Cette semaine, après la conférence sur le Boeing 707, je vous propose une nouvelle déclinaison du thème « les succès significatifs ». Cette fois, nous allons nous pencher sur le cadre (c’est le cas de le dire !) du VTT et ce qu’il a fait au marché du vélo…
Voici la présentation sur laquelle je vais m’appuyer :
Attention, cette fois, je vous donne rendez-vous mardi 12 janvier (pas possible ce dimanche ni, finalement, ce lundi) à 20H00 heure française… Et cela va se passer sur YouTube, comme d’habitude à http://www.youtube.com/c/LefebvreAlain/live
Alain-Lefebvre.com est mon blog principal et va le rester. Mais j’ai également d’autres blogs thématiques qui, éventuellement, méritent un détour… Allez, un peu d’autopromotion pour commencer l’année en beauté !
Donc, Freedom Machine est un blog consacré à la moto, mais je ne me contente pas d’y raconter mes aventures de vroum-vroum (comme dirait mon épouse…), j’y propose aussi des analyses du marché comme cet article sur la situation paradoxale d’Harley Davdison.
La « Street » 750 : la machine de la conquête des marchés en croissance !
Du côté Simracing, je propose un site dédié à mon livre sur le sujet, mais qui propose aussi des articles d’analyse comme celui sur le bilan de l’année 2015.
Harley Davidson est une marque mythique dans le monde de la moto. Même des constructeurs bien implantés avec une tradition comme BMW et, dans une moindre mesure, Moto Guzzi ne peuvent rivaliser en termes d’image. Aux USA, avoir « sa » Harley fait partie du mode de vie « normal » du mâle américain (surtout s’il est blanc, riche et déjà un peu âgé…) qui s’assume totalement (je grossis le trait, mais, à peu de choses près, c’est bien cela).
En gros, la Harley classique, c’est ça : grosse, lourde et très équipée…
La firme plus que centenaire (fondée en 1903, BMW ne remonte qu’en 1909 et n’a commencé à produire des motos qu’à partir de 1919, Guzzi a été fondé en 1921…) semble être dans une position enviable : une image de marque très forte, une position dominante sur son marché et une très bonne fidélité de sa clientèle. Cela permet à HD de vendre cher des modèles, disons, rustiques. J’ai essayé plusieurs modèles de Harley : des machines anciennes (qui vibrent beaucoup) des machines récentes (qui vibrent toujours, mais un peu moins) et même une V-Rod qui est une moto intéressante, mais mal-aimée par la cible traditionnelle de la marque.
Une V-rod à moteur « Revolution » (conçu avec l’aide de Porsche) : une très bonne moto, selon moi, mais qui ne se vend pas…
Soyons honnête, en essayer une vous laisse une forte impression : voici une machine qui vit, vibre, gronde et même (dans le cas de la V-rod justement), pousse !
Pour certains, c’est le coup de foudre à vie… Pour moi, ce fut une expérience intéressante, mais sans plus. Ces motos sont tout de même très en dessous de ce qu’on peut attendre en termes de performances (et là, la performance n’est pas seulement la puissance, mais aussi la tenue de route et le freinage…) et d’agrément pour une machine de ce prix. Car les HD sont coûteuses : si vous trouviez les BMW trop chères, vous allez être servi avec les Harley !
Bref, d’une certaine manière, on peut dire que HD à pleinement réussi sa mission qui consisterait à vendre cher des produits (relativement) médiocres… Je sais que je vais en faire hurler plus d’un en écrivant cela, mais la plupart de ceux qui rêvent d’une Harley sont attirés par l’image liée à cette moto, pas vraiment à la machine elle-même et son comportement… Ben oui, la vérité blesse parfois. Mais il semble pourtant que la lune de miel entre Wall Street et « The Hog » soit bel et bien terminée désormais : le titre qui restait bien accroché au-dessus des $70 au milieu de l’année 2014 se traine désormais à moins de $50. Pourquoi cette soudaine désaffection qui ressemble même à une punition ?
Tout simplement parce que les investisseurs considèrent (avec raison) que la période de croissance de HD est terminée. Son marché de prédilection est saturé et la firme le domine de la tête et des épaules. Ce n’est plus sur cette (large) niche que des résultats juteux peuvent venir. Mais alors que faire ?
Il serait injuste de dire que la direction du constructeur se repose sur ses lauriers, car de nombreuses tentatives ont été faites ces dernières années. Il faut dire que, en dehors de son marché traditionnel, HD n’est nul part. Sur le créneau des machines tout-terrains, rien (alors que BMW, par exemple, a réussi à s’y implanter et connait même un réel succès avec sa lourde GS…). Sur le créneau des jeunes et des femmes, pas grand-chose pour ne pas dire, le bide. Sur les marchés des pays en voie de développement (ceux qui sont les plus porteurs en matières de croissance, demandez donc aux Japonais !), HD est tout bonnement inexistant avec ses machines lourdes et coûteuses.
La « Street » 750 : la machine de la conquête des marchés en croissance !
Pourtant, HD a bien un plan pour cet important segment et ce plan, c’est la ligne « Street », des machines de 500 et 750cc fabriquées en Indes et aux USA, pas (trop) chères, légères, modernes et performantes (tout est relatif sur ce dernier plan, surtout avec HD). La Street est LA moto qui va permettre à Harley Davidson de sortir de son statut étroit de « constructeur de niche » pour aller vers le statut plus enviable de « constructeur global » à gamme large et implantation mondiale. Mais, bien sûr, il faut encore que la Street ait du succès. Je n’ai pas encore pu essayer cette machine, mais les tests effectués par la presse semblent plutôt encourageants.
Reste à voir comme le réseau des distributeurs va accueillir cette moto qui cadre mal avec leurs ventes habituelles. Déjà qu’ils ont du mal avec la V-rod, la question se pose de façon encore plus cruciale avec la Street… Pour en avoir le coeur net, je suis allé faire un tour chez un gros concessionnaire HD, celui de Port Charlotte en Floride : sur le show-room, des dizaines et des dizaines de machines rutilantes… Mais pas une seule Street en vue !
