J’effectuais un tour lancé pour établir un « temps de base » et Nicolas me relaya aussitôt. Là aussi, il lui fallu quelques boucles pour repérer les difficultés du circuit mais il s’adapta déjà plus rapidement qu’à Monza… Une certaine aisance commençait à apparaitre.
Au volant de la 997, Nicolas se montrait aussi moins brouillon qu’avec la Modena et se rapprocha rapidement à 2 secondes de mon temps de base… Pas mal du tout pour un débutant !
En revanche, Nicolas ne pouvait pas vraiment faire la différence entre Rfactor et Race07 en termes de sensations. Je lui expliquait que Race07 était plus fouillé sur le plan graphique mais il me répliqua qu’il n’arrivait pas à le percevoir, trop occupé à contrôler la voiture pour apprécier le décor…
Donc, après les deux premiers expériences de cette confrontation, Rfactor et Race07 étaient plus ou moins ex-aequo.

J’avais prévu de finir par Live For Speed car, lors de nos conversations préalables, Nicolas m’avait révélé qu’il aimait bien le pilotage sur terre. LFS est la seule des trois simulation à proposer le contexte « Rallycross » et donc, c’est bien par elle qu’il fallait finir cette confrontation…
Direction Blackwood version rallycross avec la GT à 4 roues motrices pour compléter la combinaison. Comme toujours, c’est moi qui fait les premiers pas pour que Nicolas puisse avoir un aperçu avant de prendre les choses en main. A me voir batailler avec le volant sur la piste mixte de Blackwood, Nicolas se disait que cela n’allait pas être facile… Il fut d’autant plus surpris de la facilité avec laquelle il parvint à contrôler les glissades de la RB4 GT sur la terre de la piste de Blackwood !
Pour que l’expérience soit complète, il demanda aussi à tester un circuit uniquement de bitume. Encore Blackwood mais en version normale et avec la monoplace Formula XR pour que la prise en main soit facile.
Quelques tours et Nicolas en eut assez : LFS était la plus décevante des trois en terme de sensations. Son choix devait donc se faire entre Rfactor et Race07.

Mais, au lieu de me demander de retester l’un et l’autre, il me demanda « et le truc que tu as fait essayer à Soheil, c’est lequel ? ». Je lui expliquait que je n’avais pas prévu iRacing dans cette confrontation car cette simulation était moins accessible que les trois autres (coût et difficulté). Devant son insistance, nous voilà en train de basculer sur iRacing…
Pour réduire les obstacles, j’ai commencé à le faire tourner sur l’ovale de Phoenix (pas de difficulté d’apprentissage du tracé ainsi) mais pour lui faire ressentir qu’iRacing était vraiment différente, j’ai sélectionné la monoplace Skip Barber pour ses premiers tours de roues… Il voulait s’essayer à iRacing ?
Il allait en avoir pour son argent !

Même à Phoenix, la Skip Barber doit être piloté, ce n’est certainement pas « à fond » tout le temps… Mais dès les premiers mètres, Nicolas remarqua que la gestion du retour de force du volant n’avait rien à voir avec les autres simulations… « ah, ça réagit au niveau du volant là au moins ! ».
Nicolas ne mit pas longtemps à aller plus vite que moi à Phoenix et nous avons donc enchainé sur quelque chose de plus corsé : toujours avec la Skip Barber, direction Watkins Glen sur la version « classic » (la plus simple) du tracé. Dans ces conditions, Nicolas se remonta les manches et transpira à grosses gouttes pour boucler ne serait-ce qu’un tour correct avec la petite monoplace super vivante…
Une fois la phase d’apprentissage dépassée, les temps commençait à tomber mais je constatait que Nicolas était encore trop généreux au volant. Je repris les commandes pour lui montrer que plus de sobriété dans l’ampleur des gestes permettait d’aller bien plus vite.
Nicolas apprenait vite et en demandait toujours plus… Pas d’hésitation, un éléve aussi doué peut sauter les échelons, passons à la Radical !
La barquette Radical est aux antipodes de la Skip Barber : beaucoup plus de puissance (la Skip est un peu anémique de ce côté là) et beaucoup plus d’adhérence grâce aux gros pneus et aux appuis généreux (là aussi, la Skip est plutôt radine sur ce plan !). Tout de suite, on se rend compte que ça va beaucoup-beaucoup plus vite qu’avec la Skip Barber…
Nicolas se débrouille tout de même vraiment pas mal mais on utilise les replays et les ralentis pour analyser ses fautes et les défauts de son pilotage : il ne rentrait pas assez sur les freins dans les virages et se retrouvait toujours trop éloigné du point de corde au moment de remettre les gaz.

Avec la Skip Barber sur iRacing, c’est tout de suite une tout autre affaire !

Enthousiasmé par cette découverte, Nicolas demande à être placé dans les mêmes conditions que Soheil Ayari lors de son test : avec la Radical sur le tracé de Silverstone GP… Mais là, sa méconnaissance du circuit le rejette loin de mon temps de base. Dès que le tracé est un peu compliqué, la connaissance du terrain redevient un facteur majeur de performance ou, au moins, de durée d’apprentissage.

La conclusion de cette confrontation est sans appel : iRacing a été très largement préférée par Nicolas. Pour lui, c’est sans hésitation la meilleure et plus attirante des simulations testées.
Bien évidemment, quelques tours en solo sont loin d’être suffisants pour avoir une idée complète de iRacing et de sa difficulté réelle. Même après cette intéressante expérience, je ne recommanderais pas de commencer par iRacing mais plutôt d’accumuler un peu d’expérience avec Rfactor et/ou Race07 avant de se lancer dans le grand bain proposé par iRacing.
L’autre enseignement de ce petit test c’est que l’ampleur des sensations procurées l’emportent sur la difficulté d’une simulation. Il est clair pour moi que SimBin et Image Space se doivent désormais de réagir en fonction du niveau atteint par iRacing…

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Projet en cours : une biographie sur Soheil Ayari

Comme vous le savez sans doute, je connais Soheil Ayari (voir son site officiel à http://www.ayari.com/) qui est un des top pilotes Français. Du coup, je suis en train de rédiger une biographie sur lui qui va être publié dans les mois qui viennent par son frère (qui est également son manager).

Rédiger une biographie était un excercice nouveau et intéressant pour moi et le parcours de Soheil méritait bien cet effort particulier. Je vous propose ici un extrait (le prologue et l’introduction) de cet ouvrage qui aura pour titre « Soheil Ayari, un pilote moderne ».

Continuer la lecture

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Quelques nouvelles de mon livre sur le SimRacing

Je vais vous dire où j’en suis dans ce projet qui, en ce moment, me dévore complétement, j’y consacre quasiment tout mon temps !
Mais ça ne suffit pas et je suis plutôt en retard… Nous avions prévu que l’ouvrage serait terminé fin avril mais je viens de prévenir l’éditeur qu’il faut prévoir au moins 2 semaines de décalage sinon plus…
Bref, je subit un stress important pour cet ouvrage mais je pense que ça en vaut la peine : plus je travaille dessus et plus j’ai conscience que ce sera le premier livre de référence sur notre passion !
De plus, j’ai désormais le projet de le mettre à jour chaque année pour suivre les évolutions de notre domaine. Bref, c’est un projet qui, globalement, devrait marquer un point de passage et c’est assez exaltant.

Bon, voilà où j’en suis ce vendredi 3 avril :
– la première partie prend plus de temps que prévu… J’ai bouclé le chapitre un (historique) et le chapitre deux (présentation des 4 principales simulations) mais il reste tous les autres (autres simulations, communautés, modding, équipement, etc.).
– la seconde partie est déjà rédigée (culture du sport-auto) et validée par Soheil Ayari mais il manque les illustrations pour considérer qu’elle est bouclée et cela représente un gros travail…
– la troisième partie (comment progresser), elle, reste encore vierge, tout est à faire (mais j’ai plein d’idées) !

Bref, il reste encore beaucoup de travail même si ce qui est déjà fait représente aussi beaucoup de travail. Les échanges que j’ai eu avec les simracers fameux ou anonymes représentent aussi une des meilleures parts de ce projet, c’est vraiment enrichissant. Ce domaine est formidable et il est évident qu’il est promit à un grand avenir !

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La mini-app que je voudrais sur Facebook…

Depuis que j’ai lâché 6nergies, je n’utilise plus que Facebook comme réseau social (j’y vais quasiment tous les jours) et non, la nouvelle homepage ne me dérange pas (il est bien connu que les utilisateurs n’aiment PAS les changements de design web !).

Donc, sur Facebook, il y a une mini-app que j’aimerais bien trouver, installer et utiliser : une sorte de « friends reminder »…

Cette mini-app t’afficherait un rappel pour écrire à tes amis (sorte de reminder mais pas sur l’anniversaire ou le nom)… Quelqu’un connait cela ?
L’idéal : une mini-app qui t’incite à envoyer un petit mot à un ami différent chaque jour…

Je veux une incitation à écrire un petit mot, donner de mes nouvelles à chacun de mes contacts de temps en temps… Cette mini-app serait une aide pour y penser. La mini-app te dirait quelque chose comme « et si aujourd’hui tu écrivais à xx ? ça fait n jours que tu ne l’as pas fait… Voilà ce que je veux !

