Initiation au flat track grâce à Di Traverso, à Mâcon… Une super expérience !

Avec mon fils Val, on aime bien multiplier les expériences sur quatre et deux roues : nous avons ainsi participé à un « track day » à Dijon avec des Porsches et à un autre à Carole sur des motos de piste (Honda CBR et Yamaha R6…). L’appétit venant en mangeant, nous avions désormais envie de quelque chose de différent, de plus exotique… Et je suis tombé, presque par hasard, sur l’annonce d’un stage de « Flat Track » à venir en avril sur la piste de Mâcon, le tout organisée par l’équipe italienne de « Di Traverso ». Voilà qui suffisait à me donner envie de plonger !

King Kenny en action !

En effet, tout jeune, j’ai rêvé devant les images de Kenny Roberts tentant de tenir tête à une horde de HD avec sa Yam sur les pistes en cendrée… Des images inoubliables qui vous marquent à jamais !

Je m’étais promis de tenter de l’imiter un jour (même de loin…) et puisque j’avais réussi à mettre le genou par terre à Carole, tous les espoirs étaient permis…

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Val lors des exercices du matin sous l’oeil de Marco : ça commence à venir…

Le stage commence le matin par des exercices afin de nous aider à maitriser la technique particulière : il faut se déhancher à l’inverse de ce qu’on fait sur piste. Mais grâce aux bons conseils de Marco et de son équipe, ça vient vite. On se dit alors que, finalement, ça va être assez facile…

Nous étions équipés de petites Yamaha SR400 modifiées et qui se sont avérées idéales pour cet usage : légère et suffisamment puissantes. Le frein avant était encore présent mais il fallait l’oublier en priorité… Une des particularités du flat track !

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Val sur la petite Yam SR400 : on commence à s’y croire pour de bon là !

Mais, l’après-midi, on tourne enfin sur l’intégralité de la piste et là, tout change !
Tout d’abord, c’est la vitesse qui change : terminé les petits exercices où l’on tourne en rond sur le premier rapport… Désormais, il faut enquiller la piste de 300 m en troisième et c’est tout de suite plus « engageant »… Au début, on freinait un peu de l’arrière en entrée de courbe mais, très vite, on se contente de couper les gaz avant de remettre ça pour s’extraire en -légère- glissade.

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Marco Belli au guidon de sa 450 YZ : ah oui, d’accord… ça calme hein !

Marco Belli nous a fait une démonstration de l’étendue de son talent. Avec lui, ça va très vite et c’est vraiment spectaculaire !
Marco imposait des travers de plus de 45° à sa Yamaha YZ alors que nous, nous restions bien gentiment dans des limites plus raisonnables (entre 5 et 15°…). Marco participe régulièrement aux séances d’entrainement organisées par VR46 dans son ranch… ça vous situe tout de suite le bonhomme !

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Au bout d’un moment, Val avait bien pigé le truc : il était rapide et avait le style !

Marco nous avait indiqué les trajectoires à suivre (en gros, un losange à caler dans un ovale…) mais, au bout d’un moment, je me suis senti beaucoup plus à l’aise (tout en étant bien plus rapide) avec mes propres trajectoires. Malgré cela, mon fils Val s’est montré plus rapide que moi et il fallait vraiment que je me force afin de rester avec lui…

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On a pu enchainer les bagarres sur la piste : c’était épique !

C’est à partir de ce moment-là qu’on a pu vraiment s’amuser : avec Val, nous avons fait plusieurs séries de tours ensemble à nous bagarrer, nous passant et nous repassant sans cesse presque au coude-à-coude… C’était super fun. Bien entendu, Val aurait pu me laisser sur place mais il trouvait plus amusant de me tourner autour… Il n’y a plus de respect ma bonne dame !

Nous avons même eu la satisfaction d’être les « plus rapides en piste » pendant un moment. Satisfaction limitée car difficile à vérifier mais qu’importe : lors de ces instants, nous étions sur notre nuage et c’était sans prix !

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Le second jour, la piste était bien plus humide : plus de grip mais toujours autant de fun !

Le premier jour, il a fait beau et pour maintenir la piste en état, le staff de Mâcon l’arrosait régulièrement tout en l’égalisant avec une grille tractée (c’est assez contraignant de garder ce genre de piste en bon état finalement…). Mais, le second jour, la pluie était au rendez-vous… On s’est épargné les exercices du matin afin de se réserver pour les séances de l’après-midi. On a bien fait : la pluie a cessé pile au bon moment et on a pu reprendre nos affrontements !

Avec la pluie, le grip de la piste était différent : plus d’adhérence, plus de vitesse mais la difficulté restait la même au bout du compte. Comme toujours, pour aller vite, il faut être propre. Inutile de chercher à faire comme Marco qui se met en travers en entrée de courbe afin de freiner sa moto. Nous, toutes les glissades trop marquées nous faisaient perdre du temps. Il valait mieux se contenter de glissades limitées afin de s’extraire au mieux de la courbe et profiter au maximum de la courte ligne droite avant de remettre ça pour la courbe suivante…

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Encore une superbe expérience père/fils grâce à la moto !

Grâce à l’encadrement de Di Traverso, nous avons pu vivre deux jours intenses et en toute sécurité. Difficile de dire si nous avons coché la case flat track pour de bon mais ça nous a beaucoup plus en tout cas.

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Avec Marco au centre : grazzie mille Marco!

Pour finir, une petite vidéo (2 mn) qui résume l’ambiance de ces deux jours :

Merci encore à toute l’équipe de Di Traverso, c’était super !

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Comment améliorer (encore plus) vos balades ?

Une fois de retour en France, la perspective de reprendre nos balades à moto avec mon ami Dom était enthousiasmante… Et en plus, j’avais eu une idée pour améliorer encore nos sorties : pouvoir communiquer ensemble par la voix et en permanence !

Car, quand on roule avec un pote, les échanges sont limités : quelques gestes, la voix uniquement à l’arrêt… C’est pas avec cela qu’on peut se coordonner efficacement sur les décisions à prendre sur la route au dernier moment, n’est-ce pas ?

La solution : un système d’intercom sans fil. Il en existe désormais plusieurs et, après avoir regardé un peu l’offre, j’ai acheté le Cardo Scala Rider Q3 (la version multiset afin d’en avoir un à filer à mon comparse…).

L’installation est facile car tout est prévu, en abondance même.

Une fois installé, j’ai pu réaliser un test statique : ça marche !

Mais, bien sûr, il n’y a que le test dynamique qui compte… En route donc !
Et nous voilà dans les Bauges faisant test après test : ça marche vraiment bien. Du coup, on s’est retrouvé à causer tout le long de notre balade (des vraies gonzesses !).

Et croyez-moi, ça ajoute une dimension incroyable : on se pointe des trucs à voir, celui qui est devant ouvre la route signale les dangers potentiels à l’autre et ainsi de suite. Franchement, essayer un système de ce type, c’est l’adopter immédiatement !

De plus, faut avouer que c’est vraiment bien fait : le volume du son s’adapte automatiquement au bruit ambiant, la liaison voix se déclenche toute seule sans avoir à appuyer sur un bouton… Tout est impeccable au final.

En fait, je regrette juste de ne pas y avoir pensé plus tôt…

Bien entendu, à l’avenir, les casques (haut de gamme) vont être pré-équipés pour faciliter l’intégration et la rendre quasi-invisible. En attendant, vous pouvez toujours vous procurer le Scala Rider, je confirme que c’est un bon choix !

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La route rien qu’à vous (et pour 400 autres motos) entre Chambéry et Aix-les-Bains, ça vous dirait ?

Samedi 16 avril 2016, la FFMC (Fédération Française des Motards en Colère) organisait une journée d’actions contre le contrôle technique des deux et trois roues motorisées. Il y avait donc une manifestation près de chez moi, à Chambéry et je m’y suis donc rendu avec un ami. Grosse mobilisation pour cette journée avec 10 000 motards à Paris, 3000 à Lyon et 2000 à Toulouse par exemple…

Il y avait bien longtemps que je n’avais pas participé à une « manif » et, cette fois, c’était bien différent de ce à quoi je m’attendais. En vérité, je ne savais pas à quoi m’attendre… J’ai eu droit à une grande et belle surprise !

L’immense cortège a circulé à vitesse réduite entre la place des éléphants à Chambéry jusqu’à la place des thermes à Aix-les-Bains et, je dois le dire, ce fut tout à fait grandiose… Beaucoup de gens filmaient, prenaient des photos, nous saluaient, nous souriaient, c’était enthousiasmant !

Si le fait de saluer un motard lorsque vous le croisez (une bonne pratique !) vous fait du bien (sinon, à quoi bon ?), imaginez un peu ce que cela fait d’être au milieu d’une horde de centaines de motards… La sensation d’appartenir à une communauté est alors très forte. C’était donc avec fierté et grand plaisir que j’ai fait partie de ce cortège bon enfant (à part quelques « burns » sans autre conséquence qu’un peu de fumée, je n’ai vu aucun débordement). Tout ce qui roule à moto était représenté et c’était également formidable de voir cette diversité des machines. La passion de la moto s’exprime encore mieux quand on est plusieurs pour la partager, c’est clair !

Place des Thermes à Aix-les-Bains, on ne voit qu'une fraction des motard(e)s présent(e)s/

Place des Thermes à Aix-les-Bains, on ne voit qu’une fraction des motard(e)s présent(e)s.

Je dois aussi tirer mon chapeau à l’organisation mise en place par les membres de la FFMC (reconnaissables à cette occasion à leurs gilets jaunes…) : tous les carrefours, bretelles d’accès et ronds-points étaient balisés, tous !
Rien n’était laissé au hasard et, du coup, tout le défilé s’est déroulé dans les meilleures conditions de sécurité… C’est grâce à tous ses bénévoles que ce genre d’événement peut avoir lieu et se passer comme il faut. Bravo les gars, ça c’est du boulot !

Souriant entre ma Guzzi et la Triumph de mon pôte...

Souriant entre ma Guzzi et la Triumph de mon ami Dom…

Le fait que les gens sur le bord des routes soient aussi positifs (dans leur grande majorité) m’a interpelé je dois dire. Pourquoi donc cette manifestation provoquait-elle un tel engouement ?

Je ne prétends pas connaitre à coup sûr l’humeur des Français mais je pense que notre petite manif procurait un exutoire au ras-le-bol des gens qui nous voyaient passer. Tous en ont marre de subir sans jamais pouvoir s’exprimer, marre de subir une techno-structure autiste qui les opprime à tout propos. Mais, cette fois, grâce à nous, il y avait une occasion de se réjouir : en voilà quelques-uns qui avaient le cran et les moyens de dire tout haut ce que beaucoup avaient envie de dire tout bas… Voilà mon explication. Elle vaut ce qu’elle vaut mais je serais surpris d’être complètement à l’ouest sur ce coup-là.