Je m’adresse alors aux vendeurs, mais certains ne savent même pas de quoi je parle (ou alors, veulent ignorer ma question). Je parviens tout de même à coincer le chef et celui-ci me rétorque qu’ils n’en ont plus. En le travaillant un peu plus, j’arrive à savoir qu’ils en ont tout de même une, d’occasion, qui traine au fond de l’atelier. Comme j’insiste lourdement, il consent à me la montrer : c’est une Street 750 noire avec très peu de kilométrage. Non, je ne peux pas l’essayer, car la moto n’est pas prête, mais si je laisse mon numéro de téléphone ainsi que mon email, ils seront heureux de me prévenir dès qu’elle le sera… Évidemment, comme vous pouvez vous en douter, ce vendeur n’a pas repris contact avec moi depuis (deux mois déjà…).
Cela traduit bien ce que je redoutais : le réseau traditionnel n’est pas intéressé par cette nouvelle gamme. Et ça, c’est plutôt une mauvaise nouvelle pour le constructeur de Milwaukee (Winconsin) !
Voici une nouvelle série de conférences illustrant ce que peuvent nous apprendre les « succès significatifs » en allant au-delà de l’iceberg du succès…
Donc, pour commencer cette nouvelle série, je vous propose de débuter par l’histoire du Boeing 707…
Ce film est dérivé d’une histoire vraie (voir à https://fr.wikipedia.org/wiki/Seul_contre_tous_(film,_2015)). C’est un bon film (attention, c’est un bon film, pas un exceptionnel formidable, excellent…), intelligent et bien documenté. Comme quoi Hollywood sait faire ce genre de production, aussi. Hélas, que ce soit « Concussion » ou « The big short », ces films ne rencontrent qu’un succès très limité. D’un autre côté, une bouse comme le dernier Star wars déplace les foules. Fondamentalement, les gens ont le choix et font (presque systématiquement) les mauvais choix (c’est comme pour TF1, les gens peuvent regarder Arte -même si cette dernière n’est plus ce qu’elle était…- mais ils regardent tout de même TF1…). Il ne faut donc pas en vouloir aux gros méchants d’Hollywood : ces derniers produisent aussi des films respectables et intéressants… Problème, le public semble voter massivement en faveur des stupidités les plus crasses. Donc, donnons aux ânes ce qu’ils demandent raisonnent nos gros méchants et encaissons dans la joie et la bonne humeur !
C’est l’heure des bilans et il est toujours délicat d’émettre un avis objectif sur les nouveaux titres que nous avons pu tester cette année. Car 2015 a été incontestablement riche !
Assetto Corsa et Project Cars qui sont sortis la même année (en fait, c’est juste fin 2014 que la toute première version d’AC a été disponible…), que demander de plus ?
Oui, sur le plan de la richesse, 2015 est une très bonne année et ce serait vraiment mal placé de se plaindre… Mais sur les autres plans, est-ce si satisfaisant ?
Project Cars et Assetto Corsa face à face… AC à gauche.
En effet, nous avons des nouvelles simulations magnifiques, mais auxquelles il manque encore quelque chose… Avec le recul, désormais, il est facile de voir que tant Project Cars qu’Assetto Corsa manquent de quelque chose. OK, mais quoi ?
Cela pourrait être la finition par exemple. Assetto Corsa semble taillé uniquement pour les courses courtes et ne propose même pas de transition jour/nuit (sans même parler de la météo qui brille par son absence… OK, c’était facile, j’avoue). C’est pire encore du côté de Project Cars où il a tout, théoriquement. C’est dans le théoriquement que se situe le hiatus… Précisément. Project Cars n’a pas de grosse lacune, mais ça n’en fait pas une simulation complète pour autant, car ce tout n’est pas facile à mettre en oeuvre. Sans même parler d’une interface utilisateur absurde (d’autant que celle d’AC est très réussie…), il est impossible de se programmer une course de 24 heures au Mans avec son choix de voitures… Mais pourquoi donc, s’il vous plait ?
Le plus décevant c’est de voir que ces éditeurs, au lieu de travailler à corriger ces erreurs et/ou ces lacunes, sont occupés à porter leur titre sur console (AC) ou à proposer des contenus supplémentaires à télécharger dont le choix est sujet à caution (AC et Project Cars).
Soit ces éditeurs sont autistes (ne peuvent pas entendre nos plaintes) soit il n’en n’ont rien à faire…
2015 est aussi l’année où nous avons vu fleurir les mods payants. Personnellement, je n’ai rien contre ce principe qui en a fait hurler plus d’un. Ceux proposé par URD, par exemple, me semblent mériter les quelques euros demandés, mais, encore une fois, ce n’est que mon avis. En revanche, il semble aussi que certains veulent en profiter pour vendre des contenus mal ficelés et sur lesquels ils n’ont pas tous les droits nécessaires (voir cet article à ce sujet)… Et là, c’est déjà moins bien !
Pour en revenir et en finir avec AC et PCARS, je voudrais revenir sur les questions fondamentales qu’on se posait avant la sortie de ces titres. Pour AC, c’était Kunos Simulazioni saura-t-il faire une AI correcte (vu que c’était la toute première fois qu’il était intégrait un mode offline dans une simulation…) ?
Lors de la sortie initiale d’AC, on peut dire que ce n’était pas encore cela : l’IA était sage, mais justement un peu trop sage. Il semble que ce défaut soit enfin corrigé dans la toute dernière version… C’est en tout cas ce que pense « Empty box » (j’avoue, je n’ai pas encore pris le temps de vraiment tester cette dernière release…) et j’ai de bonnes raisons de lui faire confiance (d’une manière générale, je suis très en accord avec ses opinions…).
Ceci dit, Kunos Simulazioni doit encore faire des efforts : assez de DLC à faible valeur ajoutée, il faut compléter cette simulation et combler ses lacunes (mode online très perfectible par exemple).
