Allez voir ce site => http://www.lesnouveauxchiensdegarde.com/
Enfin un film sur le rôle des médias… Allez sur ce site, regardez la bande-annonce et, surtout, allez voir le film !
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L’édition de janvier 2012 de la newsletter de KDP (Kindle Direct Publishing, Amazon) vient de paraitre… Et j’ai eu la bonne surprise de constater que mon livre y était mis en avant !
Bien entendu, ce n’est pas parfait (le diable est dans les détails…) puisqu’ils ont tout de même réussi à faire non pas une erreur sur mon nom mais deux !
En effet, c’est Alain et non pas Daniel et c’est LEFEBVRE et non pas LEFEVBRE… Mais bon, on va encore dire que je fais le difficile !
Je viens de décider d’arrêter la publication de mon livre « Publier sur iPad & Kindle » parce que j’étais face à deux choix : soit le mettre à jour et le publier sous une nouvelle édition « revue, enrichie et corrigée »… Soit, le retirer de la vente, tout simplement.
Comme je préfère consacrer mon temps sur d’autres ouvrages (et, en particulier, les différents tomes de « Perdu dans le temps » ou la seconde édition de « Simracing »), je me dois d’être honnête envers mes lecteurs et cet ouvrage devenait de moins en moins pertinent avec l’évolution rapide des outils du domaine. Pour rester en ligne, il aurait fallu le revoir en profondeur et, clairement, je n’en avais pas assez envie pour me lancer là-dedans. Donc, après seulement un an de présence « en librairie », je retire cet ouvrage de la vente dès aujourd’hui.
Je suis certain que les lecteurs me comprendront, c’est ma façon d’exprimer le respect que j’ai pour eux.
Oui et c’est une grande satisfaction !
Après des mois de désert créatif et quelques semaines de productivité miraculeuse, j’ai le plaisir d’enfin vous annoncer que je viens de boucler le premier jet de mon prochain livre : le tome II de « Perdu dans le temps« , la suite des aventures de Vincent Tria et de ses compagnons.
Bon, maintenant, ce n’est que le premier jet, l’équivalent d’un version beta en logiciel. Il reste encore beaucoup de travail de prépublication : relectures, corrections, re-reletures, re-corrections…
Ensuite, il va falloir produire les versions publiables : une au format papier et deux en formats numérique (ePub et mobipocket pour le Kindle d’Amazon) et ça c’est encore de nombreuses heures de mise en forme, de tests (sur l’iPad et sur nos Kindles) avant, enfin, de pouvoir passer à la mise en ligne et à la promotion (légère, forcément !).
Quelques chiffres tout de même pour fêter cela : ça fait trois ans que je travaillais sur ce tome II. Le premier jet affiche 66 236 mots, ou 386 885 signes en 2 244 paragraphes… Cela représente entre 310 et 320 pages au format A5 (dépend de la mise en forme retenue).
L’année 2011 a été particulièrement pénible sur le plan de mon inspiration et j’ai passé de longs mois sans être capable d’écrire la moindre ligne sur ce projet. Et puis, finalement, ces trois dernières semaines ont été quasiment miraculeuses puisque j’ai été capable de travailler sur ce projet tous les jours, d’avancer rapidement au point, certaines fois, de boucler un chapitre par jour ou presque !
J’ai lu récemment « les écrivains sérieux écrivent tous les jours, que ce soit sous l’inspiration ou la routine et, avec le temps, s’aperçoivent que la routine peut-être meilleure conseillère… ». Intéressant. Personnellement, je suis incapable d’écrire de la fiction quand je suis en panne d’inspiration mais, en revanche, je suis parfaitement capable d’écrire autre chose (et c’est pour cela que mon année 2011 n’a finalement pas été mauvaise en terme de productivité).
Ce tome II est très différent du tome I même si il est dans la continuité. Le voyage dans le temps est toujours là mais il n’est plus au centre de la quête du personnage principal. L’histoire se développe et se dévoile largement plus dans ce tome II qu’elle ne le faisait dans le tome I. Dans le premier tome, on suit Vincent Tria de près mais on ne voit que la scène principale (avec ces yeux d’ailleurs). Changement de perspective complet dans ce nouvel opus : cette fois, les coulisses nous sont ouvertes et le récit est plus « collégiale ».
Pour finir, je vais vous révéler une de mes petites traditions… A chaque fois que j’ai bouclé un livre (et ce moment correspond toujours à la fin d’un premier jet car c’est bien là l’instant de la « délivrance »), je met le nez dehors pour pousser un « rugissement » de satisfaction. Je ne peux pas vous montrer cela en vidéo car c’est un instant spontané et je ne peux pas demander à ma femme de me filmer car ça doit être fait dans l’instant (« chérie, vient vite, je vais pousser mon cri, faut que tu me filme ! »… non, ça le fait pas…). Mais j’ai tout de même une illustration « fidèle » à vous proposer ci-dessous :
Il s’agit de Richard Fuld, ex-pdg de Lehman Brothers, extrait du début du documentaire, « The fall of Lehman Brothers« … Merci Dick, ça c’est du ROAR !
Je viens de réaliser cette petite vidéo pour expliquer le contenu de mon livre « Cette révolte qui ne viendra pas » en repartant du contenu de l’introduction…
Jacques Breuer est un photographe Belge qui est en train de finaliser un livre magnifique sur la Porsche 917. Pas n’importe laquelle, celle qui est identifiée par le chassis N°021…
Avec ce livre très illustré, on peut tout savoir sur la vie (40 ans déjà) mouvementée de ce modèle et de CETTE voiture. Une initiative intéressante que je vous encourage à découvrir sur le très beau site réalisé à cette occasion à http://www.917-021.com/index.html
Sans lui, le PARC n’aurait pas vu le jour… Or, c’est là que la quasi-intégralité de l’informatique moderne a été inventée !
Comme d’habitude, c’est le New York Time qui signale cette disparition et souligne l’importance de l’action de ce personnage peu connu. Pour en savoir plus sur l’importance du PARC, je recommande l’excellent livre « DEALERS OF LIGHTNING – Xerox PARC and the Dawn of the Computer Age« . Comme le dit fort justement Business Week, c’est la « The Unsung Heroes of the PC Age« …
Finalement, Pearson (l’éditeur de la première version de cet ouvrage) m’a cédé les droits sur le livre « SimRacing« , je suis donc libre d’en publier une nouvelle édition « revue, corrigée et enrichie » comme on dit !
