Un site dédié pour « Perdu dans le temps », enfin !

J’avais déjà réalisé un site dédié pour notre livre sur l’histoire de l’informatique et pour celui sur le SimRacing. J’en avais également mis en place pour les livres de Murielle (« 365 jours d’école à la maison » et « Success with Montessori at Home« ), il était donc plus que temps que je le fasse aussi pour mon ouvrage principal : Perdu dans le temps !

Pourquoi avoir fait cela alors que j’ai déjà un blog ?

Aha, question intéressante qui va nous permettre d’aborder les contraintes de l’auteur indépendant moderne…

L’auteur indépendant doit tout faire lui-même, y compris la promotion de sa production et, aujourd’hui, cela passe forcément par une présence web la plus complète possible. Je voulais que « Perdu dans le temps » ne soit pas noyé au milieu des autres sujets traités sur mon blog et, pour cela, la solution du site dédié s’imposait. Encore faut-il être capable de le faire !

Car c’est là la grand paradoxe de notre époque : grâce aux livres numériques et à l’auto-publication, l’auteur indépendant n’a jamais eu autant de pouvoirs et de moyens à sa disposition… Mais cela implique aussi des compétences techniques qui ne sont pas toujours aussi basiques qu’on veut bien le présenter. Or, auteur et technicien ne sont pas vraiment des combinaisons si fréquentes… On en reparlera si je me lance dans ce projet de livre à propos de l’écriture !

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Le tome II de « Prévision Maîtrise Contrôle », c’est pour quand ?

J’espère proposer le tome II de « Prévision Maîtrise Contrôle » courant 2014 !

Pour illustrer le fait qu’écrire prend du temps, j’ai reproduit ici le billet « écrire est une activité lente » que j’avais publié sur mon blog en octobre 2011…

Vu de loin, on pourrait avoir l’impression que je ne fais rien : depuis la sortie de « Cette révolte qui ne viendra pas », pas de nouveau livre publié alors que j’ai plusieurs ouvrages en chantier… Alors ?

Alors tout cela (l’écriture d’ouvrages de fiction, particulièrement de fiction) prend du temps et c’est forcément ainsi, je m’en explique ci-dessous si vous avez le courage de lire jusqu’au bout !).

Dernièrement, ma femme m’a dit « tu as de la chance de pouvoir écrire aussi facilement » parce que j’ai rédigé un article pour sa newsletter à sa demande. En fait, rien n’est plus faux : ça n’a rien à voir avec la chance.

Cela m’évoque cette phrase d’un golfeur célèbre : « plus je m’entraîne et plus j’ai de chance ! »… J’ai la capacité de rédiger relativement facilement différentes sortes de textes mais c’est aussi parce que je m’y exerce sans cesse, voilà pourquoi !

De plus, cette capacité s’exprime surtout pour les sujets qui ne m’intéressent pas tellement en fait… Quand il s’agit de rédiger un article sur tel ou tel sujet, les mots viennent facilement, je n’ai pas besoin de me forcer ou même de me creuser la tête parce que, fondamentalement, il n’y a pas d’enjeu pour moi. En revanche, quand il s’agit d’un projet qui me tient à cœur (comme mes ouvrages de fiction en particulier), tout change : je me relis encore et encore, je ne m’y met que quand je me sens prêt et ainsi de suite… Alors, forcément, la productivité est tout autre (comprendre « faible, médiocre, décevante, insuffisante », digne de me faire virer si c’était mon gagne-pain en fait).

Du coup, cette bonne performance sur les projets secondaires se transforme en véritable piège : j’enchaîne ces « diversions » pour mieux masquer mon inspiration en panne (quand c’est le cas mais, depuis plus d’un an, c’est trop souvent le cas…). Car, depuis la parution de « Cette révolte qui ne viendra pas », je n’ai pas chômé : je suis en train de finaliser la version en anglais de « 365 jours d’école à la maison » (qui sera disponible uniquement en numérique et dont le titre va être « Montessori Homeschooling », publication effective dans ses prochaines semaines puisqu’on en est aux relectures finales). J’ai également préparé la version numérique de « Ayari, un pilote moderne » qui, en plus, va bénéficier d’une mise à jour et d’une extension (édition « revue et enrichie » comme on dit) par rapport à la version papier parue fin 2009.

Et ça, c’est juste pour parler de ce qui sort lors de ces prochaines semaines…

Pour en revenir au tome I de « Prévision Maîtrise Contrôle », ça fait déjà presque deux ans que j’y travaille et, puisque je n’en suis qu’au chapitre huit, on peut imaginer que je vais mettre encore un an pour le boucler !

Je ne devrais pas écrire cela car cette attente a sûrement quelque chose de décourageant pour tous ceux (et celles) qui ont aimé le tome un et qui attendent désormais le tome II avec impatience (ce qui est évidemment flatteur pour moi mais également source d’une certaine pression). J’ai déjà envoyé ces huit premiers chapitres à quelques privilégié(e)s et les retours très positifs que j’ai reçu en retour me font penser que je suis sur la bonne voie mais cela ne me permet nullement d’accélèrer pour autant (et pourtant croyez-moi, j’aimerais bien !).

Mais il suffit de me rappeler ce qui s’est passé pour PDLT (commencé en 1992, achevé en 2003…) afin de comprendre que l’écriture est forcément une activité lente, très lente même !

Bon, ce billet date d’octobre 2011 et, entre-temps, j’ai eu la bonne fortune de pouvoir terminer ce tome II en janvier 2012… Comme quoi, on a quelquefois de bonne surprise mais, au risque de me répéter, je ne pense pas qu’on verra le tome II avant 2014.

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« Comment Amazon a sauvé ma vie » par Jessica Parc, traduction approximative…

Tout d’abord, j’ai pensé à publier une brève sur ce texte « How Amazon saved my life » qui vient d’être publier sur IndieReader. Mais j’ai réalisé qu’un texte en anglais aurait peu d’impact auprès de la plupart des gens… Alors, j’ai résolu d’en faire une traduction.

Oh, pas une traduction académique, c’est sûr !
Je me suis contenté de balancer le texte dans Google Translate et de retoucher un peu le résultat pour que ce soit à peu près compréhensible (et j’ai aussi viré les passages vraiment trop charabia… OK, il en reste encore un peu !). Bref, comme ce texte me parait criant de vérité sur le situation actuelle, laissons la parole à Jessica Parc :

Source =>  http://indiereader.com/2012/06/how-amazon-saved-my-life/

Comment Amazon a sauvé ma vie par Jessica Parc

Je suis un auteur.

Je ne peux toujours pas à m’habituer à ce titre, mais je suppose que, après avoir écrit sept livres-cinq d’entre eux, traditionnellement publié- c’est ce que vous appelez-moi. La chose drôle est que je me sens plus comme un véritable auteur, maintenant que j’auto-publie que quand j’ai eu le support (supposée) d’un éditeur derrière moi.

Comment ai-je finir par publier moi-même?

Tout a commencé lorsque je ne pouvais pas obtenir mon premier livre, relativement célèbre, publié, en dépit d’obtenir des commentaires flatteurs de relecteurs et près de vendre les droits cinématographiques à une star de la pop adolescente. Je ne savais plus quoi faire. Je ne pouvais pas continuer à écrire des livres sans les vendre. Que faire si la prochaine chose que j’écris fait un flop ?

J’ai pris un risque, à bien des égards, et rédigé Flat-Out Love. Il fut le premier livre qui est complètement venu de mon cœur, et c’était un livre qui fait fi de toutes les règles de l’industrie. Je savais dans un coin de ma tête que je pouvais l’auto-publier, mais à ce moment-là, il me semblait que cela aurait été un aveu de défaite.

J’ai passé des mois en pensant que j’avais besoin d’un grand éditeur pour être un écrivain, légitimement porter ce titre «d’auteur». Pour me valider, et valider Flat-Out Love. J’avais besoin d’un éditeur pour imprimer mes livres et coller un emblème de maison d’édition stupide sur le côté d’un exemplaire papier. Ils étaient la seule façon de donner une distribution de masse de mes livres.

Moi aussi, apparemment, pensait que j’avais besoin d’être mise à profit, payée inexcusablement mal, et enchaîné à la tarification idiote ainsi qu’à des couverture sur lesquelles je n’ai aucun contrôle.

J’ai été, paraît-il, trompé.

Il s’avère que j’ai eu tout à fait tort. Il me manquait ce que je voulais. Une des principales raisons pour lesquelles j’écris est de se connecter avec les lecteurs, et non les éditeurs. La vérité est que je me moque de savoir si les éditeurs de New York m’aiment. Je ne veux pas d’écrire pour eux. Je veux écrire pour vous. L’autre vérité indéniable, c’est que les lecteurs se fichent que mes livres soient publiés par un grand éditeur. Ils lisent le contenu, pas l’emblème de la maison d’édition.

J’ai une agent, intelligente, qui a essayé de vendre mon prochain livre, Flat-Out Love, à chaque grande maison d’édition. Elle adorait l’histoire et la pensée qu’elle allait se vendre. Quatorze éditeurs ont refusé, bien que chacun a confirmé la force du livre. Mais, apparemment, les éditeurs se fichent de savoir si oui ou non ils ont aimé le livre. Ce qui a retenu leur attention sont les idées totalement erronées sur ce qui vendrait et ce qui ne se vendrait pas. J’ai entendu deux choses maintes et maintes fois au sujet de mon livre. La première était que mon histoire repose sur une étudiante de collège de dix-huit ans, et que l’âge était «catégoriquement» trop vieux pour les livres « jeunes » et trop jeune pour les livres adultes. Il semble que l’on n’est pas autorisé à écrire sur des personnages entre les âges de dix-huit et … quoi? Vingt-cinq ans? Parce que … parce que … Eh bien, je ne suis pas sûr. La deuxième chose que j’ai entendu était que, parce que mon héroïne simultanément-trop jeune et trop âgé n’a pas été impliqué dans quoi que ce soit un peu paranormal, le livre ne se vendrait pas.

Ai-je pleuré sur certains de ces rejets? Absolument. Ai-je eu un sentiment d’inadaptation, de me sentir sans talent, qui fait mal? Oui. Ai-je douté de ma capacité à fabriquer une histoire que les lecteurs puissent adorer? Vous pouvez parier que oui.

Et puis un jour, j’ai eu encore une autre lettre de refus et au lieu de blâmer moi-même et mon manque évident de créativité, je me suis fâché. Vraiment, vraiment furieuse. Il a « cliqué » en moi que je n’étais pas l’idiote ici. Les maisons d’édition l’étaient. Les stupides raisons qu’ils m’ont donné pour expliquer pourquoi mon livre était inutile m’a fait voir très clairement comment ces maisons étaient complètement déconnecté d’avec les lecteurs. Je savais, je savais que j’avais écrit un livre avec humour, le cœur, et le sens. J’avais écrit quelque chose qui avait un potentiel pour se connecter avec un public. Je croyait profondément en Flat-Out Love. Je savais que les éditeurs avaient eu tort.

Et j’ai enfin compris que je voulais rien à voir avec ces gens.

J’ai arraché le livre de mon agent et je l’ai auto-publié. Avec un grand soulagement, je dois souligner. Je pouvais enfin m’avouer que la seule chose qui me tenait devait être dit, «Vous êtes assez bon. ». Vous savez qui me le dit? Mes lecteurs. Mes généreux, affectueux, lecteurs sauvages.