Le bilan n’est pas aussi positif du côté de Sligtlhy Mad Studio (l’éditeur de PCARS). Pour lui, la question était encore plus crue que pour Kunos : « peut-on encore faire confiance à cet éditeur après les magistrales loupés que sont Shift et Shift/2 ? ». Et là, ce n’est pas seulement la qualité globale de PCARS qui est jugée, mais aussi le comportement de son éditeur (genre « promesses faites » vs « promesses tenues »…). Soyons clair : pour ce qui est de moi, je ne vais pas m’intéresser à la seconde itération de Project CARS. Une fois m’a suffi !
Ceci dit, il arrive qu’on puisse changer d’avis. Prenez Codemasters par exemple. La série des titres F1 de cet éditeur m’a vite lassé. Mais il semble que DiRT Rally (de ce même éditeur) soit intéressant :
Pendant ce temps, iRacing continue à tracer son chemin et propose des nouveaux contenus et de nouvelles facilités d’accès à son offre. Hélas, là aussi il y a à redire.
D’une part, tous ces nouveaux contenus ne sont pas tous aussi attractifs. Autant je suis heureux de voir arriver la fantastique boucle nord du Nürburgring, autant la McLaren F1 me laisse froid (question de goût, mais la F1 moderne ne soulève aucun enthousiasme chez moi…).
iRacing essaye de rendre son offre plus accessible avec des nouvelles séries de courses courtes et avec des châssis aux réglages figés. Cela va dans le bon sens, mais comme ces courses se déroulent sans le système de SR (safety rating), la discipline de course est absente et c’est simplement un jeu de massacre, comme n’importe où ailleurs…
Ceci dit, iRacing est désormais parmi nous depuis pas mal de temps et que cela plaise ou non, cette simulation a réussi à creuser son trou (un assez grand trou d’ailleurs !). Et puis, au niveau des contenus à venir, il va bientôt avoir Le Mans…
Game Stock, Car Extreme est également en train de s’installer durablement dans le paysage. La version 1.51 est excellente, ne lui manque que plus de contenus. Par exemple, je suis très fan de sa catégorie « F1 1975 », mais il lui manque un peu plus de diversité au niveau des voitures.
Mais il est clair que GSCE est vraiment ce qu’on peut faire de mieux avec rFactor comme base. Il s’agit vraiment d’une simulation à découvrir si ce n’est pas encore le cas.
En revanche, il semble que Reiza (le développeur de GSCE) utilise un poil trop la recette « je repackage rFactor autant que je veux » puisque son nouveau titre, Automobilista, n’est qu’une énième variation d’un même thème (voir cet article à ce sujet).
Reste le cas rFactor2… Alors que Project Cars et Assetto Corsa ont finalement pu sortir d’une longue période de gestation (pas parfaitement, comme on l’a vu plus haut, mais bon…), ce n’est toujours pas le cas de rFactor2… ça va bientôt être un record absolu en termes de temps passé en bêta !
Pourtant, il semble que les choses prennent enfin une tournure favorable dernièrement. Tout d’abord, les mises à jour se succèdent (on en est au build 1035 !) et les bons mods commencent à apparaitre… Enduracers vient de proposer sa série « Flat Six » qui est effectivement excellente.
Donc, il semblerait que, petit à petit, rFactor2 soit en mesure de prendre la place que l’état actuel de l’offre laisse encore vacante : une simulation qui soit à la fois complète ET moderne.
C’est raconter une histoire (oui, je sais, ça parait évident, mais vu la vacuité des productions récentes, je ne vais pas hésiter à rappeler des évidences…). Mais c’est surtout avoir une bonne histoire et parvenir à bien la raconter…
Donc, dans ce cadre bien balisé, je vous recommande d’aller voir « Le casse du siècle » (« The big short » ici) que j’ai vu hier soir. C’est un bon film (pas un excellent film, mais seulement et c’est déjà pas mal par les temps qui courent…) sur un sujet pas assez traité : la crise de 2008 (qui est, toutes proportions gardées, un événement au moins aussi important que le 9/11 et dont, pourtant, on parle trop peu). Attention, ce n’est pas un documentaire, mais un vrai film avec de vrais acteurs (le meilleur documentaire sur le sujet est sûrement « Inside job » sorti en 2010).
Il a aussi eu « Margin call » comme bon film sur la question, mais « The big short » est plus précis et va plus loin pour expliquer la mécanique de ce système intégralement corrompu (il l’est toujours, rien n’a changé).
I went with my son to see the latest Star Wars movie. The trailer for the film seemed pretty good, and the media had hyped up (incredibly so) the release of the film, my curiosity was peaked.
To say that I was disappointed is a complete understatement. Really, I even found this walk through nostalgia rather sad, a parade of the old actors completing the same scenes and script from the original Star Wars in 1977.
I loved the first Star Wars series, but I wasn’t ever a total fanatic. I can’t understand all the moviegoers that wear the same costumes as the actors in the movie (last night I even saw someone wearing a Choubaka outfit).
In brief, this latest installment of the Star Wars series (there will be others, yippee!) is significantly a lower level of quality. I’ll explain: if the audience finds this dull and uninspired movie great, it is because they were expecting greatness. The media hype that was spread everywhere, created an expectation by repeatedly hammering that this movie was, “the best movie ever, you have to see it, it will ignite your passion, you will adore it”. The logic is that by stunning the audience (with the movie trailer) and treating Star Wars as a sacred entity, the audience will be “governed by their emotion”. Voila, here is an example of the effectiveness of this logic.
Ce dimanche, je vous ai de nouveau proposé une conférence en direct sur YouTube. Cette fois, il s’agissait d’évoquer la solution Chromebook comme alternative à Windows (trop de souffrance !) ou Mac OS (trop cher pour beaucoup).
Je vous avais proposé un essai sommaire du casque Bell Bullit, mais, je dois avouer que, à l’usage, le bilan est de moins en moins positif : le casque est bruyant, peu confortable et il y a même des courants d’air derrière la visière !
Il était temps d’essayer de faire quelque chose pour améliorer tout cela, non ?