C’était mon projet dès le début : publier régulièrement des mises à jour de ce livre pour coller à l’évolution du Simracing qui est un petit monde qui bouge souvent. Mais l’éditeur voulait d’abord voir quel était l’accueil du public et de la cible visée avant d’envisager une « extension du projet ». Et, même si les ventes n’ont pas été ridicules, le succès n’était pas assez marqué pour motiver un éditeur comme Pearson habitué aux gros chiffres d’affaires. Je ne les blâme pas, chacun a sa logique et je voudrais plutôt les remercier ici pour l’excellent travail effectué sur la première édition.
Bon, désormais, on peut enfin se tourner vers l’avenir et, depuis cette première édition, le paysage de l’offre du marché du SimRacing a bien évolué : iRacing en est à sa version 2.0, rFactor 2 va sortir, SimBin se décide à avancer sur GTR3 sans oublier des nouveaux acteurs comme C.A.R.S ou Simraceway… Bref, il y a de quoi faire à ce niveau !
Pour cette seconde édition, on va aussi en profiter pour balayer plus large et même faire une -petite- place aux logiciels pour consoles comme Forza ou Gran Turismo. Je vais aussi évoquer les simulations qui ont une durée de vie bien plus grande que prévue à l’origine comme GPL (évidemment) mais aussi GTL, GTR2 ou RBR et analyser ce phénomène de soutien par la communauté qui est un volet essentiel pour comprendre le Simracing.
Je voudrais aussi pouvoir reprendre contact avec tous ceux qui m’avaient gentiment écrit un témoignage… Mais aussi d’en intégrer de nouveaux !
Et là, je voudrais balayer aussi large que possible : pilotes bien sûr mais aussi moders, organisateurs et ainsi de suite… Prenez contact avec moi si la possibilité d’avoir la parole dans mon livre vous intéresse.
Quelques précisions sur les « décisions de design » que j’ai déjà prises pour cette seconde édition : le livre sera en priorité disponible sous forme d’ebook au format Epub, Kindle et PDF.
Pourquoi mettre l’accent sur ces formats plutôt que le papier qui est encore le plus utilisé ?
Tout d’abord parce que je suis un ardent promoteur de l’ebook et aussi parce que la version papier va être coûteuse (beaucoup de pages, beaucoup d’illustrations, ça va peser sur le prix de revient) alors que je compte proposer la version ebook autour de 6€ (le livre papier va coûter au moins 3 voire 4 fois plus !).
L’autre décision importante, c’est de faire une version en anglais en plus de la version en français. En effet, il y a pas de livre sur notre spécialité en anglais et il est temps de combler cette lacune… Alors, tant qu’à faire une seconde édition, autant la faire aussi en anglais par la même occasion !
Ceci dit, pas la peine d’attendre ce livre dès janvier 2012… C’est un projet qui va prendre des mois, forcément !
Même si j’ai déjà une bonne partie du texte qui est disponible, les parties à réviser sont nombreuses et la gestion des témoignages elle aussi va être longue à gérer. Bref, il faudra un peu de patience. Mais toutes les bonnes volontés sont les bienvenues : j’aurais besoin de spécialistes des logiciels pour consoles (Forza et Gran Turismo) que je ne connais pas bien, j’aurais aussi besoin de relecteurs, surtout pour la version en anglais (que je suis capable de rédiger mais qui aura besoin de pas mal de »rewriting » avant d’être acceptable aux yeux des vrais anglophones…) et j’en oublie forcément.
Je vous tiens au courant des progrès de ce nouveau projet.
Alors que j’évoquais les résultats de ventes (décevants, avouons-le) de mon livre « Cette révolte qui ne viendra pas« , mon fils Damien me dit « cela a quelque chose à voir avec le fait que la couverture est toute pourrie ? »… Piqué au vif, je décidais de refaire cette couverture dans la foulée et voici le résultat :
Nous venons de mettre en ligne notre premier livre en anglais : Success in Montessori at Home.
Il s’agit d’une traduction/adaptation de notre livre « 365 jours d’école à la maison » qui est disponible depuis début 2009. J’en ai profité pour le publier au format Kindle et adhérer au programme « KDP select » d’Amazon.com ci-fait qu’il n’est disponible que sur la Kindle Store d’Amazon.com, pour le moment…
Le programme KDP Select est très restrictif :
Quand vous inscrivez un livre dans KDP Select, vous vous engagez à proposer en exclusivité via KDP le livre au format numérique. Pendant la période d’exclusivité, vous ne pouvez pas distribuer votre livre numérique sur n’importe quelle autre plate-forme, y compris votre site Web, blog, etc. Vous pouvez cependant distribuer votre livre au format physique, ou n’importe quel autre format sauf numérique. Voir les Conditions générales de l’Option KDP Select pour plus d’informations.
Mais vu que l’essentiel de nos ventes passent par les boutiques Kindle d’Amazon (voir à ce propos Ventes de « Perdu dans le temps », numériques vs papier : la règle des 80/20), je n’ai pas hésité longtemps !
J’ai acheté le nouveau volant proposé par Simraceway, le fameux SRW-S1… En effet, j’ai été intrigué par le concept et les vidéos promotionnelles avaient l’air pas mal… De plus, comme je suis actuellement en Floride pour quelques mois, je me retrouvais loin de mon SimCom Motion et le fait de ne pas pouvoir rouler du tout commençait à me manquer. Mais, pour autant, je n’avais pas envie de racheter tout le bazar nécessaire et donc, le SRW-S1 pouvait représenter l’alternative idéale. Voilà pourquoi je me suis laissé tenter.
Je dois aussi avouer que les premières réactions à propos de ce produit innovant que j’ai pu lire sur les différents sites et forums dédiés à notre hobby m’ont un peu énervé : voilà des gens qui investissent du temps et de l’argent à essayer de proposer une nouvelle approche dans notre spécialité et que voit-on ?