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Trouver une remplaçante à ma Guzzi Breva ?

Une fois de retour en France, j’ai voulu explorer quelques pistes potentielles afin de (éventuellement) remplacer ma Moto Guzzi Breva 750. J’adore cette moto et je ne comprend pas pourquoi on ne voit pas plus de Guzzi sur les routes mais quelques nouveautés ont accroché mon oeil…

Ma breva en 2015 au col du Mt Cenis...

Ma breva en 2015 au col du Mt Cenis…

Tout d’abord, il y a le modèle V7, toujours chez Moto Guzzi qui promet plus ou moins d’offrir la même chose que la Breva mais en plus moderne tout en présentant une ligne encore plus classique, une combinaison séduisante, n’est-ce pas ?

La V7 II, variation « stone », telle que j’ai pu l’essayer à Annecy.

Et puis, toujours avec une ligne ultra-classique, il y avait la toute nouvelle Triumph Bonneville Street twin qui promettait beaucoup : en plus d’une esthétique flatteuse, l’accent semblait être enfin mis sur le couple avec un moteur radicalement nouveau, innovant et ayant du répondant là où il faut (à bas régime) et non pas là où ça ne sert à rien (à haut régime pour frimer sur la fiche technique). J’avais déjà testé une Triumph Bonneville modèle 2010 en Floride et j’avais été horrifié : un moteur linéaire ne produisant aucune sensation !
Merci mais non merci… Il fallait donc que le modèle 2016 soit très différent et pas seulement sur le plan esthétique.

On peut ne pas y être sensible mais, pour ma part, j’adore ce style !

Bien entendu, on n’achète pas une nouvelle moto sur sa ligne et j’ai donc pris rendez-vous chez les concessionnaires d’Annecy Moto-Feeling (Triumph) et Easymoving-scootissimo (Moto Guzzi) pour arranger ces « test-rides ». C’est sous un beau soleil printanier que j’ai pu découvrir ces motos « pour de vrai » et, pour ces deux machines, elles sont encore mieux en réalité qu’en photos.

J’ai commencé par la Street et voyons d’abord le positif : le bruit est génial (mais elle était équipé des pots Vance & Hines en option, faudrait voir -entendre plutôt- ce que ça donne avec les pots d’origines…), le moteur aussi !

La promesse du couple en bas est tenue mais il est également souple et puissant, dès qu’on ouvre les gaz pour de bon, il répond présent avec empressement… que demander de plus ?
La partie cycle est également très réussie : la moto freine bien et se dirige facilement (faut dire que la belle est légère, dans le bon sens du terme !). Pas de mauvaise surprise de ce côté-là. Rien que du bon alors ?

Au passage, j’en profite pour dire ma perplexité quand je me souvenais des critiques lues dans la presse spécialisée. La Bonneville Street serait dotée d’une boite de vitesses séche et désagréable si on en croit les testeurs de cette aimable twin. Ah oui, elle souffrirait d’une puissance trop limitée et d’une partie-cycle imprécise… Laissez-moi vous dire que je n’ai rien senti de tout cela, au contraire !

Oui, la boite de vitesse est un poil dure mais c’est subtil et aucun cas un vrai défaut. La puissance est plus que suffisante, tout comme la tenue de route. Ce n’est pas un engin à tester sur circuit mais plutôt sur toute de montagne (autour d’Annecy par exemple…) et là, je défie n’importe qui de dire que la nouvelle Bonneville est insuffisante.

Alors, tu as passé commande dans la foulée (précisons qu’il y a une liste d’attente, la Street est très demandée !) ?
Pas tout à fait. Je n’ai pas encore évoqué le négatif car il y en a, un gros point noir, en tout cas pour moi : la liaison moto-pilote. Sur cette machine, je ne me suis pas senti « connecté » avec cette moto. J’étais juste posé sur la selle et j’avais la désagréable sensation que la moto « flottait » entre mes jambes. Bien sûr, ce n’était pas le cas mais le feeling n’était pas agréable. Dès les premières secondes, j’ai senti qu’il y avait « un truc » au niveau de la position de conduite. Bref, sans que je puisse reprocher quoi que ce soit à cette Triumph, ce n’est clairement pas pour moi.

C’est d’autant plus paradoxale que je déteste la position de conduite imposées par les motos sportives : couché sur le réservoir, tout en appui sur les poignets, les jambes très repliées et le cou qui doit faire un angle anti-naturel afin d’arriver à voir autre chose que le tableau de bord… à fuir !

Je suis beaucoup plus en faveur de « la position de conduite à l’anglaise » (assis doit) qui me parait naturelle plutôt qu’à l’italienne (couché) ou à l’américaine (pieds en avant sur un cruiser).

Bref, avec la Street, impossible de « connecter » comme je le faisais naturellement en enfourchant ma Breva où la selle bien creuse me cale idéalement. Sans doute que la selle très plate et un poil dure de la Street twin (là aussi en option) y était pour beaucoup.

Rendez-vous manqué avec la Triumph donc. Direction la V7 pour tenter de dissiper cette impression troublante : les motos « néo-retros » très à la mode en ce moment seraient-elles une mauvaise idée finalement ?

Sur la Guzzi, pas d’impression de flottement et je me sens bien « connecté » que sur la Street (j’insiste mais j’ai découvert combien c’était important pour le feeling global avec une moto, pour moi en tout cas). Comme pour la Street, objectivement, je ne peux trouver que des qualités à la V7 II : vive, facile, souple (plus que ma Breva ce qui n’est pas plus mal), sûre (j’ai bien apprécié l’ABS sur le frein arrière…) et plutôt jolie. Voilà un cocktail réussi. Totalement réussi ?

Pas tout à fait. En se modernisant, j’ai cru percevoir que le V-twin perdait un peu de son caractère si sympathique. Le couple de tracteur de la Breva, cette réponse si franche à bas régime (au détriment d’une certaine souplesse d’ailleurs), je ne l’ai pas vraiment retrouvé sur la V7 II. Attention, le moteur est toujours agréable, disponible, la moto est vive, c’est très bien. La boite à six vitesses joue son rôle aussi : on change plus souvent de rapport sur la V7 que sur la Breva. Quelque part, c’est une illustration de la modernité en marche : les machines gomment leurs derniers défauts mais, par la même occasion, c’est un petit peu de leur personnalité qui s’efface également. C’est la sensation très nette que j’ai eu avec la V7. Je n’ai rien à lui reprocher, c’est une moto très réussie mais, au bout du compte, elle ne me fait pas assez envie pour faire le pas. Tout bien considéré, je garde ma Breva qui continue à me ravir, avec ses défauts et ses caprices. N’est-ce pas la définition de l’amour, le vrai ?

Pendant que j’y suis, encore un mot sur les essais dans la presse spécialisée. Celui sur la V7 pointait une boite de vitesse lente. Désolé, je ne me suis pas rendu compte de ça non plus…

Pour finir, penchons-nous sur cette mode des néo-rétros. En première approche, je trouvais cela très bien : enfin un retour à des lignes esthétiques plus en rapporta avec mes gouts. Mais c’est très subjectif : si j’avais été ado dans les années 60 (ou même 50) plutôt que dans les années 70, ce sont les motos de cette époque qui m’auraient marquées et voilà tout. Au final, le retour à une ligne plus classique est positive à condition de ne pas perdre en route tous les progrès fait lors des dernières décennies. Pour ce qui est des freins (un domaine où les progrès ont été énormes mais c’était nécessaire…), et des pneus, c’est fait et bien fait. Mais que dire des progrès péniblement obtenus en matières d’ergonomie, de selles et de positions de conduite ?

Faut-il rayer toute cette évolution d’un trait de plume pour revenir à des selles plates comme un jour sans pain ?
Mon sentiment du jour, vous l’aurez compris, est tout à l’opposé. Le retour à des lignes classiques oui, mais pas au prix d’un retour en arrière.

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Parlons politique, pour une fois…

Et si on évoquait un peu la politique cette fois ?

Pas la politique française bien sûr : avec un parti socialiste obsolète, mais tout de même au pouvoir et un président « normal », mais qui fait rire le monde entier, la politique française est complètement déprimante. Merci donc, mais non merci.

Penchons-nous plutôt sur la politique américaine. Vous me direz que c’est plus que jamais le moment avec les primaires de la prochaine élection présidentielle… D’un côté (les démocrates), Hillary Clinton peine à se débarrasser de Bernie Sanders (alors qu’on lui annonçait un boulevard !). De l’autre (les républicains), Trump fait la course en tête alors que ce type est incontestablement un clown. Avant de se moquer des Américains, rappelons-nous que nos voisins italiens ont élu Berlusconi (un autre clown) et que nous-mêmes avons élu Chirac (deux fois) avant de passer à Sarko puis à Flanby… Ah oui, ça calme, hein !

Non, laissons les primaires de côté aussi, ça n’est pas très réjouissant.

Penchons-nous plutôt sur la seule vraie question, le seul vrai mystère de la politique américaine : pourquoi les pauvres votent-ils républicains ?

Pas tous les pauvres, mais une grande partie, une bien trop grande partie à voter pour leurs oppresseurs en dépit de toute logique (ok, les gens sont stupides, une preuve de plus…).

Or, voici justement qu’un article tente de répondre (avec brio) à cette importante question : I Know Why Poor Whites Chant Trump, Trump, Trump

C’est long, tout en anglais, mais on y apprend des tas de choses. Saviez-vous, par exemple, que l’esclavage en Amérique a commencé avec des blancs (plus ou moins « volontaires » !) avant d’être massivement remplacé par des noirs (importés d’Afrique) ?

Pour ma part, je l’ignorais. C’est ce qu’on apprend dans cet article que je vous encourage vivement à lire (regardez également la petite vidéo sur la « corruption légale », édifiant !).

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Un livre à savourer : L’âge d’or du Continental Circus par Jacques Bussillet

Voilà un livre délicieux et qui se savoure en plusieurs fois !

Le bien connu Jacques Bussillet a compilé dans ce livre magnifique toutes les expériences de son propre parcours de journalistes sur plusieurs décennies. Et c’est bien ce qui rend ce livre unique. Pour une fois, on sort des récits habituels sur les vedettes des années 70 et 80 et c’est tant mieux !

C’est grâce à ce « pas de côté » que le livre de Bussillet est si intéressant : grâce à lui, on apprend des anecdotes uniques (et, dans mon cas, ça commence à devenir rare !) et précieuses. C’est avec ces petites tranches de vie qu’on peut comprendre ce qu’était vraiment le Continental Circus ou, du moins, s’en approcher.