Il se trouve que j’ai pu mettre la main sur un Bell Vortex pour un prix dérisoire… Et j’ai donc tenté d’utiliser le revêtement intérieur de ce Vortex afin de remplacer celui d’origine qui est élégant, mais peu efficace, car trop fin (voir photo ci-dessous) :
Le revêtement d’origine du Bullit : élégant, mais peu efficace !
Or, il se trouve que les points d’ancrage du Bullit et du Vortex sont presque identiques… Il suffit de forcer un poil pour qu’on puisse remplacer l’un par l’autre. J’ai également utilisé un mousse supplémentaire entre la coiffe et la coque afin d’épaissir le rembourrage, un des points faibles du Bullit qui provoque (selon moi) cette sensation d’inconfort.
Voici ce que ce montage imprévu donne une fois ajusté :
Le revêtement intérieur du Vortex est noir et il se distingue bien ici… On voit surtout que le rembourrage est bien plus important, surtout au niveau des joues.
J’ai essayé ça et, miracle, c’est bien mieux !
Restait le problème de la visière peu étanche… Après quelques tentatives, je me suis aperçu que c’était surtout la fente de l’aimant qui était en cause. Donc, avec ce simple « joint » orange, la situation s’est nettement améliorée sur ce point précis :
Ce petit joint orange sert à obstruer la fente de la boucle qui tient l’aimant qui était trop ample d’origine…
Bref, avec un peu de système D, on peut transformer un casque beau, mais médiocre en un casque toujours beau, mais bien plus agréable…
J’ai accompagné mon fils pour voir le tout dernier Star Wars. La bande-annonce semblait correcte et le battage médiatique (incroyable ici !) autour de cette sortie avait réussi à éveiller ma curiosité.
Dire que j’ai été déçu par le film est en dessous de la vérité. En réalité, j’ai même trouvé triste cette collection nostalgique, ce défilé des vieux acteurs et, comble du comble, cette recopie du scénario du tout premier épisode (celui de 1977).
J’aimais bien la première série, mais je n’ai jamais été un fan-boy. Je ne comprends simplement pas les gens qui se déguisent en reprenant les costumes des acteurs (hier soir, il en avait même un déguisé en Choubaka !).
Bref, ce dernier opus de cette saga (il y en aura d’autres, hélas !) est significatif de la baisse générale du niveau (encore ce sujet !). Je m’explique : si le public trouve formidable cette production poussive et mal inspirée, c’est parce qu’elle est sidérée par l’ambiance. Le battage médiatique parvient à créer un contexte où il est dit, répété, martelé que c’est « le top du top, le film que vous attendiez, celui qui va raviver la flamme, prosternez-vous et adorez », point. Sidération et sacralisation sont le pendant logique du « gouverner par l’émotion ». Nous en sommes là.
All of the press in the U. S. have said it, the new film about Steve Jobs, who is played by Michael Fassbender, is a complete flop. But it is not alone. According to the U. S. press brigade, it appears that the time around Halloween was a complete failure for new movie releases.
I have seen all of the movies on the subject of Steve Jobs, and yes there are a lot of them, maybe too many. Therefore, the first reaction from the bored moviegoers; another movie about Steve Jobs? You have got to be kidding, right? (egal – Tu dois plaisanter, n’est-ce pas ?)
The movie focuses on the how Steve manages the release of all of his different products….. The launching of a product and of all of the products? Again, you have got to be kidding, right? (Ya, okay, I understand)
In short, there are some clear reasons why this movie misses its mark. However, even if you insist that “Pirates of Silicon Valley” is really the best movie on this topic, I still think that this latest movie, “Steve Jobs”, would be worth the trouble of watching if: you have a deep interest in this topic; and you are truly knowledgeable on this topic (because there are quite a few tacitly implied statements that naïve viewers may miss).
At first I was not convinced on the choice of Michael Fassbender to play the part of Steve Jobs, because their appearances are not alike, really.
But then, I need to admit, that this excellent German actor is very convincing. He brings a certain depth, and his acting is appropriate, (as much as I can judge, because Steve Jobs is the only great computer expert that I have not met in person).
Finally, Jobs is on the path to become almost like a myth, and the number of movies (too many) about this topic clearly demonstrate this. We, who have never known him, and more important have never worked with him; will not and could not ever be a part of this. But like most individuals of genius, these exceptionally bright leaders, by necessity, can also be exceptionally difficult to live with.
Après mes quelques expériences précédentes sur Periscope, je pense que je suis prêt à élargir la possibilité de suivre « en direct » mes petites conférences, en passant par YouTube qui offre cela désormais.
Donc, le sujet du jour : le processus créatif !
Je ne prétend évidemment pas expliquer le processus créatif globalement mais seulement comment il fonctionne pour moi (restons avec ce que l’on connait !).
La fouine (à gauche) est -de nouveau- copain avec face de crapaud réjouie (à droite)…
Bien entendu, c’est tout en anglais… Je ne vous propose pas une traduction, mais un résumé (avec mon grain de sel dedans, bien sûr !) :
Tout commence début 2014 avec la nouvelle réglementation concernant les moteurs : terminé les V8 de 2,4L atmosphériques, voici les « power units » hybrides, V6 de 1,6L avec turbo et récupérateur d’énergie. Les nouveaux moteurs ne plaisent pas à Bernie (Ecclestone). Officiellement, c’est une question de bruit : les nouveaux moteurs n’en font pas assez, parait-il (et c’est vrai, le vroum-vroum doit faire vroum-vroum… sinon, où va-t-on ?). Officieusement, Bernie a compris que cette réglementation signifiait le retour au pouvoir des grands constructeurs, ce qu’il ne veut évidemment pas.
Donc, Bernie grogne durant toute la saison 2014 dominée par Mercedes qui a su, mieux que les autres, s’adapter aux nouvelles contraintes : réglementation chassis codée au millimètre (jusqu’à l’absurde, mais dans le but de minimiser l’impact d’un talent comme Adrian Newey qui a énervé trop longtemps trop de monde…) donc, tout repose sur la performance des ces fameux « power units » très coûteux. Dans le même temps, Red Bull plonge au classement alors que l’écurie a dominé les trois saisons précédentes… Dur à avaler pour le patron de Red Bull Dietrich Mateschitz (qui n’est pas là pour l’amour du sport, mais pour faire valoir son poison en canette…). Du coup, les relations avec Renault (qui fournit le moteur des Red Bull) commencent à sérieusement se gâter.
