Nigéria : le scandale dont on ne parle pas…

Il suffit de lire l’interview de Jean Zigler « La crise actuelle est une formidable occasion de réveiller les consciences » paru dans Courrier International, extrait :

Le Nigeria, avec ses 100 millions d’habitants, est le huitième pays producteur de pétrole du monde et le premier pays africain. Pourtant, il importe 100 % des produits pétroliers raffinés dont son économie à besoin. Le Nigeria vit sous dictature militaire depuis 1966. 70 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté, plus de la moitié est gravement sous-alimentée et l’espérance de vie est de 45 ans. Le pays est en 159e position (sur 172) dans l’indice de développement humain. Les sociétés pétrolières occidentales, qui exploitent les gisements locaux, rapportent à la junte 18 milliards de dollars nets de royalties en 2007, alors que celle-ci maintient le peuple dans la pauvreté absolue. Voilà ce que représente l’ordre occidental au Nigeria.

Après cela, on s’étonne que les pays du Sud haissent l’occident !

Nous comprenons bien que les américains accumulent la haine partout dans le monde et cela nous parait justifié mais nous nous étonnons quand cette haine nous concerne aussi… Mais qui trouve-t-on pour exploiter les gisements de pétrole du Nigéria ?
Total… Eh oui, *notre* compagnie nationale !

Voilà pourquoi tous les occidentaux sont dans le même sac pour les pays du Sud : grands discours sur le devant de la scène, basses manoeuvres en coulisse. 

 

Publié dans La terrible vérité | 7 commentaires

Me rencontrer : prochaine occasion au RSI de Lyon le 14/10…

L’hermite des montages sort de sa cachette !

En effet, j’ai eu la faiblesse d’accepter une invitation à intervenir en conférence lors du salon RSI qui va se tenir à Lyon le 14 octobre. Et, histoire de ne pas faire les choses à moitié, je vais même mettre mon grain de sel dans 2 conférences : DSI3 à 13H30 (à propos de l’Open Source, un sujet qui m’est cher) et WEB6 à 17H00 (à propos des réseaux sociaux… quelle surprise !).

Entre les deux, il est également prévu que je fasse une séance de signature de la seconde édition de « les réseaux sociaux » qui est désormais largement disponible en librairie.

Voilà, vous savez tout, à bientôt peut-être…

Publié dans Informatique | Laisser un commentaire

L’avenir du Web… Côté technique.

A la demande de Denis Failly, j’ai rédigé un petit article sur l’avenir technique du Web. Vous pouvez trouver « L’Après Web sur le plan technique » à cette adresse => http://entretiens-du-futur.blogspirit.com/archive/2008/09/25/l-apes-web-sur-le-plan-technique.html

Publié dans Informatique | Laisser un commentaire

3 mois avec iRacing, le bilan

Aujourd’hui, ça fait pile trois mois que je suis inscrit à iRacing, ça vaut donc la peine de revenir dessus et faire un bilan déjà plus approfondi que mes précédents articles sur le sujet. Cette fois, je suis nettement plus négatif et cela s’explique facilement : avec le recul, les bons points restent positifs mais les défauts ont eu le temps de se montrer et c’est pour cela que ce bilan à trois mois va vous paraitre bien moins rose que mes autres revues sur iRacing.

Donc, commençons par le bon puisque je dois être plus critique : cette simulation est vraiment au-dessus du lot par la qualité et la finesse du comportement des voitures. Les vidéos comparatives qu’on trouve sur YouTube sont assez significatives de la fidélité des circuits reproduits, rien à dire de plus à ce niveau, c’est vraiment le top. Du coup, les utilisateurs commencent à être nombreux (entre 4000 et 6000 selon les sources) et ont voit quelques têtes d’affiches qui s’alignent plus ou moins régulièrement : Dale Earnhardt Jr mais aussi Jacques Villeneuve, entre autres (encore que, je n’ai pas eu l’occasion de les rencontrer/affronter lors des courses que j’ai disputé).

La qualité de la simulation vient aussi de l’absence de bug et de la stabilité online (très peu de déco pendant les courses et on peut revenir si ça arrive, c’est géré).

Le principal reproche que je ferais à iRacing aujourd’hui c’est que le service tarde un peu à évoluer alors que les lacunes les plus évidentes commencent à devenir pesantes : je pense en particulier à l’absence de drapeaux jaunes et bleus ainsi que de l’impossibilité d’enregistrer les replays. Certes, des nouveaux contenus (payants) sont disponibles régulièrement (comme le tracé de Sebring cette semaine) ou annoncé (comme la Lotus 79 ou le Truck Nascar) mais je préférerais tout de même que le coeur du service soit bouclé une bonne fois pour toute (surtout que les lacunes listées -il y en a d’autres mais celles-ci sont vraiment les plus criantes- paraissent comme quasiment déjà faites… Qu’est-ce qu’on attend donc ?).

Ensuite, même si le « safety rating » (SR) joue son rôle « d’amortisseur de comportement », il y a encore trop de cas où se retrouve dehors à cause d’un abruti qui se comporte comme tel. Finalement, sur ce plan, rien ne vaut l’auto-discipline stricte qu’on trouve dans le cadre des bonnes ligues (mais où, en revanche, on est rarement nombreux au départ des courses…). Là, il est difficile de l’imputer comme un défaut du système (encore que le fait de perdre des points de SR également quand on est victime et pas seulement quand on est victime est quand même difficile à digérer…), il s’avère que le besoin d’une surveillance humaine n’est pas rendue inutile pour autant.

Un autre point qui est frustrant, c’est que les saisons sont longues (12 semaines), les courses nombreuses et que la façon dont le classement s’établit n’est pas encore limpide. Sur ce plan, l’accès aux statistiques et la possibilité de les trier est encore largement améliorable.

Le nombre de participants aux courses est satisfaisant au niveau des licences basses mais c’est déjà plus délicat dès qu’on grimpe d’un étage (logique et la situation devrait s’améliorer avec le temps). Du coup, ça arrive de courrir dans un cadre non-officiel (les résultats de la course ne vont pas être comptabilisés dans le championnat de la série en cours) parce que le quota n’est pas atteint (c’est d’autant plus dommage que c’est justement dans des courses « off » que j’ai eu mes deux victoires !). Il y a donc des séries qui sont plus populaires que d’autres et on sent bien que certaines séries sont en « test » et ne survivront sans doute pas la prochaine saison…

Le point que je trouve le plus frustrant finalement, ce sont les voitures !

Dans celles qui sont disponibles, il y en a certaines que je n’aime vraiment pas et, pas de veine, c’est surtout dans les « routières » qu’elles se trouvent…

Inutile de revenir sur le cas de la Pontiac Solstice qui est vraiment une punition (quelle mauvaise idée d’obliger à commencer par ce veau !) mais le cas de la Formule Mazda mérite un examen -critique- : voilà une monoplace qui est bien plus rapide (et moderne) que la Skip Barber mais où le feeling est dramatiquement absent (au contraire de la Skip Barber qui est délicate à mener mais qui « envoi » un feedback intense de façon permanente, un vrai régal !). Cette voiture offre bien trop d’appuis et présente des réactions trop vives pour que je puisse prendre le moindre plaisir à son volant. Pas de chance, la série en licence C se courre sur cette voiture alors que je pense que ce serait 10 fois mieux d’utiliser la Radical (un petit proto moderne mais qui lui présente un bon feeling).

Bref, quand je vais être promu en licence C (pour le volet routier), je pense que je vais continuer en Skip Barber parce que la Mazda est trop décevante. Là aussi, dommage qu’on ne puisse pas revendre les voitures achetées sur un « aftermarket », ce serait une démarche intelligente pour iRacing même si, dans un premier temps, cela occasionnerait une légère perte de revenus.

Du coup, pour le moment, iRacing est surtout un paradis pour ceux qui adorent les courses sur ovales (et c’est pas mal non plus, croyez-moi !). Donc, plutôt orienté public américain qu’européen. Je pense que ça va évoluer dans le futur car iRacing ne peut se contenter de cette niche. Le développement sérieux du volet « routier » se fera sans doute plus tard, une fois l’anchrage sur le marché domestique (US) bien assuré.

D’ailleurs, à ma grande surprise, j’ai de bien meilleurs résultats dans les courses sur ovales (avec le modèle « Late ») que sur circuits routier (avec la Skip Barber où j’ai encore du mal à entrer dans le top 5 régulièrement).

Un autre point gênant concerne les commandes. Le volant (j’ai un G25 Logitech) à retour de forces est géré de façon spectaculaire (même si mon SimCom n’est pas encore reconnu -Frex y travaille-, le feedback est extraordinaire) mais on ne peut pas en dire autant du pédalier… Il y a un gros problème au niveau de la pédale de freins qui 1) est bien trop sensible 2) pas réglable !

Et, comme si ça suffisait pas, il faut recalibrer le pédalier avant chaque session pour avoir un rendu potable. C’est super-frustrant et on se demande pourquoi il laisse cela en l’état alors qu’il suffirait d’ajouter une sensibilité réglable en % pour corriger ce défaut…

Le dernier point critiquable concerne l’ambiance globale : c’est vrai que c’est assez froid par rapport à ce qu’on trouve dans une ligue où tout le monde se connait plus ou moins. Les courses ont lieu et, le plus souvent, tout le monde se barre sans un mot après, sauf si c’est pour s’engueuler suite à un accrochage. Là aussi, ça va sans doute changer (en mieux) quand un cadre sera mis en place pour les ligues et clubs « privés » mais, pour le moment, c’est encore trop sur un mode « compétition/consommation ».

Voilà mon bilan subjectif et incomplet après 3 mois d’utilisation. En le relisant, je m’aperçois que ça parait vraiment sombre… N’allez pas en déduire que je reviens sur mes premiers jugements et que, tous comptes fait, iRacing n’est qu’une grosse arnarque !

Je le redis encore : cette simulation est -selon moi- au-dessus du lot sur bien des points (les plus importants, toujours selon moi). Les courses sont nombreuses et très disputées et le logiciel est très stable. Avec le temps, tout cela ne peut que se bonifier et je suis heureux de faire partie des pionniers.

Publié dans Sports mécaniques virtuels | 6 commentaires

La marrade du jour !