Si vous connaissez cela ou si vous avez envie de développer une mini-app Facebook pour faire connaître vos talents de programmeur, prenez contact avec moi et je vais m’occuper du design de cette mini-app… Un gros succès en vue !

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Encore une vidéo époustouflante de Bruce Branit

Bruce Branit réalise (quasiment seul) des vidéos incroyables… Peut-être vous souvenez-vous de celle-ci ?

Et voici sa dernière création, toujours incroyable…

A strange man builds a world using holographic tools for the woman he loves.

This award winning short was created by filmmaker Bruce Branit, widely known as the co-creator of ‘405’. World Builder was shot in a single day followed by about 2 years of post production. Branit is the owner of Branit VFX based in Kansas City.

More info, background and info on future releases can be at http://www.facebook.com/pages/World-Builder/73936485659 Become a fan and keep in touch.
 

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Le Mac a 25 ans !

Eh oui, déjà !

Le musée de l’informatique organise une expo à ne pas manquer => http://mac.museeinformatique.fr/

Cette expo commence le 10 avril et dure jusqu’à la fin 2009, qu’on se le dise !

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Une vidéo sur Rfactor qui est une pure merveille, un produit de la passion !

Pas besoin de commentaire, il suffit de regarder cela : cette vidéo donne même des frissons dans le dos (et, bonus, on voit même MA Ferrari 312B en action vers la fin…) :

Cette vidéo a été réalisé pour un concours organisé par RfactorCentral… Elle a eu le premier prix, c’est mérité !

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Promotion pour macosmestoperso.com

Si vous ne connaissez pas www.macosmetoperso.com, c’est le moment d’y aller (ou de le faire connaitre à votre conjointe/copine si vous êtes un homme…). Ce site est une création de mon amie « la sorcière du référencement » (http://www.lasorcieredureferencement.com/) et, à mon avis, mérite d’être connu…

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Comment vivre heureux même avec un PC sous Windows : mes conseils à appliquer à la lettre !

Précision : cette chronique est un rewrite d’une « terrible vérité » déjà rédigée et publiée en janvier 2004 sur mon ancien blog… Plus de 5 ans après, je m’aperçois que les conseils ci-dessous sont toujours nécessaires et j’ai donc pris le temps d’actualiser un peu ce contenu (à suivre à la virgule près !).

Donc, si vous faites partie des gens utilisant MS Windows avec un PC avec une connexion Internet permanente, lisez ce qui suit, appliquez ces conseils (tous !) et vous vivrez mieux (comprendre, cette grosse daube de Windows va vous laisser tranquille un peu plus souvent qu’avant…). Si vraiment vous voulez vivre dix fois mieux, simple, achetez un Mac (merci qui ?).

Dans le monde solide (IRL = In Real Life), des catastrophes arrivent tous les jours : les bateaux coulent, les avions s’écrasent, les immeubles brûlent sans même parler des causes naturelles comme les tempêtes, glissement de terrains, inondations, etc.

Bien que les gens l’acceptent de moins en moins (où plutôt, on leur distille à l’oreille que ces événements inévitables sont inacceptables…), tout cela arrive avec régularité. Eh bien sur le Net, c’est pareil : on y trouve des choses formidables à côté de pages répugnantes, il y a des endroits sûrs qui coexistent avec des endroits où on est certain d’attraper quelque chose de nocif, c’est ainsi. Car, en la matière, la terrible vérité est que l’Internet n’est pas différent du monde réel, du monde solide où nous évoluons tous.

Il ne faut pas s’en étonner (pourquoi le Net serait-il une place plus propre que la surface de notre planète ?) ni s’en désoler, il faut agir !
Car la bonne nouvelle, c’est qu’on peut se protéger contre les toutes les nuisances qui polluent l’Internet et c’est même relativement facile…

Un avertissement avant d’aller plus loin : je dois avouer que je ne suis pas un expert en matière de sécurité informatique. Pire, pendant ma carrière dans le milieu informatique, c’est même un domaine qui ne m’a jamais vraiment intéressé. J’ai trop souvent vu des informaticiens se retrancher derrière l’argument sécurité pour ne pas entreprendre le projet innovant que j’essayais de leur vendre !
Du coup, j’en étais arrivé à rejeter systèmatiquement les précautions et procédures recommandées par les experts reconnus, persuadé qu’il ne s’agissait là que de propagande (commerciale). J’ai changé d’avis en 2003.

Cette année là, j’ai tout eu ou presque : crash de disque dur, détournement de carte visa (8000 euros débités par des pirates suédois, ça permet de comprendre le problème…), defacing de site web (changement de la page d’accueil d’alain-lefebvre.com contre mon gré) et ainsi de suite, il n’y a guère que l’infection par virus à laquelle j’ai échappé !

Cette suite d’événements m’a poussé à comprendre que le danger était réel et qu’il était désormais bien présent. J’en ai également profité pour creuser les protections disponibles et me faire une opinion sur la question… C’est cette dernière que je vous livre aujourd’hui. Rassurez-vous, ce sera pas technique, rien que du bon sens.

Les lignes qui suivent concernent seulement les utilisateurs de Windows XP (si vous avez le malheur d’être sous Vista, essayez donc de revenir sous XP tant que c’est encore possible !) qui, je crois, concerne l’immense majorité d’entre vous (si vous utilisez Linux ou le Mac, bonne pioche, vous êtes épargnés !).

1er niveau : l’e-mail
La plupart des problèmes arrivent sur votre machine en utilisant le canal de l’e-mail, c’est donc à ce niveau là qu’il faut être le plus vigilant. Car, en matière de sécurité, la règle est simple, c’est pas une affaire de technique, c’est une question de comportement !

Donc, au minimum, il ne faut PAS ouvrir les messages qui contiennent une pièce jointe si vous ne connaissez pas l’expéditeur et, même dans ce cas, votre interlocuteur est peut-être déjà infecté, sans doute à son insu !

Donc, méfiance sur les pièces jointes, toutes les pièces jointes. Mais si on ne peut plus échanger de fichiers via l’e-mail, cela va beaucoup diminuer son intérêt allez-vous me dire…
En effet, et c’est bien pour cela qu’on va continuer à s’en servir, y compris pour échanger des pièces jointes mais en ayant pris quelques précautions : ne pas ouvrir ce qui est suspect (et tout ce qui vient d’inconnus est suspect) et se débarrasser du spam en amont. 

Avec les virus, l’autre grand problème de l’e-mail c’est le spam. D’une certaine manière, les deux sont liés. Une bonne partie des pièces jointes nocives que vous recevez viennent de messages non-sollicités d’expéditeurs inconnus.
Donc, en éliminant l’un vous supprimez aussi d’une partie de l’autre par la même opération !

C’est pourquoi je ne peux que vous recommander d’utiliser SpamPal (voir à http://spampal.free.fr/) qui est un filtre anti-spam simple, efficace et gratuit (de plus, SpamPal est un projet Open Source ce qui a son importance, nous y reviendrons).
Mais il en restera toujours quelques-uns (des messages suspects avec une pièce jointe attachée)… Et comment reconnaît-on un message suspect ?
Simple, la réponse est dans la question : à partir du moment où il y a le moindre début de doute, zou, à la poubelle direct sans même le lire !

Enfin, un autre problème bien réel qui arrive via l’e-mail : le scam (voir à http://fr.wikipedia.org/wiki/Fraude_4-1-9). Le scam n’est pas du spam, c’est bien pire !

Le scam est un message qui à l’apparence d’une vraie demande venant d’un organisme que vous connaissez et avec lequel vous êtes en affaires (via un abonnement ou autres). Le message en question va vous demander de confirmer votre inscription, de préciser vos données d’identification et autres informations sensibles. Le décor du message, son expéditeur apparent, les adresses employées, tout est fait pour donner l’apparence d’un vrai message venant bien de l’entité supposée… sauf que ce n’est pas le cas, ce n’est jamais le cas.

Les grands sites du web comme Amazon, Yahoo, Ebay, Paypal et autres n’envoient JAMAIS ce genre de message. En revanche, les pirates les plus malins qui ont récupéré votre adresse e-mail en écumant les pages d’Ebay  (lorsque vous y avez mis un objet en vente, voilà pour Ebay, les méthodes sont diverses pour les autres) vous faire un usage frauduleux de vos données (jusqu’au détournement de carte bancaire mais, même cela, ce n’est pas le plus grave).

Aux USA en ce moment, il y a une vague de délits basée sur le détournement d’identité. Le scam est un moyen habile pour les pirates de voler les informations utiles, ne leur facilitons pas la tâche.
Je répète : les vrais sites ne vous demandent jamais ce type de confirmation et surtout pas par e-mail !

2ème niveau : l’anti-virus
La plupart des gens qui se retrouvent infectés par un virus ne comprennent pas pourquoi : après tout, ils avaient un anti-virus en bonne et due forme sur leur machine !
Ben voyons…
Encore une terrible vérité, l’anti-virus c’est comme l’air bag : c’est pas parce qu’on en a un qu’on doit pas boucler quand même sa ceinture !