Eh bien on voit un accueil qui découragerait n’importe quel entrepreneur d’investir le moindre sous dans le Simracing !
Bref, mauvais ou intéressant, il fallait que je vois par moi-même (au lieu de critiquer dans le vide sans même avoir l’idée de tester l’engin…). Donc, voici une vidéo de présentation que je viens de réaliser mais ne vous arrêtez pas à cela car elle est incomplète… Continuez plutôt à lire ci-dessous après l’avoir visionné (ben vi, faut quand même regarder ma p’tite vidéo quoi !)…
Donc, par rapport à la vidéo ci-dessus, je voudrais corriger les points suivants :
Depuis, j’ai encore amélioré ce bricolage en ajoutant une pièce en U rapportée sur la pièce en L afin que l’axe puisse être tenu en place via deux points (trois en fait) et non plus un seul… ça améliore nettement la rigidité de l’ensemble et donc le feeling général. Et, à force d’améliorer mon montage et de tester, je me suis aperçu que j’allais plus vite à chaque nouvelle séance (un peu normale tout de même). Après quelques jours d’usage, je ne suis plus qu’à 2/3 secondes de mes meilleurs temps sur iRacing (ça dépend aussi du circuit) en usage routier (plus significatif qu’en oval pour un pilote comme moi qui ne suis pas un habitué des ovals). Bref, je trouve que ça commence à devenir intéressant.
Mais c’est surtout avec Simraceway que ce volant prend tout son sens : avec cet environnement, le couplage est vraiment bon et ça se sent. Du coup, la voiture est facile à emmener et on arrive à faire ce qu’on veut en oubliant les particularités du volant.
Ce logiciel est un peu bizarre : pas encore beaucoup de contenus (encore moins qu’avec C.A.R.S.), un rendu graphique pour le moins intriguant (ça, c’est pour ne pas dire que c’est carrément moche, surtout quand on compare à C.A.R.S. !) et il n’y a pas encore assez de monde dessus pour que ça soit vraiment excitant. Mais, en dehors de cela, le mixte proposé est assez réussi : des voitures faciles à piloter mais qui ne sont pas collées à la piste pour autant (comprendre, quand on exagère, on sort, point !) et, après tout, c’est ce qu’on veut. J’ai pu participer à quelques courses online (avec un maximum de 7 opposants, pas encore d’IA) et je dois dire que j’ai pris vraiment un grand plaisir… à suivre je pense !
En conclusion, gardons en tête que ce volant est avant tout une solution qui permet de rester « en piste » alors qu’on est en déplacement. C’est déjà beaucoup de permettre cela et ça explique les inévitables limites d’un tel dispositif par rapport aux ensemble volant/pédales auquels nous sommes habitués.
Edit du 4/01/2012 :
Suite à vos demandes, j’ajoute ici quelques photos qui permettent de mieux comprendre la dernière version de la -modeste- modification appliquée à ce volant.
Dernière précision : ce volant est évidemment dépourvu de tout effet de retour (Force Feedback) mais ça peut se comprendre… à $120, faut tout de même pas demander la Lune !
Le Kindle Touch n’est pas encore disponible en France mais comme nous sommes en ce moment en Floride, j’ai pu le commander et le faire livrer « chez nous »…
Alors, est-ce vraiment un plus d’avoir l’écran sensible au toucher comme le propose le Nook depuis déjà un moment ?
C’est le genre de question qu’on peut lire ça et là comme sur ce blog avec et cet article http://actu-des-ebooks.fr/2011/12/01/faut-il-attendre-le-kindle-touch/
Eh bien, ça dépend du public : les jeunes vont nettement préférer ce type d’interface utilisateur alors que les autres vont se contenter de l’interface classique sans problème.
Plus de détails sur le Kindle Touch dans la vidéo ci-dessous :
Johannes Roussel est connu pour ses albums de BD mais c’est aussi un musicien hors pairs qui produit une musique que j’adore… Du coup, j’ai pensé que, peut-être, vous pourriez l’aimer aussi ?
Facile à vérifier, il suffit d’aller sur son site perso et d’écouter, gratuitement, ses albums. Une fois séduit, vous pourrez les acheter soit sous forme de CD soit à télécharger…
Voici quelques données statistiques sur les ventes de mon livre préféré… Aujourd’hui, il s’en vend une centaine d’exemplaires par mois mais cela a mis plus d’un an avant d’atteindre ce rythme (et j’espère que ça va continuer à croître !).
Donc, prenons justement cette durée d’une année pour comparer les ventes sur Amazon.com et Amazon.fr (format Kindle), les ventes au format Epub (les principales librairies numériques françaises, distribuées par Immatériel) et enfin les ventes en version papier (via thebookedition.com). Disons-le tout de suite, la part des ventes de la version papier est carrément négligeable par rapport aux versions numériques (à peine quelques dizaines contre un bon millier).
Ensuite, la règle des 80/20 s’applique presque exactement : les ventes sur les différentes Kindle stores (fortes sur amazon.com et amazon.fr, presque inexistantes sur amazon.de et amazon.co.uk) représentent largement 80 % du total… Les 20 % restantes se partagent entre l’iBookstore d’Apple (à destination de l’iPad) et les autres (Fnac, Feedbooks, etc.). Là aussi, c’est l’iBookstore qui représente 80 % des ventes alors que les librairies numériques françaises se partagent les miettes restantes…
Voilà, ces données statistiques valent ce qu’elles valent (je ne prétends pas en faire une étude sérieuse) mais elles donnent tout de même une idée (juste d’après moi) sur « quels sont les géants et les nains du marché des livres numériques actuellement »… Quand à la part faible de la version papier, c’est simple : le livre papier coûte 4 fois plus cher (en incluant les coûts d’expédition) que son équivalent numérique… J’aimerais pouvoir le vendre moins cher mais ce n’est pas moi qui fixe les coûts de fabrication et de livraison d’un livre papier. Sur ce plan-là, entre autres, le livre numérique gagne à tous les coups !
Le site http://www.folklore.org/ que l’on a précédemment cité raconte comment l’équipe originale du Mac était une bande de cowboys, et comment elle s’est heurtée à une mentalité chemin de fer.