Non, ce n’est pas les « têtes à claques » mais ça nous vient aussi du Canada…
 

Publié dans Ch'es grôle ! | Un commentaire

Seconde édition des réseaux sociaux : dans les librairies le 3 octobre 2008

Encore une étape de franchie pour la seconde édition de mon livre « les réseaux sociaux » puisque j’ai reçu aujourd’hui même le premier exemplaire de cette ouvrage !

Le temps d’être distribué sur les points de vente et il sera disponible en librairie à partir du 3 octobre 2008. Prix public : 23 euros.

Sur cette photo, j’essaye de mettre en avant la mention « 2ème édition – actualisée et augmentée » parce c’est vrai !

 

Publié dans Mes livres | Laisser un commentaire

11/09 : le point de vue de Guilietto Chiesa

Guilietto Chiesa est un député italien du parlement européen. C’est également un des auteurs du film « Zéro, Enquête sur le 11 Sept ». Voici ce que dit Chiesa sur l’inquisition qui règne actuellement à propos de cette question tabou :

A propos du 11 septembre : qui est le comploteur ? Celui qui accepte la version officielle, selon laquelle 19 inadaptés, guidés par un monsieur qui ne sait pratiquement rien de ce qu’ils sont en train de faire, et qui se trouve à une distance de 20 mille kilomètres, dans une grotte afghane, arrivent à réaliser 75 % de leurs objectifs (trois avions sur quatre) en tuant environ 3000 personnes et en semant la panique la plus totale dans la première et unique superpuissance mondiale ? Ou bien, celui qui ne croit pas à une telle fantaisie, ridicule et insoutenable version des faits, et demande, simplement, qu’on lui en donne une version plus crédible, correspondante aux données qui vont désormais s’accumulant depuis cinq ans et ne peuvent plus être démenties ?

Arrivé en ce point, le mainstream de l’information s’est tu, a menti, déformé les faits, intimidé, censuré en s’autocensurant, au point de contraindre à en conclure que s’il y a eu un complot, ça a été celui des grands médias d’information : pour empêcher que le vrai complot, officiel, soit découvert et dénoncé. Une colossale opération de détournement de l’attention a été accomplie et la tromperie est devenu un fait historique d’une puissance granitique telle qu’il ne peut plus être, je ne dis pas démoli, mais même rayé de la moindre ombre de doute.

Voici une courte vidéo où Chiesa parle de son film :

 

Publié dans La terrible vérité | 5 commentaires

Pour comprendre la crise des « subprimes », la BD de la mort qui tue !

La crise financière actuelle est issue de la déconfiture des « subprimes »… Les « subprimes », c’est quoi d’abord au fait ?

Pas de problème, voici une BD sur PDF toute simple qui explique cela par le menu (l’origine de la BD est américaine mais les dialogues ont été traduit par Rue89.com) : subprimesrue89

On fois qu’on a vu cela, on a « tout » compris !

Edit du 10/10/2008 : cette vidéo (trouvée sur ECO89) où le rédacteur en chef du site américain Marketplace prend son crayon pour expliquer la crise financière aux internautes… Instructif !

Edit du 13/12/2008 : RUE89 persiste et signe !

Si vous avez eu la flemme de télécharger et de lire le pdf évoqué, voici la version en vidéo, minimaliste mais toujours aussi drôle et bien fait !

Publié dans La terrible vérité | 8 commentaires

Voir la vidéo de ma récente conférence…

Jeudi dernier, je participais à la conférence de lancement de la seconde édition de mon livre « les réseaux sociaux ». Si vous n’avez pu venir (il y avait une cinquantaine de personnes présentes donc, oui, il y a des chances que vous fassiez partie de celles et ceux qui n’avaient pu venir…), voici une seconde chance : la vidéo presque complète de la cette conférence.

Il manque toute la partie questions/réponses et débat mais voilà : en ces temps de crise, on ne peut pas tout avoir n’est-ce pas (humour douteux… OK, je sors) ?

à voir sur http://www.cluster21.com/video/video_des_6emes_rencontres_m21_les_reseaux_sociaux

Publié dans Mes livres | 7 commentaires

Connaissez-vous le « codex alimentarius » ?

Quand j’ai visionné cette vidéo pour la première fois, j’ai pensé « ‘c’est quoi ce délire ? » et puis j’ai fait quelques recherches basiques : on trouve la fiche wikipedia du codex et même le site officiel

Maintenant, à vous de vous faire une idée…

 

Publié dans La terrible vérité | Un commentaire

Drôle de soirée à Hockenheim !

Hier soir, reprise du championnat Master Serie, GP79 sous Rfactor avec des courses qui représentent un vrai challenge : 100% de distance, 100% de dégats !

Nous n’étions que quinze au départ mais pour des épreuves aussi difficiles, c’est déjà beau d’arriver à attirer un plateau de qualité et c’est à Guillaume Siebert (surnommé « Bernie »… devinez pourquoi !) qu’on doit cette perf. Je fréquente assez le petit monde du simracing pour apprécier la performance à sa juste mesure.

En plus d’organiser ce très beau championnat, Guillaume est un pilote rapide et sûr : hier soir, il signa la pôle position mais n’en profita pas… Mortifié par son erreur au départ (il avait oublié de programmer le tour de formation et, du coup, le départ surpris tout le monde !), il s’est déconcentré et ne pu franchir la première chicane.

Car c’est là la première des conditions pour réussir dans ces courses : rester concentré sur son pilotage de la première à la dernière seconde. Il y a d’autres conditions (comme ne rien oublier dans la préparation de sa voiture : ni la quantité de carburant nécessaire -à condition de l’avoir calculé !- ni de régler les ouvertures -radiateur et freins- pour que le refroidissement permette à la voiture d’aller au bout) mais celle-ci, c’est vraiment la plus dure.

C’est pour cette raison que je suis particulièrement satisfait de ma course d’hier soir : alors que je déteste ce tracé, j’ai réussi à me maintenir à la 3ème place à 4 tours de l’arrivée. Un beau podium alors ?

Hélas non : un pb réseau m’a déconnecté à ce moment-là alors que je commençais à savourer ce résultat bien mérité (c’est comme ça, les déconnection font partie des aléas contre lesquels on ne peut rien). Mais ma légitime déception était très atténuée par le fait que j’étais vraiment satisfait par mon comportement tout au long de ces 41 tours (la course en faisait 45) : pas une seule erreur, rien à me reprocher !

C’est l’objectif que je me fixe avant chaque départ mais c’est rare que j’y arrive. C’est pour cela que j’étais particulièrement satisfait. La bonne attitude sur le plan mental (concentré, déterminé et assuré dans ses gestes) est plus difficile à obtenir qu’il n’y parait car vous êtes sous pression pendant chaque instant…

Ainsi, hier soir, j’ai passé le premier quart de la course à lutter avec Johnny Martens. C’était une lutte à distance, chacun avec un oeil sur l’écart… J’adore ce type de bagarre car le mental y joue un grand rôle. Cela fait désormais plus d’un an que je cours avec Johnny dans les championnats GP79 et je sais combien il peut être « vite » et c’est donc une grande satisfaction de pouvoir lui résister. Finalement, il abima sa voiture et ne représenta plus une menace (mais il parvint à terminer sa course).

C’est la loi de ce type d’épreuve : il faut être rapide pour avoir sa chance de figurer parmi les mieux classés mais c’est tout de même moins important que d’être fiable et d’être capable de terminer.

Pour cela, il faut être capable de laisser filer les plus rapides pendant les premiers « chapitres » de la course, il suffit d’être encore là pendant la conclusion pour être systématiquement bien classé. C’est pour cela que je n’étais pas inquiet de ma médiocre qualification (seulement 9ème temps sur 15, même en ayant amélioré mon meilleur chrono sur ce circuit) car j’étais très content de ma voiture en conditions courses (réservoir plein et pneus tendres).

Garder sa concentration est primordiale, même quand l’imprévu s’en mêle. Et c’est ce qui est arrivé à mon coéquiper Stéphane Fauries (Taz). Taz a été très surpris par le vrai-faux départ et a laissé filer pleins de concurrents pendant le premier tour, croyant encore qu’il s’agissait seulement du tour de formation… Une fois qu’il eu réalisé sa méprise, c’était trop tard : position et concentration envolée, il ne lui fallu que quelques tours pour achever de gâcher sa soirée en se sortant.

Pourtant, Taz est bien plus rapide que moi : même sans entrainement, même avec un setup bancal, il arrive toujours à signer des meilleurs chronos que moi lors des essais.

Je sais aussi que Stéphane Lebourhis est également bien plus véloce, j’ai pu m’en rendre compte à de nombreuses reprises mais, hier soir, cela ne lui a pas servi (éliminé mais je ne sais pas encore pourquoi). Cela a bien profité à son frère Alexandre qui signa ainsi sa première victoire parmi nous au volant de la seule Renault RS11 en course hier soir (mais je pense que si Othmane avait été présent, il aurait atomisé tout le plateau…).

Bravo à Franck Labédan qui a réussi à terminer (et qui a récupéré ma 3ème place du coup). Je suis particulièrement heureux de voir que Franck a trouvé le moyen de boucler une épreuve complète car c’est un vrai challenge, quelle que soit votre place à l’arrivée et je souhaite que Thierry Cassagne y parvienne lui aussi très vite.

Nous participons à ces courses pour ces moments-là : une intense satisfaction d’avoir réussi « quelque chose ». Et, croyez-moi, quand vous parvenez à maitriser ces voitures pendant 1H30 (tout en se bagarrant avec les autres), vous ressentez une gratification qui vous paye largement des efforts consentis.

Le SimRacing peut être aussi intense que la vraie course, j’en témoigne !

Publié dans Sports mécaniques virtuels | Un commentaire

Le point sur le 9/11

 

Nous venons de passer le 7ème anniversaire de cet événement majeur. Force est de constater que la thèse officielle ne s’est toujours pas effondrée et reste la version de référence pour la plupart des gens…

Voici un court résumé des différentes hypothèses sur ce qui s’est passé le 11 septembre 2001 :

#1 – L’histoire officielle : Oussama Ben Laden est le responsable, du détournement des avions par dix-neuf fondamentalistes musulmans, la Maison Blanche n’ayant reçu aucun avertissement 

#2 – La théorie de l’incompétence : 

 Accepte l’histoire officielle mais blâme la Maison Blanche, le FBI, la CIA, la NSA et les autres, pour ne pas avoir suivi les nombreux avertissements. C’est la ligne prise, avec une énorme affaire de dissimulation et de changements de direction, dans le rapport de la Commission sur le 11/9. 