Autrement dit, l’anti-virus va vous protéger des infections connues, pas des toutes dernières nouveautés (qui, par définition, sont toujours les plus répandues à l’instant T). En effet, pour que l’anti-virus intervienne et bloque le programme malicieux, encore faut-il qu’il le reconnaisse. C’est pourquoi tous les anti-virus du marché viennent avec leur base de « signatures » des virus connus. Et pour les virus qui sont pas dans cette base alors ?
Et bien c’est simple, à moins que ce virus se conduise sur votre système de manière évidente (criant partout « hé, j’suis un virus, j’suis un virus, attrape-moi si tu le peux !), votre anti-virus restera bien tranquille face à l’intrus.

Fondamentalement, je pense qu’il vaut mieux appliquer mes conseils du premier niveau (ne pas ouvrir les pièces jointes qui arrivent par email venant d’inconnus) et, ainsi, pas besoin d’anti-virus qui provoquent souvent pas mal de problèmes (comme si on en avait pas assez).

Restez à l’écart des programmes connus comme Norton et autres : chers, contraignants et pas plus efficaces les uns que les autres. Si vous voulez absolument un anti-virus (encore une fois, comportez-vous comme il faut et vous ne choperez PAS ces virus…), je vous recommande free-av.com et seulement la version « classic » (gratuite en plus, voir à http://www.free-av.com/).

Ceci dit (j’insiste !), vous m’avez bien compris : même un système de protection up to date ne vous épargne pas de prendre des précautions minimum… donc n’ouvrez pas cette prétendue présentation powerpoint rigolote que vous envoi un inconnu, ah mais !

3ème niveau : les logiciels habituels
OK, on a vu comment traiter la question de l’e-mail et de l’anti-virus, on a fait le principal mais il reste des zones de risques… Les logiciels eux-mêmes.
Sans sombrer dans le banal et peu productif anti-microsoftisme primaire et viscéral, il faut bien reconnaître que plus on se passera de Outlook Express et d’Internet Explorer et mieux cela sera.

Et pourquoi donc s’il vous plait ? 
Parce que ces deux logiciels, omniprésents sous Windows et très, très utilisés sont aussi très, très buggés. Certes, l’éditeur diffuse régulièrement des correctifs pour l’un et l’autre mais, outre que ces correctifs sont nombreux et quelquefois contradictoires (il faut les passer dans l’ordre prévu, ce qui n’est pas toujours évident…), on sait bien que l’utilisateur moyen n’est pas toujours très assidu de ce côté-là (et cela peut se comprendre : voilà une tâche qui n’apporte rien de plus, c’est donc une contrainte). 
Bref, si vous utilisez Outlook et Internet Explorer, vous utilisez aussi des logiciels qui sont pleins de failles que peuvent exploiter des programmes malicieux, voire même des pages web contenant du code malicieux (et là, même pas besoin de pièce jointe pour attaquer votre système).

Et bien sûr, revient toujours la même question : comment faire autrement que d’utiliser ces logiciels ?
Ce sont ceux qui sont proposés en standard et si je veux pouvoir utiliser mes sites habituels, il ne faut pas que je sorte du standard sinon, je n’aurais pas de recours si ça marche pas et mon support technique habituel m’enverra bouler quand je vais demander de l’aide !

C’est une objection légitime mais, dans le cas présent, elle n’est tout de même pas recevable : l’alternative que je vous propose n’est pas un obscur programme connu seulement de quelques initiés mais bien la valeur montant actuelle de l’Internet, le seul projet qui peut prétendre à être un vrai challenger pour Outlook et Internet Explorer (et bien meilleur que ces deux derniers sur bien des aspects) : le navigateur Web Firefox (voir à http://www.mozilla-europe.org/fr/).

Pendant que vous y êtes, maintenant que vous avez une -bonne- alternative à IE (Internet Explorer, le navigateur web par défaut de Windows), profitez-en pour remplacer aussi votre client email par défaut (Outlook) par Thunderbird (voir à http://www.mozilla-europe.org/fr/products/thunderbird/) qui vient de la même source… Excellent, facile à utiliser et blindé côté sécurité (on peut pas en dire autant d’Outlook !).
Voyez ce que dit Wikipedia de ces deux projets majeurs :http://fr.wikipedia.org/wiki/Firefox ethttp://fr.wikipedia.org/wiki/Mozilla_Thunderbird

Mêmes raisons et même traitement pour les macros vicieuses qui pourraient s’exécuter au sein d’Excel ou de Word : remplacez votre suite MS Office par Open Office qui est 100% compatible, libre, gratuite (pas de passage à la caisse à chaque évolution, voir àhttp://fr.openoffice.org/index.html) en français et, une fois encore, supérieure à l’originale sur bien des points (par exemple : Open Office vous permet de générer directement des documents au format Acrobat -des pdf quoi-, quand donc MS Office vous permettra-t-elle cela ?).
Encore une fois, voyez ce que dit wikipedia sur Open Office :http://fr.wikipedia.org/wiki/Open_Office

4ème niveau : le système lui-même.
Allez, courage, on a presque fini !
Après avoir domestiqué votre e-mail et remplacé vos logiciels plein de trous, que reste-t-il à faire pour être vraiment en sécurité ?

Tout d’abord, la sécurité à 100% ça n’existe pas !
Ou alors, il ne faut pas être connecté au net, ne pas installer de nouveaux programmes, ne pas accepter ni disquettes, ni cd-rom… retirez donc aussi le clavier pendant que vous y êtes (car un hacker motivé pourrait y taper un code sournois après s’être introduit chez vous !).

Bon, mais il y a encore quelques précautions et réflexes élémentaires qu’il est bon de suivre. Si vous êtes relié au net via l’ADSL, ne restez pas connecté en permanence, même la nuit quand vous ne faites rien avec votre machine. Eteignez le modem chaque fois que c’est possible, inutile de laisser ainsi une voie d’accès grande ouverte tout le temps.

Sachez que quelques méchants hackers sont toujours à la recherche d’hôtes innocents pour y déposer codes et objets en vue d’opérations diverses (comme des attaques distribuées où VOUS serez mis en cause et pas eux). On va donc leur corser un peu la tâche…

Si je vous parle de « backdoor, raw-socket, port ip, failles et exploits », ça va rien vous évoquer mais c’est les moyens qu’utilisent les « méchants » pour transformer votre machine en zombie (grâce à une « porte de service » ou backdoor) entièrement à leurs ordres (sans même que vous vous en rendiez compte parfois !). 

Pour éviter cette malencontreuse prise de contrôle à distance, vous allez verrouiller votre Windows et combler ces failles les plus béantes. Je ne vous recommande pas d’installer un firewall (pare-feu) que, de toutes les façons, vous ne saurez pas configurer mais d’utiliser quelques utilitaires développés par Steve Gibson (un américain qui s’y connaît lui, en matière de failles et d’exploits) pour corriger les aspects les plus permissifs de votre système Windows.

Donc, Je ne puis que vous recommander de télécharger (et d’exécuter) quelques utilitaires gratuits réalisés par Steve Gibson (voir à http://www.grc.com/stevegibson.htm), un type qui sait de quoi il parle en la matière :
    •    Unplug n’ pray (voir àhttp://www.grc.com/UnPnP/UnPnP.htm) : permet de désactiver une désastreuse fonction interne de Windows XP… bravo MS et merci Steve !
    •    XPdite (voir à http://www.grc.com/xpdite/xpdite.htm) : un patch utile, évite le service pack 1, super-utile !
    •    Shoot the Messenger (voir àhttp://www.grc.com/stm/ShootTheMessenger.htm) : pour désactiver le service Messenger, la dernière forme de Spam…
Je recommande impérativement d’installer et de lancer au moins « Unplug n’ pray ».

Et il y a encore plein d’autres utilitaires inédits (orientés sécurité pour la plupart) à découvrir à http://grc.com/freepopular.htm.

Le thème de la sécurité est inépuisable mais si, comme moi, vous avez déjà appliqué tout ce que je vous recommande, vous serez déjà mieux armé pour éviter les ennuis sur le Net…
Sinon, plus simple encore : achetez un Mac (oui je sais, j’insiste mais c’est pour votre bien !).

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Simulation : tout (ou presque) est reproduit, même la frustration d’une casse mécanique !

Mercredi 4 mars, je participais à la 3ème manche du championnat Aurora 79 organisé par Historic Sim Organisation (voir à http://www.historicsimracing.org/Aurora/indexAurora.php).

Ma qualification n’avait pas été terrible puisque j’avais été obligé de me contenter de la 15ème place sur la grille (sur 18 partants) mais la course avait bien démarrée et je me battais pour conserver ma 5ème place lorsqu’au 23ème tour (sur les 40 à faire), boum, plus de moteur !

Pourtant, j’avais pas trop tiré dessus il me semble… Mais bon, les casses mécaniques, elles arrivent en vrai, il n’y a donc pas de raison qu’on en est pas aussi en simulation, non ?

Cela illustre que pour faire un résultat dans certaines catégorie du SimRacing, faut vraiment tout mettre de son côté, y compris la chance !