La fouine tente de consoler le faucon… Faudrait faire mieux que cela, Bernie… ça tombe bien, j’ai un plan, Didi !
Du côté de chez Ferrari, tout ne va pas au mieux non plus : le nouveau patron de FIAT (qui possède Ferrari, rappel pour ceux qui rêvent…), Sergio Marchionne, en profite pour se débarrasser de Luca di Montezemolo. Officiellement, c’est parce que la Scuderia est au fond du trou (il en profite aussi pour virer Alonso, bien fait pour lui !).
Pour une fois, Luca est tombé sur un os : Sergio !
En fait, c’est plutôt parce que Luca n’est pas en phase avec Sergio côté stratégie commerciale alors que Sergio prépare la fusion de FIAT/Chrisler… Merci, ciao Luca !
Méfiez-vous de Sergio… Il n’en a pas l’air, mais c’est un malin !
En 2015, tout s’accélère. En coulisses du moins parce que, sur la piste, c’est bis repetita placent : Mercedes domine de nouveau et ne laisse que des miettes aux autres. Red Bull ne sort pas la tête de l’eau et Ferrari fait un peu illusion avec Vettel. Du coup, Dietrich Mateschitz continue à ruer dans les brancards : ça ne va plus du tout, tout est de la faute de Renault et on va se retirer de la F1 si on ne trouve pas un meilleur moteur, ah mais !
Toute la saison 2015 a été rythmée par ce psychodrame : Red Bull va-t-elle devoir se retirer de la F1 faute de moteur ?
Car, avec Renault, le divorce semblait consommé. Pendant ce temps, Bernie a réussi à convaincre Todt qu’il fallait faire quelque chose. Et, avec Bernie, ça se résume toujours à « donnez-moi plus de pouvoir »… Et il l’a obtenu !
Aujourd’hui, les choses sont enfin claires : Red Bull reste avec Renault, mais le moteur est rebadgé « Tag Heuer » (big money). En fait, depuis le début, Renault et Red Bull savaient qu’ils allaient rester ensemble, même si cette association continue sous un nom d’emprunt. Toutes les gesticulations tout au long de l’année n’étaient qu’un rideau de fumée… Eh oui !
Renault a fini par racheter Lotus (enfin, les dettes de Lotus !) pour avoir une écurie qui porte quand même son nom (sinon, pourquoi rester en F1, au prix que cela coûte !). Et Bernie a réussi à imposer le retour à une solution de type Cosworth : un moteur client à un coût plus raisonnable avec une balance de performance façon GT3 (ce qui, accessoirement, permet à Bernie de garder la main sur la manette : les grands constructeurs se tiennent tranquille et les écuries secondaires restent peu performantes, les constructeurs ne sont pas sages et, soudain, les écuries secondaires font un bond en performances…).
Moralité : en F1, le spectacle n’est pas sur la piste, mais dans les coulisses ! Cet article formidable nous montre combien nous avons été menés en bateau tout au long de l’année par Bernie et Red Bull. Magistral, la politique est devenue le seul spectacle de la F1 désormais… mais quel spectacle, quelle leçon !
Il est vrai que ce qu’on appelle encore la F1 aujourd’hui n’est plus qu’un lointain et triste souvenir de qu’était la F1 il y a quinze ans. Allez, je peux même mettre une date précise au déclin profond de cette discipline : le GP de Spa en 2000 avec la formidable bagarre entre Schumacher et Hakkinen… Après cela, terminé.
Il y avait un moment que cela m’ennuyait… Quoi ?
Eh bien, la partie de ma moto qui se trouve sous la selle : le support de batterie et des systèmes électriques…
Toute cette pièce de métal était dans un état lamentable : moche et rouillée !
Il était temps de s’en occuper. Sur ma Z1000, le support de batterie ne se contente pas de proposer une boite ouverte vers le haut où repose la batterie, elle accueille aussi tous les éléments électriques sur les deux côtés. C’est pourquoi j’ai beaucoup hésité à m’attaquer à ce travail : cela impliquait de tout démonter avec le risque de provoquer une ou plusieurs ruptures du circuit électrique au moment du remontage…
On voit sur ces images combien ce support avait souffert et demandait un peu de TLC (tender and loving care)…
L’intérieur de la moto, au niveau de ce support, n’était pas mal non plus…
Les papiers de couleur claire que l’on voit ici ont été mis en place pour protéger avant la peinture (et, oui, j’ai ai mis aussi autour de la chaine, après la photo…).
Grosse séance de nettoyage et ponçage avant la peinture pour ces éléments (le support est en plusieurs parties en fait). Et voilà la travail !
Happy end : la Z1000 a bien voulu démarrer du premier coup après le remontage, yes!
La conférence du jour portait sur le sujet suivant : ce qui n’est pas arrivé sur l’Internet alors que c’était annoncé (depuis 2000 et après)… Not happening on the Internet from Alain Lefebvre
Pour mes lecteurs francophones : mon ami Ron m’a suggéré de publier certains de mes posts en anglais afin d’élargir mon audience… Et comme Ron a pris la peine de traduire ce post, je ne pouvais qu’aller de l’avant pour l’en remercier !
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It’s been some time since I made a rule for myself; not to immediately react to current events, even if they stir my emotion. Therefore, after everything that happened in Paris last week, I let a week slide by before wanting to write about this tragedy.
And then a friend emailed me, and I thought it might be interesting to share our thoughts with you (his email is in italics and all of the rest is mine).
After noting the events of last week, I noted some similarities between what has happened after the tragedy of 9/11 and the attacks on November 21 in Paris. In both instances, laws were passed quickly,“ for security”, without involving the majority of the citizens. These laws have revolved around using the military, even if it is not certain about the effects of these actions (for instance, the current bombardments have had only a limited effect on ISSIS).