Les éditeurs paient terriblement mal et rarement. Ils sont scandaleusement muets quand il s’agit de prix, et si je vois un ami de plus avec un ebook publiés par eux (les éditeurs de NY) au prix de 12,99 $, je vais hurler. Ils font un minimu de marketing et laissent la grande majorité du travail à l’auteur. Sauf, bien sûr, vous êtes déjà un auteur avec un grand nom. Ensuite, ils vous font voler à travers le pays pour des séances de dédicaces et vous traitent comme le joyau précieux qui fait gagner de l’argent que vous êtes. Le reste d’entre nous n’a à peu près rien en termes de promotion. Si votre livre prend son envol, ils en obtiennent le crédit. Si votre titre coule, vous obtenez le blâme.

Non merci. J’ai eu assez de tout cela.

Amazon est la vraie puissance en ce moment. Dites ce que vous voulez à propos de cette entreprise, mais c’est à cause d’eux que je peux continuer à écrire. Ce n’est pas clair pour moi et je me demande comment un grand éditeur pense que je pourrais vivre sur leurs pauvres royalties, et pourquoi ils pensent que je devrait tomber à genoux de gratitude parce qu’ils daignent publier mon livre en premier lieu que je vais faire tout le travail moi-même. Je ne vais pas reconnaissante pour ce non-sens, mais je vais être reconnaissante pour Amazon.

L’auteur indépendant Barry Eisler est célèbre pour avoir refusé un accord à six chiffres de St. Martins Press pour sortir de son propre chef, a pris beaucoup de critiques pour avoir comparé la relation entre un auteur et un grand éditeur au syndrome de Stockholm. La vérité est que la comparaison n’est pas mal du tout. Drôle, et exagérée, peut-être, mais il ya plus d’un grain de vérité là-dedans, et je sais juste que les auteurs à travers le pays ont eu un signe de tête d’approbation si violent que nous avons quasiment eu un « coup du lapin collectif ». Lors de la relation avec un éditeur, vous apprenez à être trop reconnaissant pour chaque grain pathétique de positivif qui vient à votre rencontre. Une couverture épouvantablement horrible? Un large sourire et dire à quel point elle est magnifique. Contrats qui arrivent des mois après avoir été négocié? Sortez votre stylo et signer sans aucune plainte. Vous mangez des nouilles pendant qu’ils sont en congés pendant les mois de décembre et janvier et qu’ils sont essentiellement l’arrêt pendant tout l’été pour passer des vacances sur le cap? Savourez votre soupe et soyez heureux.

Grâce à Amazon et d’autres sites, je fais assez d’argent et je peux continuer à écrire. J’ai, en moyenne, des ventes de plus de 3500 livres par mois, non compris le mois qu’Amazon met vedette Flat-Out Love dans une liste de livres pour 3,99 $ et moins. Ce mois-là, j’ai vendu 45.000 exemplaires Kindle, et j’en au vendu plus de 10.000 le mois suivant. Ces chiffres sont fou pour moi. Absolument fou. Le fait que cela continue à bien se vendre un an après la sortie du livre est une leçon d’humilité. Oui, j’ai écrit un livre qui m’a valu d’excellentes critiques, alors je prends du crédit pour cela, et je me suis dépouiller à mort pour trouver des blogueurs qui acceptait de critiquer mon livre (Dieu bénisse mes blogueurs fidèles qui ont pris un risque avec moi!), Mais je n’ai aucun mérite sur le fait qu’Amazon me donne une telle plate-forme solide avec une visibilité écrasante. Je peux être un écrivain. Je suis un écrivain.

Et ce n’est pas seulement moi. De nombreux auteurs auto-publiés ont trouvé des carrières viables. Abbi Glines, Tammara Webber, Jamie McGuire, Tina Reber, AK Alexander, Angie Stanton, Stephanie Campbell, Colleen Hoover, Liz Reinhardt, et bien d’autres encore. Je vois de plus en plus des auteurs publiés traditionnellement se tournant vers l’auto-édition pour oublier les relations maitres-esclaves avec les éditeurs. Il peut être difficile de quitter parce que très souvent un auteur a besoin de l’argent d’avance pour survivre, puis se retrouve coincé par le contrat. Lorsque les auteurs sont capables de briser le cycle, de foutre le camp, et de s’épanouir de leur propre chef, c’est une chose merveilleuse.

Les écrivains indépendants doivent beaucoup à amazon pour ce qu’ils nous ont donné. Sont-ils parfaits? Non.  Est-ce qu’ils font des erreurs? Oui. Et ils vont continuer à faire des erreurs. Mais je vous promets que les éditeurs traditionnels n’ont jamais appelé leurs auteurs pour leur demander ce qu’ils peuvent faire mieux. J’ai failli mouiller mon pantalon d’auteur quand j’ai reçu un appel de quelqu’un dans le département Kindle édition qui voulait savoir quelles caractéristiques d’édition et de promotion que je voudrais voir (sur leur site). Il voulait tout savoir sur mon expérience avec eux, ce que j’ai aimé, ce que je n’aimais pas, et ainsi de suite. J’ai été frappé. Amazon foiré leurs rapports de vente il n’y a pas si longtemps, et vous savez ce qu’ils ont fait? Ils ont envoyé un e-mail à leurs auteurs expliquant ce qui s’était passé! Et puis ils l’ont réparé! Pensez-vous qu’un grand éditeur ferait ça? Non, ils ne l »auraient certainement pas fait.

Mais vous savez ce que ces stupides éditeurs de NY font? Courir essayer d’acheter maintenant les livres à succès auto-édité. Je sais que plus d’un auteur qui fait 50-150,000 $ par mois (oui, un mois) qui reçoivent les offres les plus basses de grands éditeurs pour prendre en charge le livre de l’auteur enfin reconnu. Pourquoi, mes amis,  prendre une avance de 250 000 $, accepter un taux de redevance chétif, voir leurs ventes touchés par l’augmentation des prix, et abandonner complètement ce livre pour la vie?

Ils peuvent et vont gagner plus par eux-mêmes et continuer à récolter les avantages d’une redevance de 70% tout en conservant tous les droits à leur travail. Si les éditeurs veulent jouer le jeu, ils doivent payer en fonction de ce que les auteurs peuvent faire sans eux. Offrir quelque chose que nous ne pouvons pas faire nous-mêmes. Aidez-nous à croire en nous, nous soutenir, et de jouer sacrément juste pour une fois.

Bien que je ne vais certainement pas faire 150 000 $ par mois, Flat-Out Love a très bien fait pour moi, et je gagne assez et je peux continuer à écrire. Je suis au milieu d’un autre livre en ce moment, et j’ai réalisé que l’un des choses fabuleuses au sujet de mon travail, c’est que j’ai une totale liberté d’écrire ce que je veux. Un éditeur pourrait certainement avoir acheté Flat-Out Love et me faire signer pour un contrat de deux ou trois livres. Et j’aurais été forcé d’avoir à écrire un autre livre ou deux qui étaient dans une veine très similaire à Flat-Out Love. Mais je ne veux pas le faire. Je veux écrire le livre que j’ai en moi maintenant. Un livre qui est plus sombre et plus incisif. Le livre qui n’est certainement pas pour les jeunes lecteurs. Un éditeur n’aurait jamais me laisser faire cela.

Le New York Times a récemment publié un article sur les auteurs qui sont maintenant à écrire deux livres par an au lieu d’un. Pourquoi? Parce qu’ils ont besoin de l’argent. Bien sûr, qu’ils ont besoin d’argent! Leurs éditeurs leur prennent l’argent qui leur revient. Quand j’ai lu un auteur très connu et qui est en train d’écrire pendant quatorze heures par jour, sept jours par semaine, j’ai pensé, « Quel fou. Ce n’est pas une vie. « Ecoute, je ne pense pas que tout auteur a besoin de publier deux ou trois livres par an pour gagner sa vie. Si c’est ce que vous êtes confortablement en mesure de faire de façon créative, allez-y. Être  obligé par un éditeur de fournir un livre tous les quatre à six mois peut être assez rude. Pour l’instant, je suis heureuse de faire un roman solide une fois tous les douze à dix-huit mois. Si j’ai essayé de finir un livre tous les quelques mois, ce seraient des livres minables, et je serais brisé.

Ce qui est drôle c’est que, malgré mon dégoût des maisons d’édition ces jours-ci, j’espère en fait qu’ils s’en tirent tout de même. Ils ont le pouvoir de distribution. Ils ont des gens talentueux dans l’industrie. Ils ont la capacité de faire des choses merveilleuses. Mais pour l’instant ils sont tellement à côté de la plaque, désuets dans la façon dont elles structurent leurs contrats, et si souvent très en décalage avec ce que les lecteurs veulent. Et je ne voudrais pas envisager de travailler avec un éditeur à moins (jusqu’à?) qu’ils fassent des changements drastiques.

Les auteurs indépendant écrivent pour leurs lecteurs, pas pour les éditeurs et ce qu’ils pensent vendre. Et maintenant nous pouvons nous permettre d’écrire! Et je peux vous assurer que cette liberté alimente la créativité, la prise de risque, et la passion. Nous apportons nos histoires de la façon dont nous voulons les dire, sans la dilution et les arrangements des maisons d’édition. Et les fans? Oh, les fans sont tout simplement incroyables. Nous sommes donc directement relié à eux, et la facilité de communication et de rétroaction est sans précédent. J’apprends ce que les lecteurs veulent, et je peux incorporer cela dans mon travail sans se soucier que d’un éditeur qui va refuser toutes les bonnes choses. Leur soutien et leur enthousiasme apporte la vie dans des jours où je me sens particulièrement en doute.

Nous vendons des livres dont le prix est fixé intelligemment avec un contenu pointu, des livres qui n’auraient jamais atteint ces lecteurs sans la capacité d’auto-publier. J’ai envie de faire face aux éditeurs de New York et de crier: «Vous voyez cela? Voyez-vous ce que nous faisons sans vous? « . L’écriture indépendant m’a fait entrer dans la vie des lecteurs de manière que je n’aurais jamais pu imaginer.

Je n’échangerais pas que pour l’ensemble de New York.

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Jessica est l’auteur du roman « FLAT-OUT LOVE », le roman jeune, « RELATIVELY FAMOUS » et la série mystère « Gourmet Girl ». Elle vit à Manchester, NH (USA).

 

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Le travail de correction : un correcteur en parle…

Je ne travaille pas (encore) avec Jérome Boquet mais je viens de faire sa connaissance. A ma demande, il a rédigé un petit texte sur son travail que je vous propose aujourd’hui… C’est toujours intéressant d’avoir un avis « de l’intérieur » d’un spécialiste d’une partie de la chaine éditoriale… Voici son témoignage :

Bonsoir Alain, voici quelques éléments sur mon activité.

Moi, tout d’abord. Car je n’ai pas le profil d’un « correcteur » classique.

Études de lettres, khâgne, hypokhâgne, Saint-Cyr puis carrière courte d’officier car je n’ai pas décroché un « truc » qui bougeait assez.

Quelques galères (notamment des entretiens avec des SSII comme Alten, pour des postes de commerciaux), puis cadre dans la Grande Distri pendant quelques années, très sympa. Un licenciement plus tard, lancement de cette petite activité qui me trottait dans la tête depuis un bout de temps.