#3 – LIHOP (« Laissons-les Arriver au But » ) : 

 Il y a un certain nombre de variations sur celle-ci. Il y est principalement sujet de la manière dont les factions des autorités usaméricaines et le secteur privé se rendaient compte des plans des pirates de l’air mais n’ont rien fait pour les arrêter, puisque le 11/9 était en conformité avec les objectifs politiques. 

#4 – MIHOP (« Les faire arriver au but ») : 

Les autorités US ou des forces privées ont projeté et effectué les attaques. 

 

Cependant, afin que vous puissiez faire évoluer votre opinion (ou la conforter), voici quelques documents à télécharger issus des sites spécialisés sur la question. Comme ces derniers sont nombreux, je me suis dit qu’un petit travail de sélection pourrait être utile…

 # 11 Septembre: dossier rouvert à Genève – TRIBUNE DE GENÈVE du MARDI 12 FEVRIER 2008 tribune_geneve_12_02_08

# Pourquoi en fait les bâtiments du World Trade Center se sont-ils complètement effondrés ? – article de Par Dr. Steven E. Jones  Physicient et Archaeometrist quelle-est-la-cause-reelle-de-l-effondrement-du-world-trade-center

# l’Interview surréaliste de lee Hamilton, vice-Président de la commission d’enquête sur le 9/11 – Émission de CBC canada le 21 août 2006 l-interview-surrealiste-de-lee-hamilton-vice-president-de-la-commission

# Le 11 septembre était-il un travail d’initié ? – Par Kim Bredesen, Le Monde diplomatique, édition norvégienne, Oslo, juillet 2006. le-11-septembre-etait-il-un-travail-d-initie

 

Il y a bien sûr beaucoup d’autres documents disponibles (présentations, articles et vidéos) sur différentes sites mais je pense que ces quatre là sont déjà largement suffisant pour se faire une idée… à condition de bien vouloir faire un effort afin de s’informer correctement sur un événement déterminant pour notre temps.

 

Publié dans La terrible vérité | 6 commentaires

Bayliss sur la route d’un exploit unique

Troy Bayliss est désormais toutes les chances d’être à nouveau champion du monde Superbike à la fin de la saison. Ce sera son 3ème titre dans cette discipline mais, même si la performance est déjà remarquable, ce n’est pas sur ce point que ce situe son exploit.

En effet, que ce soit en Superbike ou ailleurs, on a déjà eu de nombreux champions dans les sports mécaniques qui ont été couronnés plusieurs fois, voire même plusieurs fois de suite (comme Schumacher ou Rossi). Non, l’exploit de Bayliss est unique parce qu’il va se retirer alors qu’il sera le champion en titre.

Prendre sa retraite au faite de sa gloire, voilà qui n’est effectivement pas commun !

Encore mieux, on sait depuis le début de la saison que ce sera la dernière de Troy, champion ou pas, la retraite était annonçée dès le commencement du calendrier des épreuves 2008.

Croyez-le ou pas mais c’est en fait la toute première fois qu’un champion arrive à réaliser cette exploit : se retirer sur un titre tout en l’ayant annonçé à l’avance. On pourrait me rétorquer qu’il y a eu des précédents mais aucun ne résiste à l’examen :

– Jackie Stewart se retira à la fin de la saison 1973 avec le titre en poche mais il avait gardé sa décision secrête jusqu’au tout dernier grand prix.

– Alain Prost se retira à la fin de la saison 1993 avec le titre en poche mais c’est une retraite forçée : Williams l’a poussé dehors pour faire de la place pour Senna.

– Schumacher avait annonçé que la saison 2005 serait sa dernière mais il échoua dans la conquête du titre cette année là… Et ainsi de suite. En moto, c’est pareil, on trouve de nombreux champions très titrés mais aucun qui sut éviter « la saison de trop » avant la retraite.

Cette performance unique de Troy Bayliss lui permet de rejoindre un cercle très étroit des champions ayant réussi un exploit sans précédent. Intéressons-nous à ces cas spéciaux…

– John Surtess : le seul à avoir réussi à triompher aussi bien sur deux roues (plusieurs fois champion du monde en 500cc) que sur deux roues (champion du monde de F1 en 1964).

– Graham Hill, le seul pilote à avoir coiffé la mythique « triple couronne » : vainqueur aux 24h00 du Mans (1972), aux 500 miles d’Indianapolis (1966) et plusieurs fois champion du monde de F1 (son dernier titre en 1968). Peu de pilotes ont pu s’approcher de cette triple couronne… Citons Mario Andretti, champion du monde de F1 en 1978 et vainqueur d’Indianapolis en 1969 mais qui échoua au Mans plusieurs fois (second tout de même en 1995) ou Jacques Villeneuve qui court encore après une victoire au Mans pour compléter son succès à Indy (1995) et son titre en F1 (1997).

– Vic Elford et Gérard Larrousse, tous deux vainqueurs de courses sur circuits comme d’épreuve de rallyes (une polyvalence qui devient rare et qui met encore plus en valeur le potentiel de Sébastien Loeb qui semble capable de faire aussi bien).

Un dernier mot sur John Surtess que j’ai pu interviewer à Montléry pour les « coupes de l’age d’Or » en 1982. Il avait remporté les 24heures du Mans dans les années 60 et il ne lui manquait plus que les 500 miles pour coiffer cette triple couronne en plus de son exploit à lui (champion auto et moto). Il me raconta alors qu’il devait piloter la Lola avec laquelle Graham Hill triompha sur le « brickyard » en 1966 mais que le pilote anglais à fines moustaches le remplaça aux pieds levés après que John se soit blessé dans une épreuve de la Can-Am quelques semaines avant… Un clin d’oeil du destin ou un hola des dieux qui ne voulaient pas que trop d’honneurs récompensent une même tête ?

Publié dans Sport-auto | Laisser un commentaire

Avez-vous le « cerveau en marche » ?

Je m’aperçois que je ne suis pas le seul à m’interroger sur la baisse général du niveau : la société s’enfonce, la culture se délite, le respect disparait, etc.

Voici le blog d’un « jeune adulte » (comme il se définit lui même) avec cette interrogation fondamentale « quel avenir pour nos enfants ?« . En connaissez-vous d’autres dans le même ton ?

Publié dans La terrible vérité | Laisser un commentaire

Devenir un auteur professionnel – partie 1

Ce matin, je vais vous dévoiler mon mabition et ce qu’elle implique : je veux devenir un auteur professionnel. Cela veut dire que je veux écrire des livres, ne faire que cela et en vivre !

Bon, dit comme cela, ça apparait clairement comme une ambition élevée… Quel est le ratio entre ceux qui écrivent (quel que soit le support mais je préfére parler de livres) et ceux qui sont effectivement rénumérés ?

Une infime fraction, certainement.

Etre publié à toujours été difficile (ça l’est toujours aujourd’hui) mais il est encore plus difficile d’être diffusé, lu et payé en plus. D’autant plus que le monde de l’édition est en pleine crise : d’un côté, les gens lisent de moins en moins (les quotidiens sont en baisse et seuls les magazines merdiques connaissent un lectorat en hausse… et c’est encore bien pire pour les « vrais livres » -qu’ils soient sur papier ou non-, ça situe le malaise), d’un autre côté, l’offre explose, il n’y a jamais eu autant de nouveaux livres qui sortent sur les rayons (des librairies ou des sites).

Donc, cette double tendance fait qu’on se retrouve dans un marché très tendu : le risque pour les éditeurs est important sur chaque nouveau titre. On peut penser que les éditeurs ne prennent pas assez de risques mais c’est faux : ceux qui en prennent sont vite douchés au bout de 2 ou 3 flops… Une fois que vous avez « mangé votre chemise », vous n’en avez plus !

Et vous laissez les autres prendre des risques à leur tour…

Bref, la difficulté pour devenir un auteur pro reste toujours aussi grande même si je ne crois pas que ce soit la faute du « système ». Visez une position « marginale » présente forcément des difficultés. Ce qui est amusant, c’est que cette ambition de devenir un auteur pro présente bien des similitudes avec celle que j’avais étant enfant : devenir pilote de course (je raconte cela en détail dans « Racing« …).

En effet, l’apprenti pilote doit arriver à participer à quelques courses pour prouver qu’il a la capacité d’aller vite ET de rester sur la piste. Cette capacité (et la volonté de s’en servir), on appelle cela « le talent ». Mais le talent ne suffit pas, il faut aussi pouvoir le montrer, gagner quelques courses et se faire ainsi remarquer.

Une fois que vous avez été « remarqué », vous pouvez commencer à « faire partie du système », vous participez régulièrement à des compétitions mais cela ne fait pas encore de vous un pilote de course professionnel, loin s’en faut !

C’est qu’ils sont nombreux ces pilotes qui courrent pour rien (voire même qui payent pour cela) et ceux qui sont payés pour rouler sont vraiment rares : ils représentent la véritable élite de ce petit milieu.

Cette élite est un cercle difficile à atteindre et où il est délicat de se maintenir. J’ai pu mesurer tout cela dans mes expériences précédentes (toujours relatées dans « Racing« ) et je peux aujourd’hui encore le vivre par procuration à travers les évolutions de Soheil Ayari (qui a encore gagné dimanche dernier à Albi), un pilote de course pro que je connais depuis 2000.

(la suite dans un prochain billet… « faut faire plus court » qu’on m’a dit, c’est « plus facile à lire » qu’on m’a dit…).

Publié dans Mes livres | 6 commentaires

Mon roman de SF « Perdu dans le temps » : N°1 des ventes !

Bon, n’exagérons rien… Certes, « Perdu dans le temps » est bien N°1 des ventes actuellement mais seulement dans la catégorie SF et seulement pour les ce qui est des ebooks au format mobipocket (lisible avec le Cybook par exemple).