C’est Jef Raskin qui a créé le projet Macintosh en 1979, lui trouvant son nom et recrutant les personnes qui deviendront les ingénieurs-clé du projet : Bill Atkinson a écrit une grande partie de l’interface graphique du Lisa et du Mac, et est le père de MacPaint. Burrell Smith a conçu l’électronique. Andy Hertzfeld a conçu le système d’exploitation. Et Raskin y a instillé une culture de cowboys. Outre le fait que le projet n’était supervisé par aucun ponte, la hiérarchie était floue. Bill Atkinson n’a jamais eu aucun cahier des charges. Burrell Smith a commencé au sein d’Apple comme technicien de bas niveau, sans aucun diplôme d’université. Les choses ont peu changées lorsque Steve Jobs a pris le contrôle du projet en janvier 1981. Au contraire, il a promulgué l’image de pirates pour représenter le groupe (« Mieux vaut être un pirate que d’être dans la marine« )
Le changement est venu lorsque Jobs a embauché Bob Belleville en avril 1982 comme chef de projet pour remplacer Bud Tribble. Bob s’était en effet donné pour mission de faire un peu d’ordre dans cet environnement chaotique. Or le peu d’importance que l’équipe attachait à la hiérarchie n’était pas du tout à son goût (Bob était un ancien de la US Navy – Coïncidence ?) Un mois après son arrivée, il a voulu virer Bruce Horn qui travaillait sur le resource manager parce que ce dernier ne respectait pas l’autorité (Belleville a été forcé de revenir sur sa décision). Il a été une des raisons pour lesquelles Andy Hertzfeld a pris un congé en Mars 1984, juste après le lancement du Mac (il n’est jamais revenu chez Apple). Et ses conflits avec Burrell Smith ont sapé le moral de ce dernier (il a quitté Apple en février 1985)
Ironiquement, Bob Belleville s’est trouvé une âme de cowboy à au moins une reprise. Il a en effet travaillé en secret avec Sony pour le lecteur de disquette 3″1/2 du Mac alors que Steve interdisait d’avoir tout contact avec Sony, préférant un autre constructeur que Bob trouvait peu fiable.
Il ne s’agit pas d’une critique publiée dans un périodique littéraire connu (j’aimerais bien mais je crois qu’il me faudra encore patienter pour cela !) mais ce texte vient d’une amie qui a pris le temps de lire mon livre « Cette révolte qui ne viendra pas » entièrement… Voici son avis après coup :
Alors, merci pour ton essai (transformé!) de révolte qui, soi disant ne viendra pas!
J’ai trouvé le ton alerte, le style vif (drôle aussi) pour ce qui est plus qu’un essai. Je le qualifierai plutôt de pamphlet, ou de chroniques engagées ( « j’accuse les médias ») que j’entendrai bien à la radio. C’est bien écrit (les derniers points, un peu plus concevables à l’oral…:la cigarette, Noël, les vacances).
Tout ce que tu écris est fort juste, surtout les 2 premières parties; j’aime bien le titre (pas si noir que cela…il faudrait une suite).
Ton énumération de faits de manipulations m’a beaucoup intéressée (je ne connaissais pas la guerre hispano-américaine) et c’est toujours intéressant de relire ces faits, surtout pour moi qui ne suis pas spécialement portée sur l’histoire contemporaine.
L’ensemble de ton propos me paraît très juste, voire essentiel (à hurler, à chanter…), et somme toute, c’est le but de toute bonne éducation; car, si on n’avertit pas les bébés…
Les passages que j’ai beaucoup aimés et qui seraient à mon sens à creuser :
-« l’illusion de la diversité », p.68-69
-« idée du mérite ou inconduite » p78 (à développer sans généraliser)
Très drôle, la « beauferie »!Pour tes sources, tu n’es pas sans savoir sûrement, que Wikipédia n’est pas toujours d’une bonne fiabilité (on ne connaît pas le nom de l’auteur-pas comme pour les actionnaires!!) ; de plus, contre la pensée unique, tu sais aussi qu’il faut multiplier les sources.
Je suis désolée de te reprendre sur tes passages anti-catho-moyen : Noël n’est pas un jour pour « faire la fête » (et au passage, Noël n’est pas seulement une fête que tu dirais inventée par les catholiques, mais aussi un fête protestante et orthodoxe) ;p.117 : heureusement que l’Eglise n’a pas cherché à gagner le combat contre le commerce…et cette fête n’est pas une question de puissance.P.114 : je ne pense pas que le registre de l’Eglise-je dirai plutôt des chrétiens ou d’une religion- soit de favoriser la pulsion d’intégration d’un être humain. Il y a de ta part quelques signes de pensée formatée, de propagande ou d’agrégation dans le troupeau!!J’aime beaucoup : « on ne s’inquiète plus de ce qui est
véridique, on se demande seulement si c’est acceptable. »p.64Bon, je suis d’accord avec ta conclusion, un peu catégorique, tout de même (la meilleure défense reste l’attaque, comme disait Napoléon, je crois); à mon sens, il ne faut cesser d’alerter, de défaire la propagande, de rire (ce n’est pas se moquer) de la beauferie, de dénoncer ou se révolter, sinon, tu n’aurais pas écrit « cette révolte qui ne viendra pas ».
Christine F.
Il y a tout de même un point sur lequel je voudrais rajouter mon « grain de sel »… à propose de Wikipedia, comme quoi ce n’est pas une source fiable et ainsi de suite…
Alors, je connais bien ce couplet et je l’entend souvent… Tout simplement parce qu’on touche ici un point sensible !
Le microcosme de la connaissance n’aime pas que celle-ci soit ainsi démocratisée et tente alors de réduire la portée de cette évolution. Et comment mieux dénigrer qu’en mettant en cause la pertinence de ce qui est proposé ?
Or, les études qui ont été réalisées sur la question montrent toutes que Wikipedia s’en sort très bien sur un large ensemble de sujets. J’ai beaucoup utilisé Wikipedia pendant des années, aussi bien pour me documenter sur les domaines dont je ne suis pas spécialiste que sur les domaines que je connais bien (afin de compléter ma connaissance) et c’est en vérifiant dans ce dernier cas que j’ai pu constater que wikipedia est, généralement, une source fiable voire très fiable.