Depuis le début d’année, ma saison 2009 sur Rfactor GP79 est vraiment différente de 2008 où j’avais eu beaucoup plus de succès et de chance… Comme quoi, la roue tourne !

Je ne décourage pas pour autant. Sur iRacing, c’est pas tellement mieux : j’ai ne me prend que des grosses claques en ovals (et un SR qui dégringole…) et sur Road, je me contente de faire le « minimum syndical » pour passer en licence A. De plus, l’essentiel de mon effort dans ce domaine est concentré sur l’ouvrage que je suis en train de rédiger… Voir à

http://www.alain-lefebvre.com/archives/179
http://www.alain-lefebvre.com/archives/182
http://www.alain-lefebvre.com/archives/189

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Anniversaire : les 40 ans de la Porsche 917 !

Voici un extrait du communiqué de presse diffusé par Porsche à propos de cet anniversaire…

Il y a 40 ans, le 13 mars 1969, la Société Dr. Ing. h.c. F. Porsche AG présentait au
Salon de l’automobile de Genève un véhicule pour lequel l’appellation « supercar » demeure un
euphémisme au regard des critères d’aujourd’hui : la Porsche 917. Véritable légende, elle est l’un
des modèles les plus rapides jamais construits et figure parmi les voitures de course ayant
remporté le plus de victoires.

Porsche donne le coup d’envoi de son projet 917 en juin 1968, après l’annonce par la FIA d’un
nouveau règlement pour l’homologation des voitures en catégorie sport – cylindrée de 5 litres
maximum et poids de 800 kg minimum. Dès le mois d’avril 1969, les 25 exemplaires requis,
construits sous la houlette de Ferdinand Piëch, sont prêts, ce qui permet à la 917 de débuter sa
carrière la même année. Après trois abandons consécutifs dus à des problèmes techniques, c’est
pilotée par Jo Siffert et Kurt Ahrens qu’elle remporte sa première victoire en août 1969 sur
l’Österreichring, lors des 1000 km d’Autriche.

Lors de la présentation au salon de Genève en mars 1969 (Piech à droite)

La suite est connue et je l’ai conté dans le documentaire que vous pouvez retrouver sur Dailymotion à

http://www.dailymotion.com/playlist/xbsuw_alefebvre_lhistoire-de-la-porsche-917

Ainsi que ce « best of » publié sur Youtube et qui a été déjà vu plus de 33000 fois !

Pour cet anniversaire, un cadeau pour les vrais passionnés : un ensemble de photos issues de l’édition 2008 du « Le Mans Classic » et centré sur la 917 pilotée par Soheil Ayari (vainqueur d’une manche avec cette voiture) :

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Désélection naturelle, le nouveau blog de Laurent Poulain

Cet article pour vous annoncer le lancement de « Désélection Naturelle » (accessible à http://deselection.wordpress.com/), le nouveau blog de mon ami Laurent Poulain.

Cela faisait longtemps que je me régalais en lisant les articles de Laurent sur son blog en anglais (toujours accessible à http://analysisofitnews.blogspot.com/) : ses analyses sont toujours pertinentes et bien vues (j’aurais aimé les écrire, c’est tout dire !). Mais, voilà, le trafic restait très maigre… C’est pourquoi j’ai conseillé à Laurent de basculer dans une version en français, ce qui est enfin le cas avec « Désélection Naturelle »… Longue vie à ce blog qui promet d’être passionnant !

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Flins sans la F1 : soutenons le collectif !

J’ai beau être un passionné de sport-automobile, je ne pense pas qu’il soit *indispensable* que la France ait son GP de F1… Et s’il y a quand même un grand prix dans notre pays, il y a déjà assez de circuits pour cela.

Donc, non, Flins ne doit pas sacrifier des terrains utiles pour un projet absurde (surtout vu ce qu’est devenue la F1 moderne…). Le projet de circuit se situe sur la deuxième nappe phréatique d’Ile de France qui alimente près de la moitié des Yvelines et des Hauts de Seine en eau potable… Quand on sait combien la construction d’un circuit est polluante, c’est absurde !

C’est dans ce sens que je soutiens et que je vous engage à soutenir le collectif « Flins sans la F1 » à http://www.collectif-flinssansf1.org/

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Evaluation de iRacing par Soheil Ayari…

Le 17 février 2009, j’avais rendez-vous avec Soheil Ayari afin de lui faire essayer iRacing…
Cela faisait des années que j’avais en tête d’organiser ce genre de “confrontation” : prendre un pilote connu et lui faire essayer une de nos simulations habituelles afin d’avoir son avis sur le degré de réalisme atteint, domaine par domaine. Et dans le cadre du livre que je suis en train d’écrire sur le SimRacing, cette évaluation par un vrai pilote professionnel était indispensable.
Au départ, Soheil n’était pas très “chaud” pour cette évaluation car, selon lui, il n’a jamais aucun feeling avec les jeux vidéo… Mais, justement Soheil, là, il ne s’agit PAS de jeux vidéo mais de simulation, nuance !

Ayant réussit à le “coincer” pour quelques heures devant ma machine, j’avais hâte d’avoir enfin son feedback de champion authentique du sport auto devant l’objet de notre passion… Soheil est bien le pilote idéal pour ce test car, dans sa carrière, il a tout conduit ou presque : Karting, Formule Ford (champion de France en 1994), Formule 3 (champion de France en 1996 et vainqueur de la coupe du Monde à Macao en 1997), F3000 (deux victoires en 97 et 98, plus de nombreux podiums), F1 (test sur Williams-Renault fin 1997), prototype (nombreuses participations aux 24H00 du Mans dont une 4ème place en 2004), Supertourisme (3 fois champion de France de la catégorie en 2002, 2004 et 2005) et GT (nombreuses courses sur Viper, Corvette et 2 fois champion de France sur Saleen en 2006 et 2007 plus le titre internationale en Le Mans Series en 2007) et même des Porsche 935 et 917 lors des rencontres Le Mans Classic… On le voit, un palmarès flatteur (et pas assez connu, c’est pour cela que je m’occupe de rédiger sa biographie !) qui met en exergue sa capacité d’adaptation.
En plus de son aura de pilote rapide, Soheil a la réputation d’être un fin metteur au point ce qui ne gâche rien dans le cadre de notre test. Enfin, Soheil était quasiment “vierge” en terme de simulation, n’en ayant jamais testé avant ce matin là (tout au plus quelques tests de jeux vidéo du genre Gran Turismo et autres…).

De mon côté, j’avais sélectionné la barquette Radical de iRacing sur le circuit de Silverstone car c’est un tracé que Soheil connait bien (il y a courru plusieurs fois en proto et en GT dans le cadre des Le Mans Series). La Radical n’est pas une voiture qu’il a déjà piloté en vrai mais comme la Corvette C6R (sa voiture actuelle en championnat de France GT avec Bruno Hernandez) n’était pas encore disponible sous iRacing, il fallu bien s’en contenter…

Dès les premiers tours de roues, Soheil note que le circuit est très fidèle ce qui permet de commencer sur une bonne note. Au bout de quelques minutes, Soheil est capable d’enchainer les virages sans sortir et commence à aligner les tours chrono. Les temps affichés sont moyens (1’53.4 pour son meilleur tour alors que mon temps de référence établi juste la veille était de 1’50.5) car Soheil se plaint de la sensation au freinage : “impossible de faire du dégressif avec ta pédale qui bouge, là !”.
En effet, le pédalier du Volant Logitech G25 propose une pédale avec un senseur de position plutôt qu’un capteur de pression… Or, sur une voiture de course, la pédale de freins ne présente aucun jeu, tout repose sur la pression à exercer, une différence de taille en matière de sensations !
A force, j’ai réussi à m’habituer à cette distortion par rapport à la réalité mais pour Soheil, le handicap est bien plus grand : il s’agit de redéfinir une manoeuvre de base en une matinée…

En dehors de la sensation au freinage, Soheil est très positif :

  • Le circuit est vraiment super fidèle, c’est carrément exactement cela jusqu’au plus petit vibreur !
  • Pour moi, le circuit est réaliste à 95% (en fait, c’est sans doute moins que cela car l’évolution de l’adhérence de la piste en fonction des passages répêtés et du dépot de gomme qui s’ensuit n’est pas simulé…).
  • La sensibilité au volant et à l’accélèrateur est également très bonne, je donnerais 75% pour le volant et 95% pour la réponse à l’accélèrateur.
  • Pour moi, il n’y a que les freins qui pêchent vraiment et encore, c’est à cause de la sensibilité et du mode de fonctionnement de la pédale. Je ne donne que 50% de réalisme dans ce domaine mais il faudrait voir ce que ça donne avec un autre pédalier (Frex GP propose un pédalier de ce type mais je n’en suis pas encore équipé…).
  • Le SimCom motion n’est pas gênant et la poussée au freinage est bien reproduite… Et on s’habitue vite à ce que ça bouge : je n’y prêtais déjà plus attention au bout de quelques tours.
  • Rien à voir avec les jeux vidéo que j’ai pu essayer : là au moins, il faut doser et la sensibilité au volant est très fine, on sent bien quand on roule sur un vibreur par exemple.