J’ai 35 ans, et je ne me positionne pas comme la plupart des autres correcteurs, dont beaucoup -sans doute très bons- sont des techniciens, ancrés dans une conception vieillotte et traditionnelle de la correction. C’est la raison pour laquelle j’ai salué votre initiative.

Je n’ai pas suivi LA formation fameuse du CEC (business privé crée par l’ancien responsable de la correction au journal le Monde) qui pèse environ 1 000e, ce qui me prive parfois de certains clients…

Mon activité se concentre essentiellement sur le monde de l’entreprise : plaquettes, courriers, prospectus, mais aussi notes internes (clarté = efficacité) et  emails qui partent en prospection. Les sites internet, même si je n’aime pas trop ça, constituent une mine d’or à corriger. J’ai même corrigé des fautes dans les Google adwords !

En revanche, je travaille peu avec les maisons d’édition, je n’y ai en fait pas beaucoup d’entrées, n’étant pas « diplômé », et c’est un monde tellement… mm disons statique.

Par ailleurs, je dévore les romans, et je n’arrive pas à les corriger, tellement je suis pris dedans.

J’ajoute que je crois en la force du roman : les meilleurs ouvrages de développement personnel ? Les romans, les meilleures encyclopédies de culture générale ? Les romans. La fiction a une force sur nous, que l’on n’exploite pas assez.

Je ne peux hélas pas non plus vous donner de prix exacts sur mes prestations, je fonctionne sur devis, chaque élément à corriger est unique, et le niveau de langue n’est pas le même, la difficulté non plus.

Ceux qui facturent X euros les Y signes sont bien des techniciens (ce n’est pas péjoratif).

C’est la raison pour laquelle je suis minimaliste sur mon site, point besoin d’étaler ma science, même si prochainement je bloguerai un peu pour diffuser mon expertise, car je sais être bavard (n’est-ce pas ? J ).

Vous m’avez demandé des éléments concrets sur mon activité, en voici quelques-uns.

Jérôme Bocquet. Correcteur, consultant en expression écrite.

Le site de Jérome => www.e-plume.frJérome Boquet

 

 

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Un nouveau livre sur l’informatique : le roman « Hacking » !

Je viens de publier un nouveau livre : Hacking, roman d’espionnage et d’informatique…

Vous pouvez le trouver sur amazon en cliquant sur ce lien => Hacking

Hacking est également en ligne sur Fnac.comKoboFeedbooks et iTunes (Apple iBookstore pour iPad).

Comme d’habitude, je propose aux lecteurs et lectrices de corriger cette première version et d’être remboursé de leur participation… Voici le texte de présentation du livre tel qu’il est utilisé sur Amazon :

La DGSE monte une opération destinée à piéger un allié. Pour ce faire, elle confie une mission « d’attaque préventive » sur ses propres serveurs à une SSII spécialisée dans le domaine de la sécurité informatique…

Cette histoire est l’occasion de suivre les tribulations du chef de projet de cette SSII auquel est confiée cette mission délicate. À première vue, il s’agit d’une classique histoire d’espionnage où mensonges, tromperies et double jeux sont au rendez-vous à tous les étages.

Mais c’est aussi l’occasion pour moi de raconter tout (hum, une partie seulement en fait !) ce que je sais du monde informatique après l’avoir vécu de l’intérieur pendant plus de vingt ans…

Mes histoires de fiction, je les aime réalistes… Celles et ceux qui ont déjà lu « Perdu dans le temps » le savent bien et pour « Hacking », je n’ai pas voulu laisser de côté mes bonnes habitudes !

Donc, je me documente autant que nécessaire et je n’invente rien, quand c’est possible. Mais comme je veux que mes histoires restent accessibles pour tout le monde, quand c’est utile, j’ai inséré des « notes explicatives » un peu partout dans le texte… Si vous êtes familier de ces éléments techniques, vous pouvez vous passer d’aller lire ces notes et si vous ne l’êtes pas, vous apprendrez des notions utiles, pour comprendre cette histoire mais aussi sur le monde dans lequel nous vivons désormais…

« Hacking » ne prétend pas être un traité complet sur le monde du piratage informatique (même en me documentant bien, je ne ferais que survoler ce vaste monde souterrain !) mais ce qui est mis en avant dans cette histoire est tout à fait plausible.

Ceci est la première édition de ce roman et j’espère que sa qualité éditoriale sera à la hauteur de vos attentes.

Cependant, il reste toujours des coquilles et des fautes de frappes dans tous les ouvrages. Mais je ne veux pas me contenter de cette situation et je crois avoir trouvé la solution pour toujours faire progresser la qualité éditoriale de mon livre : c’est de m’appuyer sur vous !

En effet, si, au fil des pages, vous y trouvez des fautes de frappes, d’orthographes, de ponctuations ou autres, écrivez-moi (à alefebvre@gmail.com), signalez-moi le ou les fautes trouvées et je vous rembourse cet ouvrage !

Je vous enverrai un chèque à l’adresse que vous m’indiquerez ou je vous ferai un virement via Paypal… Promis !

Merci d’avance pour votre aide.

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Hommage aux 24H00 du Mans et au SimRacing

C’est le WE du Mans alors, pour fêter cela, j’ai remanié une vidéo que j’avais déjà utilisé il y a deux ans et je vous la propose aujourd’hui :

C’est une mélange entre des images issues des vraies 24H00 du Mans et d’une course virtuelle (sur ce même tracé et avec un proto LMP2) que j’ai disputé avec Nicolas Rolin, on équipier habituel. L’idée est de montrer combien les deux univers sont -relativement- proches…

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A quoi s’attendre quand on veut écrire ?

J’ai une idée de livre par jour (au moins !)… Bien entendu, la plupart reste sans suite car j’ai déjà assez à faire avec mes projets actuels (la priorité allant forcément au tome III de Perdu dans le temps) mais, de temps en temps, j’ai envie d’en creuser une.

Donc, je vais évoquer aujourd’hui avec vous l’idée que je viens d’avoir en commençant par le titre : « à quoi s’attendre quand on veut écrire ? »… Avec cet ouvrage, on passerait en revue tous les aspects du parcours d’un auteur, spécialement vis-à-vis de son tout premier livre, quand on a encore aucune expérience du domaine mais une grande envie d’aboutir !

Quand je dis « tous les aspects », c’est presque vrai car il y a tout de même un aspect que je n’aborderais pas : c’est celui des techniques d’écriture proprement dite (faut-il rédiger à la première personne par exemple). Sur cet aspect particulier, j’estime ne pas avoir un niveau d’expertise suffisant pour ce que j’en dise soit intéressant. Pour le reste en revanche, je crois avoir quelque chose à témoigner :

  • ne pas confondre auteur et écrivain,
  • les vrais écrivains professionnels, seulement une poignée en France !
  • les éditeurs : arnaque au tournant,
  • la situation des éditeurs : de plus en plus difficile,
  • l’évolution du secteur de l’édition,
  • pourquoi écrire : le vertige de l’auteur,
  • supporter la critique : jamais facile quand elle est négative…
  • être publié : oubliez les éditeurs !
  • les obstacles de l’auto-édition : facile en apparence, surtout quand on sait déjà comment faire !
  • les spécificités du livre numérique : l’irruption de la technique dans le domaine de la création littéraire…
  • l’auteur indépendant moderne : homme à tout faire demandé !
  • aboutir à un ouvrage finalisé : un travail d’équipe ?
  • le calvaire de la correction : jamais fini, jamais satisfaisant, hélas !
  • il faut aussi une couverture ?
  • comment réaliser une couverture soi-même quand on ne l’a jamais fait ?
  • faire connaître ses livres : une histoire sans fin…
  • l’inspiration : facile jusqu’au moment où elle s’éclipse !
  • la panne : ce n’était pas prévu, ça dure longtemps ?
  • quoi écrire : fiction (le cas particulier des sagas), autobiographie, auto-fiction, non-fiction… en fonction de votre objectif, ne le perdez pas de vue…
  • le contact avec les lecteurs : une récompense rare mais intense !
  • la relation avec le lecteur : pas vraiment une conversation…
  • les recettes du succès : le bon titre sur le bon sujet au bon moment, point.

Voilà déjà une liste assez complète des sujets qui seraient abordés dans ce projet… Car ce n’est encore qu’un projet, à vous de décider si je dois me lancer… Ou pas !

En effet, je vous laisse décider de l’avenir de ce projet : go, no go ?

Si c’est un go, je vais y passer quelques mois et ce sera autant de pris sur le tome III de « Perdu dans le temps »… Ben oui, on n’a rien sans rien !

Précisez-moi votre décision avec la fonction « commentaire » ci-dessous : oui, vas-y, non ne perd pas de temps là-dessus… Avec vos raisons ou non. Merci d’avance !

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Hacking est disponible sur les autres librairies numériques…

Progressivement, Hacking apparait sur les différentes librairies numériques… Amazon est toujours la première à valider votre livre mais les autres commencent à être rapides aussi. Par exemple, Apple m’avait habitué à prendre des semaines (carrément !) pour valider votre livre dernièrement… Il semble que ce délai soit de l’histoire ancienne désormais et c’est une bonne nouvelle !

Donc, Hacking est désormais en ligne sur Fnac.com, Kobo, Feedbooks et iTunes (Apple iBookstore pour iPad).

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La BD à l’heure du numérique ou la BD « on demand » ?

On sait bien que le livre est en train de passer à l’ère du numérique à vitesse grand V et je crois qu’il est inutile d’énumérer tous les avantages que cela procure (mais si vous avez tout de même besoin d’un rappel, il y http://leblogmia.com/avantages-liseuse-numerique/ et aussi http://leblogmia.com/4-mois-de-lecture-sur-kindle-le-bilan/). Mais qu’en est-il de la BD ?

Sur un Kindle classique (qui n’affiche qu’en nuances de gris…), la BD, c’est pas terrible… Sur l’iPad, c’est déjà mieux. Et qu’en est-il de l’offre ?

Il existe au moins deux services spécialisés : Izneo et Avecomics. Il faut aussi citer espritbd.fr, qui a une offre plus restreinte mais gratuite !

J’ai donc testé Izneo sur trois albums dont les remarquables « Grand Prix », série de trois albums sur les GP auto des années 30…

Le service Izneo dans un navigateur Web...

Alors, après ce test limité, mon avis est plutôt mitigé : d’un côté, c’est bien pratique et ça évite de devoir stocker les albums papiers après la lecture… D’un autre côté, c’est assez frustrant car le service d’Izneo fonctionne mal !

Difficile d’avoir un accès correct au site, principalement. Mais, du coup, ça limite vite l’envie de commander d’autres titres… Un essai à transformer donc.

Pour conclure, je ne peux que vous inciter à lire les albums de la série « Grand Prix » car, quand on aime l’histoire et le sport-auto, c’est carrément le top (en attendant celui de Johannes Roussel qui sort le 20 juin) :

 Grand prix, Tome 1 : Renaissance : Une histoire vraie qui n’a jamais eu lieu

 Grand prix, Tome 2 : Rosemeyer !

 Grand prix, Tome 3 : Adieu

Trajectoires tome 1

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Hacking, publié et disponible sur Amazon, enfin !