Bien entendu, ça va encore prendre des années avant que cela soit admis mais je reste sur cette position (tout du moins tant que la qualité du contenu ne se dégrade pas ce qui toujours possible…).
Sur le site de http://www.folklore.org/ vous pourrez trouvez un recueil de textes décrivant par le menu l’histoire de la conception du tout premier Macintosh (une histoire qui remonte à 1981). Même si vous n’êtes pas un « mac-maniac », cette saga va forcément vous intéresser car elle permet de suivre et de comprendre les méandres d’un projet de cette importance (et ce projet a effectivement marqué l’histoire !)…
Cela faisait un moment que j’y travaillais et comme la saison 2011 vient de se cloturer (avec non pas un mais deux nouveaux titres pour Soheil !), c’est le bon moment pour vous proposer la version numérique de la biographie de ce « pilote moderne »…
Par rapport à la version papier, cet ebook propose les avantages suivants :
Cet ebook est très largement illustré et c’est aussi le premier où j’ai réussi à obtenir un résultat correct sur le Kindle au niveau des illustrations (sur l’iPad, les photos passent bien mais c’est plus difficile à réaliser sur le Kindle, surtout en N&B) car j’ai passé le temps qu’il fallait sur cet aspect.
Cet ouvrage est déjà disponible sur les librairies numériques suivantes :
Dans cet article de promotion (disons les choses comme elles sont…), je vous propose un extrait significatif (issu de la partie où la question de la vie du pilote de course est creusée) du livre ainsi qu’un diaporama des photos utilisées (certaines sont exclusives je crois)…
Tout d’abord, l’album des photos présentes aussi dans la version papier que numérique…
Et puis, celui des photos propres à l’ebook…
Et, enfin, l’extrait où Soheil parle de la gestion de l’intersaison où, on va voir que les choses ne sont vraiment pas faciles pour tous ces « pros » qui sont, en fait, dans une situation très précaire… Même Soheil avec son palmarès (rappel : 10 titres, 69 victoires et 59 pole-positions en monoplaces, GT et prototypes…) « rame » tous les hivers pour préparer la saison suivante !
Être un pilote professionnel n’est pas une situation stable où votre place est assurée à partir du moment où vous arrivez à aligner les résultats escomptés, loin de là !
C’est difficile à imaginer vu de l’extérieur mais l’intersaison est une période particulièrement stressante pour tous les pilotes et Soheil n’y échappe évidemment pas… Chaque hiver, c’est la même “course” qui recommence : il faut trouver les financements permettant de courir lors de la saison à venir et négocier avec les teams pour se faire rémunérer.
Faute de pouvoir s’appuyer sur des partenaires solides, on se retrouve à pied, tout simplement !
Même en ayant un palmarès éloquent, même en ayant remporté le championnat la saison précédente… Rien n’y fait : il faut refaire l’édifice à chaque intersaison, c’est incontournable. Et cet exercice est loin d’être facile car vous êtes à la merci du moindre aléa.
Un ralentissement économique ? Ce sont les budgets sponsoring qui sautent en premier bien sûr !
Un changement de responsable chez votre principal partenaire ? Tout le travail de proximité et d’échanges qui avait porté ses fruits les années précédentes est à refaire car le nouveau responsable n’est pas forcément enclin à reprendre et poursuivre les actions de son prédécesseur…
Et ainsi de suite !
La situation de pilote professionnel est très fragile, c’est une donnée qu’il faut intégrer et savoir gérer année après année. Ce passage hivernal délicat est une des principales clés de ce métier hors du commun.
Pour mieux comprendre quelle gestion de l’intersaison représentent les négociations d’hiver, laissons Soheil évoquer ses années les plus difficiles dans ce domaine…
Q- Quelle a été l’intersaison la plus délicate à négocier ?
Je dirais aussi bien l’hiver 94/95 que celui de 95/96. Cela faisait à peine deux ans que nous étions en sport auto, et déjà nous connaissions le “grand frisson” de l’intersaison !
Fin 94, alors que je viens d’être titré en Formule Ford avec le GRAFF Racing, Carglass, mon partenaire principal en 94, nous annonce qu’il ne peut plus suivre pour des raisons financières. Alors que j’avais une place au chaud au GRAFF Racing en F3, ce qui m’aurait fait commencer dans d’excellentes conditions, je suis obligé de m’orienter vers un team moins ambitieux (Top Fun). Avec seulement 200 000 francs de partenariat quand une saison en coûte 800 000, nous avons touché le fond durant cette période !
Mais Carglass est revenu sur sa décision et a finalement pu nous soutenir en cours de saison, ce qui m’a fait revenir au GRAFF Racing… Une machine bien huilée était en route !L’intersaison suivante reprendra hélas le même schéma. Le Directeur Général de Carglass change fin 95 et le nouveau préfère mettre un frein, dans un premier temps, aux actions de partenariat. Alors que je viens de terminer 6ème et Meilleur Débutant du championnat, en gagnant haut la main l’ultime course, ma saison 1996, où nous voulons viser le titre, se présente mal car je n’ai pas de quoi financer la majorité des courses. A ce moment Jean-Philippe GRAND, patron du GRAFF Racing, a été plus que crucial puisqu’il a pris le pari de me faire rouler sur ses deniers personnels une bonne partie de la saison. De notre côté, nous avons continué nos recherches de sponsors, et avons trouvé Midas qui est venu sauver le montage financier de ma saison. Comme vous l’aurez compris, bien que sur la piste tout s’est déroulé idéalement cette année-là, c’était en revanche le feu permanent toute la première partie de saison sur l’aspect budgétaire !
On le voit, les débuts de Soheil ont été difficiles en coulisses alors qu’ils étaient brillants sur la piste. On réalise aussi avec le recul que cette carrière naissante aurait pu s’arrêter brusquement, avant même que Soheil ne se révèle comme un maître de la F3 !
Rien n’est jamais acquis et il faut continuellement “aller à la pêche” aux partenaires…
Q- Tes titres te facilitent-ils la chose (gérer l’intersaison) ou est-ce toujours aussi difficile année après année ?
