Extrait des “réseaux sociaux”, seconde édition

Hier, j’ai validé les corrections de mon ouvrage “les réseaux sociaux” dont la seconde édition est prévue pour fin septembre… C’est toujours une certaine émotion et une grande satisfaction quand un travail de ce type est enfin terminé.

Pour vous faire patienter, voici un extrait (qui sera utilisé sur les rabats de la couverture) :

En fait, les applications peopleware sont les éléments qui justifient

les Intranets des organisations : elles vont permettre de motiver leur

personnel, elles vont permettre à chacun de mieux de connaître et de

mieux travailler ensemble.

C’est un objectif ambitieux et qui ressemble à une promesse marketing

inaccessible mais c’est le contraire que nous allons démontrer ici…

Car, après avoir changé le Web grand public, les réseaux sociaux vont

désormais être utilisés dans les entreprises et vont initier un

changement profond dans l’informatique sous la forme d’une nouvelle

vague d’applications, les applications Peopleware.

Jusqu’à présent, toutes les nouvelles vagues des vingt dernières

années ont été, au mieux, des demi-échecs : groupware, knowledge

management, CRM, etc.

Et, ce qui est particulièrement intéressant, toutes ces tentatives

connaissent au moins deux points communs :

– premier élément, elles sont sensées permettre aux gens (les

collaborateurs des entreprises, salariés ou intervenants externes) de

mieux travailler ensemble.

– second élément, elles ont été (la plupart du temps) imposées par le

haut : le management, séduit par les sirènes marketing des consultants

et des fournisseurs, embrasse la nouvelle tendance à la mode et décide

de se doter de la nouvelle application “dans le coup”. La direction

décrète alors que la nouvelle application doit être utilisée largement

mais on sait bien que le succès d’une application ne se décrète pas…

d’où l’explication la plus fréquente de ces échecs répétés.

Toutes ces vagues successives d’applications supposées améliorer les

échanges entre les gens sont restées au stade de voeux pieux justement

parce que les “gens” visés ne les ont pas adoptées avec la ferveur

espérée par les directions.

On sait que l’entreprise pourrait avoir un grand bénéfice si elle

utilisait un nouveau type d’applications qui aurait les faveurs des

utilisateurs. On sait que l’application avec le plus grand potentiel

fonctionnel n’est rien si ce potentiel n’est pas sanctionné par un

“succès populaire”. Il vaut mieux une application plus réduite sur le

plan du fonctionnement mais qui est utilisé par tous qu’une merveille

qui resterait confinée à seulement quelques-uns.

Or, pour séduire le plus grand nombre, il faut que ce soit une

application qui apporte des bénéfices concrets à la population visée

plutôt qu’à ces promoteurs…

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