Ce classement est consultable sur cette page et j’ajoute ci-dessous la capture d’écran (au cas où ça changerait !) :

En plus, je commence à recevoir des témoignages sympas de lecture de ce livre qui prennent contact avec moi par email via ce blog ou via Facebook. Voici le dernier en date :

Bonjour, 

Tout d’abord je voudrais vous dire merci et bravo pour votre livre « Perdu dans le temps » ! Je l’ai acheté en ebook sur Mobipocket et je l’ai dévoré en le lisant sur mon téléphone (je cherchais depuis longtemps un bon bouquin pour tenter l’expérience ebook !). 

Etant fan de voyage dans le temps (la trilogie « Retour vers le futur » étant mon film culte!), donc j’ai sauté sur l’annonce de sa sortie sur Mobipocket ! 
Concernant le scenario, j’ai bien aimé la trame de l’histoire (rêvant moi même de trouver une machine à voyager dans le temps 😉 
En plus je me suis même trouvé quelques similitudes avec Vincent Tria : mon amie s’appelle Régine, j’ai aussi une très bonne amie qui s’appelle Nathalie, mon compte en banque (entre autre) est à BNP Paribas……et comme vous je suis un passionné de Formule 1 (même si ces temps-ci le manque d’action/spectacle me déplait beaucoup…..). J’ai trouvé très sympathique le dénouement, ça me rappelle d’ailleurs un peu un autre bouquin que j’ai lu mais dont je ne me rappelle plus le titre (!). Vous le connaissez peut-être, le héros était en fait un policier dans une compagnie de voyages dans le temps. 

Sinon, avez-vous prévu une suite ou une autre histoire dans le même thème en préparation ? 

Cordialement
Jean-Paul Rondof

J’ai bien sûr répondu à Jean-Paul que le tome II était déjà dans ma tête (mais pas encore sous forme de projet en cours… Espérons que cela ne tardera plus trop désormais).

Publié dans Mes livres | Un commentaire

Conférence de lancement de mon livre « les réseaux sociaux II » le 11 septembre à Paris

Je ne suis pas souvent présent à Paris alors, quand j’y vais, autant l’annoncer !

Donc, mon éditeur (M21) organise cet « événement » dans le cadre de ses rencontres mensuelles :

A 18h30, 151 rue Montmartre – 12 galerie Montmartre dans le 2e arrondissement de Paris (à la cantine), rencontres suivi d’un coktail pour continuer à échanger sur le sujet du jour.

– Les Réseaux Sociaux : De Facebook aux Intranets, l’émergence des applications Peopleware, le 11 septembre 2008 à 18h30

Si vous aviez envie de me rencontrer et d’échanger avec moi sur ce sujet (ou d’autres !), c’est le moment…

-edit du 01/08/2008- Pour compléter cette information, voici deux communiqués de presse (diffusé par mon éditeur) : le premier sur le livre lui-même et le second sur la conférence :


 

 

 

Les Réseaux Sociaux 

De Facebook aux nouveaux Intranets, la généralisation des réseaux sociaux

Alain Lefebvre, dessins de Fix

Paris, le 1er septembre 2008,

Aujourd’hui, 490 millions d’inscrits utilisent les réseaux sociaux dans le monde et déjà plus de 16 millions en France. Leur utilisation s’est généralisée et maintenant ils vont servir de base aux nouveaux Intranets professionnels.

L’OUVRAGE

Le domaine des réseaux sociaux a connu une évolution rapide que l’auteur avait déjà anticipée dans une première version de ce livre publiée en 2005. La version actuelle du livre détaille l’univers des réseaux sociaux d’aujourd’hui ainsi que les changements majeurs récents que ce soit au niveau des sites utilisés que de leurs nouveaux usages innovants. 

Au-delà de cela, l’auteur démontre qu’après avoir changé le Web grand public – le Web 2.0 -, les réseaux sociaux vont être utilisés dans les entreprises et initier un changement profond sous la forme d’une nouvelle vague d’applications centrés sur l’utilisateur, applications pouvant être qualifiées d’applications Peopleware.

Ces applications peopleware apporteront les bases qui justifient les Intranets des entreprises : informations pertinentes, connaissance des compétences disponibles, motivation, organisation du travail… 

Parution livre : 26 septembre 2008

Prix : 23 €

Format : 16×23 

200 pages

ISBN : 2-916260-31-5


6ème rencontre mensuelle des métamorphoses du 21ème siècle par M21 Editions   

 

 

Les Réseaux Sociaux

Avec Alain Lefebvre et Yann Mauchant

De Facebook aux nouveaux Intranets : 

la généralisation des réseaux sociaux 

 

Jeudi 11 septembre 2008 à 18H30 à La Cantine

Paris, le 1er septembre 2008

M21 Editions annonce une conférence sur les réseaux sociaux en partenariat avec l’association des entreprises high-tech parisiennes, Silicon Sentier et la FING, Fondation Internet Nouvelle Génération, dans le nouvel espace de rencontres destiné aux start-up parisiennes : La Cantine, 151 rue Montmartre – 12 galerie Montmartre dans le 2e arrondissement de Paris. 

A l’occasion de la sortie du livre Les Réseaux Sociaux, l’auteur et spécialiste des réseaux, Alain Lefebvre, montrera comment le succès actuel des réseaux sociaux, Facebook en tête, montre la voie à de nouveaux usages personnels, en entreprise et également à de nouvelles bases d’Intranets. L’auteur démontre qu’après avoir changé le Web grand public – le Web 2.0 -, les réseaux sociaux vont être utilisés dans les entreprises et initier un changement profond sous la forme d’une nouvelle vague d’applications centrés sur l’utilisateur, applications pouvant être qualifiées d’applications Peopleware.

Alain Lefebvre a été co-fondateur de SQLI (passée de 4 à 700 personnes) puis chroniqueurs et consultant NTIC puis fondateur de 6nergies, l’un de ces nouveaux réseaux sociaux, ce qui lui apporte une vision de l’intérieur de ce phénomène.

Yann Mauchant, ancien country manager France de Xing (ex OpenBC) après avoir été VP International Lagardère Active à Paris, Beijing, Taipei et VP Online Publishing de Grolier Interactive, Club-Internet illustrera cette thématique de sa longue expérience des réseaux. Yann Mauchant est actuellement CEO de Mutual Benefits.

Cette conférence fait partie d’un cycle de rencontres mensuelles des métamorphoses du 21ème siècle organisées par M21 Editions dont le « menu » est conçu par l’audience, la discussion est orientée par les personnes présentes souhaitant faire évoluer la thématique vers des problématiques très concrètes, très « business » ou très prospectives, c’est pourquoi elles sont appelées « Vous-Conférence ». 

AVANT la conférence, les participants peuvent envoyer leurs demandes de sujets, thématiques… à l’adresse info@cluster21.com,

PENDANT la conférence, ils font évoluer la discussion en posant directement leurs questions,

APRES la conférence, un cocktail est offert par M21 Editions et Silicon Sentier et les intervenants continuent à échanger avec les personnes intéressées autour de petites tables dédiées.

L’entrée est libre pour tous ceux qui s’intéressent à ces sujets. 

Le site des rencontres :  rencontresm21.cluster21.com

Contact éditeur

M21 Editions 

Malo Girod de l’Ain
Tel: +33 1 72 74 71 78- Fax: +33 1 72 74 73 78 

Email: malo@m21editions.com

Site : www.m21editions.com

 

Publié dans Mes livres | Un commentaire

à propos du réchauffement climatique, un contrepoint surprenant mais intéressant…

J’ai découvert ce documentaire tout à fait par hasard… Mais je suis resté scotché en le regardant !

Lien direct vers cette vidéo => http://video.google.fr/videoplay?docid=-4123082535546754758&hl=fr

De quoi s’agit-il ?

D’un documentaire anglais « The Great Global Warming Swindle » (voir la fiche wikipedia sur ce documentaire) qu’on peut traduire par « la grande fraude au réchauffement global ». L’argument principal de ce film n’est pas de nier qu’il y ait un réchauffement climatique mais que la cause de celui-ci n’est PAS le CO2 !

C’est assez surprenant puisque tout ce qu’on entend depuis des années c’est que justement ce réchauffement est causé par les gaz à effet de serre et au CO2 en premier lieu (ce n’est pas le gaz à effet de serre le plus efficace mais c’est celui qui est produit en plus grand volume…). Cette « évidence » est rabâchée sur tous les tons partout et, en particulier, dans le fameux film d’Al Gore « une vérité qui dérange » (que vous avez vu, bien entendu… non ?).

Bref, ce documentaire plutôt bien tourné vient nous dire « non, le focus sur le CO2 est une grande arnaque au service du nouveau business écologique »… Un peu rude !

Ceci dit, pour rester objectif, il est bon d’entendre tous les sons de cloche, y compris ceux qui sont discordants avec l’ambiance générale. Je ne dirais pas que je suis convaincu et retourné par ce nouveau film mais il y là matière à réflexions et à vérifications.

Attention, il ne s’agit pas de dire « finalement, tout cela n’était que de la daube, on peut se remettre à gaspiller joyeusement ! » et ce n’est d’ailleurs définitivement pas le message de ce documentaire. Les ressources naturelles sont effectivement en train de se raréfier et notre comportement de consommation/prédation ne peut durer toujours, c’es clair. En revanche, il me parait particulièrement intéressant d’identifier la propagande quand le discours ambiant s’apparente à de la pensée unique.

Pour juger, il faut regarder cette vidéo… Ce que je vous invite à faire maintenant. De mon côté, je vais essayer de vérifier quelques données afin de mesurer la crédibilité qu’on peut accorder à ce film… Et j’aimerais bien avoir l’avis de JM Jancovici là-dessus !

Publié dans La terrible vérité | 4 commentaires

Prochain livre : l’étape du maquettage

 

La sortie de mon prochain livre (la seconde édition de « les réseaux sociaux ») approche et le processus s’accélère : voici le retour du maquettage.

Dernièrement, après avoir validé les corrections, j’ai renvoyé le tout à l’éditeur pour que ce dernier fasse procéder au maquettage. La mise en page, c’est comme la correction, c’est un vrai métier !

Donc, voici un aperçu du résultat :

Bientôt, je vais pouvoir vous préciser la date de sortie officielle… Avec une surprise à la clé !