Un nouveau livre : Hacking, roman d’espionnage et d’informatique…

Après trois ans d’efforts (OK, je dramatise un peu là…), mon nouveau roman, « Hacking », est enfin disponible et vous pourrez le trouver sur amazon (version Kindle pour le moment, la version papier va suivre mais laissez-moi le temps de souffler !) en cliquant sur ce lien => Hacking

C’est toujours une grande satisfaction de publier un nouveau livre (oui, je sais, je dis cela à chaque fois mais c’est vrai !) et cette fois, cet achèvement a une saveur particulière car je peux dire que ce titre m’en a fait voir !

En effet, les phases d’écritures fiévreuses ont alterné avec un désert total (rien de rien pendant des mois, tout juste capable de faire quelques corrections à chaque fois que je reprenais l’ouvrage, croyant pouvoir faire une nouvelle tentative) et ainsi de suite pendant trois ans… Je croyais que ce projet resterais mort-né et puis, grâce à un lecteur de « Perdu dans le temps » (merci à lui, encore une fois), j’ai eu la poussée finale et j’ai pu terminer ce roman… Quand je vous dis que l’écriture est une activité lente !

Comme d’habitude, je propose aux lecteurs et lectrices de corriger cette première version et d’être remboursé de leur participation… Voici le texte de présentation du livre tel qu’il est utilisé sur Amazon :

La DGSE monte une opération destinée à piéger un allié. Pour ce faire, elle confie une mission « d’attaque préventive » sur ses propres serveurs à une SSII spécialisée dans le domaine de la sécurité informatique…

Cette histoire est l’occasion de suivre les tribulations du chef de projet de cette SSII auquel est confiée cette mission délicate. À première vue, il s’agit d’une classique histoire d’espionnage où mensonges, tromperies et double jeux sont au rendez-vous à tous les étages.

Mais c’est aussi l’occasion pour moi de raconter tout (hum, une partie seulement en fait !) ce que je sais du monde informatique après l’avoir vécu de l’intérieur pendant plus de vingt ans…

Mes histoires de fiction, je les aime réalistes… Celles et ceux qui ont déjà lu « Perdu dans le temps » le savent bien et pour « Hacking », je n’ai pas voulu laisser de côté mes bonnes habitudes !

Donc, je me documente autant que nécessaire et je n’invente rien, quand c’est possible. Mais comme je veux que mes histoires restent accessibles pour tout le monde, quand c’est utile, j’ai inséré des « notes explicatives » un peu partout dans le texte… Si vous êtes familier de ces éléments techniques, vous pouvez vous passer d’aller lire ces notes et si vous ne l’êtes pas, vous apprendrez des notions utiles, pour comprendre cette histoire mais aussi sur le monde dans lequel nous vivons désormais…

« Hacking » ne prétend pas être un traité complet sur le monde du piratage informatique (même en me documentant bien, je ne ferais que survoler ce vaste monde souterrain !) mais ce qui est mis en avant dans cette histoire est tout à fait plausible.

Ceci est la première édition de ce roman et j’espère que sa qualité éditoriale sera à la hauteur de vos attentes.

Cependant, il reste toujours des coquilles et des fautes de frappes dans tous les ouvrages. Mais je ne veux pas me contenter de cette situation et je crois avoir trouvé la solution pour toujours faire progresser la qualité éditoriale de mon livre : c’est de m’appuyer sur vous !

En effet, si, au fil des pages, vous y trouvez des fautes de frappes, d’orthographes, de ponctuations ou autres, écrivez-moi (à alefebvre@gmail.com), signalez-moi le ou les fautes trouvées et je vous rembourse cet ouvrage !

Je vous enverrai un chèque à l’adresse que vous m’indiquerez ou je vous ferai un virement via Paypal… Promis !

Merci d’avance pour votre aide. 

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La vérité en 24H00… Un nouvel opus par Audi

Le premier « Truth in 24 hours » était vraiment époustouflant, le meilleur documentaire possible sur le sport-auto moderne selon moi. Il portait sur les 24H00 du Mans 2008 vu du côté de l’équipe Audi et comportait vraiment des moments exceptionnels (en particulier l’échange radio entre Howden et Kristensen…). Le seconde reprend le même contexte mais, cette fois, il s’agit de l’édition 2011 de l’épreuve du Mans. Et, bien que la course en 2011 ait été encore plus (bien plus même !) intense qu’en 2008, ce second opus est loin d’être aussi réussit que le premier…

Cette fois, on dirait un long spot de pub pour Audi, il manque clairement la « magie » du premier. Mais cela reste tout de même un très bon documentaire qui doit vous faire apprécier l’intensité incroyable de ce que sont devenus les 24H00 du Mans de l’ère moderne…

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L’indy 500 en direct sur ABC chez un « race fan »…

En ce moment, je suis en Floride et donc, j’ai voulu en profiter pour suivre le déroulement de la « course de l’année » en direct à la TV. Mais, pour mieux profiter de l’ambiance locale, je me suis invité chez un « race fan » qui vit dans la même rue que moi : Walter, un authentique passionné des 500 miles qui est allé voir la course sur le brickyard dans les années cinquante et soixante (y compris en montant un tour avec des échafaudages pour mieux voir la piste depuis l’infield, une pratique courante à cette époque puis interdite suite à un grave accident).

Le départ vu depuis les tribunes... je n'y étais pas mais le couverture TV sur ABC est vraiment extra !

Donc, grâce à Walter, j’ai pu suivre tout l’événement, depuis les multiples cérémonies d’avant-course jusqu’à la célébration à rallonge sur « victory circle ». Car il faut comprendre que cette course est un événément vraiment important aux USA. La préparation prend tout le mois de mai et la couverture médiatique est importante. La façon dont les pilotes (y compris les anciens, surtout les légendes) sont mis en avant est carrément unique, difficile d’imaginer la même chose en Europe (ce qui s’en rapproche le plus est la parade des pilotes aux 24H00 du Mans mais on reste encore loin de ce qui se fait à Indy…).

Bref, j’ai pu apprécier la course grâce à l’écran géant de Walter et, justement, la course était particulièrement animée cette année puisque le record du nombre de changements de leader qui datait de 1960 a été largement battu !

Je vous laisse apprécier les derniers tours dans cette vidéo qui retrace bien l’excitation des ultimes moments, surtout au moment où Sato plonge pour prendre la seconde place et où il est en position de contester la victoire à l’écossais Fanchitti… Bravo Sato, ta tentative dans le dernier tour était digne de l’esprit des 500 miles : tout donner et ne rien avoir à regretter !

A special word to my new buddy Walter: thanks to you, I had enjoyed the Indy 500 exactly as I wanted. You were a perfect host and I was honored to be your guest on this special afternoon. Thanks again!

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Un nouveau roman en phase finale : Hacking !

Bonne et grande nouvelle : je viens de réussir à terminer une première version de « Hacking« .

Ce livre raconte une histoire d’espionnage avec, évidemment, une dimension informatique. J’avais commencé cet ouvrage en août 2009 (voir le premier billet à ce sujet) et j’ai donc mis presque trois ans à le terminer… Quand je vous dis que l’écriture est une activité lente !

Bon, j’ai encore un peu de travail avant d’avoir vraiment finalisé le premier jet (et de pouvoir le diffuser à mon cercle habituel) mais là, clairement, on tient le bon bout !

Du coup, j’ai envie de mener une nouvelle expérience avec ce nouveau livre : faire appel à des volontaires pour la phase de relectures/corrections… Si ça vous intéresse, prenez contact avec moi (via ce blog ou via mon profil FB).

En attendant, voici le premier projet de couverture (lui aussi est loin d’être finalisé !)…

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« Vendre la révolution informatique », une exposition du Computer History Musuem…

Le site du Computer History Museum est une vraie mine habituellement mais, en ce moment, c’est encore mieux : il y a une exposition sur les brochures commerciales utilisées par les constructeurs pour présenter leurs produits…

Voilà une source à parcourir et à apprécier comme il se doit !

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SimRacing seconde édition, désormais disponible !

C’est toujours un plaisir d’annoncer la sortie d’un de mes livres !

Je croyais que cette seconde édition de mon ouvrage sur le SimRacing (SimRacing, découverte & progression) serait vite bouclée mais, en fait, j’y ai passé bien plus de temps que prévu… Comme d’habitude en fait. Toutefois, je suis particulièrement content du résultat : plus de 25% de textes en plus, 94 images supplémentaires (264 au lieu de 170), des interviews inédites (VirtualR, InsideSimracing.tv, etc.) et un prix divisé par 5 !

En effet, la version papier était proposée à 21,90€ alors que la seconde édition (disponible en formats numériques seulement) est disponible pour 4€ !

Simracing, découverte & progression

Pourquoi n’avoir pas prévue de version papier pour cette seconde édition ?

La première édition était limitée par le nombre de pages qui devait rester raisonnable (moins de 250) et ne pouvait être imprimé qu’en N&B pour des raisons de coût (décision de l’éditeur de la première édition : Pearson). Pour s’affranchir de toutes ces limites, la version numérique s’imposait. De plus, une version papier en couleurs et avec le volume de la seconde édition aurait coûté bien trop chère (entre 35 et 40 € !). La version numérique permet de proposer une livre pour bien moins cher sans se limiter en terme de pages ou d’images.

Et cette fois, j’ai prévu d’exploiter à fond les possibilités du numérique en proposant à mes lecteurs de les enregistrer dans une base de données afin de pouvoir les notifier et mettre à leur disposition (gratuitement, of course !) les mises à jour au fur et à mesure de leur sortie.

Mieux, j’ai même prévu quelque chose pour les acheteurs de la première édition !

En effet, je veux faire profiter de la seconde édition les lecteurs de la première version de ce livre (au format papier et publiée par Pearson). Pour cela, envoyez une simple photo de vous avec le livre visible à simracingbook@gmail.com (précisez aussi le format de votre choix : ePub, .mobi/Kindle ou PDF) et je vous enverrais (gratuitement) la seconde édition… Je vous inscrirais également dans ma base des mises à jour.

Le livre dispose de son propre site à www.simracingbook.com

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Témoignez pour notre livre !

Seulement 4 commentaires pour notre livre sur l’histoire de l’informatique… Si vous avez lu ce livre, témoignez !
Que votre commentaire soir critique ou élogieux, il montrera que notre ouvrage est vraiment lu par de vrais gens !
Merci d’avance de déposer votre commentaire sur cette page

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La nécessité de comprendre l’histoire afin d’éviter de (re)faire toujours les mêmes erreurs…

Voilà un excellent article qui illustre bien la nécessité de comprendre l’histoire afin d’éviter de (re)faire toujours les mêmes erreurs… Où Google pourrait être le prochaine Netscape/Sun/Yahoo sur la liste des tristes fins !

à lire à http://www.cio.com/article/702348/Is_Google_Facing_the_Beginning_of_the_End_?page=1&taxonomyId=3119

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Nécrologie : Jack Tramiel, père du Commodore 64, RIP

Depuis que je tiens ce blog, je constate que les derniers billets concernent surtout des disparitions… Les pionniers les plus célèbres s’éteignent les uns après les autres (les moins célèbres aussi mais on en parle moins !). Cela prouve au moins que l’informatique est désormais vraiment une matière historique…

Cette fois, c’est au tour de Jack Tramiel de nous quitter. Ce précurseur de l’informatique personnelle et de l’univers des jeux vidéo s’est éteint à l’âge de 83 ans.