Cet ouvrage n’est vendu que par la Fnac, hélas et au rayon DVD, en plus !

http://video.fnac.com/a8887472/L-age-d-or-du-Continental-Circus-Coffret-Exclusif-Fnac-DVD-Zone-2


Interview Jacques Bussillet septembre 2015 par froadster

Une interview de Jacques à propos de ce livre…

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Petite conférence sur le cycle de maturation des technologies…

Le hype (l’exagération…) domine dans tout ce qui est information à propos des nouvelles technologies. Cela empêche d’en comprendre le vrai potentiel et le temps nécessaire à la maturation d’une innovation technique à la mode…

 

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La vraie liberté d’expression n’est pas bien vue, de nos jour et sous nos latitudes…

Nous avons beau jeu de dénoncer les régimes totalitaires et archaïques pour leur traitement des minorités ou leur façon de juguler la fameuse liberté d’expression… Mais j’affirme qu’on fait exactement pareil, en particulier pour cette dernière (la liberté d’expression) !

« Pas de liberté pour les ennemis de la liberté. »
Antoine de Saint-Just – 1767-1794

Avec des raisonnements à la Saint-Just, on a vite fait de justifier n’importe quoi et en particulier de museler celles et ceux qui ne pensent pas comme vous, comme la majorité, comme le veut le trop funeste « politiquement correct »…

En France (et ailleurs aussi), il y a des tabous, des notions indicibles, des éléments pour lesquels aucun débat n’est permis. Et ceux qui s’y risquent sont lourdement punis : ostracisés, ridiculisés, marginalisés et réduit au silence. Les médias sont les chiens de garde principaux, mais il peut arriver que même la Justice s’en mêle et que vous soyez poursuivis pour « crime de la pensée », mais oui !

Dans le soi-disant pays des droits de l’homme et de la liberté d’expression, dans le pays où tout les alignés proclament comme un seul individu « je suis Charlie » ou autre niaiserie du même acabit, il y a certaines choses qu’il n’est pas possible de dire. On en est revenu au temps de l’inquisition et des bûchers.

Du coup, dans notre époque ubuesque, on peut crier « Hollande est un clown », mais pas demander la légalisation du droit au suicide… Là, c’est mal, c’est une incitation irresponsable vous comprenez !

Ces tabous sont nombreux et vous en connaissez tous certains. Quelques-uns sont évidents (tout ce qui est lié à la Shoah, c’est même dans le droit pénal !), d’autres sont plus subtils (comme la vaccination obligatoire qui ne doit même pas être discutée, voyons !). Mais les moyens de renforcer ces tabous, eux, sont presque toujours les mêmes. Tout d’abord, on va vous attaquer ad hominem, vous traiter de raciste (raciste, c’est bon, ça marche toujours même si le sujet de la dispute n’a rien à voir avec le racisme !), vous disqualifier sur tous les plans sans même prendre le temps de réfuter votre argument. Pas besoin puisque votre argument ne DOIT PAS être discuté, point.

La réalité présente c’est que la seule opinion acceptable, c’est celle qui ne gêne pas le statu quo, celle qui est bien « mainstream » et qui peut donc être reprise ad nauseam par la machine médiatique (la première à se prévaloir de la liberté d’expression et la première à la combattre… go figure!).

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USA : évoquons rapidement le problème des armes à feux…

Aux USA, difficile d’y échapper : les fusillades arrivent presque une fois par semaine dans le pays et tout le monde (y compris vos amis) a un avis sur ce délicat sujet… Les armes à feux personnelles !

C’est à des aspects comme celui-ci qu’on se rend compte qu’on peut vivre dans des mondes différents tout en restant sur la même planète… En Amérique, la propagande en faveur des armes est telle que la NRA va même jusqu’à proposer des versions « modernisées » des contes de notre enfance !

Du coup, on en arrive à des situations absurdes comme cette statistique délirante : aux États-Unis, les jeunes enfants tuent davantage de monde avec des armes que les terroristes.

Et l’incident récent impliquant une militante pro-armes a fait un certain bruit : Pro-armes à feu, cette mère est blessée par une balle tirée par son fils de 4 ans… C’est bête, hein !

Pourtant, rien à faire, la plupart de gens tiennent mordicus à pouvoir garder leurs fusils et leurs révolvers, même si c’est potentiellement mortel au sein du foyer… Go figure!

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Les succès significatifs : l’ecommerce, montée et conséquences

Reprenons notre cycle des conférences sur les succès significatifs avec un grand sujet : l’ecommerce…

Cette courte conférence va se limiter à évoquer les conséquences de la situation actuelle ainsi que les perspectives d’avenir, y compris lointain…

Sur le dernier slide, c’est le fondateur d’Alibaba, Jack Ma qui explique les fondements de l’Ecommerce.

 

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La saison MotoGP reprend, ça, c’est la bonne nouvelle !

La mauvaise nouvelle, c’est que ça reprend au Qatar, le pire endroit pour faire de la course moto et ce pour plusieurs raisons…

Mais plutôt que de vous expliquer pourquoi le GP du Qatar est inapproprié pour le MotoGP, je veux en profiter pour vous faire découvrir une excellente source : Motomatters.com avec ce formidable article sur le sujet (et oui, c’est en anglais… arrêtez de râler et mettez-vous à lire dans cette langue, ça ne peut que vous faire du bien !).

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Connerie humaine et guidons de moto…

Comme vous le savez peut-être si vous consultez ce blog, j’aime la moto et la pratique régulièrement des deux côtés de l’atlantique… Mais ça ne m’empêche pas d’être lucide sur la connerie humaine même quand celle-ci envahit le monde des deux-roues à moteur !

Aujourd’hui, nous allons évoquer un phénomène atterrant (et aberrant aussi) qui sévit aux USA : l’utilisation de guidons hauts, très hauts, trop hauts…

Une image vaut mille mots, parait-il… Vous voyez ce que je veux dire, hein !

On pourrait s’imaginer que cet individu est seulement une triste exception, mais non, il n’est qu’un exemple d’une tendance, hélas !

Personne au guidon cette fois… Et ça se comprend !

Comment peut-on imaginer « conduire » des engins pareils ?
Et surtout, comment peut-on imaginer que parader à ces « guidons » puisse être positif (de la frime, ça ?) ?

Il est beau celui-là ! Une belle tête de vainqueur…

J’avoue que cela me dépasse. Tout est absurde dans cette mode : le contrôle n’est pas bon, le confort est horrible (surtout avec les pieds en avant et les reins cassés !), rien ne justifie une posture pareille !

Celui-ci est sans doute une forme de record, non ?

Je trouvais que la mode des « cafés racers » était ridicule (et je le trouve toujours) mais ce n’est rien à côté de cette tendance absurde des « guidons hauts »… Avec sa cohorte de pauvres types tous pareils : barbus, tatoués, bandanas, etc. Un vrai uniforme en fait !

Mais bon, il y a bien des modes que j’ai du mal à comprendre en matière de vroum-vroum comme les « bouncing cars » !

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Connerie humaine et guidons de moto…

Comme vous le savez peut-être si vous consultez mon blog « Freedom machine« , j’aime la moto et la pratique régulièrement des deux côtés de l’atlantique… Mais ça ne m’empêche pas d’être lucide sur la connerie humaine même quand celle-ci envahit le monde des deux-roues à moteur !

Aujourd’hui, nous allons évoquer un phénomène atterrant (et aberrant aussi) qui sévit aux USA : l’utilisation de guidons hauts, très hauts, trop hauts…

Une image vaut mille mots, parait-il… Vous voyez ce que je veux dire, hein !

On pourrait s’imaginer que cet individu est seulement une triste exception, mais non, il n’est qu’un exemple d’une tendance, hélas !

Personne au guidon cette fois… Et ça se comprend !

Comment peut-on imaginer « conduire » des engins pareils ?
Et surtout, comment peut-on imaginer que parader à ces « guidons » puisse être positif (de la frime, ça ?) ?

Il est beau celui-là ! Une belle tête de vainqueur…

J’avoue que cela me dépasse. Tout est absurde dans cette mode : le contrôle n’est pas bon, le confort est horrible (surtout avec les pieds en avant et les reins cassés !), rien ne justifie une posture pareille !

Celui-ci est sans doute une forme de record, non ?

Je trouvais que la mode des « cafés racers » était ridicule (et je le trouve toujours) mais ce n’est rien à côté de cette tendance absurde des « guidons hauts »… Avec sa cohorte de pauvres types tous pareils : barbus, tatoués, bandanas, etc. Un vrai uniforme en fait !

Mais bon, il y a bien des modes que j’ai du mal à comprendre en matière de vroum-vroum comme les « bouncing cars » !

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Pourquoi le service est-il meilleur aux USA ?

Aujourd’hui, nous allons évoquer l’accueil et le niveau de service dans les commerces de proximité aux USA. Mais, avant d’aller plus loin, deux avertissements qui me semblent nécessaires avant de me faire insulter :

1- Je ne confonds pas la Floride (et même le coin de Floride où nous vivons la moitié de l’année) avec le reste des USA. Certes, il y a des similitudes, mais, comme vous le savez, les généralisations sont hasardeuses et je suis certain qu’on trouve des endroits aux USA où on est aussi mal accueilli et servi qu’en France…

2- Je ne suis pas pro américain (je ne suis pas anti américain non plus d’ailleurs), pas plus que je ne suis anti-français en fait. Simplement, il vaut mieux être lucide sur nos forces et faiblesses que bêtement dogmatique sur son pays.

Voilà, ceci étant dit, je peux développer mon argument désormais…

D’une façon générale, je me suis aperçu qu’on était bien mieux accueilli et bien mieux traité en tant que client en Amérique qu’en Europe. En peut débattre, épiloguer et ce disputer sur ce point, mais il me parait plus intéressant de se demander pourquoi… Au début, je me suis dit qu’il s’agissait simplement d’une caractéristique (intéressante) des Américains : ils ont compris que le client était roi (pas toujours, mais passons…) et qu’il fallait le traiter ainsi.

Et puis, en examinant mieux les conditions, je me suis aperçu que ce n’était pas simplement « une bonne pratique » encouragée par le management. Après tout, il y a des exemples semblables en France comme Thiriet où le personnel se comporte toujours très bien.

En fait, la vraie différence se situe au niveau du volume du personnel… Là où dans un restaurant français il y aura péniblement deux serveurs (ou serveuses) obligés de courir pour s’occuper des clients, en Floride, un restaurant de la même taille sera bien mieux staffé avec deux ou même trois fois plus de serveurs… Et ça, ça change tout, évidemment.

Et, pour illustrer mon propos, j’ai deux exemples concrets : un concessionnaire Huyndai et un car wash, Eager Beaver.