 

Publié dans Mes livres | Laisser un commentaire

Découverte de MacJournal

Grâce à Philippe Niewbourg, j’ai découverte aujourd’hui MacJournal…

Ce logiciel de saisie de texte (on ne peut pas vraiment parler de traitement de texte) propose une fonction vraiment géniale : le mode plein écran…
Avec ce mode, tout le reste de l’environnement habituel de votre Mac disparait… Ne reste plus que la page que vous êtes en train de rédiger !
Vous pouvez choisir l’aspect de cette page comme vert sur noir (façon terminaux à l’ancienne) et autres mais, surtout, cette fonction permet de se concentrer sur ce qu’on est en train d’écrire puisqu’on a virtuellement effacé toutes les distractions qui entourent la zone de travail : menus, alertes, autres applis, icones, etc.

MacJournal est une application Mariner Software.

Tout de même, le fait que la fonction que je trouve la plus intéressante dans ce petit logiciel soit justement le mode « je-ne-veux-plus-aucune-distraction » en dit long, selon moi, sur l’état où nous en sommes arrivés…
Je m’explique : dans nos pays riches, nous vivons à l’ère de l’abondance et du trop plein (l’un va-t-il forcément avec l’autre ?). Nous avons tellement de choses et de stimulations autour de nous que nous n’arrivons plus à nous concentrer.
Nous sommes tellement habitués à travailler avec la musique ou la radio que nous ne nous rendons même plus compte quand cette dernière finit par nous donner mal à la tête !
Et ainsi de suite, nous sommes saturés, tout simplement. Alors, quand un simple logiciel nous permet de revenir dans un stade où la simplicité (ou l’apparence de simplicité) est mise en avant, nous sommes séduits.
Si on pouvait vendre du silence, de la quiétude, de la sérénité, je pense que les gens acheteraient en masse !
Je me demande s’il n’y a pas là une tendance qui va se révéler et grandir. Après le « toujours plus », voilà venir enfin le « enfin moins » ?

Publié dans La terrible vérité | Laisser un commentaire

L’effet TV mesuré en direct !

Le 20 août après-midi, M6 a diffusé un téléfilm en deux parties sur Maria Montessori « une vie consacrée aux enfants » (una vita per i bambini)… Suite à cette diffusion, la fréquentation de notre site www.montessori.fr (le principal site  en français sur la question, animé par ma femme depuis 1995… Cet ancienneté explique aussi pourquoi son site est N°1 sur le sujet) a été multipliée par 10 et nous n’avons jamais vendu autant de livres+CD en une seule journée !

Preuve s’il en était besoin de l’influence des médias de masse sur la découverte d’un site à l’occasion d’une diffusion, même quasi-confidentielle (l’heure choisie n’était pas très favorable).

 

Publié dans Ce blog | 2 commentaires

Le livre de Gérard Crombac « en première ligne »

Je viens de lire « Mes 578 Grands Prix. » par Gérard « Jabby » Crombac (voir aussi l’article que lui a consacré « mémoire de stands », un excellent blog sur le sport-auto).

L’homme qui a assisté au plus grand nombre de Grands Prix de F1 raconte sa passion à travers cet ouvrage !

 » Je suis parvenu au crépuscule de ma carrière en accumulant tant de souvenirs merveilleux que j’ai voulu en faire profiter les lecteurs qui m’ont suivi au cours de ces années ».

Ce livre est un condensé de souvenirs incomparables !

Il faut dire que Jabby a tout vu, tout vécu et qu’il a été le témoin privilégié d’à peu près toutes l’histoire moderne du sport automobile. Je recommande donc chaudement ce livre que j’ai commandé à la « librairie mécanique » et reçu deux jours après (bravo !). Et vu les trésors qui s’accumulent dans cette librairie, il plus que probable que je vais commander de nouveau depuis cette source…

Pour en revenir à Crombac, le comble c’est que c’était un personnage que je n’appréciais pas du tout… En effet, je prenais son parti-pris pour Lotus pour un dogmatisme absurde (Lotus ne m’a jamais paru mérité un pareil favoritisme). Son livre ne m’a pas fait aimé Crombac par miracle (il révèle même quelques aspects contestables de son activité passée mais, au moins, il est honnête) mais son livre vaut vraiment le coup pour chaque vrai passionné de sport-auto (bien qu’un peu cher).

Cela ma fait penser qu’en plus de mes livres sur la Porsche 917, j’ai pas mal d’ouvrages sur le sport-auto qui dorment sur mes étagères et je devrais en faire une petite critique ici même (les livres à avoir et ceux qu’on peut éviter).

Publié dans Livres, Sport-auto | Un commentaire

Les aspects négatifs de iRacing

Je suis devenu un fan d’iRacing depuis fin juin 2008. Mais l’irruption de cette nouvelle simulation de course auto ne fait pas que des heureux… Les critiques sont très vives sur les forums francophones !

Je me propose ici de récapituler la plupart des aspects objectivement négatifs de cette solution afin que les hésitants puissent se faire une idée en connaissance de cause…

Il ne s’agit pas ici de se répandre en imprécations furieuses comme je l’ai trop souvent lu sur des forums (et, le plus souvent, de la part d’excités qui n’avaient même pas testé iRacing…) mais plutôt de faire la part des choses afin que le débat se déroule sur de bonnes bases.

Mais, avant cela, un petit rappel est utile :

==

iRacing est la nouvelle simulation de course automobile qui fait son entrée sur le marché cet été (beta-test depuis mars 2008, lancement officiel le 26/08/2008).

Cette fois, il ne s’agit pas d’un simple jeu vidéo plus sophistiqué et plus délicat à piloter que GTA ou autre, il s’agit d’une vraie simulation reprenant fidèlement le tracé des vrais circuits et modélisant des vrais voitures.

Mais l’originalité de iRacing vient du fait que cette simulation s’accompagne d’un environnement de compétition inédit avec des licences et des points de sécurité en plus des classiques championnats online. On peut dire qu’il s’agit de la première tentative sérieuse de reproduire la plupart des facettes de la course autombile à travers une application Internet.

Voir à http://en.wikipedia.org/wiki/IRacing

Et ce lancement n’est pas une tentative timide d’une start-up sans référence : il s’agit du retour de Dave Kammer (le créateur de Grand Prix Legend et de Nascar 2003) qui a réussi a rassembler les grands moyens pour cette nouvelle aventure !

L’investissement dans iRacing se monterait à plusieurs dizaines de millions de Dollars…

Ce retour de Kammer dans l’arène de la simulation se fait en proposant un business-modèle inédit dans ce secteur : la location au mois plutôt que l’achat « sec » du logiciel. Cette formule est bien connue dans de nombreux secteurs du jeux vidéo (avec des succès mondiaux comme World of Warcraft) mais n’avait pas encore été essayé sur des applications de simulations sportives.

L’accueil d’iRacing a été très bon alors que l’accès est encore réservé à quelques « invités ». On peut prévoir que le succès sera massif dès que le service ouvrira ses portes au « grand public ». Le succès médiatique de iRacing est déjà en cours puisque des grands noms du sport auto US s’affichent déjà comme des pratiquants enthousiastes.

Le succès public va suivre logiquement car iRacing n’est pas qu’un logiciel, c’est un environnement de compétitions qui n’a pas son équivalent.

==

Voilà pour le rappel du contexte.

Maintenant, voyons les aspects négatifs car il y en a…

1- tout est en anglais

L’interface de iRacing est entièrement en anglais. La documentation pratique est maigre alors que le « sporting code » (les règles du jeu en quelques sortes…) est un document PDF assez conséquent, le tout en anglais. Il est douteux que tout cela soit traduit rapidement dans les différentes langues des marchés visés (ça n’est pas annoncé sur le forum officiel, canal officiel d’informations et d’échanges entre iRacing et ses clients).

Moi, ça ne me gêne pas (que tout soit en anglais) mais je comprend que ça peut en rebuter quelques-uns…

Cette question de l’anglais n’est pas anecdotique : l’audience de iRacing est très internationale et l’anglais y est la langue naturelle… Si vous n’êtes pas capable de vous exprimer en anglais, comment allez-vous converser avec les autres pilotes ?

2- on paye au mois

La possibilité d’utiliser iRacing est lié au paiement d’un abonnement mensuel. Arrêtez de payer et vous n’avez plus accès au logiciel, point !

C’est très différent d’acheter un programme sur CD/DVD (ou à télécharger) une fois de l’installer et de s’en servir comme bon vous semble et quand vous voulez…

Aujourd’hui, l’abonnement mensuel est à $13 (soit moins de 10 euros ou encore moins selon les fluctuations du cours des monnaies) mais rien ne garantit que cela ne va pas augmenter à l’avenir (ne serait-ce que si le $ remonte…). 

C’est clair que ce n’est pas le même prix qu’un achat « sec » une seule fois et là, c’est surtout la perception du prix qui va jouer… Ceci dit, cet abonnement peut aussi baisser ou rester stable, il est difficile de s’avancer sur ce domaine.

Tout ce qu’on peut en dire, c’est que ce mode de paiment est déjà l’oeuvre dans de nombreux jeux en ligne dit « massivement multi-joueurs » comme World of Warcraft ou d’autres. Ces applications ont tout intérêt à faire croitre leur base de joueurs (et donc ne s’amusent pas trop à « jouer sur le prix de l’abonnement ») puisqu’on est là dans un mécanisme typique de réseau social => le monde appelle le monde, plus il y a de joueurs actifs et plus il y en aura. La masse d’abonnés représente la meilleure forme de « contenu » qui soit : c’est la garantie que vous allez trouver des adversaires de votre niveau pour la course que vous avez choisi…

A ce niveau, la masse fait toute la différence et c’est, in fine, bien cela qu’on « achête » : le droit de rejoindre une communauté dense et diversifiée.

3- il faut acheter les voitures & circuits supplémentaires

Non seulement il faut payer tous les mois mais, en plus, il faut aussi systématiquement payer si on veut élargir le package de base « voitures/circuits » !

En effet, vous ne disposez au départ que de deux voitures (une pour les épreuves sur circuits routiers et une autre pour les courses sur circuits ovals) et de quatre circuits.