Créateur de la société Commodore Business Machines en 1955, Jack Tramiel était plus connu du garnd public pour avoir lancé le Commodore 64, un ordinateur personnel lancé en 1982 et qui a connu un immense succès avec plusieurs millions d’exemplaires (de 17 à 25 millions selon les estimations). Le Commodore 64 utilisait un microprocesseur 8-bits 6510, disposait de 64 kiloctets de mémoire vive et livrait alors bataille au ZX Spectrum.

La fiche wikipedia de Jack Tramiel qui fit aussi un passage remarqué au sein d’Atari en 1984…

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Une lacune des ebooks : l’absence de synchronisation…

Mon petit programme de corrections de mes livres fonctionne bien : les lecteurs m’écrivent et me signalent des corrections que je n’ai pu trouver seul ou avec l’aide de ma correctrice habituelle… Tout cela ressemble au développement « open source » où la qualité des programmes vient de leur « très grande exposition » (comprendre, le code est revu par un plus grand nombre de personne que dans les développements propriétaires où l’accès au code est forcément restreint). Bref, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possible ?

Pas tout à fait… Je m’aperçois aussi que la même faute est signalée plusieurs fois. Bien entendu, dès qu’une correction m’est envoyée, je me dépêche de l’appliquer et de remettre en ligne la version corrigée sans délai (ou presque). C’est même assez pénible car je dois gérer l’aspect multisources de mes créations : la version papier sur TheBookEdition, la version Kindle sur KDP d’Amazon et la version ePub (pour iPad et autres) via Immatériel.fr afin d’arroser iTunes, Kobo et les autres librairies numériques. Mais ce n’est pas seulement pénible, c’est aussi incomplet.

Car seuls les derniers clients de ces librairies vont avoir la version « up to date » et ce, jusqu’à la prochaine correction où le cycle complet sera à refaire. Je ne suis pas en train d’écrire ce billet pour me plaindre, après tout, on peut légitimement considérer que c’est simplement mon travail et qu’un auteur indépendant comme je veux l’être doit assumer tous les aspects de ses publications, y compris les aspects techniques et logistiques. Je suis parfaitement en accord avec cela mais je me rends compte que la publication actuelle de livres numériques souffre d’une lacune gênante : l’absence de synchronisation.

À l’heure où on nous rabat les oreilles avec le cloud et toutes les merveilles que cette évolution technique est censée nous apporter, voilà que les ebooks, enfants naturels de ces progrès, sont incapables d’être toujours à jour sur nos tablettes de lectures, même si ces dernières sont connectées (en permanence ou de temps en temps)… Désolé mais je trouve qu’il y a là une lacune béante.

Ce que je voudrais, c’est qu’à chaque fois que j’effectue une mise à jour de « Perdu dans le temps » sur Amazon KDP (l’infrastructure de publication des différentes « Kindle Stores » d’Amazon…), automatiquement, cette nouvelle version soit proposée à tous ceux qui ont déjà acheté cet ouvrage… Avec le recul, on trouvera ça évident mais, aujourd’hui, force est de constater que ça manque.

Si les promoteurs des ebooks veulent prendre la place qu’ils ambitionnent sur le marché du livre (et qu’ils sont en train d’enlever au pas de charge, il n’y a qu’en France qu’on ne s’en rend pas compte !), il est temps de se pencher sur cette lacune et de la combler, merci d’avance.

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Un livre à vous recommander : Rémoras…

En plus d’écrire, je lis. Je lis beaucoup, tout le temps et, désormais, exclusivement des livres numériques sur mon Kindle. Mais, pour autant, je ne partage pas avec vous toutes mes lectures car la plupart ne sont pas vraiment « grand public » comme « The age of airpower » par exemple…

Cette fois, c’est différent et je veux vous recommander un roman vraiment extra : Rémoras.

Inutile d’écrire que j’ai aimé ce livre pour ce qu’il est : bien écrit, bonne histoire et déroulement bien géré.
Mais je l’ai également apprécié pour ce qu’il n’est pas du moins, pas officiellement… En fait, il s’agit d’un petit essai sur le décodage de la manipulation à grande échelle que nous subissons tous, tous les jours. Certains s’en rendent compte, la plupart sont anesthésiés…

Quelque part, on dirait une version « fiction » de « Cette révolte qui ne viendra pas » de votre serviteur (et c’est sans doute aussi pour cela que je l’ai autant apprécié…) !

Rémoras est bien présenté sur son site dédié à http://www.mia-remoras.com/ et je vous incite aussi à jeter un oeil sur le blog à http://leblogmia.com/.

Puisse la lecture de ce roman bien ficelé ouvrir la conscience de quelques éveillés supplémentaires !

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PCARS et rFactor2 : les progrès continuent

PCARS et rFactor2 sont les deux promesses du moment : rFactor2 est la suite très attendue de rFactor (que, normalement, on ne présente plus !) et ce depuis un certain temps. Actuellement en beta, rFactor2 se peaufine petit à petit en attendant la version définitive. Le build 68 puis 69 viennent d’être disponibles mais c’est surtout du côté des mods que la nouveauté est intéressante : Virtua_LM vient de dévoiler la version beta du tracé de Mid Ohio (déjà disponible pour rFactor depuis quelques temps).

Le build 68 de rFactor2...

Avec ce circuit, on a un avant-goût de ce que va apporter rFactor2 quand les meilleurs modders vont commencer à mettre en ligne leurs productions pour ce titre… Cette version de Mid Ohio est un vrai régal… J’ai vraiment hâte que Virtua_LM fasse de même pour le tracé du Mans et pour son mod des protos des années 80… Avec ça, serait vraiment le rêve !

Le premier virage du circuit de Mid Ohio par Virtua_LM pour rFactor2.

Du côté de PCARS, le rythme est toujours aussi soutenu et, je dois le dire, les progrès sont continus. Bien entendu, il reste encore beaucoup à faire, les lacunes et les défauts sont encore légion mais comment s’en étonner vu le statut actuel (Alpha) du logiciel ?

Commençons par parler des voitures. Une nouvelle vient d’apparaitre avec le build N°174 : la Palmer Jaguar. Pour le moment, c’est pas encore terrible car la voiture semble sans vie mais ça devrait vite s’améliorer.

La Palmer Jaguar de PCARS sur le tracé de Monza (Milan)...

D’ailleurs, toujours pour rester sur les voitures, l’état actuel est assez mitigé : certaines paraissent très bien (les Lotus F1 78 & 86 ainsi que la Radical V8) alors que pour d’autres, il manque encore quelque chose avant d’avoir vraiment envie de rouler avec. Cependant, build après build, je réalise que le comportement s’améliore. Pas toujours par grandes étapes mais toujours un peu au moins. Un signe qui va dans le bon sens : on peut commencer à travailler les setups et obtenir des améliorations dans le feeling.

Les problèmes de directions flottantes sont désormais derrière nous mais le FFB n’est pas encore à la hauteur de celui d’iRacing (et loin de celui de rFactor2 qui est actuellement le top absolu en la matière, selon moi). Là encore, j’ai plutôt confiance dans l’évolution à venir si je me base sur ce qui vient d’être fait ces dernières semaines.

Un truc qui me gêne en revanche, c’est le nouveau modèle de gestion de la lumière : avec le HDR, la piste est bien trop brillante, comme si on était en plein soleil dans le désert… La visibilité des points de repères en est grandement affectée et je suis obligé de rouler avec le HDR off mais peut-être suis-je un cas particulier. J’était également très critique sur la sensation de vitesse mais, là aussi, je constate que les progrès sont sensibles (et variables selon les tracés et les voitures), même s’il reste bien du chemin avant d’atteindre les sensations que l’on peut ressentir sur le vieux Spa avec rFactor2.

Tiens, parlons des tracés justement. C’est de ce côté-là que les nouveautés sont les plus spectaculaires avec PCARS ces derniers temps : les circuits sont désormais nombreux et certains sont vraiment réussis. Le tracé « Loire » (Le Mans en fait) est vraiment à son début et il manque encore trop de décors pour s’y croire mais Donington, Monza, Mugello ou Road America sont eux plutôt convaincants.

Le tracé du Mugello (Florence) dans PCARS...

Bref, tout cela va dans le bon sens mais il faut accepter de laisser « du temps au temps » afin que ces titres puissent être jugés objectivement : dans leurs versions finales.

Toutefois, je crois déjà pouvoir dire que PCARS sera bien mieux que les décevants Shit 1 & 2 et que rFactor2 sera une grande réussite à la hauteur de rFactor (quoi qu’en disent les détracteurs qui sont déçus par l’absence de graphismes spectaculaires dans rFactor2).

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Chaque projet de livre est une obsession… Ou alors, ça n’aboutit pas !

En tout cas, c’est mon cas !

En ce moment,  je suis en train de travailler à la seconde édition de mon livre sur le Simracing. Il va s’agir d’une vraie révision : réécriture de certaines parties et enrichissement général du contenu. Cependant, j’ai eu du mal à m’y mettre, à vraiment démarrer. Seulement, une fois que c’est fait (le démarrage), il n’y a plus que cela (le livre) qui compte. Pour travailler sur un projet, il faut que ce dernier devienne obsessionnel (enfin, c’est le cas pour moi). Donc, à partir du moment où le projet en cours atteint ce stade (l’obsession), plus rien d’autre ne compte et j’oublie tout le reste, y compris de répondre aux emails !

Voilà, c’était juste un petit post pour vous faire partager mon expérience de « tous les jours » : les bons jours (quand ça coule tout seul) et les mauvais jours (quand j’ai l’impression de n’avoir rien fait). De mon expérience, je retiens ceci : les bons jours ne sont présents que lorsque j’ai réussi à me mettre dans cet état obsessionnel à propos du projet en cours… Sinon, je me traine lamentablement.

Corollaire : pour que cela puisse devenir une obsession, il faut aussi que le sujet du livre me plaise, me fascine ou me concerne (au choix ou les trois à la fois). Car, sans plaisir, ça ne marche pas, non plus… Voilà pourquoi l’écriture est une tâche aussi ingrate : impossible de faire cela comme un travail « ordinaire » !

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Les sites qui vendent des produits contrefaits… Evitez de vous faire avoir !

Quand on achète sur Internet, mieux vaut le faire sur des sites sûrs où la contrefaçon est inexistante car, sinon, on peut se faire avoir par des sites qui paraissent « bien sous tous rapports » comme celui-ci http://www.todschaussuresshops.com/. Quand on voit ce site, on peut croire qu’il s’agit bien du site officiel de la marque Tod’s avec des petits ® et © un peut partout…

Le vrai site de tod’s est à http://www.tods.com/

Mais, hélas, il s’agit d’un site « pirate » comme il en existe de nombreux et qui sont recensés sur des sites comme http://sport898.com/. Les vraies marques sont conscientes du problème comme Canon qui l’explique sur cette page http://www.canon.fr/About_Us/About_Canon/Counterfeit/.