Indeed, the similarities are startling. One thing seems clear, however, governments rule by emotion. Shocking emotional events occur, some more intense than others, some more tragic than others. But the public’s opinion remains hypnotized by the event that has happened, until suddenly, it seems, the crowd will accept almost anything.
Governing by emotional response, is certainly not new (take the US response after Pearl Harbor). When a serious event occurs, then people want something done, now! Therefore, it is necessary to go and do something, even if nothing is certain (refer to the article by Cringely).
For instance, after 9/11, the number of people joining the armed services markedly increased. And some have noted that the discussions of M. Holland are similar to the discussions of George Bush after 9/11. And I am totally surprised by the number of people commenting in LeMonde (popular French newspaper) writing that the security measures (laws) have gone too far.
This talk has even expanded to the U.S. There have been requests to limit the use of encrypting electronic messaging (actually over and over again) or the crazy talk of Trump, campaigning about stopping the immigration of all Muslims into the United States. And then the bombing of ISIS, this has been really emphasized. The costs are huge, while the true effect is much more limited. But this action gives the impression that one is doing something.
It is important to note that our comments do not mean, in any way, justification or support of these crazy acts. But simply, we are disappointed to see that after these tragic events occur, they are used to manipulate people. Of course it is necessary to react and defend oneself, but it is very important how one reacts and not to react too quickly. But to go and bomb everything, without a clear, realistic and solid strategy, without understanding the real situation, without knowing how to stop and get out of the conflict is simply strategic guessing (actually this goes by the name of ,”the aims/targets of war, discussed by Clauswitz). This strategy could finish badly. But really, this could just be too much to ask of the Holland government.
Aujourd’hui, j’ai pu mener à bien ma seconde « conférence Periscope ». Cette fois, vous l’avez compris, le sujet portait sur l’Intelligence artificielle… Voici la vidéo de cette conférence :
Cela fait quelques temps déjà que je me suis fait une règle de ne pas réagir à chaud aux événements, même les plus dramatiques. Donc, après ce qui est arrivé à Paris, j’ai laissé s’écouler la semaine avant d’avoir envie de publier quoi que ce soit sur cette tragédie.
Et puis, lors d’un échange email avec un ami, j’ai pensé que notre échange pouvait être intéressant à partager avec vous (en italique, les message de mon ami, le reste est de moi)…
En passant, je vois un parallèle certain entre ce qui s’est passé après 9/11 et les attentats du 13 novembre. Des lois « pour la sécurité » sont passées à toute vitesse sans aucune discussion avec une écrasante majorité. On a recours à l’armée même si ça ne sert pas à grand-chose (les bombardements n’ont qu’un effet limité sur ISIS). Et l’opinion publique est pour.
En effet, le parallèle est saisissant.
Cela établit, définitivement, qu’on gouverne seulement par l’émotion désormais. Des chocs émotionnels plus ou moins intenses et plus ou moins dramatiques sont infligés à « l’opinion publique » et, celle-ci reste comme hypnotisée une fois que cela a eu lieu et, du coup, toute prête à accepter n’importe quoi dans la foulée.
Gouverner par l’émotion n’est sans doute pas nouveau (prend les US après Pearl Harbor). Quand un drame pareil arrive, l’opinion publique veut des mesures immédiates. Il « faut faire quelque chose ». Donc tout le monde va faire quelque chose, même si ça ne sert à rien (dixit l’article de Cringely)
Comme après le 11 septembre, le nombre de gens qui s’engagent dans l’armée explose. Quelqu’un a remarqué que le langage tenu par Hollande est très proche de celui tenu par Bush après 9/11. Et je reste sidéré par de nombreux commentaires sur lemonde.fr en réponse à des gens qui trouvent que l’aspect sécuritaire va trop loin.
Cette saloperie a même des répercutions aux US, avec des appels (encore et toujours) pour controller la cryptographie, ou ce con de Trump qui parle de ficher tous les musulmans aux US. Et puis bombarder ISIS. Super important de bombarder. Ca coute un bras, l’effet est limité mais ça donne l’impression qu’on fait quelque chose.
J’ai reproduit notre échange tel quel, sans aucune correction. Attention, nos remarques n’impliquent pas, d’aucune façon, une justification quelconque des actes de ces fous. Simplement, nous sommes désolés de voir comment cet événement est utilisé par la suite pour manipuler les peuples. Bien entendu qu’il faut réagir et se défendre mais pas n’importe comment et pas « à la va-vite ». Bombarder à tout va, sans stratégie lucide, réaliste et ferme, sans vision de la situation réelle, sans savoir comment on va s’arrêter et comment sortir du conflit (normalement, ça porte même un nom : les buts de guerre dirait Clausewitz), c’est simplement de la gesticulation. Et ça peut mal finir…
Mais bon, c’est peut-être beaucoup demander à Hollande et son gouvernement !
Ma première expérience avec Periscope a été strictement privée (seuls mes fils ont assisté à cette conférence sur l’Histoire avec un grand H…), mais, pour la prochaine, vous êtes invités !
Dimanche 22 novembre à 20H00 précise (heure française), je vais remettre cela avec, cette fois, « l’intelligence artificielle, à quoi s’attendre ? » comme sujet. Pour y assister, c’est simple : il vous faut installer l’application Periscope sur votre iPhone, iPad ou appareil Android et me suivre (cherchez « Alain Lefebvre », tout simplement). Lorsque je vais lancer la conférence, vous serez prévenu et invité à me rejoindre…
Pourquoi avoir choisi cette application plutôt que YouTube qui permet aussi des diffusions en direct ?
Eh bien, pour deux raisons : tout d’abord, YouTube est un peu contraignant et terme de configuration (il faut installer un encodeur) et, surtout, YouTube ne permet pas les commentaires en temps réel qui s’affichent sur l’écran du conférencier (alors que c’est justement l’intérêt principal de Periscope, car cela permet une interactivité bienvenue).
Mais, à l’avenir, l’idéal serait de diffuser sur les deux à la fois, si toutefois je décide de poursuivre l’expérience plus régulièrement… Mais n’anticipons pas.
Alors, et ce sujet « l’intelligence artificielle, à quoi s’attendre ? », pourquoi l’avoir choisi ?