A partir de là, nous sommes passés à une seconde phase de ce test : le réalisme de la sensibilité de la voiture aux changements de réglages. La Radical propose une plage étendue de réglages sous iRacing et Soheil a pu s’en donner à coeur joie !
En effet, le comportement plutôt sous-vireur de la baquette ne lui convenait pas du tout…


C’est pas normal que ça sousvire comme cela dans les rapides, une voiture de course bien réglée, ça ne fait pas cela, pas d’accord !
Dans la dernière épingle de Silverstone, c’est normal que tu sous-vire, toutes les voitures font cela ici mais ailleurs, non, c’est pas acceptable… Fait voir ton réglage…

Comme réglage de base pour la Radical sur Silverstone (version GP), je m’étais contenté du réglage par défaut “basic” plutôt que “advanced” avec très peu de modifications (barre arrière sur “firm” plutôt que sur “medium” justement pour combattre cette tendance au sous-virage vraiment marquée sur la Radical et ce un peu partout…). C’est ici que notre test est devenu vraiment fascinant car Soheil pris les choses en main : modifiant le set-up dans tous les sens, il parvint en moins d’une heure à véritablement métamorphoser la voiture !
Il procéda par touches successives mais sans hésiter à modifier plusieurs choses à la fois (ce que je ne fais jamais de peur de me perdre en route !) et à chaque fois avec un instinct technique très sûr : à peine un tour lancé pour vérifier la validité du dernier choix et déjà le verdict tombe :

  • hum, c’est mieux mais c’est pas encore ça; on va essayer encore plus de pitch (le “pitch” dans la jargon de Soheil correspond à la balance de la garde au sol : plus de pitch veut dire d’abaisser l’avan par rapport à l’arrière).
  • combien on a en poids-roues (le “poids-roues”, c’est la répartition des masses mesurée au niveau des 4 roues), c’est à l’équilibre ?
  • montres-moi jusqu’où on peut aller en “caster” (chasse de la direction)… C’est tout ?


Soheil me demanda de reprendre le volant pour juger de l’amélioration du comportement et, effectivement, la Radical se pilotait bien plus facilement ainsi… Je pus alors tourner en 1’49.4 sans trop forcer. Les deux heures prévues initialement ont été largement débordé tellement le pilote Savoyard était pris par le challenge d’équilibrer la Radical sur le tracé de Silverstone.
C’est dans des occasions comme celle-ci qu’on mesure la différence qui existe entre nous, amateurs passionnés, et des pilotes de la trempe de Soheil qui sont complétement investis dans leur métier : je croyais m’y connaitre en matière de set-up mais je pensais aussi que la Radical était fondamentalement sous-vireuse et qu’on ne pouvait pas trop la changer… En deux temps-trois mouvements, Soheil me démontra le contraire avec une sciende des réglages qui me laissa pantois !

Au final, Soheil attribua une évaluation de 90% à la sensibilité aux réglages. Le mot de la fin de la part de notre pilote ?

Pour découvrir un nouveau tracé, ton truc, c’est vraiment l’idéal !
Si je dois courrir aux USA lors des prochaines saisons, je passerais d’abord par chez toi pour apprendre Daytona ou Sebring, ça sera toujours ça de gagné…

On a pas eu le temps de comparer aussi Rfactor ou GTR-Eevolution mais ce n’est que partie remise car je gage que Soheil est désormais intéressé à en savoir plus sur les possibilité de ces simulateurs.

Pour les plus passionnés, voici la série de set-up modifiés progressivement par Soheil (le N°6 étant le dernier et le plus performant…) : soheil-ayari-radical

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« 365 jours d’école à la maison » disponible, enfin !

Nous venons de recevoir les 2000 exemplaires de « 365 jours d’école à la maison », c’est la joie !

Si vous pensiez que « l’école à la maison » n’était pas légale (et donc pas permise) ou que « l’instuction en famille » n’était pas pour vous (trop compliquée, trop contraignante, pas nécessaire, pas utile), lisez ce livre… Il va remettre en cause ces idées reçues !

Plus d’informations (et pour commander l’ouvrage) sur le site dédié au livre à www.ecolealamaison.org

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Lecture : « C’est maintenant ! 3 ans pour sauver le monde » de Jean-Marc Jancovici et Alain Grandjean

J’apprécie beaucoup Jean-marc Jancovici et donc, je ne peux que vous recommander la lecture de son dernier livre « C’est maintenant ! » co-écrit avec Alain Grandjean (lui par contre, je ne le connais pas).
Disons-le tout de suite, ce n’est pas un ouvrage pour cultiver votre optimisme !
Vous êtes prévenus : dans ces pages, on parle clairement de fin du monde (ou, au moins, fin de notre façon de consommer le monde…), de guerres et de troubles sérieux à tous les étages (sans oublier les désordres climatiques au cas où vous les auriez oublié…).

Le livre explique bien et en langage clair pourquoi on ne peut échapper à une sérieuse, très sérieuse remise en question de notre mode de vie. C’est d’une simplicité désarmante : dans un monde où les ressources indispensables sont en quantités limitées (et, pour la plupart, quasiment non-renouvellable), il est absurde de penser que la croissance (et la consommation) peut être infinie…

Voilà pourquoi on n’échappera pas à la crise des ressources qui nous attend forcément au bout du chemin. Crise énergétique évidemment mais pas seulement : tout ce qui est employé comme matière première dans nos industrie de transformation viendra à manquer tôt ou tard, ce n’est qu’une question de temps. Et, au rythme où l’on consomme ces diverses ressources (et où notre consommation augmente, année après année), ce tôt ou tard va se matérialiser de notre vivant… Soyez prêt !

Cependant et comme le disent fort justement les auteurs « nous ne croyons pas ce que nous savons », même moi, même en écrivant ces lignes !
C’est pour cela que nous pouvons parler de « fin du monde » avec de bonnes raisons de penser que c’est à la fois inévitable et proche tout en croyant que nous ne sommes pas vraiment concernés… Personne n’y échappe, hélas.
Les auteurs font même la liste des « dix bonnes raisons de ne rien faire » qui expliquent notre immobilisme même après une prise de conscience de la situation plus ou moins approfondie.

Bien entendu, les auteurs font des propositions en expliquant pourquoi ces propositions ne sont PAS utopiques et peuvent être appliquées avec succès. Ils illustrent leur conviction avec des exemples célèbres de grands projets qui n’ont pu être réalisés qu’avec une volonté sans faille et des moyens considérables (projet Manhattan et/ou projet Apollo). Ici, la démonstration est déjà plus faible…
En effet, je ne crois pas que la nature humaine (surtout celle de notre époque) est prête pour un effort de cette ampleur avec absence de récompense à la clé… Si ce n’est celle de rester vivant (ça devrait suffire à motiver mais, hélas, on ne croit pas que le danger soit de cette ampleur). Churchill a pu promettre « du sang, de la sueur et des larmes » et tout même être suivi mais c’est seulement parce que le danger était bien présent, incontestable et concret et aussi, rappelons-le, après avoir préféré suivre Chamberlain qui lui proposait la voie des concessions à Hitler (le trop fameux « esprit de Munich » tant décrié mais pourtant encore à l’oeuvre dans tant d’occasions).

Soyons clair, je ne crois qu’un énième ouvrage sur la question va permettre d’ouvrir les yeux à la multitude qui va toujours préférer (et même exiger) que des efforts soient entrepris mais « par les autres » (not in my backyard), c’est plus facile… Pourtant, c’est tout de même bien CE livre que je vous recommande aujourd’hui car il est très accessible, très clair et complétement absent de langue de bois (même les écolos en prennent dans la tête et c’est largement justifié dans quelques cas… à lire rien que pour cela !). Cet ouvrage vous permettra d’avoir une idée précise (et sombre !) de la situation et ainsi de faire plus facilement le tri lorsque vous entendrez les sirènes de la propagande, c’est toujours ça de pris.

En attendant, dansons sur le pont du Titanic car l’orchestre est vraiment bon, on annonce bien des icebergs droit devant mais comment savoir si on ne va pas réussir à les éviter au dernier moment ?

Heureusement, Mozinor nous donne un aperçu de ce que sera la météo du futur (sur TF1 bien sûr !)…. sortez couvert !

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Lecture : « Après la démocratie » d’Emmanuel Todd.

Je ne connaissais pas les précédents ouvrages de cet auteur et je ne vais pas me précipiter dessus : j’aime pas son style et j’aime pas ses idées !
Mais, je dois reconnaitre qu’après avoir lu « Après la démocratie », je ne peux qu’être d’accord avec certaines de ces analyses…

Todd a parfaitement raison quand il explique que la démocratie représentative (le droit de vote, le suffrage universel et tout ce qu’on en connait aujourd’hui) ne s’est pas mis en place en une nuit… Il a fallu d’abord les lents progrès de l’alphabétisation (progression du nombre de gens sachant lire et écrire) et de l’éducation (progression du nombre de gens capables de passer le Bac, entre autres).

Juste également quand il analyse que nos élites n’ont plus confiance dans la capacité de dicernement du « peuple »… Echaudées par les résultats des votes sur les référendums européens, nos élites pensent de plus en plus que « la démocratie est une bonne chose à condition d’en faire bon usage »… C’est oublier un peu vite qu’un Hitler est arrivé au pouvoir (en Allemagne en 1933) par les voies légales.