Commençons par le concessionnaire Hyundai de Sarasota où j’ai été obligé de conduire notre voiture pour un rappel constructeur (lié à un problème mineur au niveau de la direction assistée, mais les constructeurs traitent sérieusement ses rappels désormais). Tout d’abord, j’ai pu prendre un rendez-vous sur le site Web du constructeur, très bien fait. Ensuite, à l’heure dite, je me suis pointé chez le concessionnaire…

gettel

La prise en charge est immédiate : je gare ma voiture dans le « tunnel d’accueil » et, aussitôt, un assistant s’occupe de moi avec ma fiche dans son clipboard. Je suis conduit au salon d’attente où toutes les commodités habituelles sont réunies pour me faire patienter dans de bonnes conditions (TV, café, magazines, fauteuils profonds, etc.) Finalement, il aura fallu garder ma voiture pour la journée, mais, pas de problème, on me prête aussitôt un énorme SUV (beuark !) neuf, gratuitement of course.

Ici, dans ce cas précis, c’est le personnel abondant qui fait la différence : pas d’attente, un accueil personnalisé, car ils ont eu le temps de préparer votre venue (vu que le rendez-vous était pris, j’étais donc attendu…), tout ça parce que le staff en place n’est pas surchargé, tout simplement.

Autre exemple significatif : Eager Beaver, un cash wash qui dépote !

eager-beaver

Toujours le même principe : on range sa voiture dans le « tunnel d’accueil » (qu’on voit ici à droite sur l’image ci-dessus), on choisit son programme, on confie ses clefs à l’assistant et on va patienter dans le salon d’accueil (qui ressemble à une mini-salle de cinéma !).

Une fois encore, le personnel est abondant et cela réduit l’attente à peu de chose, ce qui est un facteur déterminant sur l’expérience globale.

J’insiste, c’est aussi le personnel abondant à Publix (une chaine de supermarchés surtout présente en Floride) qui rend cette destination attractive : pas de caddie qui traine sur le parking, des allées où il y a toujours quelqu’un pour vous renseigner (et avec le sourire, svp !) et des caisses rapides, car elles sont nombreuses (pas de grosses files d’attente du coup) et même des assistants pour remplir vos sacs et votre caddie (ils vous accompagnent même sur le parking en cas de besoin, mais ça, je ne l’ai jamais accepté !).

C’est pas toujours les jeunes qui s’occupent de ranger les caddies sur le parking : tout le personnel s’y met à tour de rôle en fait…

Bref, on l’a compris, le volume de personnel disponible fait la différence. Une différence énorme. Bien entendu, en France, c’est tout le contraire : on cherche à réduire à tout prix le personnel sur le terrain, car le coût du travail ne permet tout simplement pas d’envisager un staff abondant. C’est l’actuel spaghetti de la législation du travail qui nous plombe. Car de jeunes sur les parkings des supermarchés pour s’occuper des caddies parce que la notion « d’emploi-jeunes » est carrément taboue chez nous… Bien joué !

Bien entendu, on pourra trouver des tonnes de contre-exemples en cherchant bien : bagarres dans les supermarchés avec les trop fameux « people of Walmart » et autres joyeusetés du même genre au pays de l’oncle Sam (sans parler des fusillades hebdomadaires !). Mais, comme je l’ai dit au préalable, il ne s’agit pas d’affirmer que tout est mieux aux USA, mais d’essayer de comprendre pourquoi c’est mieux quand ça l’est, nuance.

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Encore une mise à jour d’un de mes livres : SimRacing en 4ème édition !

Comme toujours, je fais en sorte de mettre à jour mes livres, pour les garder d’actualité et/ou pour en améliorer la qualité éditoriale… Je fais toujours appel à mes lecteurs et lectrices pour me signaler ce qu’il faudrait corriger… et ça marche !

Pour le livre sur le SimRacing, j’ai échangé de nombreux emails avec Marc Boin et ce denier m’a permis de faire un travail de fond qui a débouché sur la 4ème édition de cet ouvrage. Qu’il en soit une fois de plus remercié.

J’essaye de faire cela avec chacun de mes livres et donc, n’hésitez pas à participer…

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Quatrième édition, enfin prête !

Tout a commencé par un message de Marc Boin le 24 octobre 2015 avec un premier lot de corrections qui ne portait alors que sur les 25 premières pages de la 3ème édition… Lui et moi étions alors loin de nous douter que notre travail en commun allait durer aussi longtemps et déboucher sur une 4ème édition en bonne et due forme !

En effet, les corrections relevées par Marc ont été si nombreuses que, en plus des mises à jour du moment, j’ai trouvé que cela méritait amplement de passer à la 4ème version de cet ouvrage… Voilà donc une mise à jour qui va compter et qui intègre mon avis sur les toutes dernières simulations proposées sur le marché.

J’espère que ce livre vous aidera à choisir et à progresser, c’est tout le bien que je vous souhaite !

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Bike week 2016 à Daytona, quelques « demo-rides » de plus !

Cette année, c’était ma 3ème visite à Daytona pour la fameuse « Bike Week », la 75ème du nom et dont les organisateurs (la chambre de commerce de Daytona) annoncent plus de 600 000 visiteurs (oui, vous avez bien lu !). J’ai déjà raconté ici et là mes précédentes visites à ce rassemblement hors du commun (encore plus de monde qu’à Sturgis !) et, cette fois encore, je me suis concentré sur les fameuses « demo-rides » (essais de motos sur place organisés par les principaux constructeurs) afin de pouvoir tester (brièvement) quelques machines qui m’intéressaient…

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Petit arrêt au milieu de nulle part en chemin vers Daytona avec la Z1000 (le truc blanc derrière mon casque, c’est mon blouson…).

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Le parc des motos HD pour les demo-rides, y a du matos !

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En attendant de monter sur une Suzuki, briefing sécurité sous la tente avec les « moniteurs »…

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La tente d’attente des demo-rides chez les verts, même ambiance que chez Suzuki à part la couleur…

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Les Kawasaki attendent de partir avec un nouveau groupe.

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Le stand Yamaha vu de haut. Difficile de se rendre compte sur les photos, mais tous les espaces autour du circuit étaient occupés par les constructeurs présents à la Bike Weeek et ça représente du monde !

Mes quelques « photos d’ambiance » ci-dessus ont été prises avec ma GoPro ce qui explique pourquoi elles sont un peu déformées (effet « fish eyes »). Une Bike Week toujours plus grosse, toujours plus imposante et rassemblant toujours plus de monde, donc. J’ai pu voir que les rassemblements ne concernaient pas que Daytona, mais bien toutes les petites villes autour (j’ai traversé Deland au retour et cette petite citée débordait de motos, partout sur les trottoirs. Certaines rues étaient même signalées « for bikes only » !), je dirais à 30 km à la ronde…

Alors, et ces machines que tu as essayées, tu peux en parler ?
Mais bien sûr, tout de suite !

Dans l’ordre où j’ai pu les tester :

Suzuki V Strom 650 XT

Je n’avais jamais pu essayer la V Strom qui est une des motos qui a compté et compte encore dans le catalogue Suzuki. Je n’en avais lu que du bien par ailleurs, j’étais donc curieux de vérifier cela par moi-même. Je n’ai pas été déçu : la moto est bonne sous tous les rapports : polyvalente, vaillante, facile. On peut lui reprocher d’être un peu haute (c’est le genre qui veut cela), d’avoir un bruit médiocre (trop souvent avec les machines modernes). Au final, je m’attendais tout de même à un peu plus de sensations… Et c’est pour en avoir le coeur net que j’ai décidé de tester aussi la grande soeur :

Suzuki V Strom 1000

J’ai bien fait, car la 1000 est bien mieux : le moteur plus puissant rend la moto bien plus agréable, car le couple est disponible plus bas et ça change tout. Pour le reste, c’est presque la même moto, la différence de poids ne se sent pas. Voilà une machine intéressante, car facile, agréable (vivace, mais toujours maitrisable) et confortable.

Ceci dit, pas de miracle à attendre non plus. Pour ceux qui s’attendent à un moteur plein de couple à tous les étages, ce n’était tout de même pas à la hauteur de l’agrément d’une Moto Guzzi, faut pas rêver non plus…

Kawasaki Vulcan

Passons chez les verts. J’ai d’abord testé cette Vulcan basée sur le moteur (650 bicylindres) de la Versys. J’étais curieux de tester cette petite machine, car elle était la réponse de Kawasaki à la Yamaha Bolt que j’avais essayée et beaucoup appréciée en 2014. Alors, que vaut la petite Kawa dans cette perspective ?

Ben, pas grand-chose, faut l’avouer, on est loin de l’agrément général de la Bolt !
En cause, selon moi, une position de conduite complètement ratée : typique du genre « cruiser » si en vogue de ce côté de l’atlantique, les pieds sont trop en avant et la selle n’est pas dessinée comme il faudrait pour vous recevoir dignement… Bref, ça doit faire mal assez rapidement d’autant que les suspensions sont plutôt sèches. Pour le reste, rien à signaler : moteur disponible, tenue de route correcte et bons freins, mais l’absence de confort est rédhibitoire et n’est pas compensée par les qualités dynamiques de cette petite machine. La Bolt peut continuer son chemin tranquillement !

Kawasaki Concours 14

J’ai ensuite enfourché la grosse « Concours » qui est elle une concurrente directe d’une autre Yamaha : la FJ1300 que j’avais également testée en 2014.

Bien plus imposante que la petite Vulcan, la grosse Kawa n’en est pas moins très accessible : dès qu’elle roule, elle est à l’aise et c’est quand même une grosse réussite pour une moto de ce format. Freins, position de conduite, confort, moteur qui pousse fort avec un feulement pas désagréable, la Concours est très réussie dans de nombreux compartiments. Alors, un sans-faute ?

Presque. Tout comme la grosse Yam (sélecteur de vitesses mal dimensionné), la grosse Kawa n’a qu’un défaut à la limite du ridicule : la bulle du carénage qui produit une vision déformée et donc très désagréable au point qu’on ne peut la garder en position haute. Cette fameuse bulle a pourtant fait l’objet de raffinements : elle possède une ouïe de ventilation, elle est réglable électriquement au guidon. Mais voilà, on ne voit pas bien à travers… C’est bête, hein !

J’ai du mal à comprendre qu’on puisse laisser passer un défaut pareil !
C’est d’autant plus dommage que, pour une fois, la bulle remonte suffisamment haut, afin de bien faire varier la protection selon les usages. Et non seulement cette bulle est gênante quand on regarde à travers en position haute, mais elle se reflète aussi dans les instruments en position basse… Va comprendre !

La Yamaha Vmax.

La Yamaha Vmax.

Après ces tests un peu décevants, je suis passé chez Yam et j’ai commencé par un vieux souvenir : la VMAX. J’avais pu rouler avec une de ces machines lors de sa sortie dans les années 80. Trente ans après, il m’a paru intéressant de me rafraichir la mémoire…

Le design a peu évolué, elle a toujours un look aussi spécial, bestial si j’ose dire. Et, pour une fois, l’apparence correspond bien au caractère : cette moto est une bête !