Eh bien, j’avais prévu de faire un livre sur ce sujet, mais avouons-le, cet ouvrage n’avance pas pour diverses raisons… D’où l’idée de rebondir en transformant le matériel que j’ai déjà accumulé en une conférence interactive !
Initialement, j’avais justement prévu d’écrire ce livre pour mes fils afin d’attirer leur attention sur ce sujet que je juge important. Mais, avec ces « conférences Periscope », l’objectif est atteint avec une économie de moyens appréciables…
Pour vous préparer au mieux à ce mini-événement, je vous propose de voir (ou de revoir) la petite vidéo de présentation que j’avais préparé pour le livre (qui, finalement, restera à l’état de projet non-achevé) :
Evidemment, après la conférence, je vais publier la vidéo sur ce blog (comme la dernière fois) pour ceux qui auront manqué le rdv ou qui ne veulent pas s’embêter avec Periscope…
Plutôt que de réagir aux événements récents et dramatiques avec des commentaires sans intérêts, j’ai pensé qu’il valait mieux en profiter pour remettre en perspective ce qui vient de se passer, dans une perspective historique même…
Ce qui nous permet d’évoquer le rôle, l’importance et l’intérêt de l’Histoire avec un grand H. Une discipline mal comprise et trop souvent décriée alors qu’elle est (ou devrait être) à la base de notre compréhension des civilisations, les actuelles comme celles du passé (ainsi que celles du futur si on fait un petit effort).
Je vous propose donc l’enregistrement d’une conférence que j’ai réalisé pour mes fils et que j’ai diffusé (en mode privé, seulement pour eux) via l’application Periscope. Pourquoi avoir utilisé ça plutôt que Youtube qui propose aussi des diffusions en direct ?
Eh bien, Periscope permet de commenter en direct et l’orateur peut voir les commentaires et y réagir en temps réel.
J’avais prévu quelques slides, mais, finalement, je ne les ai pas vraiment suivis… Je vous les propose tout de même à toutes fins utiles.
Par la suite, je pense que je vais faire d’autres « conférences en direct » de ce type, mais, cette fois, je vous préviendrais à l’avance pour vous en faire profiter…
Desoto Speedway est un petit circuit oval (3/8 de mile, banking de 12°) situé sur la côte ouest de la Floride.
C’est là qu’hier soir, j’ai pu assister aux finales du championnat local en catégorie « Sprint car », « Modified » et « Late Model ». Les habitués d’iRacing connaissent bien ces voitures… Pour les autres, faites un effort d’imagination : du gros, du rustique, du puissant et ça tourne à gauche… Simple non ?
Eh bien croyez-moi, je ne me suis pas ennuyé une seconde en assistant à ces courses !
On peut dire que ce qu’on veut des américains mais ils ont le sens du spectacle, ça oui !
Les courses s’enchainaient presque sans temps mort et les « entre actes » permettaient d’aller sur la piste (mais oui !) pour rencontrer les pilotes et voir leurs voitures de près… Tout cela était très rafraichissant, surtout quand on connait le contexte des compétitions de sport-auto en Europe où le spectateur est, le plus souvent, le seul à ne pas être pris en compte par les organisateurs…
Là, c’était tout le contraire : dans ces compétitions d’un championnat local, nous étions vraiment aux bases du sport-auto US (d’où mon titre de « grassroots racing », le terme « grassroots » est souvent employé pour qualifier les mouvements politiques populaires, venant de la base), sur un petit circuit, avec relativement peu de spectateurs (quelques centaines tout au plus) mais où tout était pensé et tourné vers le spectateur et sa satisfaction. Le petit circuit permet de tout voir depuis les gradins et la succession de courses courtes permet d’enchainer les compétitions sans que celles-ci tournent à la procession forcément ennuyante.
Au lieu de critiquer les américains et de les traiter de bouseux sans culture (ne serait-ce pas un oxymore ?), on devrait s’en inspirer plus souvent sur certains plans… Le sport-auto en Europe aurait beaucoup à y gagner, c’est certain !
La course de Valence a rendu son verdict et je me suis trompé : Valentino Rossi n’a pas eu son 10ème titre à cette occasion…
Bien entendu, je suis déçu, car j’aurais de loin préféré que Vale soit titré plutôt que Lorenzo qui a prouvé, une fois de plus, qu’il était aussi rapide que peu charismatique !
Mais, si on veut être objectif, Lorenzo a clairement mérité ce titre en fait : il était le plus rapide sur l’ensemble de la saison, point. Rossi peut bien reprocher tout ce qu’il veut à Marquez : s’il voulait assurer ce titre, il fallait être plus rapide que Jorge, et c’est tout.
Certes, Rossi est parti de la dernière ligne à Valence… Et alors ?
Même s’il était parti de la seconde ligne (sa place habituelle cette saison), il n’aurait pas fait mieux que 4ème car il n’avait pas le rythme pour rester avec Lorenzo/Marquez/Pedrosa, c’est un fait. C’est d’ailleurs un bon résumé de cette saison : Rossi a été quelquefois dominateur (Argentine, Assen), mais pas assez souvent. Il a été régulier, mais pas assez pour contrer Lorenzo. Ce dernier est certes moins intelligent que Rossi pour tirer son épingle du jeu quand les circonstances s’en mêlent (Silverstone par exemple), mais c’est tout de même bien lui qui a gagné le plus de GP cette année.
Après cela, on peut bien écrire tout ce qu’on veut, mais les faits sont têtus : Rossi a fait une excellente saison 2015, mais ce n’était pas encore tout à suffisant pour coiffer une 10ème couronne !
Alors, qu’est-ce que ça vaut ?