Si vous obtenez votre licence de niveau « D » (le niveau juste après le stade « rookie ») et que vous voulez disputer le championnat qui se courre avec les petites monoplaces Skip Barber, il faut alors acheter la voiture ($15) et les circuits nécessaires (de $15 à $20 selon les tracés).

Ce côté « il faut passer encore et encore au tiroir-caisse » est assez déplaisant. Que ce soit sur le principe ou parce qu’on trouve que les circuits/voitures sont chers, c’est clairement un des aspects répulsifs d’iRacing.

4- le système de « security rating » peut être frustrant…

Pour progresser, il faut une bonne connaissance et compréhension du fonctionnement du système de points qui gouverne le « security rating » (ce ratio est déterminant pour l’obtention des licences permettant de s’aligner dans les différents championnats organisés par FIRST, l’organisme sportif mis en place par iRacing).

En effet, l’environnement de compétition qui est proposé (et qui est le seul moyen d’utiliser effectivement cette simulation) peut apparaitre comme complexe, rigide et générateur de frustration s’il n’est pas présenté et expliqué de manière adéquate.

Le principe du SR (« security rating », votre « note de sécurité ») est bon mais son application peut parfois être frustrante : si vous êtes percuté par un concurrent lors d’une course, vous allez perdre 4 points sur votre SR comme lui… Alors que vous estimez légitimement que vous n’y êtes pour rien puisque la faute revient logiquement à celui qui vous a touché !

Certes mais c’est déjà difficile à juger pour des juges humains alors imaginez la complexité pour un logiciel… Les concepteurs d’iRacing ont donc opté pour un principe de sévérité maximum.

A long terme, je pense effectivement que c’est un bon calcul mais, certaines fois, ça peut être terriblement frustrant !

Une anecdote pour illustrer cela : ce mardi, je disputais une course dans le cadre du championnat Skip Barber. Les choses se présentaient plutôt bien puisque j’étais 3ème au moment d’entamer le dernier tour. Derrière moi, une meute de pilotes a réussi à me recoller et le finish va être serré… à deux virages de la fin, je suis poussé hors de la piste !

Je repars tout de même pour terminer 6ème (première frustration : je manque le podium) mais, en plus, j’ai perdu 7 points à mon SR (seconde frustration : je suis puni alors que pas fautif, selon moi…) : 4 points de contact, 2 points de perte de contrôle et un point pour le hors piste… Difficile de faire pire.

L’australien qui m’a poussé s’est excusé ensuite via la messagerie du forum mais voilà une illustration de ce qui peut arriver. Si vous n’êtes pas prêt pour ce genre de situation, c’est que vous n’êtes pas prêt pour la bagarre en paquet, tout simplement…

6- modding impossible

C’est affiché clairement par les concepteur d’iRacing : pas de modding avec eux !

Les concepteurs ont le parti-pris de tout maitriser eux-mêmes : modélisation au laser des tracés (uniquement des tracés réels et dans leur configuration actuelle) et modélisation fidèle des voitures après accord et licence avec les constructeurs.

Cela veut dire que iRacing ne va pas profiter des formidables ressources de la communauté très active des moddeurs et c’est bien dommage…

7- choix voitures/circuits limités

Du coup, de part le choix d’interdire le modding, le choix des voitures/circuits est forcément limité. Pas question de pouvoir rouler sur une circuit qui n’existe plus.

Oubliez l’idée de rouler avec une Porsche GT3 tant que les concepteurs d’iRacing n’auront pas signer un accord avec Porsche et scanner la voiture sous toutes les coutures.

8- système de licence contraignant

Le système de licence et de security rating en place est un principe vertueux mais aussi bien contraignant… N’imaginez pas pouvoir débuter dans iRacing et pouvoir d’entrée de jeu disputer le championnat de votre avec la voiture qui vous plait le plus (même si vous l’avez acheté !) : il faut d’abord sortir du statut « rookie » (débutant), faire ses classes et faire ses preuves pour accéder aux vraies licences et pouvoir participer aux championnats avec les meilleurs.

C’est vrai que l’investissement de départ (non financier cette fois) est important et la pente à grimper peut sembler rude à quelques-uns, inutile pour la plupart qui sont déjà rompus à la compétition online avec des palmarès éloquents mais il n’y a pas de court-circuit possible : vous commencez comme Rookie et vous le rester tant que votre SR ne progresse pas nettement (et c’est pas si facile, vous allez vous en apercevoir…).

9- logiciel non-achevé

Dernier point noir : iRacing n’est pas -encore- une solution totalement achevée.

Le logiciel fonctionne bien (mais il est exigeant en ressources, prévoir obligatoirement un PC de bon niveau…), les bugs sont plutôt rares mais les lacunes sont bien là : les drapeaux jaunes ne sont pas gérés, les replays ne s’enregistrent pas, les chronos partiels ne s’affichent pas et ainsi de suite… La liste est longue et elle peut être choquante !

Espérons que la version qui sera mise en ligne pour l’ouverture officielle du 26 août (c’est bientôt !) comblera tout ou partie de cette litanie car, sinon, la démarche serait un peu légère…

J’aurais également pu ajouter que les contacts humains sont moins favorisés que dans le ligues (et c’est vrai que, pour le moment, c’est moins chaleureux) mais là aussi, il y a le potentiel pour que ça soit aussi bien sinon mieux quand dans les ligues le jour où les fonctions de type réseaux sociaux seront plus et mieux développées…

Voilà, j’ai récapitulé les principaux points noirs de la solution proposée actuellement par iRacing. Mais, il faut garder en tête qu’il ne s’agit pas d’une solution comparable point par point à Rfactor (car alors, Rfactor gagne sur de nombreux tableaux) mais bien d’une approche radicalement différente et où les « défauts » deviennent plus ou moins les contreparties incontournables des choix effectués.

En effet, c’est parce que le SR est contraignant et va être frustrant qu’on va faire particulièrement attention à son comportement en piste !

Le modding est banni mais c’est ainsi que le fonctionnement va être maitrisé et ainsi de suite.

iRacing ne prétend pas devenir tout pour tout le monde mais va sans doute devenir l’environnement de compétition online prédominant si des évolutions souhaitables voient le jour rapidement :

– il faudrait que les voitures/circuits supplémentaires puissent être revendus sur une « marketplace » =>  cela permettrait d’atténuer le coût d’acquisition et cela permettrait certaines formes de sponsoring

– il faut que les lacunes soient comblées et que le rythme d’évolution de la solution ne faiblisse pas => c’est la contrepartie légitime au principe de la location par rapport à la vente « une fois ».

Sur ce dernier point, on a vu dans le domaine de l’informatique une évolution comparable : la vente de licence de logiciels est en train de se restreindre au profit de la location de solutions online, prêtes à l’emploi sans installation. En effet, on a constaté que les éditeurs étaient plus motivé à vous vendre la prochaine release de leur logiciel que de corriger et de faire évoluer celle qu’ils vous ont déjà vendu…

La proposition de valeur est inversée dans le cas de la location : il s’agit alors de vous garder fidèle et seule des évolutions régulières (et allant dans le bon sens) y contribuent.

Publié dans Sports mécaniques virtuels | 4 commentaires

Quelques adresses utiles pour iRacing

Pour vous aider à mieux comprendre iRacing et à progresser dans cette compétition, voici quelques adresses utiles…

Tout d’abord, la fiche wikipedia décrivant cette simulation et son environnement à http://en.wikipedia.org/wiki/IRacing

Je recommande également chaudement l’édition de juin de AutoSimSport (à http://www.autosimsport.net/index.php, attention, choisir le Volume 4, Issue 3-18.Jun.2008), un pdf tout en anglais mais bourré d’articles formidables sur iRacing

Le principal forum sur le sujet (en anglais of course… Le forum présent sur iRacing est également très actif mais uniquement réservé aux membres) à http://forum.racesimcentral.com/forumdisplay.php?f=1503

Il y a aussi des forums francophones comme celui de la FFSCA à http://forum.ffsca.org/forumdisplay.php?f=199 et celui de RacingFR à http://www.racingfr.com/forum/index.php?showforum=382

Pour trouver des réglages (setups), on peut aller à http://www.iracing-france.com/forum/ (en français) et à http://www.sim-chassis.com/index.php (en anglais mais plus complet).

Publié dans Sports mécaniques virtuels | 2 commentaires

Extrait des « réseaux sociaux », seconde édition

Hier, j’ai validé les corrections de mon ouvrage « les réseaux sociaux » dont la seconde édition est prévue pour fin septembre… C’est toujours une certaine émotion et une grande satisfaction quand un travail de ce type est enfin terminé.

Pour vous faire patienter, voici un extrait (qui sera utilisé sur les rabats de la couverture) :

En fait, les applications peopleware sont les éléments qui justifient

les Intranets des organisations : elles vont permettre de motiver leur

personnel, elles vont permettre à chacun de mieux de connaître et de

mieux travailler ensemble.

C’est un objectif ambitieux et qui ressemble à une promesse marketing

inaccessible mais c’est le contraire que nous allons démontrer ici…

Car, après avoir changé le Web grand public, les réseaux sociaux vont

désormais être utilisés dans les entreprises et vont initier un

changement profond dans l’informatique sous la forme d’une nouvelle

vague d’applications, les applications Peopleware.

Jusqu’à présent, toutes les nouvelles vagues des vingt dernières

années ont été, au mieux, des demi-échecs : groupware, knowledge

management, CRM, etc.

Et, ce qui est particulièrement intéressant, toutes ces tentatives

connaissent au moins deux points communs :

– premier élément, elles sont sensées permettre aux gens (les

collaborateurs des entreprises, salariés ou intervenants externes) de

mieux travailler ensemble.

– second élément, elles ont été (la plupart du temps) imposées par le

haut : le management, séduit par les sirènes marketing des consultants

et des fournisseurs, embrasse la nouvelle tendance à la mode et décide

de se doter de la nouvelle application « dans le coup ». La direction

décrète alors que la nouvelle application doit être utilisée largement

mais on sait bien que le succès d’une application ne se décrète pas…

d’où l’explication la plus fréquente de ces échecs répétés.

Toutes ces vagues successives d’applications supposées améliorer les

échanges entre les gens sont restées au stade de voeux pieux justement

parce que les « gens » visés ne les ont pas adoptées avec la ferveur

espérée par les directions.