Le moteur est incroyable : à peine avez-vous tourné la poignée de gaz, qu’il se met à rugir tout en faisant bondir la moto en avant, presque brutalement. Même sans exagérer, dès qu’on ouvre, ça part !
Et c’est carrément jouissif, tout le temps. Je ne vois pas comment on peut s’ennuyer avec cette machine. En plus, elle n’est pas trop haute et la position de conduite est bonne, en étant bien calé par la selle (et heureusement !). En plus, le bruit du moteur est formidable et ça participe vraiment au plaisir de la conduite… Vroaaah !

Comparée au VMAX, la Kawasaki Concours n’est pas spécialement lymphatique, son moteur lui permet d’accélérer comme une fusée, mais c’est avec une onctuosité, tout est bien maitrisé, sous contrôle. Le moteur du VMAX est bien plus démonstratif, plus rugueux, plus explosif tout en n’étant pas brutal en fait. Un équilibre particulièrement réussi.

Bien évidemment, il y a quelques défauts : au niveau du comportement dynamique, l’avant engage un peu dans les virages serrés (moins en grande courbe), mais on s’en accommode vite. L’indicateur de vitesse engagée est situé (avec d’autres indications comme le niveau d’essence) sur un écran à part casé sur le réservoir. Emplacement absurde, car il faut baisser le regard pour le regarder (pas secure ça…). Inutile, car l’écran à cristaux liquides est illisible au soleil… Mais on pardonne facilement à la VMAX qui est une moto enthousiasmante, vraiment !

Yamaha FJ09

Ma joie est retombée de plusieurs crans en montant sur la FJ09. Incarnation « GT » de la MT09 que j’avais déjà testé en 2014. Monté, c’est le cas de la dire, car la FJ09 est aussi haute de selle que l’image ci-dessus le laisse supposer (c’est pire que la Vstrom). En dehors de cette hauteur de selle propre à ce type de moto, la FJ09 est exempte de défaut sur le plan dynamique : bonne tenue de route, bon frein, moteur disponible, etc.

Bon alors, de quoi te plains-tu dans ce cas ?
Ben, les sensations pardis !

Autant la VMAX vous en donne à foison, autant la FJ les gomme autant que possible. Le moteur pousse fort, y a pas de doute, mais il fait tellement progressivement qu’on ne s’en rend pas compte… pas bien. Et le bruit, que dire du bruit ?
Ben c’est un bruit de mécaniques modernes, trop moderne. Trop de sifflements, pas de grondement. Presque l’inverse exact de la VMAX, hélas.

C’est une bonne machine, rien à dire, mais la question est : comment en avoir envie ?

Indian Scout

Un tour chez Indian maintenant. Ah, ça faisait un moment que je voulais tester la Scout, la « petite » machine du groupe Polaris (groupe canadien auquel appartiennent Indian et Victory). Esthétiquement, la Scout est une vraie réussite et c’est encore plus vrai vue de près.

La machine est basse, l’assise est bonne, la position de conduite est d’autant plus réussite que je n’aime pas particulièrement le style « cruiser » (les pieds très en avant, ça me parait antinaturel). Mais là où on est peu à l’aise comme sur la Kawasaki Vulcan, c’est au contraire bien mieux maitrisé sur la Scout sans que je sois capable d’expliquer pourquoi.

Les freins ne sont pas très mordants et le passage du second rapport est un poil dur et ce sera tout pour les défauts. Car, pour le reste, cette moto est carrément bien sous tous rapports : comportement dynamique sans reproche, comportement moteur très agréable (très présent, très disponible et poussant fort d’autant que la moto est -relativement- légère) et même le bruit participe au plaisir. Enfin un constructeur qui comprend que mécanique moderne ne doit pas forcément rimer avec bruit décevant. D’un autre côté, Indian n’a pas le choix : si le constructeur veut rivaliser avec HD, il ne peut se louper sur ce plan…

HD Street 750

Finissons par HD justement. La Street est une machine « stratégique » pour le vénérable constructeur de Milwaukee et j’en parle par ailleurs dans cet article. Bref, rouler enfin sur la machine de conquête des marchés en expansion (comprendre en dehors des USA et de l’Europe) devenait une nécessité afin d’évaluer le sérieux du pari fait par Harley-Davidson avec cette mini-gamme (la Street est déclinée en 500 et 750cc, elle est -un peu- fabriquée aux USA et surtout en Inde).

Disons-le tout de suite, une grosse déception !
En dehors de son badge, cette moto n’a rien pour elle : position de conduite ruinée par le réservoir (large et plat) dont les bords vous rentrent dans les genoux et à l’intérieur des cuisses !
Si HD dit viser une population jeune et féminine avec cette machine, que la compagnie commence par changer la forme du réservoir alors…

Et le reste est à l’avenant : bruit moteur très décevant (pour rester gentil…), comportement correct, mais avant un peu léger qui ne met pas en confiance au moment de prendre l’angle, point mort dur à trouver (et pas d’indicateur de rapport enclenché), embrayage qui broute un peu au démarrage et finition médiocre. La finition n’est pas quelque chose qu’on peut vraiment évaluer lors de ces demo-rides qui dure 20 à 30 minutes, mais là, j’ai tout de même remarqué deux choses qui clochent : des rétroviseurs aux tiges trop courtes (je pouvais voir mes épaules et pas grand-chose de plus) et les fils des contacteurs de feu stop très visibles au levier de frein avant et à la pédale de frein arrière… ça jure un peu quand même. Certes, il s’agit d’une machine qui se veut abordable et qui va être produite (principalement en Inde), mais ça n’excuse pas tout, surtout avec le badge HD sur le réservoir… Faut revoir tout ça si on veut être plus sérieux dans cette opération toujours présentée comme étant stratégique. En clair, cette machine n’est vraiment pas destinée aux marchés « riches », car il n’y en avait même pas d’exposée sur l’immense stand Harley-Davidson à Daytona (encore heureux qu’il y en avait de proposées pour les demo-rides !).

Une petite conclusion peut-être ?
Mais certainement !

Ce qui apparait nettement à travers cette série de petits essais (car je reste lucide, ce n’est pas en 20/30 minutes qu’on teste vraiment une moto mais, au moins, ça permet d’avoir un aperçu et de se faire un avis, même s’il est limité) c’est que les machines modernes ont des points communs : comportement dynamique sans reproche (et, au moins, elles freinent correctement, contrairement aux anciennes…) mais bruit moteur décevant (à quelques exceptions près qui, du coup, gagnent nettement en séduction).

Je n’irais pas jusqu’à écrire que les motos récentes manquent d’âme, ce serait trop fort mais elles manquent souvent de caractère (sauf la VMAX ou la Scout justement)… On ne peut pas tout avoir, n’est-ce pas ?

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Le Diable est très occupé ces temps-ci…

Tous les lundis, le Diable fait le tour de ses départements. Il s’enquiert des résultats, définit les orientations, relance l’activité, motive les bons éléments, sanctionne les mous et les traine-savates. Bref, un vrai manager moderne !

Suivons-le lors sa dernière tournée, il y a beaucoup à apprendre de ses réunions… Comme à chaque fois, notre Diable commence par le département de la guerre.

Démon « guerre »- Une fois de plus, notre bilan est très positif. Même en l’absence d’un conflit majeur -et nous ne renonçons pas à parvenir à en déclencher un !-, la myriade d’affrontements de basses intensités -ce sont les militaires qui appellent cela comme ça, j’adore !- produit un lot significatif de victimes, de réfugiés et de destructions. La Syrie bien sûr, mais aussi la Libye qui est un théâtre d’opérations que nous avons réussi à réactiver et qui me parait très prometteur. Il y a aussi le Yémen qui continue à une bonne cadence. Bon, les choses se sont un peu calmées en Ukraine après un bon début, mais ça reste actif même s’ils en parlent moins. Et il ne faut pas négliger tous les petits conflits oubliés comme le Cachemire, la RDC, le Tibet, les Tamouls, le Pérou et d’autres encore. Ils n’en parlent jamais, mais les résultats produits sont loin d’être négligeables…

Diable- C’est bien, mais votre mérite est limité. Je sais bien que les hommes aiment se battre et on n’a pas besoin de les pousser beaucoup pour qu’ils le fassent. Donc, rabaissez un peu votre triomphalisme, on ne me la fait pas, à moi…
De plus, n’allez pas vers le spectaculaire, préférez les conflits longs. Les meilleurs résultats viennent avec le désespoir. Des foules de réfugiés nous sont préférables à un champ de bataille jonché de victimes, souvenez-vous-en. La guerre est un moyen pour nous, pas une fin.

Le Diable quitta la table suivi fidèlement de ses démons assistants.

Diable- Il m’énerve toujours un peu celui-là : il a le boulot le plus facile et il faut toujours qu’il la ramène comme si c’était grâce à lui que les hommes se faisaient la guerre…

Démon assistant junior- Dois-je noter un remplacement à planifier, maitre suprême ?

Diable- Non. Il est à sa place. C’est juste que je voudrais effacer son sourire niais…

Les deux assistants se regardèrent avec un sourire mauvais : ce démon-là finira tout au fond, tôt ou tard… Le petit groupe se dirigea vers l’aile des nouveaux départements, laissant de côté les départements traditionnels tels que « maladies » et « catastrophes naturelles ». Ces nouveaux blocs portaient des noms bizarres comme « obésité », « stupidité » et « big business ».

La prochaine réunion allait se tenir avec le démon en charge de « stupidité ». Ce dernier était déjà sagement présent dans la salle et attendait son maitre…

Diable- Bien, assis tout le monde, ne perdons pas de temps. Alors, j’ai lu votre dernier rapport et c’est bien, je suis content. Mais il ne faut pas se relâcher, notre effort dans votre secteur est absolument fondamental. C’est ici que nous rendons possibles nos résultats futurs. Donc, continuez à travailler les médias, il faut que les contenus aillent vers le bas, toujours. Il faut aussi réduire les dernières zones de résistances. Ah oui, j’y pense tout d’un coup : je dois vous féliciter, car c’est une très bonne idée que d’employer des intellectuels à justifier les programmes que nous avons inspirés. Si même les grands esprits s’y mettent, plus personne n’aura de réticence à se rouler dans la médiocrité, bien vu !

Les assistants du diable firent la grimace. Ils n’aimaient pas que leur patron s’enthousiasme pour tel ou tel démon… Surtout pour ces nouveaux qui semblaient être les chouchous du moment.

Démon « stupidité »- Merci maitre suprême. On pourrait faire bien plus, mais j’ai toujours du mal à obtenir des ressources. Notre département est encore petit et nous sommes tous occupés à 100%. Avec des ressources supplémentaires, on pourrait s’attaquer aux derniers pans de la culture qui résistent encore.