Tous ces bien-pensants qui pronent la généralisation -rapide- de la démocratie partout dans le monde oublient aussi que les résultats des urnes ne sont pas toujours conformes aux espoirs et prévisions et que dans ces malheureux cas, on n’hésite pas à annuler les élections pour mettre en place un pouvoir fort (comme en Algérie après l’élection -annulée- du FIS ou en Palestine où le Hamas a d’abord eu le pouvoir par des élections -pour le garder de manière violente après mais c’est une autre histoire…-). Bref, ce système n’est pas forcément le bon système pour tout le monde et il faudrait peut-être le réaliser une bonne fois avant de vouloir le généraliser.

Todd critique tout et tous avec un certain allant. Sarkozy en prend pour son grade (qualifier son élection de « moment Sarkozy » est assez bien vu, ça fait référence au « moment Boulanger » déjà connu dans l’histoire de France…) mais il n’est pas seul dans ce tir aux pigeons qui n’épargne personne : los socialos sont bien placés avec en particulier Ségolène qualifiée -à juste titre selon moi- de « vide sidéral »…
Mais notre auteur ne se contente pas d’habiller pour l’hiver le gratin de notre magnifique classe politique, il fait aussi des prédictions et des propositions. Au rayon des prédictions, Todd annonce la fin du suffrage universel direct en europe, rien que cela !
Ceci dit, il a quelques arguments à faire valoir : comme dit ci-avant, l’élite (ceux que Todd nomme « les éduqués supérieurs ») considère que le peuple « vote mal » trop souvent et qu’il faut mettre un terme à cette tendance désastreuse. De plus, il existe déjà une instance de décision politique qui fonctionne sans que ses représentants soient élus d’aucune façon… Il s’agit de la commission européenne bien sûr !
Il suffit donc de dupliquer ce modèle au niveau des nations et le tour est joué… Ce n’est pas impossible mais ça va pas se faire en quelques mois (sauf événement imprévu).

Enfin, Todd conclut avec une proposition : puisque c’est le commerce global qui est en train de tuer nos économies et de miner notre système démocratique, supprimons (ou au moins bridons) le commerce global !
En fait, c’est simplement un retour à une certain dose de protectionisme (c’est tendance en ce moment)  car c’est, selon lui, le dogme du libre échange qui est la source principale de tous nos maux. Là aussi, Todd fait valoir quelques arguments qui sont plus ou moins valables mais je ne peux m’empêcher de penser qu’il y a là une bonne dose de bon sens tant notre actuelle mondialisation, sensée nous apporter le meilleur, nous a surtout montré son pire visage.

Je ne recommande pas spécialement la lecture de ce livre qui n’est pas formidablement agréable à lire et dont l’auteur n’est pas non plus formidablement sympatique mais puisque je suis passé par là, je voulais au moins vous faire profiter des grands traits de cette réflexion…

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Livre sur le SimRacing : appel à témoignages…

Ainsi que je l’ai déjà évoqué ici, je suis en train de rédiger un livre sur le Simracing qui sera publié en Juin 2009 par Pearson (voir à http://www.alain-lefebvre.com/archives/179). Dans ce cadre, j’essaye de réunir le maximum de témoignage venant de la communauté… J’ai commencé à diffuser ce questionnaire sur quelques forums des sites de ligue de SimRacing… Si vous avez d’y répondre vous aussi, n’hésitez pas à m’écrire à alefebvre-at-gmail.com. Dans le tas, s’il y a des questions qui ne vous concerne pas (organisation par exemple), vous zappez !
Merci d’avance.

Question subsidiaire importante : acceptez-vous d’être cité dans le livre ou voulez-vous seulement que votre témoignage soit utilisé de façon anonyme ?
=====
Votre meilleur et votre pire souvenir en course ?
Pouvez-vous expliquer comment vous avez progressé et atteint votre niveau actuel ?
Dans cette progression, y a t-il eu un moment clé ? Une technique que vous avez découvert par hasard (laquelle ?) ?
Ou une aide venant d’un vétéran qui vous a permis de comprendre comment « franchir la barre » ?

Pourquoi vous impliquez-vous dans l’organisation de courses et l’animation d’une ligue, que cela vous apporte-t-il ?
Quels sont les problèmes les plus ardues à résoudre ?
Comment voyez-vous l’évolution de votre ligue ?
Quelle est votre simulation préférée ?
Comment expliquez-vous que GPL soit encore si populaire (dix ans après sa sortie !) ?
Comment voyez-vous l’évolution de votre simulation préférée ?
Quelle est votre mod préférée et pourquoi ?

=====

J’ai déjà reçu une bonne vingtaine de réponse mais plus il y en aura, mieux cela sera !

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Environnement : « Le syndrome Madoff »… Un éditorial bien vu !

Je reproduis ici tel que je l’ai reçu l’éditorial de Jean-Pierre Camo (Directeur de Biocontact) paru dans le numéro de février 2009 du magazine « Biocontact » (mensuel distribué dans les magasins Biocoop). Après l’avoir lu, j’ai trouvé ce texte tellement juste que j’ai aussitôt contacté Jean-Pierre Camo pour lui demander l’autorisation de reproduire son texte intégralement… Le voici, à méditer !

le syndrome madoff

Vous avez sans doute entendu parler de ce financier new-yorkais qui se faisait passer pour un génie de la finance et qui a escroqué 50 milliards de dollars à ses clients trop crédules. Pensez donc ! Bernard Madoff arrivait à leur servir des rémunérations alléchantes (bien supérieures à celles du marché) sur l’argent qu’ils lui confiaient. Comment faisait-il ? Tout simplement en prenant l’argent de ses nouveaux clients pour payer les intérêts de ses clients plus anciens. Ce qui l’obligeait à trouver sans cesse de nouveaux pigeons pour payer les derniers arrivés… Sauf qu’à un certain moment, le système s’effondre : on ne peut en effet trouver à l’infini de nouveaux clients.

Cette folle et irresponsable course en avant ne rappelle-t-elle pas la marche de notre monde, appuyée sur le rêve illusoire de la croissance ? Tout le monde (ou presque) y croit : notre bonheur et notre prospérité en dépendraient ! Plus de consommation et plus de production résoudraient tous nos problèmes ! Sauf qu’on fait du Madoff sans le savoir : en « pompant » toutes nos ressources énergétiques (gaz, pétrole, bois, charbon), en épuisant nos ressources naturelles (eau, poissons, sols, forêts), en polluant notre environnement (mers, rivières et lacs, air), nous sommes littéralement en train de voler les générations futures. Que leur laisserons-nous ?

Quelques exemples édifiants.

Les OGM, basés sur la croyance que les plantes devraient s’adapter aux pesticides, cautionnent de ce fait une pratique agricole qui empoisonne la Terre et ses habitants.

Le nucléaire, malgré ses arguments « énergie propre », est générateur de déchets dont la radioactivité se diffusera des milliers d’années durant. Et ce n’est pas en les enfouissant sous terre ou au fond de la mer que le danger disparaîtra !

La pêche industrielle, avec ses chaluts géants qui raclent le fond de la mer, détruisant tout sur leur passage, nourrit certes l’humanité. Mais demain ?

Les pesticides se retrouvent dans l’alimentation (fruits et légumes, vins…) avec des effets dont on ne soupçonne même pas la dangerosité, surtout lorsqu’ils sont combinés.

Les abeilles : empoisonnées par les pesticides, elles ne polliniseront plus les plantes à fleur, brisant un maillon capital de la chaîne alimentaire.

Le CO2 émis par les transports, indicateur fidèle de la croissance, continuera longtemps encore à réchauffer notre planète, même à supposer que nous cessions d’en émettre aujourd’hui.

Mais, finalement, la plus grande menace sera probablement l’extinction de notre espèce par la baisse drastique de la fertilité masculine.

Un enfant de quatre ans peut comprendre qu’une croissance infinie dans un monde fini est impossible. Il ne peut y avoir de « durable » sans sobriété. Il ne s’agit plus d’adapter la croissance à des impératifs écologiques et planétaires (exemple des voitures écolos) mais de la remettre en question. Il faudra apprendre à « vivre mieux avec moins » et non « vivre moins mal avec plus » !

Madoff a surtout escroqué des milliardaires. Certes, cela ne les ruinera pas. (Bien que certaines banques, par l’odeur du profit alléchées, ont honteusement trempé dedans et joué avec l’épargne des petites gens). Mais cela n’est rien comparé au hold-up des tenants de la croissance sur les générations futures…

Les clients de Madoff ont perdu de l’argent. L’humanité risque bien plus… Madoff risque la prison. Nos dirigeants et nos décideurs ne risquent rien, tout simplement parce que peu de citoyens sont conscients de l’arnaque. A quand le sursaut des consciences ?

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L’année 2008 en photographies : magnifiques et spectaculaires !