C’est un lecteur de ce blog qui m’a avertit de l’ampleur du problème à cause de l’historie qu’il vient de vivre avec  http://www.todschaussuresshops.com/, et qu’il a résumé dans le texte ci-dessous…

Tout à commencé quand j’ai lus un article sur ces fameux mocassins en cuir à picots signé TOD’S. J’ai trouvé sur internet une paire de cette marque, un modèle particulier dont j’ai tout de suite accroché. Le problème c’était que ce modèle était à 380€ (oups !).
Il s’agit des mocassins Gommino Tod’s modèle spécial Ferrari, cuir couleur blanc avec picots noir.
Depuis j’ai cherché, en vain, tous les magasins de chaussures que j’ai pu visiter cherchant sans fatigue des modèles qui se rapproche de celui que je voulais. Ma quête sur Internet était un échec aussi, aucun site ne proposait ce que je recherchais désespérément.

Cette hiver, je suis allé dans un centre commercial de haute renommée à Miami south-beach et j’ai pus aller dans une boutique officiel Tod’s. J’ai pus essayer le modèle, vérifier la taille et surtout le prix (400$).
En rentrant en France, surfant sur Internet toujours pour ce fameux produit, je suis tombé sur ce fameux site: www.todschaussuresshops.com
Là se trouvait (presque) tous les modèles de chaussures de la marque. Un site en Français ne vendant que des produits de la marque Tod’s. avec la mention TOD’S r partout et que des produits de cette marque que je commençais à connaître et, du coup, j’ai été séduit.
De plus, la plus part des modèles était à 50% de réduction par rapport aux prix habituels pratiqués par cette marque haut de gamme…
J’ai trouvé mon fameux modèle en plusieurs couleurs différentes, mais pas en blanc.
Ce n’est pas grave car j’ai flaché sur le modèle en bleu. 130,55€ donc, livraison gratuite.
Parfait, c’est ce que je voulais ! Eh voilà, je commande, le mercredi 18 Janvier 2011.

Début des problèmes.
Néanmoins, cela semblait aller normalement puisque le jour même de ma commande, je reçois un email de confirmation :

Confirmation de commande Bienvenue aux magasins discount

-www.todschaussuresshop.com

XXXXX XXXXXX

Nous vous remercions de votre confiance !
Voici les détails de votre commande.
——————————————————
Numéro de commande : 6XX
Date de commande : mercredi 18 janvier 2012
Facture détaillée :
http://www.todschaussuresshops.com/index.php?main_page=account_history_info&order_id=6XX

Je me suis rendus sur le site , rubrique “contactez-nous” pour leur envoyer un message demandant des information sur ma commande. J’ai fais cette demande à deux reprise et je n’ai pas eu de réponse. D’ailleurs je n’ai jamais eu de réponse de leur “service clientèle”.

J’ai donc écris un email à l’adresse de la confirmation de commande reçus le jour de mon achat:

Bonjour,
Nous sommes le lundi 30 janvier et je n’ai toujours aucune nouvelle concernant ma commande du mercredi 18 janvier.
Je suis plutôt étonné du manque de communication et de l’absence de nouvelle concernant ma commande qui tarde à arriver…
Merci de me répondre pour éclaircir ce soucis de gestion de commande.
Je n’ai pas envie d’annuler ma commande et de me faire rembourser, j’ai juste envie de recevoir ce que j’ai commandé !

Voici la réponse que j’ai eu:

bonjour
vous remercier pour votre lettre
le bureau de poste passent une semaine de vacances
de sorte que l’expédition sera plus tard que d’habitude
nous vous ferons parvenir le numéro de suivi dès que possible
Cordialement

2012-01-31


 

sales


 

发件人: XXXXXX XXXXXXX
发送时间: 2012-01-30  15:52:41
收件人: Bienvenue aux magasins discount -www.todschaussuresshop.com
抄送:
主题: Re: Confirmation de commande #6xx

Des signes asiatiques ? qu’est-ce que ça fait là ?
Déjà cela à commencé à m’alerter. Mais que faire à ce stade ?
J’attends jusqu’au 1er février pour me manifester encore:

Bonjour
J’attends de vos nouvelles au sujet du suivit de livraison après cette surprenante semaine de vacances de la part de la poste.
Merci de me tenir informer du délais

Je reçoit encore une réponse suspecte:

bonjour
merci pour votre réponse
nous vous informerons dès que possible
merci pour votre compréhension
Cordialement
2012-02-02


sales


发件人: XXXXXXX XXXXXXX
发送时间: 2012-02-01  19:46:48
收件人: sales
抄送:
主题: Re: Re: Confirmation de commande #6xx

Je réponds un autre email, plus agressif car là je commence à m’impatienter:

Bonjour,
Je tiens à vous informer que si d’ici la fin de cette semaine je n’ai toujours pas reçus ce que j’ai commandé il y a maintenant largement plus de 2 semaines, j’annulerais ma commande et je réclamerais un remboursement.

Merci de votre compréhension.

Encore une autre réponse:

bonjour
je vous remercie de votre commande
le bureau de poste vient de se remettre à travailler
nous vous enverrons un numéro de suivi dès que possible
Cordialement

Là j’en ai marre et j’écris:

Bonjour,
Tout d’abord pouvez-vous me dire pourquoi le service clientèle ne réponds pas aux messages (email) envoyés depuis le site web marchand ?
C’est très décevant, je n’ai eu aucune réponse de leur part!
Si je ne vous avais pas contacté, comment savoir ce qu’il ce passe?

De plus pouvez-vous répondre à une question que je vous avais déjà adressé à un email précédent: Pourquoi lis-je cela sur mon compte bancaire en ligne?

23/01/2012

1801/GZ TELESCOPEGOOD 156 -135,49€

-135,49 EUR

Ma commande (#6xx) était de 130,50€ avec livraison gratuite !
Et nulle part était indiqué que j’allai être débité de 5€ de plus !

Je me permet de vous rappelez que j’ai commandé le 18 Janvier et que je n’ai toujours rien reçus, même pas un numéro de suivit de colis de votre part! Je suis très très surpris de votre absence de professionnalisme.
Si le bureau de poste présentait des problèmes, il était de votre responsabilité d’envoyer ma commande par un intermédiaire différent.

J’espère sincèrement que votre équipe va reprendre les choses en main et que cette situation va ce débloquer. Je vous rappel que vous m’avez chargé 5€ de plus pour un service inexistant et une livraison toujours en attente !
J’attends un geste commercial de votre part, un dédommagement du préjudice subit.

bonjour
le colis est arrivé
le numéro de suivi:

EE706599XXXX

http://www.chronopost.fr/transport-express/livraison-colis
Cordialement
2012-02-09


sales


发件人: XXXXX XXXXXXX
发送时间: 2012-02-05  20:15:30
收件人: sales
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主题: Re: Re: Re: Confirmation de commande #6xx

Chronopost donc ? Je suis allé voir sur le site et j’ai rentré mon numéro, comme indiqué et je me suis trouvé en face d’un résultat plutôt suspect. J’ai essayé d’appeler chronoposte à plusieurs reprises, plusieurs jours de suite. Bien évidement je n’ai jamais eu personne au bout du fil. Rien, ni personne ne pouvait m’éclaircir cette sombre histoire…
Je commençais sérieusement à en avoir marre !
J’ai donc écris un autre email:

Bonjour

Voilà ce que j’ai sur le site de Chronopost

lun 06/02/2012
14:16
ETRANGER
Tri en cours dans l’agence de départ
Commentaire:Acheminement en préparation

Je n’ai pas de nouvelles depuis plus d’une semaine !
Et, bien sûr, il m’est impossible de les joindre ou quoi que ce soit !

J’en ai assez de cette histoire c’est vraiment scandaleux de traiter des clients comme cela !
Je suis dégoûté, vraiment. Quelle mauvaise expérience de consommateur, c’est de la folie!

Ce à quoi ils m’ont répondus:

bonjour
le colis est toujours sur le chemin
s’il vous plaît attendre avec patience
je vais vérifier avec le bureau de poste
je vous remercie de votre attente
Cordialement

0 825 801 801 (0,15 € TTC / min)
Service Clients Particuliers:
0 969 391 391 (appel non surtaxé)
Par télécopieur: 0 825 801 802
2012-02-14


sales


发件人: xxxxxxx xxxxxxx
发送时间: 2012-02-14  16:17:45
收件人: sales
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主题: Re: Re: Re: Confirmation de commande #6xx

Là, j’ai ai eu assez et j’ai écris une lettre recommandé avec accusé de réception au siège social de la marque à Paris pour leur expliquer mes déboires avec précision et réclamer un remboursement. Cela après avoir cherché en vain une adresse postale du site marchand et un numéro de téléphone. Non apparemment c’est un site fantôme… pas étonnant !

Finalement, le colis est arrivé le 19 février chez moi par un livreur (non Chronopost)
C’était un colis en provenance de Singapour.
Dans le colis se trouvait une boite de chaussure orange avec le logo de la marque Tod’s (tout semble authentique) mais il y a tout de même des petits autocollant de postier en langage asiatique…
La chaussure elle, est très belle. Seul hic, c’est une fausse.
Elle sent le plastique et comparé à d’autres chaussures et pièces de cuir, c’est manifeste que c’est une imitation cuir…
De plus les picots ne sont pas parfaitement bien aligné comme sur le vrai modèle, c’est irrégulier et non symétrique; de plus il en manque à certains endroits et ça ce voit… Bref, c’est une copie asiatique !
Je dois avouer que hormis ces petits détails, la chaussure est vraiment très bien imité et ce n’est pas évident de la démasquer comme fausse.

Je suis surpris et choquer de ce que la contrefaçon peut produire, là ils ont vraiment poussé le bouchons très loin.

Deux jours après je reçoit une lettre de TOD’S officiel, du Q-G de Paris en réponse de demande d’annulation et remboursement de commande #6xx du 18/01/12:

Monsieur,
Nous accusons bonne réception de votre courrier AR concernant une commande effectuée en date du 18 Janvier 2012 sur un site internet www.todschaussuresshops.com

Nous sommes par contre dans l’obligation de devoir vous communiquer que le site Internet, auquel vous faites réference dans votre courrier et sur lequel les chaussures “TOD’S” ont été commandées, n’est pas de notre propriété.
Il s’agit d’un des nombreux site illégaux pour lequel nous avons déjà chargé la Société de Brand Protecion online d’activer la procédure d’obscurcissement.
Nous relevons, d’autre part, que les caractéristiques du site même et surtout, le prix des chaussures affiché sur le site aurait dû vous alarmer.

Pour toutes ces raisons, Tod’s S.P.A ne peut en aucun cas répondre à vos remontrances.
Certain de votre compréhension, nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos meilleurs salutations,

signé TOD’S S.p.a Bureau d’affaires légales – Avocat en charge.

 

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Project CARS, build N°160 : une évolution spectaculaire !

J’ai déjà parlé du projet C.A.R.S. ça et là et, la dernière fois, je ne pouvais m’empêcher de penser que ce projet était mal barré : des beaux graphismes, certes mais un comportement douteux qui ne s’améliorait pas ou peu… Bref, un logiciel pour faire de beaux screenshoots mais pas plus !

Depuis, je dois dire que les choses ont changé, rapidement et dans le bon sens… La toute dernière version de ce projet (qui n’est même pas encore en béta, il faut le rappeler !), le build N°160 apporte un progrès spectaculaire là où il en était le plus besoin : la direction.