Diable- Je vais voir ce que je peux faire…

Et hop, dans un nuage de soufre, le « patron » était déjà retourné dans les couloirs, marchant d’un pas décidé vers le département « obésité »… Les assistants courraient presque derrière lui. Le plus ancien des deux se risqua à prendre la parole :

Démon assistant senior- Maitre, on ne peut pas augmenter ses effectifs à celui-là. On est déjà à court de personnel partout !

Diable- Vous n’y comprenez rien !
On peut facilement lui adjoindre une dizaine de succubes, à prendre dans le département de l’autre niais. Les succubes n’ont rien à faire avec la guerre il me semble, non ?
De toute façon, augmenter la stupidité des gens est notre atout majeur pour le futur. Les personnes stupides sont ignorantes et malléables. Il devient facile de leur faire prendre les décisions qui vont dans notre sens puisqu’elles ne raisonnent plus, mais suivent seulement leurs pulsions. Du coup, on pourra faire élire n’importe quel clown et leur faire adopter n’importe quelle habitude, même si elle est nocive. Oui, la stupidité est un bon investissement et nous devons le renforcer. Prendre là où il y a trop et mettre là où il n’y a pas assez, ça s’appelle l’équilibrage des ressources, de la bonne gestion, quoi !
Ah, voilà justement un département qui profite à plein de ce pari réussi…

Ils s’installèrent autour de la table du département « obésité » nouvellement créé…

Démon « obésité »- Notre groupe est encore jeune et nous ne fonctionnons pas encore à plein dans tous les pays, mais nous progressons, nous progressons sur tous les fronts. Nous recyclons à fond tout ce qui a été utilisé au temps des ravages de la cigarette et cela donne de bons résultats… De plus, nous faisons le maximum pour retarder la prise de conscience vis-à-vis des sodas. Nous avons un bon contre-feu avec les fast-foods alors qu’ils ne représentent qu’une petite partie du problème. L’essentiel vient des sodas et de la « process-food », mais le public ne s’en rend pas compte.

Diable- Oui mais il ne faut pas se contenter des résultats obtenus aux USA. Il faut prolonger l’effort au monde entier et vite avant qu’ils aient le temps de réagir et de s’organiser. L’exemple de la cigarette doit nous rester en tête : nous avons perdu gros sur ce front dernièrement, encore heureux que les chinois soient là pour prendre un peu le relais sinon, ça aurait été une défaite amère… Je ne veux pas subir cela de nouveau !

Démon « obésité »- Nous nous y employons, maitre, nous nous y employons, soyez-en sûr.

Diable- Et aussi, je veux que vous voir travailler main dans la main avec le département « stupidité », c’est votre meilleur allié. Je veux voir mes nouvelles créations se comporter plus intelligemment que mes départements traditionnels. Ce qu’on reproche aux hommes sur terre et qui nous arrange bien, je ne veux pas le reproduire encore et encore ici.

Démon « obésité »- Bien entendu, maitre. Je vais en faire ma priorité personnelle.

Aussitôt dit, le petit groupe était déjà parti vers le dernier rendez-vous de la tournée : le département « big business ».

Diable- Alors, je ne vous entend pas cette fois ?
Rien à m’opposer contre cette idée de s’occuper de près du « big business » ?
Si vous avez des choses à dire, c’est le moment !

Démon assistant sénior- Nous ne sommes que vos humbles serviteurs, maitre suprême. Cependant…

Diable- Ah, j’en étais sûr !

Démon assistant sénior- Cependant, nous sommes nombreux à ne pas comprendre pourquoi vous semblez vous détourner de nos armes traditionnelles pour favoriser vos nouvelles créations. Personne n’ose vous le dire, mais on commence à entendre quelques grognements dans les rangs…

Diable- Qu’ils grognent, mais qu’ils obéissent !
Je ne vous demande pas d’avoir des idées et heureusement !
Vu la pauvreté de vos réflexions, avec vous, on serait encore au moyen-âge et on serait complètement passé à côté de l’évolution majeure de ces deux derniers siècles…

Démon assistant junior- La révolution industrielle ?

Diable- Mais non bougre d’incube, la consommation de masse bien sûr !
C’est ça la vraie révolution qui a tout changé sur terre… Pour nous, c’est pain béni si j’ose dire.

Les démons assistants se forcèrent à rire pour bien montrer qu’il avait compris la blague du patron…

Diable- Bref, il ne faut pas laisser retomber le soufflé et c’est pour ça que je me bats à favoriser le « big business ». Ces quelques « idiots utiles » sont en train de nous faciliter les choses à tous les étages même si vous êtes incapables de le voir.

Arrivés dans le département « big business », le petit groupe pris place dans une salle de réunion somptueuse avec des écrans sur les murs diffusants CNN et Bloomberg en continue. Devant l’air étonné des assistants, le démon en charge du département cru bon de se justifier…

Démon « big business »- Oui, nous avons cru nécessaire de bien nous imprégner de l’ambiance des conseils d’administration des groupes modernes, voilà pourquoi nous avons copié la décoration…

Diable- On s’en fiche, vous faites ce que vous voulez avec votre mobilier du moment que vous pouvez me présenter des résultats… Les résultats, il n’y a que cela qui m’intéresse !

Démon « big business »- Bien entendu, maitre suprême. Et des résultats intéressants, j’en ai justement !

Diable- Je vous écoute…

Démon « big business »- Nous avons eu l’idée de susciter la création d’un syndicat. Oui, je sais, vous allez dire « c’est pas nouveau », mais attendez la suite…

Diable- N’abusez pas de ma patience…

Démon « big business »- L’innovation réside dans la forme : nous ne formons pas un cartel, ça échoue à tous les coups. Non, nous suscitons la formation d’une nouvelle entité qui va s’occuper exclusivement des actions de lobbying de tous les grands acteurs que nous suivons : Monsanto, Coca Cola, Exxon, etc.
Nous nous sommes rendus compte que, lorsqu’ils sont attaqués, ils répondent toujours de la même façon, mais en ordre dispersé. En concentrant les moyens, on réduit les coûts (ça leur plait toujours quand on met cela en avant) et on augmente l’efficacité. Du coup, on sait qu’on va pouvoir compter sur un pool de politiciens, de scientifiques et de journalistes à notre solde qui vont monter au créneau à chaque fois que nécessaire.

Diable- Hum, ça me plait. C’est effectivement vers ce type de solution qu’il faut aller. Et même, je veux plus. Je veux que le département « stupidité » puisse profiter de votre entité, aussi souvent qu’ils en auront besoin, bien compris ?

Démon « big business »- Bien compris, maitre suprême. Il en sera fait ainsi.

Toujours soucieux, le Diable quitta la belle salle de réunion avec ses assistants à ses trousses… Il y avait tant à faire, mais, en ce moment, les affaires marchaient bien !

Voilà, une petite fiction pour varier un peu. Bien sûr, toutes ressemblances avec des situations et des circonstances réelles ne seraient pas forcément complètement fortuites…

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Une bonne carburation, ça change la vie !

Dernièrement, ma Z1000 commençait à sentir l’essence. Je ne pouvais le nier, ça reniflait sévère !
Généralement, ça n’annonce rien de bon… Et puis, à force de chercher d’où ça pouvait venir, l’évidence s’imposait : il y avait une grosse fuite d’essence au niveau des carburateurs, tous !

carbus

Sur cette image, on voit bien l’un des deux filtres à essence…

Je me suis résolu à porter ma moto chez Weston, une fois de plus, afin de régler ce problème une bonne fois pour toute. Weston ne mit pas longtemps à établir un diagnostique complet : les filtres à essence étaient les principaux responsables de la fuite (ils s’étaient fendus, les bougres !) mais les carburateurs étaient eux aussi dans un triste état et réclamaient une révision approfondie…

Avec Weston, on n’a pas fait les choses à moitié !
Tout d’abord, changement des 4 pipes d’admissions (ces tubes de plastique qui permettent de relier les carbus à la culasse étaient tous fissurés, tous !).

intake manifolds

Des pipes d’admission, c’est banal mais les fissures y sont courantes… Sauf qu’on ne s’en rend compte qu’une fois démontées car elles se situent à l’intérieur !

Ensuite, les joints des cuves de carburateurs, tous !

Carb - Bowl Gaskets - Late

Enfin, comme le diable est dans les détails, il fallu adresser le gros morceau : des pièces minuscules dans les pompes d’accélération, difficiles à trouver mais indispensables…

Carb - Accel Pump Balls & Weights Carb - Accel Pump Clip

Ces petites pièces manquaient presque toutes sur les 4 carbus… Pas étonnant que ma Z1000 renâclait un peu à la reprise !

Une fois les carbus reconstruits et réglés, la Z1000 affichait un grand sourire (façon de parler) et, surtout, fonctionnait comme jamais : souplesse et reprise en douceur au programme, le 4 cylindres donnait le meilleur de lui-même comme aux premiers jours…

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Le tome III est en cours de rédaction…

Allez, une petite preview rapide : je suis en train de rédiger le tome III et ça avance bien !

Déjà six chapitres de complétés. Bon, il reste encore des tonnes de travail mais c’est déjà bien orienté, si j’ose dire…

Pour preuve, voici un petit extrait (contexte : Vincent, Senior et le colonel se voient confier des missions spéciales… Vincent doit tenter de dissuader Napoléon d’envahir la Russie) et merci de garder en tête que ce texte n’a encore reçu aucune correction, rien  :

Neveux- Vincent, nous allons commencer par vous… Comment ça s’est passé avec notre « empereur » ?

VT- Déjà, faut arriver à le rencontrer !

Sans l’intervention de Joséphine, je crois que j’aurais fait chou blanc en fait…

Neveux- Joséphine, l’ex-épouse ?

Elle vous a aidé ?

VT- Oh oui et pas qu’un peu !

En fait, Joséphine est encore très présente à cette époque et se mêle de tout… Enfin, de tout ce qui lui reste car le vrai pouvoir c’est le trio Foucher-Talleyrand-Berthier qui l’ont, chacun dans son domaine.

Bref, je me suis retrouvé dans les couloirs des Tuileries avec mon bel uniforme et mes papiers inutiles… Ceux-ci m’avaient permis d’entrer au palais mais pour avoir une entrevue avec l’Empereur, il fallait une introduction d’un des membres du trio sinon, il fallait attendre une événement fortuit mais ça m’aurait pris des semaines.

Foucher est inaccessible, Talleryrand était trop cher pour moi et je n’avais pas un grade suffisant pour intéresser Berthier… Heureusement, je suis tombé sur Joséphine qui semble s’intéresser aux nouveaux venus, ça été ma chance !