Cela nous vient du Boston Globe et ça vaut le coup d’oeil=> http://www.boston.com/bigpicture/2008/12/the_year_2008_in_photographs_p.html

2008 has been an eventful year to say the least – it is difficult to sum up the thousands of stories in just a handful of photographs. That said, I will try to do what I’ve done with other photo narratives here, and tell a story of 2008 in photographs. It’s not the story of 2008, it’s certainly not all stories, but as a collection it does show a good portion of what life has been like over the past 12 months.

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Un nouveau projet en cours : un livre sur le SimRacing

Le SimRacing, vous commencez à savoir ce que c’est si vous lisez ce blog (SimRacing : simulation de courses automobiles). Je viens de signer un contrat avec Pearson (www.pearson.fr) pour publier un titre sur ce sujet.

Voici quelle sera la structure de cet ouvrage :

Partie I – Découverte du SimRacing
1 – Définition, origine et caractéristiques…
# Introduction à la simulation automobile et ses spécificités.
2 – Paysage de l’offre actuelle : les simulations les plus populaires
# Présentation des simulateurs actuels et des modes indispensables
3 – Les ligues : le SimRacing organisé en communautés
# Les principales communautés. Pourquoi est-il indispensable d’y adhérer
4 – Différentes façons de vivre sa passion : le modding et l’organisation
# Deux approches liées au SimRacing. Quelques conseils de modding et d’organisation d’événements
5 – Suivre l’actualité et l’évolution du domaine : les sites et les forums incontournables (en plus de celui de votre ligue)
# Conclusion première partie : la grande diversité et du SimRacing et quelles sont ses voies d’évolution…
Partie II – Culture du sport automobile : la philosophie des réglages
1 – Voiture de ville – voiture de course : une approche différente des réglages (pneu, frein…)
2 – Méthodologie des réglages : dans quel ordre ?
3 – Quels réglages selon les situations
# en qualifications
# en course
# selon le type de circuit
# selon le type de voiture
Partie III – Devenir compétitif
1 – Les différents types de joueurs – c’est quoi un « alien » ?
2 – Méthodologie pour progresser
Choisir sa catégorie et son championnat : éviter de se disperser
S’entrainer et atteindre le niveau requis : se fixer un objectif rationnel
3 – Travailler la mise au point : comprendre les réglages, utiliser la télémétrie
4 – Aspects tactiques – gestion du pilotage
Aller vite sur un tour et aller vite en course : pas exactement la même chose…
Obtenir des résultats : savoir gérer les événements
5 – Progresser grâce à la communauté : conseils et réglages, votre ligue est là pour ça !
6 – Les témoignages des meilleurs : des avis validés par l’expérience
7 – Les incidents de course : discipline de ligues ou « safety rating », des approches différentes
8- La triche et les tricheurs : quelques cas exceptionnels

Je vais m’appuyer largement sur la communauté et les témoignages des spécialistes. Si vous avez envie de participer, à m’envoyer des témoignages, n’hésitez surtout pas !

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Retour sur ODLCH.fr

Déjà 17 articles de publiés sur « l’observatoire de la connerie humaine »… Oui, il s’agit de vidéos glanées ça et là (surtout Youtube en fait) et, bien sûr, on y retrouve -entre autres- la série des « régis est un con » mais pas seulement car la connerie humaine s’exprime avec une formidable diversité !

Je vous encourage à y faire un tour bien entendu mais pas seulement : suggérez-moi des vidéos ou des articles qui illustrent ce vaste sujet. Une précision : il vaut mieux que ces « illustrations » soient drôles car ODLCH est orienté humour (la connerie humaine est déjà assez pénible à supporter alors, pour une fois, qu’elle nous fasse rire !).

Merci d’avance. www.ODLCH.fr

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Une collection de photos « incroyables »

Voici un PDF qui regroupe quelques photos belles, suprenantes ou même « incroyables »…
Elles sont issues d’un powerpoint qui circule sur le Net. Pour vous, je l’ai converti en PDF et j’ai viré celles que je trouvais de « mauvais goût » (il y en a toujours dans ce genre de compilation…), enjoy!

_photosincredibles_ 

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Observatoire de la connerie humaine : odlch.fr

Suite à un échange avec mes fils, j’ai eu l’idée de créer un nouveau blog (oui, encore un !) : l’observatoire de la connerie humaine (vaste programme !)… Déjà visible à www.odlch.fr.

Cette fois, il ne s’agit pas de pourfendre les cons et leurs conneries insondables mais plutôt d’en rire : certaines vidéos qui illustrent l’infinie connerie humaine sont vraiment drôle et j’ai pensé les rassembler à travers cette modeste initiative…

Donc, si vous connaissez des vidéos qui méritent de se retrouver postées sur ODLCH.fr, faites-moi signe !

Bien entendu, ça ne se limite pas à l’irresistibles série des « Régis » ni aux autres moins connus : tout ce qui illustre la diversité de la connerie humaine (sous un angle humoristique de préférence) est le bienvenu.

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Mise en page d’un livre : une expérience éprouvante

Je participe activement à un projet initié par mon épouse : un livre sur l’école à la maison.
« L’école à la maison » est un concept assez neuf en France et peu répandu (même si c’est en croissance dernièrement). Nous avons pratiqué « l’instruction en famille » (l’autre nom pour « école à la maison ») depuis 10 ans et ma femme tenait un blog de nos expériences quotidiennes menées avec nos fils.
C’est le contenu issu de ce blog que nous avons repris pour faire ce livre.

L’auteur de ce livre, c’est ma femme mais, comme pour son précédent ouvrage (La Pédagogie Montessori Illustrée) j’ai participé un peu au niveau de l’articulation du contenu. Cette fois, je suis allé plus loin dans mon implication car je me suis également occupé de la mise en page. Oui, car comme pour « La Pédagogie Montessori Illustrée », nous allons d’abord diffuser cet ouvrage en auto-édition (la seconde édition de « La Pédagogie Montessori Illustrée » a été reprise par un éditeur traditionnel).

L’auto-édition est aujourd’hui bien plus accessible qu’il y a quelques années. J’ai déjà diffusé « Racing » en auto-édition et on commence à avoir un peu de recul sur cette pratique. Pour notre livre actuel (dont le titre sera « 365 jours d’école à la maison », voir à www.ecolealamaison.org), l’ambition en terme de mise en page était élevée puisque le livre est abondamment illustré : plusieurs centaines de photos sont présentes dans les pages  de « 365 jours d’école à la maison ».

Cela n’a pas été facile car j’ai du faire face à la complexité de la mise en page lorsqu’on veut que les images soit partie intégrante du contenu et non rejettées dans un cahier central comme cela se pratique souvent dans les livres de type biographie par exemple. Là, il s’agissait de caler le texte autour de 2 voire 3 photos par page et cela était long et difficile.
Long parce que l’ouvrage fait presque 200 pages (196 exactement) et difficile parce qu’une modification au milieu d’un chapitre oblige à reprendre tout le calage du chapitre à partir du changement… Long et pénible !
Cela ma pris un bon mois alors que je pensais initialement boucler cela en deux semaines.

C’est Frédéric Box (www.profilbox.com) qui s’occupe de la couverture et il ne nous reste plus qu’à trouver un imprimeur compétitif et, bien sûr, à vendre le livre !

Quelques morceaux choisis du livre pour vous donner une idée… Ci-dessous, un ensemble de photos d’écrans (46) de la version de travail (prise courant janvier 2009).

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Sort du piqué !

Une vidéo que j’avais vu il y a quelques mois mais sur un site où on ne peut la partager… La voilà enfin sur YouTube. Je vous laisse apprécier la voix paniquée du navigateur !

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Web 2.0, fin de partie et suite

Je ne suis pas le seul à ressentir une certaine « web 2.0 fatigue » : ses leaders se perdent en vaines disputent (voir la polémique entre Loic Le Meur et Michael Arrington à http://fr.techcrunch.com/2008/12/14/fr-baston-de-bloggeurs/) ou disent haut et fort qu’ils sont dégoûtés (voir Chappaz et le dernier billet de son blog à http://www.kelblog.com/2008/12/tout-envoyer-promener.html).
Bref, ça sent la fin de partie. Il faut dire qu’on a eu une déferlante très importante de services pendant ces dernières années, certains très utiles et bien réalisés, d’autres moins. On se rend bien compte que cette vague du Web 2.0 ne va pas laisser que des souvenirs impérissables à quelques exceptions près.

Il faut dire qu’il faut du temps avant de digérer vraiment des nouveaux services qui induisent de nouveaux usages. Le web 2.0 a d’abord provoqué beaucoup de consommation de temps : temps passé à découvrir ces nouveaux services et temps passé à les utiliser. Car ces nouveaux services et usages sont très chronophages.
Gérer son identité numérique, ça prend du temps, tenir un blog, ça prend du temps et ainsi de suite. Or, on s’aperçoit vite que dans notre société d’abondance, in fine, le temps, c’est ce qu’on a le moins !