On sait que l’entreprise pourrait avoir un grand bénéfice si elle

utilisait un nouveau type d’applications qui aurait les faveurs des

utilisateurs. On sait que l’application avec le plus grand potentiel

fonctionnel n’est rien si ce potentiel n’est pas sanctionné par un

« succès populaire ». Il vaut mieux une application plus réduite sur le

plan du fonctionnement mais qui est utilisé par tous qu’une merveille

qui resterait confinée à seulement quelques-uns.

Or, pour séduire le plus grand nombre, il faut que ce soit une

application qui apporte des bénéfices concrets à la population visée

plutôt qu’à ces promoteurs…

Publié dans Mes livres | Laisser un commentaire

Rfactor vs iRacing : comparaison n’est pas raison !

Inutile d’en rajouter sur iRacing, on aime ou pas, c’est une affaire de feeling comme toujours avec ce genre de logiciel ou la demande d’abstraction est élevée (en clair, on vous demande de « ressentir » quelque chose alors que peu de sens sont mis dans la boucle à part la vue, l’ouie et le volant avec FFB dans le meilleur des cas… On loin du torrent de sensations qu’on reçoit « en vrai » et même le SimCom Motion reste pauvre comparé aux tremblements-grondements-vibrations d’une vraie voiture de course… Et, en plus, le SCM n’est pas -encore- reconnu par iRacing !).

Bref, face à cette demande de mise en condition par le biais du mental, chacun va faire plus ou moins de chemin selon la façon dont il apprécie ce qu’envoi le logiciel… Et, en gros, ça va surtout dépendre si le logiciel répond en phase avec votre attente (là, je met une roue sur le vibreur… donc, il devrait se passer cela… Si ça le fait comme on pense que ça doit le faire, c’est super, si ça le fait pas tout à fait comme on s’y attendait, c’est la déception et la frustration…).

Avec certains logiciels (GTR2 pour moi), le chemin est court et ressemble à une impasse. Sur d’autres (Rfactor et iRacing pour moi), le chemin est plus long et les sensations plus intenses. Cependant, le chemin que me permet de parcourir rFactor ne ressemble pas tout à fait à celui que je perçois avec iRacing sans pouvoir vraiment dire que l’un va plus loin que l’autre.

Et n’oublions pas qu’il s’agit là toujours d’un cheminement personnel qui ne peut être tout à fait partagé par deux individus, même avec des trajectoires et des expériences propres, j’ai pu voir de nombreuses fois que le ressenti pouvait différer largement.

Ceux qui viennent me voir chez moi pour essayer mon SCM (prenez des tickets !) me permettent de constater ces variations qui se reproduisent toujours.

Dernièrement, j’ai eu une preuve supplémentaire qu’il était vain d’argumenter en ce domaine avec le feedback sur iRacing que m’a envoyé (par email) Stéphane Lebourhis. Stéphane (qui est un fin pilote et un observateur raisonnable de ce petit monde) n’est pas emballé par iRacing et en particulier par les sensations du FFB de ce logiciel. Alors que, justement, je trouve que c’est là l’un des gros points forts d’iRacing (et, au vu des forums, je ne suis pas le seul à penser cela…). Comme quoi, tout est vraiment affaire de sensations per-so-nelles, point.

En revanche, là où la différence est nette et incontestable entre Rfactor et iRacing c’est dans le mode des courses… La vraie innovation apportée par iRacing réside justement dans le mode d’organisation et d’encadrement des courses. On apprécie cet encadrement ou pas, on pense que ça vaut le prix ou pas mais la vraie différence est bien là (selon moi).

Sur Rfactor, sans les ligues, les possibilités de courrir sont assez limitées puisque le lobby n’offre aucun encadrement. Une utilisation approfondie de Rfactor est donc inséparable de l’adhésion à une (ou plusieurs) ligue. Mais la fréquence des courses est forcément moindre que ce qu’offre iRacing et, pour moi, le fossé est creusé.

Je vais continuer les championnats GP79 que j’ai entamé à la FFSCA et dans le Master Serie de Guillaume parce que j’aime aller au bout des choses mais je ne suis pas certain d’aller au-delà… Alors que je suis quasi-sûr d’être accroché à iRacing pour de longues années.

Pour finir, je voudrais revenir sur une expérience récente que je trouve significative…

Comme beaucoup, j’ai été séduit par le mod Historix GT (le portage de GTL sous Rfactor pour faire court) qui présente des qualités vraiment importantes et bien au-dessus de nombreux mod (et je commence à savoir que de quoi je parle depuis que je me suis un peu impliqué dans le modding avec la F312B… à propos de ce projet, une prochaine version va bientôt voir le jour puisque le fameux Niels de Historix est en train de réviser les physiques de cette voiture !). 

Par exemple, le FFB de ce mod est vraiment formidable, sans doute le meilleur à ce jour sour Rfactor.

Pourtant, même ce mod présente de sérieuses lacunes sur certains points importants : je me suis rendu compte que la Porsche 906 décollait vraiment haut sur la bosse des hunaudières juste avant le freinage de Mulsannes (vous l’aviez compris, il s’agit du circuit du Mans dans sa version 79 par VirtuaLM)… Mais, comme la voiture retombait pile sur le nez, la reprise de contrôle à « l’aterrissage » était du domaine de la loterie…

J’ai trouvé la solution en retirant complétement l’appui aérodynamique procuré par les flaps avants (facile à faire en modifiant le fichier .hdv). Ainsi, la 906 sautait bien à plat et le contrôle à l’aterrissage ne pose plus de problème.

J’ai discuté (par chat) de ce point particulier avec Niels qui m’a avoué que la stabilité aérodynamique des voitures n’était pas achevé sur ce mod (et pas de nouvelle release prévue pour corriger cette lacune).

De plus, Niels est assez critique sur la modélisation du circuit du Mans par VirtuaLM (cette fameuse bosse ne devrait pas être aussi accentuée d’après lui).

Tout cela pour dire que même sur des « produits de la communauté » aussi aboutis et acclamés que le mod Historix GT et le circuit du Mans par VirtuaLM, on trouve encore des lacunes importantes de cet ordre…

Publié dans Sports mécaniques virtuels | 8 commentaires

Interview posthume : Ken Tyrrell !

Non, je n’ai pas encore le pouvoir de faire parler les morts et je n’ai pas non plus fait appel à un médium spécialisé (il y en a !). Mais voilà comment j’imagine une interview en face à face avec ce fameux team manager…

Tout d’abord, pour celles et ceux qui ne le connaîtrait pas, voici la notice de Wikipedia sur Ken Tyrrell :

Ken Tyrrell (né le 3 mai 1924 – mort le 25 août 2001) était un pilote automobile britannique et le fondateur et directeur sportif de l’écurie de Formule 1 portant son nom Tyrrell.

Ken Tyrrell avait créé son écurie, avec le soutien de Matra, à la fin des années 1960. D’emblée, elle se révéle compétitive et s’illustre dans le championnat du monde au début des années 1970, en remportant trois titres pilotes, avec l’Écossais Jackie Stewart, dont il avait découvert le talent au milieu des années 1960.

Ken Tyrrell fut aussi impliqué dans la sale affaire de 1984, où son écurie fut écartée du championnat après la découverte de son ingénieuse supercherie après le GP de Détroit, USA. Supercherie qui consistait à faire rouler les Tyrrell en dessous du poids règlementaire – et donc de les rendre compétitives avec un simple moteur atmosphérique face à des turbos – et à lester un réservoir « à eau » lors d’un ravitaillement éclair à la fin du GP, de grenaille en plomb. Comme l’on dit: « Pas vu, pas pris. Pris, pendu. » Ce qui arriva à Ken et à son écurie cette année là. Dès lors son écurie déclina irrévocablement jusqu’à son rachat par BAR en 1998, puis par Honda

Ken Tyrrell avait été surnommé « Oncle Ken » (Uncle Ken) ou encore le bûcheron en raison de son autre activité de négociant en bois.

Il est décédé dans sa maison du Surrey le 25 août 2001 à l’âge de 77 ans.

Ken Tyrrell (à droite) avec Jackie Stewart (à gauche)Ken Tyrrell (à droite) avec Jackie Stewart (à gauche)

 

Continuer la lecture

Publié dans Sport-auto | Laisser un commentaire

La loi de la proportionnalité inversée

Le « spectacle » des Jeux olympiques ne m’inspire pas l’admiration ou la surprise (en fait, cette « grande messe » ne m’inspire que du rejet), mais il m’a permis de comprendre une loi fondamentale de notre monde moderne : le niveau de l’audience est inversement proportionnel aux moyens employés pour le spectacle (sa conception, sa réalisation et sa diffusion) regardé par ces spectateurs (qu’il s’agisse d’une épreuve sportive ou d’un concert ou autre : cette loi concerne tous les rassemblements où s’exerce une relation acteur(s)/spectateurs).

Par exemple, une pièce de théâtre demande des moyens relativement modestes : un texte, une troupe (éventuellement avec très peu d’acteurs) et une scène (éventuellement avec très peu de décors)… voilà tout.
Cependant, l’audience qui assiste à la représentation doit avoir un bon niveau pour saisir le message du texte et le subtilité du jeu des acteurs. Attention, je ne suis pas en train de faire l’apologie systématique de TOUTES les pièces de théâtre !

Là comme ailleurs, le sublime côtoie facilement le ridicule, surtout en ce qui concerne le théâtre dit « moderne ». Mais c’est juste un exemple pour me faire comprendre.

À l’inverse, une course de F1 (autre exemple, justement volontairement pris dans un domaine qui m’est cher) exige des moyens autrement plus coûteux et compliqués : un circuit permanent avec toutes ses infrastructures, un plateau composé des écuries habituelles avec leurs voitures hyper-sophistiquées et une nombreuse troupe d’acteurs très spécialisés (des pilotes aux commissaires de piste). Et je ne parle même pas des moyens employés pour retransmettre la course en direct à la télévision (nombreuses caméras, y compris embarquées sur les voitures, liaisons satellites, commentateurs en plusieurs langues, etc.).