Je dirais surtout que les choses sont facilitées par le fait qu’avec l’expérience des intersaisons, nous ne nous stressons plus autant qu’avant. Nous savons qu’un jour ou l’autre le fruit mûr tombera de l’arbre, et que notre travail de recherche de partenaires sera payant. Car les frissons se ressentent surtout dans ce domaine. En ce qui concerne le sportif, on arrive à être fixé quasiment de façon certaine en fin de saison précédente, car les discussions commencent un peu avant la dernière épreuve de l’année. Quant aux titres, il est évident qu’ils rassurent mes partenaires qui sont ainsi confortés dans leur choix, et nous procurent une meilleure écoute auprès des sociétés que nous prospectons. Néanmoins ils ne jouent que très peu dans la re-signature d’un partenaire, qui va s’intéresser surtout aux événements que nous allons lui proposer autour de ce partenariat. Avec le temps, nous avons remarqué que pour la plupart de nos partenaires c’est cet aspect événementiel qui les intéresse le plus. Ils se servent du partenariat et des événements VIP que nous organisons comme un outil relationnel envers leurs salariés et leurs clients. Je dirais que les victoires et les titres constituent plutôt la cerise sur le gâteau et la garantie d’avoir plus de retombées médiatiques que si j’étais en milieu ou en fond de peloton.
Développé en 1970 par Federico Faggin, Ted Hoff et Stanley Mazor pour Busicom (un fabricant Japonais de calculatrices), le processeur 4004 (4 bits) commença sa carrière commerciale le 15 novembre 1971 (Busicom avait cédé les droits du 4004 à Intel).
Le 4004 était cadencé à 740KHz, il avait autour de 2,300 transistors et était fabriqué en utilisant un processus à 10-micron… On est loin de ces chiffres désormais !
Le site du zéro organise une sympathique concours sur l’histoire de l’informatique (il y a même des lots à gagner !)… Pour participer, il faut s’inscrire sur le site, voyez sur cette page http://www.siteduzero.com/news-62-43074-p1-lancement-du-concours-anniversaire-les-12-ans-du-site-du-zero.html
Je viens de découvrir cet excellent article : Print is dying: E-readers start slaughtering print book sales à http://venturebeat.com/2011/11/10/print-is-dying-e-readers-start-slaughtering-print-book-sales-infographic/
Le tout accompagné d’un graphique un peu long mais super explicite… Si après cela, vous n’êtes toujours convaincu que l’eBook est en train de s’imposer… Et ben, c’est pas grave, pensez ce que vous voulez, hein !
Le graphique en question :
J’ai pu manipuler briévement le Nook Color dans un magasin « Books a Million » de Floride (où je suis en ce moment). Il semble donc que le Nook ne soit pas vendu seulement dans le réseau des librairies « Barnes & Nobles » puisque « Books a Million » le propose également (le Nook Color mais aussi le tout nouveau Nook Simple Touch Reader ainsi que l’ancien à deux écrans).
Comme vous le savez, je suis un fervent utilisateur du Kindle d’Amazon et c’est donc avec beaucoup d’intérêt que j’ai pris quelques minutes pour manipuler le Nook… Le Nook Color évoque ce que sera le Kindle Fire quand il sera disponible : contenus numériques divers et même des applications (comme un jeu d’échecs intégré en standard). Cependant, j’ai trouvé que le Nook Color semblait bien lourd, presque autant que l’iPad de ma femme (mais ce n’est qu’une impression, j’ai pas vérifié le vrai poids dans les données techniques).
Passons rapidement sur l’ancien Nook à deux écrans (un grand en N&B en haut pour afficher les livres et un petit en bas -en couleurs- pour afficher les icones des fonctions) et voyons le petit nouveau : le Nook Simple Touch Reader (NSTR). Celui-là est léger comme le kindle et l’écran est vraiment très contrasté et donc très lisible et confortable, comme le Kindle mais en plus blanc. Bref, là aussi, un produit qui est à la hauteur de son grand concurrent.
Il est clair que la différence va se faire sur les contenus disponibles et sur la robustesse de l’infrastructure employée pour les distribuer. En attendant, on vient de pré-commander le Kindle Touch pour Damien (Valentin a lui déjà reçu le sien, un modèle classique, en France), qu’on recevra fin novembre en Floride… Je vous en parle dès qu’on l’a !
Màj du 9/11/2011 : peu de temps après cette « découverte », voilà que B&N lance le Nook Tablet (et baisse le prix du Nook Color). Pour ceux que cela intéressent, voilà un comparatif entre le Kindle Fire et le Nook Tablet.
Le blogueur « Lecteur en colère » vient de mettre en ligne une « Blacklist editors » qui liste les éditeurs d’ebooks qui pratiquent des prix trop élevés et/ou qui persistent à utiliser des DRM… Voilà une initiative à encourager et il faut que cette liste soit complétée, vite.
Notre énumération des disparitions continue : cette fois, c’est au tour de John Opel, le PDG d’IBM de janvier 1981 à janvier 1985 de partir vers un monde meilleur…
Je recommande l’article du New York Times pour en savoir plus sur ce dirigeant clé d’IBM qui occupa les commandes à une période clé de big blue…
John R. Opel, IBM
Lorsque nous décidons de mettre sur le marché notre création, nous nous exposons au fameux « regard de l’autre » et, sait-on jamais, à sa féroce critique. S’exposer, c’est prendre un risque : d’être jugé et rejeté, d’échouer, de se sentir inférieur, de ne pas être reconnu, bref de ne pas, de ne plus être aimé, perpétuel souci de l’homme. S’exposer, c’est donc souvent donner un pouvoir important à autrui !
Ce risque est commun à tous les créateurs et il peut être pénible à vivre quand il se concrétise : s’il est facile d’accepter la critique quand elle est positive, c’est tout à fait autre chose de la supporter quand elle est négative voire vexante. Or, avec le développement d’Internet (et, dans la foulée, des sites d’ecommerce et ceux spécialisés dans les avis de consommateurs), l’influence des critiques venant des vrais utilisateurs (ceux qui achètent et « consomment » vos créations) a pris une dimension nouvelle qui n’existait pas il y a seulement dix ans. On voit les conséquences de cette montée en puissance dans des articles comme celui-ci : YouTube, Facebook, Twitter: quand le murmure de la critique devient audible (publié sur Slate.fr).
