Le samedi 31 août dernier, mon fils Val et moi avons pu participer à une petite course d’endurance moto sur le circuit de West Mecapark.
Cette petite vidéo permet de comprendre à quoi cela ressemblait !
Val en profitait pour inaugurer sa combinaison “Dovi-replica” alors que je me contentais de l’équipement “local”… La météo (qu’on peut voir ici en arrière plan) n’était pas terrible mais ça s’est levé par la suite (ouf !).
Avec Val, il y a longtemps que nous sommes convaincus par l’intérêt de rouler sur des petits circuits avec des machines pas trop rapides. (voir nos expériences en la matières ici et là). Nous avons pratiqué les “track-days” avec des grosses motos et nous avons appréciés mais, désormais, nous privilégions le bon ratio entre “prise de risques” et “plaisir au guidon” qui est très favorable aux petites machines (sur des petits circuits, of course !). Mais faire une “vraie” course, voilà qui était nouveau. Val n’en n’a plus fait depuis son époque “Pocketbike” et moi, ça remonte à encore plus loin (Challenge Honda en 1979 !)…
Nous étions donc curieux de voir comment cela allait se dérouler…
La séance de qualifications s’est bien déroulée : on était prudents au début car la piste était humide… Mais ça s’est asséché par la suite. Lors de cette séance, on s’est vite rassurés sur notre niveau : on était loin d’être les plus lents !
Le maniement de ces machines était assez simple : on restait sur le rapport supérieur (4ème) tout le long et on se contentait du frein avant. Les pneus slicks offraient une adhérence surprenante (on faisait racler les repose-pieds !). Rien à signaler donc.
La course faisait 200 tours et il fallait se relayer toutes les vingt minutes et faire un ravitaillement (effectué par le staff sur place) tous les deux relais. Val prit le départ et plutôt bien puisqu’il était en tête au bout de 4 tours !
Ensuite, il se contenta de rouler raisonnablement afin de rester dans le groupe de tête mais sans prendre de risques. Quand vint le moment de mon relais, ça s’est également bien passé : même sans être aussi rapide que Val, j’arrivais à nous maintenir dans le top cinq des équipages.
Dès le début de la course, les chûtes ont été nombreuses et avec pas mal de casse de matériel (heureusement, pas de blessure !). Le but étant alors d’éviter les chûtes et de rouler régulièrement autant que possible. Dans la dernière partie de la course, il semblait qu’on était bon pour le podium… C’est donc très optimiste que je repris le guidon de notre pit-bike 110 pour continuer à enrouler.
Malheureusement, je me suis mis par terre tout seul après avoir élargi à l’épingle et n’avoir pas voulu couper les gaz pour ne pas perdre de temps… Résultat, j’en ai perdu du temps et pas qu’un peu !
Bon, j’ai pu repartir et je n’avais que le levier de frein avant qui était à moitié cassé. J’ai mis quelques tours à retrouver le rythme et, au moment où je me disais que cette chute allait juste rester un incident isolé, voilà que je remet cela… Mais, cette fois à un endroit rapide et je me suis pris “une vraie boite” qui m’a laissé un peu étourdi… Il semble que mes doigts aient glissés du levier au moment de freiner avec les conséquences qu’on imagine : j’ai tiré tout droit dans le bac à graviers et là, je me suis pris une vraie grosse baffe tout en évitant de me prendre le rail de sécurité par miracle… Là encore, j’ai pu repartir mais, cette fois, j’avais compris : retour aux stands et je passe le relais à Val.
Heureusement, la course était presque terminée…
Val a pu terminer en roulant fort, comme à son habitude, et nous avons donc quand même pu sauver la quatrième place (sans mes bévues, le podium nous était promis).
Moralité : pour rouler fort et avoir des sensations, mieux vaut le faire dans des bonnes conditions de sécurité et avec des motos qui ne vont pas trop vite… ça évite les (grosses) conséquences en cas de chute.
Une fois de nouveau chez nous, j’ai examiné mon équipement et j’ai pu constater que mon casque et mes gants étaient tous bon pour la poubelle !
Ceci dit, mieux vaut eux que moi… à part quelques bleus et égratignures, je m’en tirais à bon compte.