Avec un G25 et quelques réglages, terminé l’impression d’une direction flottante qui était un vrai désastre dans les versions précédentes. On peut commencer à croire que le comportement sera plus proche d’une vraie simulation que de l’arcade. Bon, le FFB est encore largement perfectible (on est encore loin, très loin de rFactor2) mais lui aussi avance dans le bon sens. Les physiques des voitures (pour celles que j’ai testé) évoluent elles aussi dans la bonne direction avec un comportement à la fois plus crédible, plus convaincant et, du coup, plus immersif. C’est à la fois plus prévisible et moins permissif, un bon point. Mais là aussi, le chemin est encore long avant de prétendre concurrencer iRacing ou rFactor2. Cependant, on peut commencer à croire que le chemin sera parcouru alors que cet espoir était mince avec les versions précédentes.

Du côté des graphiques aussi, quelques progrès : toujours aussi beau mais l’impression de vitesse commence graduellement à faire son chemin, elle aussi. Or, selon moi, c’est là LE point vraiment important à soigner et c’est aussi là que PCARS pêchait le plus avant ce build N°160 qui, vraiment, commence à changer la donne…

Attention, il reste encore des tonnes de boulot et de nombreuses lacunes mais l’équipe de développement vient une fois de plus de prouver qu’elle travaillait vite et qu’elle était bien orientée. Tous les espoirs sont donc permis, de nouveau devrais-je dire.

Bref, la concurrence s’intensifie dans le domaine du SimRacing et c’est une bonne chose.

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Livres numériques : utilisez les extraits, quoi !

Il y a un truc que je ne comprend pas en lisant le flot de critiques négatives sur la boutique Kindle d’amazon.fr… Et là, je ne parle pas de mes livres mais de tous les livres qui ont des commentaires : mêmes de très bons ouvrages ont leur lot de critiques assassines !

Certes, on ne peut pas plaire à tout le monde… Mais pourquoi peut-on lire « je regrette d’avoir acheté ce livre » alors qu’il est si simple d’éviter de se tromper en téléchargeant un extrait (gratuit, faut-il le préciser ?) avant d’acheter le livre entier ?

boutique kindle

C'est pourtant pas difficile !

C’est que je fais systématiquement avant d’acheter un livre numérique et, dans 99% des cas, on a déjà une bonne idée du livre rien que par l’extrait… On est ainsi plus qu’aider dans ses choix puisqu’on peut faire un bout de route ensemble avant de décider de passer à la caisse… Ou pas.

Et quand l’extrait ne me plait pas, je passe à autre chose sans pour autant mettre un commentaire du genre « c’est pourri ! »… Pour moi, la lecture doit être un plaisir, pas une occasion de rejeter mes frustrations sur les ouvrages des autres auteurs.

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La dédicace numérique se cherche, je propose ma solution !

Un lecteur enthousiaste me demandait une dédicace récemment… Mais la procédure, elle, est loin d’être enthousiasmante : commander des livres (deux) et les envoyer à ce lecteur avec un petit mot impose encore une fois de passer par le papier… Et toute sa lourdeur (dans tous les sens du terme !).

Après avoir dit « oui » (des demandes de ce genre, je n’en ai pas assez pour dire « non » !), je me suis dit « tout de même, pourquoi ne pourrait-on passer au numérique sur cet aspect également ? »… Et, aussitôt pensé, aussitôt mis en place !

Voilà ce que je propose : je vous envoi un fichier numérique de mon livre (au format de votre choix) avec un petit mot personnalisé sur simple demande par email (à condition, bien sûr, que vous soyez en mesure de me démontrer que vous l’avez effectivement acheté en ligne… facile à prouver, je vous expliquerais comment). Pour moi, cela représente quelques manipulations avec mon générateur d’ouvrages numériques (Jutoh, excellent !) mais ça reste gérable…

Alors, qu’en dites-vous ?
Qui commence ?

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« Perdu dans le temps, tome2 » déjà disponible chez Feedbooks

La version numérique de « Perdu dans le temps, tome 2 » commence à apparaître (et à se vendre, déjà une dizaine de livres vendus !) sur les librairies numériques comme celle de feedbooks

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« Perdu dans le temps, tome 2 » disponible en version papier pour commencer !

Voilà, c’est fait, le tome 2 de « Perdu dans le temps » est enfin disponible !

Après des semaines de travail depuis la fin du premier jet, c’est le moment de la délivrance, de la libération, de la publication… hourra !

Il faut dire que cette période a été longue : relecture, corrections, corrections, corrections, relecture, corrections, etc.
Il a fallu aussi réaliser une couverture, un texte de présentation, mettre en ligne et ainsi de suite… Pfoui, c’est long !

Mais bon, c’est fait, à votre tour d’en profiter now !
La version papier est, comme toujours, chez thebookedition (cliquez sur l’image ci-dessous) :

Le livre Perdu dans le temps, tome 2

La version Amazon Kindle est déjà en ligne elle aussi… Et voici, pour finir, voici la couverture :

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Le printemps du SimRacing !

Comme j’étais parti aux USA pendant quelques mois, je n’avais pas pu rouler dans mon baquet avec mon SimCom depuis longtemps et ça me manquait. Certes, j’avais pu tester de nouvelles formules (voir l’essai du volant SRW-S1) et de nouveaux titres (mais je ne vais pas développer cela ici puisque c’est déjà fait dans le numéro à paraître de LiveSim, le magazine du SimRacing auquel le participe depuis son N°1…). Bref, une fois de retour, je me suis empressé de tester l’évolution de PCARS (dont je vous ai déjà parlé ici), d’iRacing et, surtout de rFactor2… Et ce sont les fruits de ces tests que je vais vous livrer aujourd’hui.

« Printemps du SimRacing », ce n’est pas un peu exagéré comme titre ?

Oui et non : certes, on est encore en hiver (et il suffit de mettre le nez dehors pour se convaincre que le froid polaire est -hélas- toujours là) mais, en ce qui concerne l’offre en matière de SimRacing, les mois à venir sont riches de promesses !

En effet, qu’on en juge : PCARS va continuer sa mise au point et devrait être lancé dans pas trop longtemps (si on se base sur sa vitesse actuelle de développement), iRacing est toujours dans son cycle d’évolution permanente et les derniers développements méritent qu’on s’y arrête de nouveau. rFactor2 est actuellement en phase de bêta mais ça ne va pas durer : d’ici un trimestre au plus, le titre sera disponible en version finale (qu’est-ce qui te permet de dire cela ? Tu as des infos directement chez ISI ? Non, mais c’est ma propre estimation… Téméraire après le temps qu’il a fallu attendre pour enfin mettre la main sur cette bêta, j’en conviens !). Sans parler des titres complètement neufs qui sont actuellement au début de leur développement comme GTR3 et Asseto Corsa (nous y reviendrons dans un prochain article).

Commençons par PCARS.

Je me disais que 3 mois de break était un délai suffisant pour juger de l’évolution de ce titre et, je dois dire que mon sentiment vis-à-vis de ce projet a évolué, dans le mauvais sens… Je m’explique : au tout début, j’étais plutôt enthousiaste car le logiciel était en version alpha (même pas bêta, notez bien !) et que pour une version alpha, l’impression était déjà vraiment favorable. Et, au bout de 3 mois, que constate-t-on ?

Les voitures sont plus nombreuses (mais j’ai du mal à m’exciter pour ces ajouts que je considère comme plutôt décevants) et les circuits aussi (mais les nouveaux tracés sont loin d’être aussi « achevés » que les circuits du build d’origine : Imola et Wtakins Glen). En revanche, l’agrément de conduite lui a plutôt stagné et le vrai problème de ce titre commence à apparaître clairement : la direction flotte et ce défaut rédhibitoire n’est toujours pas corrigé, version après version. Il faut donc se plonger dans les réglages du volant pour trouver un compromis acceptable (j’ai pas dis satisfaisant, juste acceptable) alors que, zut, avec un Logitech G25 (sans doute le volant le plus répandu qui soit pour la cible visée), ça devrait aller tout seul dès le début. Mais non, on retrouve la désastreuse sensation qui avait déjà compromis le succès de Shift et Shift2 (titres venant du même studio) et, franchement, ça ne rend pas optimiste pour la suite (même si cet « héritage » nocif de Shift est quand même un peu atténué dans PCARS).

Même le point fort de ce logiciel (l’aspect graphique) est remis en question par une dégradation sensible au fil des versions (quand le FFB est un peu moins pire, voilà que ce sont les graphismes qui se mettent à scintiller et que les FPS s’effondrent !). De plus, et c’est le pire selon moi : la sensation de vitesse est absente alors que l’excellence graphique devrait précisément servir à cela (et ce n’est pas en ajoutant un ignoble effet de flou que ça va s’arranger !).

Bref, je suis pessimiste sur PCARS et ce ne sont pas les annonces récentes de l’éditeur qui vont me rassurer (il commence à être question d’une version pour console et ça, selon moi, c’est le « baiser de la mort » !). Si vous n’avez pas encore testé ce titre, restez à l’écart (comme disent les analystes financiers !).

Continuons par iRacing.

La version 2.0 date de l’été dernier mais cette dernière met du temps à être Complètement déployée puisque sa nouveauté principale (le nouveau modèle de pneus ou NTM pour « new tires model ») n’est pas encore présente sur toutes les voitures (mais ça vient progressivement). Souvenons-nous qu’iRacing est mis à jour tous les trois mois et que donc son cycle de développements/évolutions/corrections est permanent, une grosse différence par rapport aux autres simulations (et un gros avantage aussi selon moi). Par le passé, j’ai toujours été très favorable à iRacing qui, toujours selon moi, cumule de nombreux aspects souhaitables et nécessaires à une bonne simulation (il y a encore des lacunes, bien entendu, mais le staff d’iRacing les comble les unes après les autres… On peut donc être optimiste sur l’avenir de ce titre).

Mais… Oui, il y a un gros « mais »… Je m’aperçois que je prends de moins en moins de plaisir avec cette simulation !

Certes, les voitures s’améliorent à chaque nouveau build (les mauvaises sont corrigés, les bonnes sont optimisées) mais, rien n’y fait, je n’arrive pas à retrouver mon enthousiasme du début. Je pense que cela vient de l’exigence de cette simulation haut de gamme : iRacing n’est pas un « jeu » mais un environnement de compétitions online qui demande une implication importante et beaucoup, beaucoup d’entraînement si on veut aligner des résultats… Je pense que, désormais, je ne suis plus prêt pour ce niveau « d’investissement temps », voilà tout.

De plus, iRacing est très sensible à la fréquentation de ces nombreuses séries (road et oval) : à quoi bon choisir une série et s’y entraîner si le plateau est maigrelet ?