Je me suis rendu compte qu’on était en train de vivre un tournant quand mon fils ainé m’a annoncé qu’il avait supprimé MSN de son Mac : « ça prend trop de temps ce truc » explique-t-il. Voilà une geste que je n’attendais pas de sa part vu combien il était accro au chat, comme ses frères et ses copains.
Que finalement, il décide que l’email permettait aussi d’échanger sans consommer autant de temps que le chat (alors qu’auparavant l’email était tout juste bon pour des « vieux » comme moi…) me semblait être un signe qu’on était effectivement en train de tourner une page et que tous ces services étaient en train de perdre au moins une partie de leur magie…

Je ne suis pas en train de vous prédire que l’Internet va s’enfoncer dans une crise comparable à ce qu’on a vécu en 2002 et que l’innovation sa s’éteindre ou même se mettre en pause. Simplement, on va se rendre compte que le cours de l’évolution du web est déjà « passé à autre chose »…
Et cet « autre chose », c’est quoi selon toi ?

Eh bien, il suffit de regarder les tendances fondamentales que ces dernières années nous ont enseigné :
1- les gens aiment échanger entre eux.
2- les gens aiment créer du contenu quand c’est facile à faire (attention, l’aspect « facile à faire » est vraiment important ici… Car quand c’est trop compliqué, les gens zappent).
3- les gens aiment que ce contenu soit « personnalisé » (comprendre, porte sur eux).
4- les gens aiment que ce contenu puisse être vu par leurs amis.

Donc, à partir de là, il est facile d’en déduire que le « user generated content » ne va pas faiblir et va même au contraire s’étendre puisqu’on a déjà les sites qui permettent de publier et de diffuser ces contenus (Youtube et Facebook par exemple), il ne manque plus que les sites qui permettent de réaliser facilement ces contenus. Et c’est justement ce qui est en train d’arriver.

Un exemple : JibJab. Ce site était déjà connu pour diffuser des petites animations humoristiques comme le très réussi « This land is my land » que vous pouvez revoir ci-dessous :

Eh bien Jibjba met désormais l’accent sur la possibilité de créer des petites animations où ce sont VOS photos qui vont illustrer les personnages. Comme dans la séquence des luttins qui dansent qui a été réalisée par ma femme et que j’ai ensuite intégré dans cette vidéo :

Oui, je pense vraiment que c’est là une des voies d’évolution du Web après la frénésie du Web 2.0 et tant mieux.

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Un peu de « iRacing fatigue » !

Un peu de « iRacing fatigue » !

Depuis quelques semaines, j’ai un sentiment croissant de frustration vis-à-vis de iRacing…
Il ne s’agit pas ici de remettre en cause la qualité de cette simulation que j’ai largement commenté dans ces pages. Simplement, il s’avère que le système de « safety rating » n’est hélas pas suffisant pour assurer des courses propres.
C’est avec un certain recul que j’en suis arrivé à cette conclusion. Finalement, tous ceux qui mettaient en avant le système des ligues avaient sans doute raison : actuellement, je ne vois pas de meilleur moyen d’arriver à « policer » un peu mieux ces courses.

Je m’explique : le SR est un système simple… Soit vous arrivez à faire une course avec le moins d’incidents possible et votre rating s’améliore, soit vous cumulez trop d’incidents (le « trop » est aussi fonction du nombre de tours parcourus et même du nombre de virages franchis « proprement ») et votre rating se détériore. Sur le principe, rien à dire, c’est parfait en théorie. Mais comme le dit si bien JL Gassée « je veux aller habiter en théorie car tout marche parfaitement en théorie ! »…
En pratique, les choses se gâtent un peu. Il faut mettre de côté les incidents qui sont de votre fait : vous avez pris un trajectoire trop large et vous mettez une roue dans l’herbe, hop, un point de moins. Cette roue dans l’herbe se transforme en sortie de route, perte de contrôle, deux points de moins. Cette perte de contrôle se termine dans le rail, contact, 3 points de moins… Eh oui, dura lex, sed lex !
On le comprend assez vite : il faut rouler propre et chercher à assurer car les erreurs se payent cash et tout de suite.

Là où ça ne va plus, ce sont les 4 points qu’on vous retire lors d’un contact avec un concurrent. 4 points, c’est la plus haute sanction et c’est normal puisqu’un contact avec un adversaire est aussi la faute la plus grave. Donc, je trouve normal d’être sanctionné quand je suis trop optimiste et que je vais percuter au freinage celui qui était devant moi (et qui n’y était pour rien, le pauvre !) mais je n’arrive pas à avaler que la sanction s’applique aussi quand je suis la victime de ce type d’erreurs !
Ce problème est connu et il est débattu à longueur de forum sans que personne ne puisse vraiment trouver une solution car il n’y en a pas. En effet, c’est déjà assez difficile, pour des juges humains, de déterminer qui est le responsable dans le cadre d’un « incident de course » alors inutile de le demander aujourd’hui à un logiciel… Restons raisonnable.
Et même, le parti-pris des concepteurs de iRacing de sanctionner toutes les partis peut se défendre dans bien des cas : ce n’est pas parce que vous êtes touché à l’arrière que vous êtes forcément la victime… Dans bien des cas, ça peut-être vous le responsable !
Imaginons que vous retournez en piste sans précaution après une sortie de route, coupant la trajectoire de celui qui arrive alors et vous accroche… Clairement, c’est celui qui est percuté qui est en tort là. Autre exemple : un pilote vous rattrape (il est nettement plus rapide que vous) et vous attaque au freinage… Vous résistez en fermant la porte… L’accrochage qui s’en-suit est alors évidemment de VOTRE faute.
Donc, dans tous ces cas, il est normal d’être sanctionné.

Mais quand vous en êtes à la énième course où un sagoin vous sort sans vergogne (que ce soit en oval à Daytona ou en routier en Skip Barber), vient un moment où vous avez marre… Marre de ces courses ruinées par le mauvais comportement d’adversaires indélicats et marre de voir le SR dégringoler alors que vous vous efforcez de rester propre.

Bref, j’en suis là sur iRacing et je crois que je faire un break pendant quelques semaines pour évacuer cette frustration. C’est dommage parce que, par ailleurs, cette simulation permet de vivre des moments vraiment uniques !
Il y a deux semaines, j’ai eu l’occasion de disputer une course géniale au Loews en Silverado où j’ai terminé 4ème après avoir été dans le paquet de tête pratiquement tout le long (mais je n’ai pas aussi bien géré les derniers tours que les 3 autres vautours qui ont su rester devant moi !). Normallement, des courses comme ça compense bien des gâchis mais là, j’avoue, je sature un peu.

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Bilan saison 2008 en SimRacing

C’est l’heure des bilans et je me suis penché sur ma saison 2008 de Simracing. J’avais décidé de me consacrer principalement au championnat Master Series qui se courrait sur GP79/Rfactor et le bilan est à la hauteur de mon investissement : sur 15 courses disputées (je suis l’un de ceux qui a été au départ de toutes les manches… l’assiduité, ça aide un peu quand on vise une bonne place finale !), j’ai terminé onze fois, avec une victoire, six podiums et une pole-position (jai loupé de peu d’avoir le meilleur tour en course à Monza…).

Du coup, j’ai terminé second au classement « master cup » (voir à http://1979gpmasters.forum-actif.net/resultats-et-classements-results-and-standings-f4/classement-masters-cup-t39.htm) et 3ème au classement « 79 trophy ». Cerise sur le gateau, on a également enlevé le classement par équipe (Ligier) dans le classement « 79 trophy » (pour un point !) alors qu’on s’est contenté de la seconde place dans le classement « Master Cup »…

Bref, tout ça considéré, c’est pas mal. 

Toujours sur le mod GP79, j’ai fait quelques courses avec la « Legends League » qui regroupe beaucoup de monde et j’ai pu accrocher quelques bonnes performances comme second à la manche courru au Mans et 7ème pour la course de Paques à Monaco (oui, 7ème ça parait pas formidable mais l’opposition était nombreuse et très relevée…).

J’ai également participé au championnat GP79 organisé par la FFSCA mais ce championnat a beaucoup souffert du manque de participants et je n’y suis donc pas resté jusqu’au bout.

A partir du mois de mai, j’ai commencé ma progression au sein du système iRacing et j’en suis aujourd’hui à la licence C (une victoire en Mazda et quelques « top 5 » dans les autres catégories). Mais là, je ressens une petite lassitude de iRacing que je vais traiter dans une chronique à part…

Pour la saison prochaine, je vais remettre en ça sur GP79 en participant à la suite du Master Series qui est devenue une vraie ligue : Historic SimRacing Organisation (voir à http://historicsimracing.ace.st/).

Avec HSO, je vais participer au championnat GP79 (15 manches en 100% de distance, 100% de dégats) mais aussi au championnat Procar (des BMW M1 en lever de rideau des épreuves européennes) ainsi qu’au championnat Aurora (une mod dérivé de GP79 et un championnat qui se dispute principalement sur des circuits britaniques). C’est là tout mon programme sur Rfactor (et c’est déjà pas mal !).

Je vais continuer sur iRacing mais en sélectionnant plus mes participations pour ne faire que les courses sur les voitures qui me plaisent.

En marge de mes courses, j’ai également lancé un projet de mod (sur la Ferrari 312B de 1970, voir à http://rfactorcentral.com/detail.cfm?ID=Ferrari%20312B%20F1%2D1970). Là, le projet est un peu dormant mais je compte bien le relancer d’ici peu…

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