Ce nouvel opus est-il aussi bon que les deux précédents ?
https://www.youtube.com/watch?v=4cDT4SRDws4
Cette fois, c’est la voix de Brad Pitt qui commente les (toujours très belles) images. C’était Ewan McGregor qui était la voix off des deux premiers… Peut-être Mark Neale aurait-il mieux fait de garder Ewan car « Hitting the apex » n’est pas tout à fait du même niveau que « Faster » et « Fastest » sans que je puisse tout à fait mettre le doigt sur ce qui lui manque…
Il est toujours difficile de réussir un bon documentaire sur la moto. Dernièrement, j’ai pu regarder « On any sunday, the next chapter » qui se veut la suite du légendaire « On any sunday » produit par Steve McQueen…
https://www.youtube.com/watch?v=2iDfmhZAiUA
Et bien, croyez-moi, la suite est bien loin de valoir l’original !
Bref, « Hitting the apex » se laisse regarder (c’est même bien mieux que « On any sunday, the next chapter », pas de comparaison !) mais si vous n’avez encore rien vu, il vaut mieux commencer par Faster !
Normalement, je préfère parler des livres que j’ai lus et qui m’ont plu. Pas cette fois. Le dernier livre de Philippe de Villiers connait un franc succès, mais, disons-le tout de suite, ce fut une déception pour moi. J’ai cru qu’il s’agissait d’une galerie de portraits (et, plus ou moins, il est présenté ainsi), mais c’est plutôt un pamphlet en faveur des idées du vicomte.
J’ai toujours eu du mal avec Philippe de Villiers. Un type de droite, bien à droite, vraiment à droite : l’avortement, c’est le mal… l’église, c’est le bien et ainsi de suite. De plus, le personnage est difficilement sympathique : un sourire crispé et des yeux toujours plissés comme s’il préparait un mauvais coup. Bref, pas vraiment ma tasse de thé. Mais alors, pourquoi avoir acheté son livre ?
Eh bien, je me suis fait avoir par la campagne de pub en faveur de cet ouvrage comme quoi les révélations du vicomte étaient propres à faire sauter la république. En fait, non. Il n’y a là que du déjà vu, su, connu. Et j’ai lu son livre entièrement, svp !
Je ne suis pas du genre à critiquer en me contentant d’un résumé rédigé par d’autres.
Il y a quand même du positif : c’est bien écrit, c’est en français correct (ça devient rare !) et il y a tout de même quelques idées et quelques vérités qui font du bien à lire. Mais, même avec cela, ça ne mérite pas le torrent d’éloges que j’ai pu lire et entendre çà et là. De Villiers met en avant ses idoles : Soljenitsyne, Poutine et James Goldsmith. Pourquoi pas dans le cas de l’auteur de « Une journée d’Yvan Denissovitch » (plus facile à lire que « L’archipel du goulag » !), mais, en ce qui concerne le célèbre judoka (Poutine est un sportif accompli et ceinture noire de Judo…) ou le milliardaire, j’ai déjà plus de réserves…
Donc, vous pouvez passer votre chemin l’esprit tranquille : vous n’êtes pas en train de manquer le livre de l’année !
De temps en temps, ça vaut la peine de ses poser les vraies questions. En répondant à mon fils, dernièrement, j’ai pu réaliser quel était mon but, mon but réel, en écrivant des livres et en les publiant. Tout d’abord, ce n’est pas de gagner de l’argent avec ça. Quand on connait les vrais chiffres, on redescend tout de suite sur terre. Pour vivre de sa plume (comme on dit), il faut vraiment vendre beaucoup de livres (j’insiste, beaucoup…).
Cela ne m’arrive pas souvent de faire des séances de signatures/dédicaces… En voilà une à Lyon pour mon livre sur les réseaux sociaux.
Mais, heureusement, ça n’est pas mon but. Pour s’en convaincre, il suffit de lire ma nouvelle « Un auteur à succès » pour comprendre que le succès, en tant que tel, n’est pas toujours le bienvenu !
En fait, au fil des années, j’ai réalisé que ce qui me plaisait le plus dans ce processus (écrire des livres et les publier), c’était deux choses : créer une oeuvre complète et interagir avec mes lecteurs.
Voyons d’abord la démarche de créer une oeuvre complète. Bon, ça peut paraitre un peu prétentieux de parler ainsi « d’oeuvre » mais laissez-moi m’expliquer : lorsque je me contentais d’écrire des livres techniques sur l’informatique pour des éditeurs (Armand Colin, Eyrolles, Dunod, etc.), j’avais exprimé le désire de publier aussi un livre de fiction (j’avais déjà le projet de ce qui allait devenir « Perdu dans le temps« ). Mon directeur de collection m’avait tout de suite mis en garde : « ne fait pas cela : tu es un analyste reconnu dans le milieu informatique, tu vas troubler ton image avec ce livre ». Voilà qui était bien dit : pour le bien de ma « carrière », je ne devais dévier du chemin tout tracé par le milieu !
Et donc, c’est sans doute en réaction à ce « conseil » que j’ai décidé de non-seulement écrire et publier de la fiction (en plus de mes essais) mais, si possible, de couvrir le plus de genres différents (SF, fantastique, récits courts, policier, guerre, espionnage et j’en oublie…). En France, on n’aime pas les « touche-à-tout« , c’est pas bien de viser large, faut rester dans sa case, avec son étiquette bien collée sur la tête… Désolé, non, pas pour moi.
Ici, mon but est de démontrer qu’on peut être un écrivain complet sans forcément se laisser cloisonner dans une spécialité. C’est dans ce sens que je veux réaliser une « oeuvre complète »…
Ensuite, penchons-nous sur les interactions avec les lecteurs, mes lecteurs. Pouvoir lire leurs réactions, pouvoir bénéficier de leurs corrections, pouvoir même dialoguer avec eux dans quelques cas. C’est toujours formidablement gratifiant et enrichissant. Mais, là encore, tout est une histoire de mesure : si j’avais un forum très fréquenté, ça serait sans doute beaucoup plus décevant, surtout quand je lis les réactions des « fans » sur des sites comme GP Inside… Les trolls sont partout, même dans les sports-mécaniques et, tout de suite, ça calme !
Donc, n’hésitez pas, laissez-moi un message (écrivez à « alain @ alain-lefebvre.com », sans guillemets et sans les espaces bien sûr !) ou bien laissez un commentaire sur mon blog, j’y réponds toujours quand c’est justifié. Merci d’avance.
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