Pour en avoir le cœur net, j’ai réalisé quelques stats sur iRacing afin d’avoir une idée de la fréquentation des séries… En me basant uniquement sur la toute dernière saison écoulée (S3 2011). Voilà ce que ça donne (le nb de séries est égal de part et d’autre) :

== les chiffres indiquent le nb de participants total de chaque série ==

oval

====

Indycar series 983

Indycar series fixed 1443

late model series 2939

legend cup fixed 9839

silver crown cup 146

sprint car series 145

street stock series 3956

class A series 1553

class B series 2371

class B series fixed 2048

class C series 4160

class C series fixed 3475

tour modified series 422

SK modified series 1196

——————————–

total 34676

 

road

====

classic lotus GP 324

Grand AM 894

indycar series 495

indycar series fixed 901

GP series 289

Grnd touring cup 1582

Proto & GT 1289

Proto & GT fixed 1734

V8 533

Mazda cup 12352

Mustang challenge 2141

Radical challenge 770

Skip Barber 2556

Star mazda 2118

———————-

total 27978

ça donne un net avantage à l’oval : 34676 contre 27978. C’est encore pire (ou plus accentué) si on retire la série la plus populaire de chaque côté… Là, la répartition donne 24837 pour l’oval et 15626 pour le road…

Bon, l’oval, c’est bien aussi (il faut essayer au moins une fois, si vous avez un a priori, vous serez surpris de découvrir combien c’est difficile et prenant !) mais quand on est plutôt fan de courses sur circuits routiers, on a un peu l’impression d’être le « parent pauvre » de l’histoire !

De plus l’évolution permanente et sensible des voitures remet en question le réalisme de ces voitures à l’instant T : si la Corvette (par exemple) est beaucoup plus facile à conduire dans sa version actuelle que lors de la saison précédente, dans quel cas est-elle le plus conforme à la réalité ?

Bref, pour iRacing, mon enthousiaste a nettement diminué mais ce n’est pas une remise au cause de la qualité du titre, simplement une évolution de ma perception…

Passons maintenant au gros morceau : rFactor2.

Tout d’abord, rappelons qu’on attendait ce titre depuis un moment (un an ? non, dites plutôt deux voire trois !). Ensuite, quand la bêta a enfin été disponible (et rappelons-le, ce n’est encore qu’une bêta avec un contenu de base assez limité), les réactions sur les différents forums ont été pour le moins contrastées : beaucoup disaient qu’il s’agissait d’une énorme déception, que les graphismes étaient honteux et le FFB ridicule (à se casser les poignets quand la voiture fait un tour hors piste…). Bref, à lire tout ceci, on pouvait redouter le pire…

Je dois que, pour ma part, c’est tout le contraire : j’ai l’impression d’avoir trouvé le Graal du SimRacing !

Essayons de tempérer un peu car ce n’est certes pas la première fois que je fais preuve d’enthousiasme vis-à-vis d’un nouveau titre, n’est-ce pas ?

Tout d’abord, gardons en tête -j’insiste- que ce n’est encore qu’une bêta et ça se voit : les graphismes ne sont pas optimisés (les FPS chutent si on ajoute beaucoup d’IA), les fonctions ne sont pas encore toutes là et il y a aussi quelques bugs qu’on repère vite. Mais tout cela est normal pour une bêta et ce n’est une raison de s’inquiéter (tout cela parait -relativement- facile à corriger alors que je ne dirais pas pareil pour PCARS).

Les critiques les plus virulents disent que les graphismes sont nuls, surtout si on compare à PCARS. Et c’est vrai qu’avec rFactor2, on est loin du quasi photo réalisme de PCARS et que les lacunes sont encore nombreuses (sous la pluie, les autres voitures ne soulèvent pas de gerbes d’eau alors que c’est bien un des points les plus gênants lors d’une course sous la pluie, sans parler de la portée actuelle des phares qui est carrément comique tellement elle est courte !). Mais il y a un point important qui lui est très bien réussi : il s’agit de l’impression de vitesse. Prenez une monoplace des années 60 (un mod qui fait partie du lot de base sur rFactor2 et qui, à lui tout seul, vaut de tester le titre) et allez donc faire un tour sur le vieux Spa et si vos cheveux ne se hérissent pas sur la tête à cause de l’impression de vitesse, c’est sans doute que vos neurones ne sont pas bien connectés !

Pour moi, les beaux graphismes doivent servir à cela sinon, on a mis à côté de la plaque.

Parlons du FFB maintenant. Jusqu’à présent, le FFB le plus plaisant (toujours selon moi) se trouvait sur iRacing mais rFactor2 fait encore mieux : les réactions du volant ne sont pas seulement précises et accentuées, elles sont aussi vives, frémissantes, la direction est vivante et ça rend toute la voiture vivante au bout de vos doigts !

Une sensation vraiment agréable et le retour d’informations remonte bien mieux ainsi. Ainsi, on sent même le « chattering » à basse vitesse quand la voiture se met à sous-virer et que le train avant se met à « brouter » sous l’effort… Sans parler des décrochements du train AR qui sont bien rendus et, du coup, rattrapables si on exagère pas trop…

C’est d’ailleurs ce qui est le plus enthousiasmant dans le comportement des différentes voitures présentes dans rFactor2 : faciles à piloter quand on roule à sa main, déjà plus difficile quand on veut aller vite et facilement dehors quand on exagère (quand on pousse trop !). Voilà la meilleure définition d’une simulation réaliste, elle est résumée dans cette formule : facile-difficile-dehors !

Je dois dire que, pour ma part, j’adore sans restriction et quand je lis que le FFB est inutilisable à cause des réactions exagérées en hors-piste, j’ai tendance à me dire qu’on ne parle pas du même logiciel…

rFactor2 progresse dans les secteurs où rFactor était faible, voire inexistant : le comportement des IA est franchement meilleur (même si, clairement, les IA sont bien trop rapides à 100 %… Heureusement que c’est ajustable) et c’est un grand soulagement. Je persiste à penser que le mode IA est indispensable à côté du mode online. Croire que le online peut être tout pour tous est une grosse erreur que j’ai réalisée dernièrement.

La météo variable est encore largement perfectible mais, telle qu’elle est pour le moment, c’est déjà plutôt jouissif !

J’aime beaucoup la façon dont le ciel s’obscurcit mais les effets de la pluie ne sont pas encore assez ressentis à mon avis (rouler sous la pluie est bien plus dur que d’aligner les tours sur piste sèche et cette différence n’est pas encore assez marquée je trouve).

Les différents mods présents dans cette version bêta permettent de bien se rendre compte de la richesse potentielle de cette plateforme car, gardons bien cela en tête, rFactor est d’abord et avant tout LA plateforme pour le modding (même si d’autres titres comme GTL, GPL ou GTR2 ont également une base de modders conséquente). Ce sont les nombreuses mods de qualités qui ont fait le succès de rFactor alors que, honnêtement, le contenu de base n’était vraiment pas séduisant. Avec rFactor2, changement de décor : le contenu de base est séduisant et on peut donc s’attendre que les modders de talent tirent la quintessence de la plateforme et donc délivrent des contenus qui vont faire date !

Revenons aux 3 mods présents dans rFactor2 : les monoplaces des années 60, les formules Renault 3,5L et les Renault Meganes Trophy.

Soyons clairs, j’ai ressenti un véritable coup de cœur pour le premier mod (les monoplaces des années 60) !

Surtout sur le vieux tracé de Spa. Depuis le temps qu’on attendait un digne successeur de GPL… Eh bien, cette fois, je crois bien qu’on le tient !

Les réactions des voitures, le côté brut (sauvage même !) des tracés, tout cela évoque irrésistiblement GPL et, j’ose le dire, en mieux même… Car les voitures sont tout de même un poil plus faciles à maîtriser (c’est subtil comme différence mais c’est bon à prendre !). Ce mod est encore bien loin d’offrir tout ce que proposait GPL à l’origine mais ce premier lot est déjà extrêmement prometteur et je ne doute pas que les modders vont le compléter vite fait bien fait !

Je n’aime pas trop les monoplaces modernes et encore moins les berlines à tractions avant mais j’ai tout de même apprécié les deux autres mods car chacun permet d’éclairer et d’illustrer une facette différente de rFactor2 et cela rend encore plus optimiste : si même moi j’arrive à prendre du plaisir au volant du Megane Trophy… Alors, tous les espoirs sont permis !

La communauté des modders ne s’y est pas trompée et on voit déjà les nombreuses annonces se bousculer pour ce titre : qui aura donc l’honneur d’ouvrir le bal ?

Vous pouvez suivre cette actualité sur http://www.virtualr.net/category/rfactor-2

En conclusion, je suis tout à fait ravi de la tournure des événements : « abondance de biens ne nuit pas » dit-on et moi, j’ai déjà trouvé mon titre favori…

Edit du 13/02/2012…

Je viens de tester (briévement) le build N°149 de PCARS et, il faut le dire, il y a du mieux !

En effet, le problème récurrent de flottement de la direction a disparu (il vaut mieux passer de nouveau par la phase de calibrage du volant aussi, ne serait-ce que pour être sûr) et c’est déjà énorme (le spectre d’un comportement façon Shift s’éloigne… un peu !).

Reste à améliorer l’aspect graphique. Certes, c’est magnifique mais, j’insiste, la sensation de vitesse n’est toujours pas là et, selon moi, c’est vraiment vers ça qu’il faut aller. Mais bon, concluons sur une note optimiste : l’évolution du build N°149 veut dire au moins deux choses… 1) l’équipe de développement écoute les critiques qui s’exprime sur son forum 2) elle est capable de régler les problèmes qui sont pointés par ces critiques… Un bon point, dans tous les cas.

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Ma solution pour adresser le problème de la « qualité éditoriale » avec la 4ème édition du tome 1 de « Perdu dans le temps »…

Je viens de mettre en ligne la 4ème édition du tome 1 de « Perdu dans le temps » et je suis particulièrement satisfait du gros travail de révision que je viens de faire sur cet ouvrage… Mais comme ce n’est jamais suffisant, j’ai pensé qu’il fallait mettre les lecteurs à contribution !

Après tout, ce sont les premiers concernés… Donc, j’ai ajouté ceci à la fin de l’ouvrage (dans la section « notes de l’auteur ») :

« Perdu dans le temps » est une histoire qui s’étale sur plusieurs volumes, une saga qui va compter au moins trois tomes. Le second tome est disponible depuis février 2012 et le troisième tome est déjà en préparation. Il est encore trop tôt pour dire s’il y aura un quatrième tome ou si l’histoire va se conclure à la fin du troisième…

À propos de cette version :

La première édition date de juillet 2003 et elle a subi plusieurs phases de corrections depuis. Ceci est la 4ème édition et j’espère que sa qualité éditoriale était à la hauteur de vos attentes.

Cependant, il reste toujours des coquilles et des fautes de frappes dans tous les ouvrages. Mais je ne veux pas me contenter de cette situation et je crois avoir trouvé la solution pour toujours faire progresser la qualité éditoriale de mon livre : c’est de m’appuyer sur vous !

En effet, si, au fil des pages, vous y trouvez des fautes de frappes, d’orthographes, de ponctuations ou autres, écrivez-moi (à alefebvre@gmail.com), signalez-moi le ou les fautes trouvées et je vous rembourse cet ouvrage !

Je vous enverrais un chèque à l’adresse que vous m’indiquerez ou je vous ferais un virement via Paypal… Promis !

Merci d’avance pour votre aide.

Désormais, je vais faire pareil pour tous mes livres. Ainsi, on pourra me reprocher qu’il y ait encore des fautes de frappes ou bien m’aider à les corriger… Ce sera le choix de chacun.

Par ailleurs et toujours à propos de « Perdu dans le temps », le second tome est enfin terminé et je peux désormais me consacrer à l’importante phase de relecture/corrections… Parution prévue pour la mi-février, si tout va bien !

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