J’ai pu convaincre Joséphine que j’étais un devin et que j’avais de grandes révélations à faire sur l’avenir de l’empire. Avec ce que je lui ai déballé sur elle, je l’ai facilement impressionné et elle m’a cru pour le reste. Elle m’a emmené à la Malmaison où l’Empereur devait venir la visiter comme il faisait encore régulièrement. C’est elle qui m’a présenté au grand homme et celui-ci à consenti à m’écouter. Au début, il était très réticent et il fallait les interventions de Joséphine pour que je puisse poursuivre mes avertissements. Puis, il a changé d’attitude et s’est montré intéressé.

Finalement, nous avons parlé pendant des heures.

Neveux- Que lui avez-vous dit ?

VT- Je lui ai tout expliqué, tout ce que je savais de la campagne de Russie : la poursuite des Russes avec la Grande Armée, la bataille de Borodino, l’entrée dans Moscou, l’incendie et la sortie de Moscou, la retraite, la Bérézina, la Grande Armée qui part en morceaux, le terrible hiver Russe et ainsi de suite.

J’ai fini par comprendre ce qui l’intéressait : pas mes prédictions, mais ce que je pouvais lui dire sur la campagne elle-même. Il me posait des questions sur les lieux, les dates, les événements et il m’a même montré une carte comme si mes renseignements pouvait quand même l’aider à faire pencher la balance dans son sens.

Quand j’ai réalisé pourquoi il m’écoutait, j’ai essayé de le persuader que c’était sans espoir, que l’histoire était déjà écrite, qu’il ne pouvait pas en sortir vainqueur cette fois.

Neveux- Et ?

VT- Ça ne l’a pas impressionné, il m’a dit « Qu’est que vous croyez ? Ça fait des années que j’entend cela ! Si j’avais écouté mes généraux, mes conseillers ou même cette canaille de Talleyrand, je ne serais plus jamais parti en campagne après Austerlitz… Mais je connais bien les Russes et je peux les battre encore une fois ». J’ai eu beau lui faire valoir que, cette fois, ce n’est pas une armée qu’il allait combattre mais l’immensité Russe et son terrible hiver.

Neveux- Bien envoyé !

VT- Oh, il en fallait plus pour l’ébranler. Je crois que même si j’avais pu projeter mes visions sur un écran, s’il avait pu voir la débacle de ses yeux, ça ne l’aurait pas fait changer d’avis…

Neveux- Mais pourquoi ?

Parce qu’il est tétu, obstiné, imbus de sa puissance, persuadé d’avoir raison, que toutes ses victoires précédentes l’ont rendu invincible ?

VT- Non, c’est plus simple que cela en fait. Tout ce que je lui ai raconté ne l’a pas fait changer d’avis parce que, fondamentalement, il était persuadé qu’il n’avait pas le choix. Que, envers et contre tout, il devait agir ainsi.

Il me l’a expliqué d’ailleurs. Il m’a dit clairement « Parce que vous croyez que j’ai le choix ? Mais si je ne fait rien, ils vont tous se retourner contre moi et me tomber dessus ! L’empereur de Russie me défi ouvertement en ne respectant pas le blocus, je dois le forcer à couper court avec les anglais. Ah, les anglais, que croyez-vous ? Ils me guettent, ils ont juré ma perte. Croyez-vous qu’ils vont me laisser régner en paix sur une grande partie de l’europe ? Non, dix fois non. Ils vont multiplier les provocations comme au Portugal jusqu’à pourvoir lever une nouvelle coalition et tout va recommencer encore une fois.

Non, il faut punir l’empereur de Russie comme j’ai puni avant lui l’empereur d’Autriche et le roi de Prusse. Et si cette aventure doit se terminer tragiquement, eh bien soit !

La Grande Armée n’est pas une carte qu’on peut garder au fond de sa poche très longtemps. C’est un instrument instable qui s’use si l’on ne s’en sert pas. Je ne peux garder mes forces mobilisées si ce n’est pas pour faire la guerre. Eux aussi vont préférer mourrir tragiquement mais couvert de gloire plutôt que comme des bourgeois engraissés et repus. Si j’avais le choix, je préférerais rester à m’occuper de ma famille mais mon pouvoir est fragile, il repose seulement sur des victoires et j’ai toujours besoin d’une victoire de plus pour rester en place. »

Il m’a débité cela d’une traite. Je pense qu’il avait besoin de l’exprimer, qu’il ruminait cela depuis longtemps. Après cette tirade, il a tourné les talons et est retourné à Paris. Je n’ai pu le revoir qu’une fois, deux jours après aux Tuileries et toujours grâce à Joséphine et, une fois encore, il a tenu à me montrer les quelques cartes qu’il avait réussi à rassembler, à prix d’or selon lui… Tout ce que je lui disais ne servait à rien, il avait pris sa décision. Même Berthier qui était contre cette idée ne discutait plus et préparait la campagne.

Après cela, je suis resté avec Joséphine car je commençais à intéresser les sbires de Fouché et ça serait devenu de plus en plus difficile de simplement rester libre…

Neveux- Votre conclusion ?

VT- Tout l’empire tourne autour de la volonté de l’empereur mais lui-même est prisonnier de la situation qu’il a contribué à créer. De son point de vue, la campagne de Russie est inévitable et il croit en son étoile. J’ai eu beau lui expliquer que le génie tactique dont il avait fait preuve lors des campagnes précédentes ne suffisait plus : ses adversaires se sont habitués, leurs tactiques se sont adaptées et Borodino en sera la preuve.

Donc, non, impossible de lui faire changer d’avis.

Neveux- Et la personnalité de notre empereur ?

Il vous a paru crédible ?

VT- Tout à fait !

En fait, j’ai vite oublié que j’avais à faire à votre créature et je me suis pris au jeu complétement. Quand on est face à lui, on y croit, pas de problème. Joséphine m’a paru très bien également, très impressionnante dans son rôle d’ex-épouse qui veut encore se mêler de tout ce qui reste à sa portée.

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Quels sont les auteurs à lire absolument ?

La liste de « lectures obligatoires » doit forcément être courte si on veut qu’elle soit efficace. Je vais donc vous proposer la mienne… Elle ne comprend que trois auteurs : Gustave Lebon, Emile Coué et Guy Debord.

Gustave Lebon

Lebon est connu pour son oeuvre majeure, « Psychologie des foules« . Il faut lire également les textes de Lebon sur la religion et l’éducation. Sur ce dernier thème, Lebon est étonnamment actuel : on croirait qu’il évoque la situation présente !

Emile Coué

Ah, Coué !
C’est le grand méconnu des auteurs français et celui qui mérite le plus d’être lu, vraiment, pour de bon… Car on résume sa démarche par le ridicule (ah oui, la méthode Coué !) alors qu’il est à l’origine de découvertes majeures : l’imagination l’emporte (toujours) sur la volonté et l’effet de l’imagination sur la maladie. Lisez donc Coué plutôt que cet escroc de Freud !

Guy Debord

Debord n’est pas aussi facile à lire que Lebon ou Coué mais pourtant, son oeuvre est fondamentale pour comprendre la réalité de la société actuelle… Tout est spectacle, le cri de Debord n’a jamais été aussi vrai !
« La société du spectacle » est le livre qui l’a rendu (un peu) célèbre (publié en 1967). Selon moi, c’est l’ouvrage (relativement) récent le plus important et l’apport le plus important (et le plus juste) sur l’évolution de notre société. « Commentaires sur la société du spectacle« , paru en 1988, revient sur ses thèses et démontre que ses prévisions étaient justes.

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La Floride, paradis de l’amateur de voitures anciennes

En Floride, il y a souvent des « vintages cars show » et j’ai eu le plaisir d’en voir un dernièrement grâce à mon ami JP. Ce rassemblement (accès gratuit !) regroupait des centaines de voitures, la plupart en très bon état et certaines assez rares. Bien entendu, ce sont surtout des voitures américaines qui sont représentées mais pas seulement… Je vous laisse apprécier ce que j’ai déniché à cette occasion :

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Cette superbe Cord (en état concours !) est la toute première voiture américaine à être équipée d’une traction avant… L’ingénieur Grégoire aurait été intéressé !

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Une Lotus Europa, un petit coupé sympathique et très moderne au moment de sa sortie (années 70) et une des premières berlinette à moteur centrale.

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Ma préférée : la fameuse Chevrolet Corvair (année 60). Pour une fois, GM innovait en matière de design : moteur à refroidissement par air et architecture tout à l’arrière, comme la VW ! Mais l’équilibre dynamique des premiers modèles n’était pas très bon ce qui lança la carrière de Ralph Nader avec son fameux livre « Unsafe at any speed ».

La culture automobile des américains est souvent très bonne : on rencontre les propriétaires qui en connaissent long sur leurs voitures. Et ils ont aussi des acronymes hilarant comme LOTUS ou FIAT pour résumer la réputation de telle ou telle marque (LOTUS = lots of trouble, usually serious, FIAT = fix it again, Tony, voir à http://www.ultimatecarpage.com/forum/showthread.php?t=3378).

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Les dérives de l’Histoire : simplifications et justifications

Encore une conférence sur l’Histoire avec un grand H… Cette fois, les dérives habituelles : simplifications et justifications.

 

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Moi aussi, j’ai envie d’écrire… comment faire ?

Voilà une question que l’on me pose de temps en temps par email (j’imagine combien les écrivains reconnus doivent la recevoir souvent !). Voyons cela…

Tout d’abord, lisez le meilleur livre qui soit sur le sujet et c’est celui de Stephen King, « Ecriture : mémoire d’un métier » qui contient les principaux conseils vraiment nécessaires (du genre « story is the boss » ou « l’histoire est le vrai patron »).

Ensuite, comment arriver à exprimer ce que vous avez au fond de vous, écrire pour de bon, cristallisé votre histoire « sur le papier » (façon de parler, surtout aujourd’hui) et ne pas vous faire happer par la trop fameuse « angoisse de la page blanche ?

Eh bien, sur le rôle de la création et le rapport à la créativité, je vous encourage à écouter ma conférence sur le sujet si ce n’est pas déjà fait.

Enfin, oubliez les disciplines rigides en la matière : n’écrivez que lorsque vous le sentez, sinon, ça ne sera pas bon. Ensuite, relisez-vous : ce que vous avez rédigé doit vous plaire, vous êtes votre premier lecteur (je suis sérieux là) et si vous n’êtes pas séduit, ça mérite de s’y remettre. Ne jetez pas tout, allez-y étape par étape, il est plus facile de travailler un premier jet que de tout recommencer. Le plus important : y croire, savoir que vous en êtes capable et c’est le cas.