Mon expérience personnelle est limitée dans ce domaine mais j’ai tout de même vécu quelques exemples comme cette critique de mon livre sur les réseaux sociaux par le journal Les Echos (voire à http://www.alain-lefebvre.com/livres-perso/critique-de-mon-dernier-livres-sur-les-echos-super-severe/). Quand la critique est trop accentuée (comme c’est le cas de cette dernière), on peut la résumer par le mot de Talleyrand : tout ce qui est excessif est insignifiant. Mais je crois que c’est tout à fait autre chose quand vous êtes victime de ce que j’appelle « le torrent de boue » qui déferle sur vous depuis un forum comme Agoravox (où les trolls haineux semblent particulièrement bien représentés).
La critique des acheteurs de votre livre est plus difficile à digérer quand elle est acerbe ainsi que cela m’est arrivé dernièrement sur amazon.fr… J’ai alors tenté d’y répondre (lire juste en dessous) de la manière la plus « soft » possible car je ne veux pas « porter un jugement sur le jugement », je veux juste pouvoir répondre sur ce qui est argumentable (dans ce cas précis, le problème technique rencontré).
Dans ce cas, le créateur est sans défense et très vulnérable. Il faut un moral d’acier pour supporter sans être atteint un revers de ce genre. Donc, se pose forcément la question : suis-je prêt à supporter « ça » pour tenter de donner à ma création la place qu’elle mérite (selon moi, bien entendu) ?
C’est une vraie question et je crois que chaque créateur est tenu de se la poser, honnêtement. Dans l’idéal, je voudrais pouvoir dire que j’écris pour moi, peu m’importe le regard et le jugement du public… Mais je dois avouer que c’est faux : je suis sensible au succès (ou à l’insuccès) de mes livres et je me retrouve toujours à vouloir la plus grande diffusion possible à mes écrits, ça c’est la vérité.
Du coup, bien sûr, je suis sensible à la critique, pas autant que certain(e)s mais plus que je ne le voudrais.
Terminons tout de même par quelque chose de positif : « Perdu dans le temps » est dans le top 100 des ventes de la boutique Kindle depuis 16 jours (voir à http://www.amazon.fr/gp/bestsellers/digital-text/ref=pd_dp_ts_kinc_1#5) et il est même N°6 dans la catégorie « science-fiction » (voir à http://www.amazon.fr/gp/bestsellers/digital-text/1382058031/ref=pd_zg_hrsr_kinc_1_4_last)… Je dois dire que cela fait plaisir !
Ignorer la sagesse collective à http://deselection.wordpress.com/2011/10/28/ignorer-la-sagesse-collective/
Excellent, vraiment une excellente chronique !
Je crois que la phrase la plus significative est « Mais pour créer le prochain Google ou le prochain Facebook, il faut faire quelque chose que personne ne fait. De préférence, quelque chose que personne ne veut faire, afin que la concurrence se moque de votre idée jusqu’à ce qu’il soit trop tard. »… Tout est dit !
J’ai participé à une start-up (qui n’a pas connu le succès, hélas !) et je peux dire que tout ce qu’écrit Laurent est justifié et exact, je peux le confirmer…
Bravo Laurent, well done.
Il y a un peu plus de deux ans, la nouvelle « grande affaire » du Simracing, c’était clairement iRacing : avec son FFB accentué, ses pistes scannées au laser et ses compétitions bien encadrées et bien fréquentées, iRacing proposait un environnement nouveau et attrayant, sorte d’aboutissement du SimRacing online…
Presque trois ans après ses débuts, force est de constater que le mouvement s’essouffle un peu pour iRacing et ce pour plusieurs raisons (liste incomplète car, avec un programme aussi ambitieux, il y a forcément de nombreuses raisons de se plaindre…) :
Comprenez-moi bien, je ne suis pas en train d’écrire « iRacing, c’est fini » alors que j’ai été un des promoteurs de cette simulation puisque j’en ai souvent parlé (en bien) dans les pages de ce blog. La relative déception vis-à-vis d’iRacing aujourd’hui vient aussi et surtout que cette simulation a suscité beaucoup d’espoirs. Ceci dit, je conserve mon compte sur iRacing pour le moment car, sur bien des points, ce qu’on peut trouver sur iRacing n’est encore disponible nulle part ailleurs.
Dans les prochains mois, l’actualité du SimRacing risque d’être dominée par le grand retour de rFactor qui arrive bientôt (avant la fin de l’année 2011 ?) dans sa version II. L’intérêt principal de rFactor réside clairement dans le fait que c’est encore la meilleure plateforme de modding qui soit disponible et c’est à travers cette popularité unique que rFactor peut nous offrir une richesse et une diversité incomparable. Avec la version II de rFactor, nous allons avoir une plate-forme modernisée et remise au goût du jour sur certains aspects clés que beaucoup attendent depuis longtemps (gestion de la météo et évolution de l’état de la piste en conséquence). Donc, je n’ai pas de doute sur le succès futur succès de rFactor II et cette sortie va renouveler l’intérêt pour le modding et je gage qu’on va voir plein de nouveaux mods car les équipes attendent la sortie de la version II avant de finaliser leurs projets en cours…
Au-delà de rFactor II, l’autre grande attraction à venir, c’est clairement C.A.R.S que j’ai déjà évoqué il y a peu. Alors que le logiciel n’est encore qu’au stade pré-alpha (même pas bêta, c’est-à-dire loin d’être encore montrable au grand public), cette nouvelle simulation est très prometteuse. Je suis depuis le début les premiers pas de ce projet et je dois dire que je suis impressionné par ce que je vois : un feeling à la fois très fun et assez précis (et surtout, qui s’améliore chaque semaine !), des graphismes époustouflants et un son très prenant. Et, le plus encourageant, c’est de voir que le projet évolue dans le bon sens au fil des « build » hebdomadaires qui se succèdent.