Les moyens sont là, mais le niveau de l’audience est déjà beaucoup plus bas (j’aurais pu faire un exemple avec les matchs de football, mais on m’aurait taxé de partialité…)… En effet, comment peut-on justifier d’apprécier la F1 de ces dernières années ?

Le spectacle est inexistant (non, je n’exagère même pas et c’est bien cela qui est triste) tout comme le suspense. On pourrait me rétorquer que les fans de F1 sont des esthètes capables d’apprécier la pureté mécanique et la vitesse extrême procurée par le pinacle du sport-auto… Même pas. Pour ce qui est de la vitesse, les 500 miles d’Indianoplis sont bien plus impressionnants et le suspense est plus souvent présent aux 24 heures du Mans (encore une course qui a beaucoup-beaucoup perdu au fil des ans). Alors, comment comprendre que la F1 draine de telles audiences (en volume plutôt qu’en qualité) ?

Tout simplement parce qu’on a dit à ces amateurs de sport-auto « voici le sommet du sport automobile : ici sont réunis les meilleurs pilotes et les voitures les plus rapides jamais construites. C’est la pointe absolue de cette discipline… » Prosternez-vous et appréciez, point.

Remarquez bien que ce type de raisonnement s’applique tout aussi bien à d’autres sports comme le foot ou le rugby où le spectacle peut être absent, mais qui rassemble quand même les foules simplement parce que « c’est la coupe du monde »…

C’est là où c’est vraiment triste : ces gens ne vont pas apprécier tel ou tel spectacle en fonction de leurs critères personnels, mais plutôt en fonction de ce qu’on leur dit. Ceci explique une bonne part de la popularité endémique du football… Nombreux sont ceux qui suivent les championnats de foot simplement « pour faire comme tout le monde » (n’oublions pas que la pulsion d’intégration est un puissant moteur à l’oeuvre en permanence dans l’immense majorité des cas… On imagine les ravages dans le cas des « supporteurs » !).

Bref, on l’aura compris, tout ce qui est universel est inévitablement médiocre.

Publié dans La terrible vérité | Un commentaire

Qui s’intéresse à la vérité ?

Initialement, le titre de ce billet devait être « les masses ne sont pas intéressées par la vérité » mais je me suis rendu compte que c’était injuste : il n’y a pas que « les masses » qui ne soient pas intéressées par la vérité, c’est quasiment le cas de tout le monde en fait !

Nous vivons à une époque où les informations (via les médias) sont omniprésentes mais ce trop-plein est comme l’arbre qui cache la forêt : on a beaucoup de reportages sur des sujets futiles et le reste est quasiment rien que de la propagande. Tout ce qui est en dehors de la ligne officielle est nié, rejetté, moqué.

La moquerie surtout est très utilisée pour disqualifier tout ce qui ne cadre pas avec ce qui est acceptable. Ce qui est « acceptable » est devenu clé. Du coup, on ne s’inquiéte plus de ce qui est véridique, on se demande seulement si c’est acceptable.

Ce mécanisme est à l’oeuvre à tous les niveaux, y compris pour les affaires criminelles : quand un crime affreux est commis, il faut vite trouver un coupable (sous la pression de « l’émotion légitime » de l’opinion publique… En fait, le battage médiatique). Le premier suspect qui parait acceptable (parce qu’il était dans le coin, parce qu’il a des antécédents, etc.) fait un beau coupable tout désigné et peu importe que le pauvre diable soit innocent tout comptes fait, on a pas le temps de vraiment enquêter (et puis, une fois que l’opinion publique a produit son verdict, pourquoi aller plus loin ? N’est-ce point la « voix du peuple » qui vient de s’exprimer ?).

Si une info est énorme, elle sera suspecte même si elle est vraie car elle ne paraitra pas « acceptable » (c’est trop gros pour être vrai, bla, bla, bla). Mais ce n’est pas ce filtre de l’acceptable qui est actuellement le pire. Le plus grave, c’est le désintérêt généralisé pour tout ce qui est vraiment important.

Quand un journaliste d’investigation (il est reste ?) se demande s’il va traiter tel ou tel sujet, sa question prioritaire n’est plus « va-t-on me croire ? » mais plutôt « qui ça intéresse ce truc désormais ? ». C’est logique qu’on en soit arrivé là : la propagande de la techno-structure va tellement dans le sens de la déresponsabilisation que ça finit par produire des effets, des gros effets.

Aujourd’hui, les propagandistes triomphent : ils ont réussi à « noyer le poisson » et à démobiliser la grande masse des gens sur les sujets qui devraient mener à la révolte si la vérité en était dévoilé.

Un exemple ?
Facile : le 9/11. La version officielle de ce qui s’est passé le 11 septembre 2001 est un tel tissu de connerie que « ça ferait rire mon cheval » comme on disait dans l’ancien temps. Mais non, ça ne fait rire personne et rare sont ceux qui militent pour que la vérité officielle soit remise en question (avec toujours des conséquences désagréables pour celles et ceux qui ont ce courage… D’où la rareté du geste, forcément).

Le 9/11 est une conspiration ?
Oui et ce n’est même pas la première fois qu’on nous monte un pareil bateau : l’histoire est truffée de ces « coups montés » qui ont été soigneusement maquillés (en fait, les précédents du 9/11 ont même été mieux maquillés que ce dernier car, aujourd’hui, les propagandistes ont compris qu’ils suffisait de tenir les médias, leur faire diffuser une version -même mal ficelée- et le tour était joué, pas besoin de s’embêter plus que cela).

En fait, notre histoire (toute « l’ère chrétienne ») est une remarquable construction qui repose sur une série de falsifications de grande ampleur. Mais, comme on dit, « la tradition, c’est un progrès qui a réussi »… C’est exactement cela : notre tradition, c’est une construction à laquelle on s’est habitué. Tellement habitué que la remettre en cause choque tout le monde et même votre voisin (qui est pourtant bien ignorant en matière d’histoire…). 

Voilà pourquoi je suis obligé de constater que la vérité n’intéresse personne, ni les masses, ni les intellectuels. Et ça ne changera pas car la vérité est souvent tellement énorme qu’elle n’en est plus acceptable. Les peuples comme les individus pratiquent le déni quand un fait est insupportable.

Et ne croyez pas qu’il s’agit seulement de manipulations médiatiques, historiques ou politiques (tiens, au passage, avez-vous remarqué comment ces trois domaines sont souvent liés… Pas un hasard !), c’est la même chose dans le domaine scientifique : quand un fait ne cadre pas avec ce que l’on sait, la communauté scientifique choisi souvent d’écarter ce fait gênant plutôt que d’avouer que la connaissance actuelle doit être fausse, tout simplement.

Et ça se comprend : si on sait que la connaissance actuelle est, sinon fausse, à réviser, comment justifier de continuer à l’enseigner (et comment faire accepter que les « experts » qui ont été formés sur ces bases ne sont plus des experts…) ?

Publié dans La terrible vérité | 3 commentaires

Réseaux sociaux, édition II finalisée !

Ces dernières semaines, j’étais occupé à finaliser l’édition II de mon livre « les réseaux sociaux ». Trois ans après la première édition, cette version remaniée et enrichie va sortir à la prochaine rentrée.

Que trouvera-t-on de nouveau dans cette seconde édition ?

Tout d’abord, j’ai vraiment remanié le contenu et la structure du livre… à tel point que mon éditeur m’a demandé « tu n’es pas reparti de l’ancien contenu ? » !

J’ai « raffraichi » tout ce que j’ai gardé, j’ai viré pas mal de texte qui n’avaient plus de raison de rester et j’ai aussi ajouté pas mal de nouveau : en particulier la quatrième partie qui est entièrement inédite.

Cette quatrième partie traite de l’émergence des réseaux sociaux au sein de l’Intranet. En effet, c’est la prochaine grande vague d’évolution de ce domaine : on passe du grand public au professionnel et les organisations vont être (sont déjà en fait) touchées. Il est facile de prévoir que des « Facebook » internes vont apparaitre un peu partout et c’est cette évolution que j’explique et détaille.

Les illustrations ont été aussi assez largement renouvellée mais les dessins de Fix sont toujours là (plus quelques-uns qu’on avait pas inclus dans la première édition).

Comme toujours, finaliser un livre est un gros travail. Dans le cas présent, initialement, je n’avais pas prévu de travailler sur une seconde édition d’un ouvrage existant mais plutôt d’en écrire un nouveau à part (consacré intégralement aux réseaux sociaux sur l’Intranet) mais, d’un commun accord avec mon éditeur, nous avons finalement bifurqué vers ce projet de renouvellement du contenu de « les réseaux sociaux ».

Et même si je peux dire que j’ai enfin abouti le processus de finalisation, les mots sont trompeurs car le travail n’est pas encore tout à fait terminé… Finalisation ici veut dire que j’ai pu assembler une première version complète. Version complète avec déjà un premier niveau de relecture/corrections plus toutes les illustrations présentes et à la bonne place.

Reste encore pas mal de chemin à faire : l’éditeur doit maintenant procéder aux passes de relectures/corrections approfondies. A ce stade, il est toujours possible d’intervenir sur le contenu. S’il (léditeur) trouve que je n’ai pas été assez clair sur telle ou telle section, il est encore possible de la reprendre et de l’affiner.

Une fois la phase de relectures/corrections terminée au niveau de l’éditeur, le fichier me revient pour une revue finale : il s’agit alors d’approuver les changements apportés par la correctrice (la plupart du temps, j’approuve sans difficulté car les corrections proposées sont précises, pertinentes et justifiées).

Le fichier repart encore chez l’éditeur pour la mise en page. En effet, même si je participe au travail de préparation de la mise en page (en choisissant les niveaux des titres par exemple), ce n’est pas moi qui détermine et applique la maquette de présentation du livre. Une fois à ce point, c’est presque fini : il ne reste plus qu’à se mettre d’accord sur la couverture et sur le texte qu’on va mettre sur la jaquette (important !).

Un livre comme « les réseaux sociaux » ne parait pas être une entreprise gigantesque mais cela représente tout de même des mois de travail. En temps écoulé (à ne pas confondre avec « temps consommé »), ça prend souvent presque un an !

Voilà, je voulais vous faire partager un peu de mon travail et comment il se déroule…

Publié dans Informatique, Livres, Mes livres | Un commentaire