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La beauté cachée d’une bonne conception…

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Pendant un certain temps, j’ai eu deux motos dans mon garage floridien : une Kawasaki Z1000 de 1980 et une BMW R850 de 1997. Il ne s’agit pas ici de parler des conflits de génération (les deux machines sont issues d’époques bien différentes et donc difficilement comparables à cause de cet écart), mais bien de différence de conception qui saute aux yeux quand on sait examiner ces motos en profondeur…

La Kawasaki tout d’abord repose sur une philosophie simple : séduire à priori, à tout prix. Et pour cela, les concepteurs japonais ont mis le paquet sur la ligne (certes, ma Z1000 n’est pas très belle sur la photo du haut, mais une fois remise dans « toute sa gloire », sa beauté et l’élégance de sa ligne ressort avec éclat, voir photo du bas).

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Mais, bien sûr, cette priorité donnée à la ligne se paye de plusieurs façons : le réservoir est élégant, mais il contient peu, par exemple. Le 4 cylindres DOHC est magnifique et performant, mais il impose une masse importante et haut perchée…

Je ne suis pas en train de critiquer la Kawa et de regretter mon achat et mon travail, je constate avec autant de lucidité que possible. Les Japonais se sont dit « il faut séduire les clients avant l’achat de la moto… Et pour cela, mettre le paquet sur ce qui se voit, pas sur ce qui se découvre à l’usage ». C’est une philosophie et le choix est efficace à défaut d’être respectable.

Voyons maintenant la philosophie des concepteurs de la BM…

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Ma BMW R850, même sous le soleil de la Floride, ce n’est pas une grande réussite sur le plan esthétique…

Disons-le tout net, la R850 est hideuse, surtout quand on la compare à la Z1000 !
Le réservoir en particulier est énorme… Mais il permet une autonomie dont ne peut même pas rêver la Kawasaki !

Et tout est comme cela : la BMW ne séduit pas a priori, elle séduit après coup par toutes ses qualités et ses aspects pratiques cachés. Par exemple, rien n’indique qu’elle soit facile à mettre sur la béquille centrale, mais c’est bel et bien le cas. Par l’équilibre dans la répartition des masses et par une poignée bien placée, la BM se met sur la béquille centrale sans effort. On ne peut vraiment pas en dire de même de la Kawa…

C’est à tous ces petits détails qu’on peut voir les différences d’approches : faut-il séduire tout de suite, sur le papier ou plus tard à l’usage ?
Les Japonais et les Allemands proposent deux réponses différentes, à vous de juger !

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Ce que j’ai appris en roulant avec une « vintage »…

Ma kawasaki KZ1000 a 36 ans… Il y a des motos bien plus vieilles en circulation, mais ça commence tout de même à faire !
Il n’est donc pas abusif de la qualifier de vintage. Depuis que je l’ai achetée, je n’ai pas arrêté de travailler dessus, de réparer ceci, changer cela, améliorer l’ensemble ou un détail. Une vraie cause !
Je ne regrette rien, bien au contraire, et je voulais en profiter pour partager quelques réflexions à ce sujet avec vous. Car les vintages sont à la mode : il est de bon ton de rouler désormais avec des machines authentiques… Mais, si on ne sait pas à quoi s’attendre, on risque vite d’être déçu. La moto (et ce quelle que soit la déclinaison), c’est ainsi : sans passion, ça ne fonctionne pas, point.

Donc, voici ce que j’ai appris en roulant sur une machine « ancienne » :

1- Les freins ne sont pas terribles.

Même sur une machine japonaise équipée de trois freins à disque, si sa fabrication remonte avant 1990, vous allez vite déchanter sur ce plan : le freinage est faiblard, rien à voir avec les standards actuels (et ne parlons évidemment pas de l’ABS, forcément absent dans tous les cas). Pourtant, il existe des solutions.

Beringer fabrique des pinces qui s’adaptent sur les fourches de nos chères classiques. Certains proposent aussi des plaquettes « modernes » qui rendent le système d’origine (un peu) plus efficace.

2- Si l’historique de la machine n’est pas connu totalement, il n’est pas connu du tout…

Le seul moyen de connaitre ce qu’a réellement vécu votre moto, c’est d’en avoir l’historique intégral… Sinon, vous ne savez rien de ce qu’elle a subit et vous allez le découvrir au fur et à mesure, forcément !
Or, l’historique est important pour éviter les surprises et travailler dans la bonne direction pour la remettre à neuf. Ma Z1000 était comme un trou noir : je ne sais combien elle a eu de propriétaires et je ne sais pas combien de miles elle a vraiment parcourus (le compteur a-t-il été trafiqué ? Possible, même s’il n’y a pas  de trace…). En revanche, plus je travaille dessus et plus elle se révèle telle qu’elle est.

3- Attendez-vous à devoir faire plus que prévu, voir de le faire plusieurs fois…

J’ai eu quelques déboires avec ma KZ1000 : en particulier du côté des couvercles d’arbres à cames qui ont fui régulièrement et pendant longtemps… Il a fallu s’y prendre à plusieurs reprises pour vraiment résoudre le problème.

Rebelote avec les carburateurs qui posent de nouveau problème (fuites multiples au niveau des cuves) : cette fois, une refonte complète s’impose.

Rien d’étonnant à tout cela : en plus de trente ans, les joints ont eu largement le temps de sécher et de perdre leur efficacité.

Conclusion : n’y aller pas si vous n’êtes pas prêt à tout cela.

Une vintage peut rouler, bien sûr !
Et elle vous procurera plus de plaisir en roulant qu’en la regardant. Cependant, si vous attendez la même fiabilité et la même disponibilité qu’une machine moderne, vous êtes à côté de la plaque. Solution ?
Avoir deux machines !

Ayez une machine moderne en plus de la vintage dans le garage… Ainsi, vous êtes paré pour les caprices de l’ancienne (hein, quoi ? Comment gérer le TAF, « taux d’acceptation féminin » ? ah, ça…).

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Quand un psychopathe dit la vérité sur le monde de maintenant

Tout ce qui est dit dans cette vidéo est assez juste et même précis (qui est issue du film « Rampage« ). Et ne faites pas l’erreur de croire que ça ne concerne que les USA !

Tout le bloc occidentale repose sur les mêmes fondements et les mêmes mécanismes…

Je suis en particulier d’accord avec une affirmation cruciale qui revient souvent dans cette vidéo (et c’est bien car c’est la clé) : tout est fait pour vous rendre et vous garder stupide.

Tous les médias, toutes les télévisions, tous les films d’Hollywood (ou presque) contribuent à cela : rabaisser le niveau général et faire en sorte que la population se comporte stupidement. Quand vous ouvrez les yeux sur la réalité du monde d’aujourd’hui, c’est d’abord cela qui vous saute au visage : la machine à abrutir tourne à plein régime partout et tout le temps !

Dans quel but ?
Pour le profit de qui ?

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Pourriez-vous vous imaginer SANS Wikipedia ?

Le monde change en permanence. Avant 2000, on survivait très bien sans Wikipedia. Mais, depuis que ce service est en ligne, j’avoue, je ne peux plus m’en passer. C’est simple, je consulte Wikipedia (la version en français mais aussi la version en anglais souvent plus étoffée et plus précise) quasiment tous les jours !

Du coup, je réalise que j’aurais du mal à m’en passer en fait. C’est pourquoi, chaque année, je fais un petit don à cette organisation. Pas grand chose mais je n’ai pas envie que Wikipedia ou Firefox reposent seulement sur le bon vouloir de Google, si vous voyez ce que je veux dire…

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Si vous pensez comme moi, c’est à votre tour => https://donate.wikimedia.org/

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Un premier bilan des conférences « les succès significatifs »…

Dans cette mini-conférences, je suis revenus sur les leçons et enseignements des conférences précédentes…

Si jamais le Newton d’Apple ne vous disait pas grand-chose, voilà de quoi en savoir plus sur ce tout premier PDA => http://techland.time.com/2012/06/01/newton-reconsidered/

 

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Bref essai d’une Honda Goldwing de 1975

J’ai eu la chance d’essayer beaucoup de moto mais, clairement, celle-là manquait à mon « palmarès »… Il s’agit de la toute première des Goldwing, la 1000 à quatre cylindres à plat de 1975 qui s’est présentée à moi dans un état carrément « concours » !

On sait ce qu’est devenue la saga des Goldwing (pour un résumé de l’histoire de cette bécane qui a compté et compte encore, direction http://www.goldwingclub.net/muse.aspx) : des motos lourdes mais confortables qui ont redéfinies la catégories des machines GT. Du coup, j’étais très curieux de voir comment se comportait le premier modèle de cette prestigieuse lignée…. D’autant que les motos trop lourdes, c’est pas vraiment mon truc. J’ai toujours pensé qu’un deux roues se doit d’être agile et facile à mener.

C’est donc avec intérêt et des tonnes de questions que je suis allé rejoindre « George » qui cédait à regret sa « gold » de 1975. Sur les photos publiées sur Craiglist, la machine paraissait tout à fait immaculée, comme si elle sortait tout juste du concessionnaire !
En vrai, c’est pas tout à fait cela mais son état était tout de même impressionnant pour une machine de plus de 40 ans…

Le tableau de bord

Le tableau de bord de la GL1000

Je l’examine sous toutes les coutures et je pose des tas de questions à George qui fait longuement chauffer la bête avant de consentir à me passer le guidon (on sent qu’il se méfie un peu du « frenchie » !). Je pose les deux pieds au sol sans problème une fois en selle. La moto se manipule facilement une fois qu’on a décollé et, je sais que c’est souvent ce qu’on dit mais le poids ne se sent pas du tout dès qu’on roule. Le moteur est discret, aucune vibration mais alors, vraiment aucune !
L’accélération n’est pas impressionnante mais, mazette, nous sommes déjà à 60 mhp !

La moto se comporte impeccablement : la boite est douce, la transmission est onctueuse, tout est facile, tout est fait pour mettre en confiance dès les premiers tour de roues… Alors, la révélation ? Encore un victime du charme langoureux des GL ?
Presque… Ma, ciò che non è buono?

Ben, les freins m’sieur !
Le double disques à l’avant est tout propre mais il est aussi totalement anémique et pourtant, j’ai tiré aussi fort que possible sur le levier de freins !
Désolé mais ça, j’aime pas. Toute ma confiance s’est envolée et je rend bien vite sa moto à George. Avec les freins d’origines de ma Z1000 c’était pareil : pas de puissance, pas de mordant mais il y a avait tout de même un peu de freins… Là non, rien.

Bref, la GL1000 est une moto moderne, très en avance sur son temps au moment de sa sortie mais, comme souvent sur ces machines d’avant 1990, ce qui pêche, ce sont les freins. Enfin, je suis tout de même content d’avoir pu voir pourquoi la « Gold » s’était ainsi imposé dans le paysage motocycliste et je gage que les grosses modernes sont forcément mieux du côté des ralentisseurs.

Quelques images de la GL1000 avec ma Z1000 à ses côtés… Entre motos des années 70, on se comprend !
Le moustachu, c’est George, le proprio…

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