Certes, on est encore loin du but et c’est bien pour cela que le projet n’en est encore qu’à ses débuts (et c’est une donnée qu’il ne faut pas perdre de vue avant d’émettre un avis sur cette simulation). Cependant, si le projet arrive à négocier correctement ses principaux défis, le résultat risque d’être très intéressant et donc attrayant.
Pour ma part j’aimerais que C.A.R.S soit dotée d’IA particulièrement réussies. Cela fait un moment que je pense que le Simracing ne peut pas se résumer à des courses online du fait de la difficulté à 1- les organiser (il faut une infrastructure solide : serveurs, bande passante, etc.), 2- qu’elles soient bien fréquentées (il faut qu’il y ait beaucoup de pilotes au départ ET que les niveaux de ces pilotes soient variés, pas que des super bons), 3- qu’elles soient bien encadrées (il faut éviter que quelques abrutis ruinent la course de ceux qui se conduisent proprement) et ça, c’est un cocktail qui est très dur à réunir/réussir…
Ignorer la sagesse collective à http://deselection.wordpress.com/2011/10/28/ignorer-la-sagesse-collective/
Excellent, vraiment une excellente chronique !
Je crois que la phrase la plus significative est « Mais pour créer le prochain Google ou le prochain Facebook, il faut faire quelque chose que personne ne fait. De préférence, quelque chose que personne ne veut faire, afin que la concurrence se moque de votre idée jusqu’à ce qu’il soit trop tard. »… Tout est dit !
J’ai participé à une start-up (qui n’a pas connu le succès, hélas !) et je peux dire que tout ce qu’écrit Laurent est justifié et exact, je peux le confirmer…
Bravo Laurent, well done.
Vu de loin, on pourrait avoir l’impression que je ne fais rien : depuis la sortie de « Cette révolte qui ne viendra pas », pas de nouveau livre publié alors que j’ai plusieurs ouvrages en chantier… Alors ?
Alors tout cela (l’écriture d’ouvrages de fiction, particulièrement de fiction) prend du temps et c’est forcément ainsi, je m’en explique ci-dessous si vous avez le courage de lire jusqu’au bout !).
Dernièrement, ma femme m’a dit « tu as de la chance de pouvoir écrire aussi facilement » parce que j’ai rédigé un article pour sa newsletter à sa demande. En fait, rien n’est plus faux : ça n’a rien à voir avec la chance.
Cela m’évoque cette phrase d’un golfeur célèbre : « plus je m’entraîne et plus j’ai de chance ! »… J’ai la capacité de rédiger relativement facilement différentes sortes de textes mais c’est aussi parce que je m’y exerce sans cesse, voilà pourquoi !
De plus, cette capacité s’exprime surtout pour les sujets qui ne m’intéressent pas tellement en fait… Quand il s’agit de rédiger un article sur tel ou tel sujet, les mots viennent facilement, je n’ai pas besoin de me forcer ou même de me creuser la tête parce que, fondamentalement, il n’y a pas d’enjeu pour moi. En revanche, quand il s’agit d’un projet qui me tient à cœur (comme mes ouvrages de fiction en particulier), tout change : je me relis encore et encore, je ne m’y met que quand je me sens prêt et ainsi de suite… Alors, forcément, la productivité est tout autre (comprendre « faible, médiocre, décevante, insuffisante », digne de me faire virer si c’était mon gagne-pain en fait).
Du coup, cette bonne performance sur les projets secondaires se transforme en véritable piège : j’enchaîne ces « diversions » pour mieux masquer mon inspiration en panne (quand c’est le cas mais, depuis plus d’un an, c’est trop souvent le cas…). Car, depuis la parution de « Cette révolte qui ne viendra pas », je n’ai pas chômé : je suis en train de finaliser la version en anglais de « 365 jours d’école à la maison » (qui sera disponible uniquement en numérique et dont le titre va être « Montessori Homeschooling », publication effective dans ses prochaines semaines puisqu’on en est aux relectures finales). J’ai également préparé la version numérique de « Ayari, un pilote moderne » qui, en plus, va bénéficier d’une mise à jour et d’une extension (édition « revue et enrichie » comme on dit) par rapport à la version papier parue fin 2009.
Et ça, c’est juste pour parler de ce qui sort lors de ces prochaines semaines…
Pour en revenir au tome II de « Perdu dans le temps », ça fait déjà presque deux ans que j’y travaille et, puisque je n’en suis qu’au chapitre huit, on peut imaginer que je vais mettre encore un an pour le boucler !
Je ne devrais pas écrire cela car cette attente a sûrement quelque chose de décourageant pour tous ceux (et celles) qui ont aimé le tome un et qui attendent désormais le tome II avec impatience (ce qui est évidemment flatteur pour moi mais également source d’une certaine pression). J’ai déjà envoyé ces huit premiers chapitres à quelques privilégié(e)s et les retours très positifs que j’ai reçu en retour me font penser que je suis sur la bonne voie mais cela ne me permet nullement d’accélèrer pour autant (et pourtant croyez-moi, j’aimerais bien !).
Mais il suffit de me rappeler ce qui s’est passé pour le tome un (commencé en 1992, achevé en 2003…) afin de comprendre que l’écriture est forcément une activité lente, très lente même !
ps) rappel, « Perdu dans le temps » a désormais sa page sur Facebook à http://www.facebook.com/VincentTria
Wikipedia : John McCarthy (né le 4 septembre 1927, à Boston, Massachusetts – mort le 24 octobre 2011) est le principal pionnier de l’intelligence artificielle avec Marvin Minsky ; il incarne le courant mettant l’accent sur la logique symbolique.
À la fin des années 1950, il a créé avec Fernando Cobarto la technique du temps partagé, qui permet à plusieurs utilisateurs d’employer simultanément un même ordinateur.
En 1955 il dirige la Conférence de Dartmouth, lors de laquelle il présente le principe d’élagage alpha-beta, un algorithme d’évaluation jouant un rôle majeur dans la programmation d’intelligence artificielle, et notamment utilisé par la grande majorité des programmes d’échecs. Le programme Kotok-McCarthy est l’un des plus forts des années 1960.
Il est également l’inventeur en 1958 du langage Lisp.
Il quitte la MIT en 1962 pour créer le laboratoire d’intelligence artificielle de l’Université Stanford.