Nous vivons une époque extraordinaire et il n’y a pas de quoi s’en réjouir !

Eh oui, comme le précise le titre de cet article, une période “extraordinaire” ne rime pas forcément avec “formidable”. Après tout, les guerres et les grandes catastrophes sont, elles aussi, des événements extraordinaires…

Et la censure est là pour bien nous rappeler que nous vivons une époque “spéciale”…

Une crise sanitaire ? Où ça ?

Bref, notre présent est dominé par les tenants et aboutissants de ce qu’il convient d’appeler la “crise sanitaire” mais qui est, en réalité, une crise de société très profonde. Durant ces derniers mois, nous avons constaté, souvent avec effarement, que beaucoup de règles qu’on croyait bien établies ont été balayées, oubliées, contredites et même interdites !

L’obligation de soigner, le débat contradictoire, la prudence scientifique, le droit à une pensée libre et le droit de l’exprimer, entre autres… Tout cela serait de l’histoire ancienne (jusqu’à ce qu’on nous explique que, en fait, ça n’a jamais existé…) face à une “urgence sanitaire” qui nous contraint à respecter des ordres absurdes et contradictoires, le tout sans broncher svp.

La réalité (et la brutalité) des faits oblige à reconnaître que nos gouvernants sont en guerre ouverte contre nous et, encore un élément extraordinaire, qu’une grande partie de la population (une large majorité) ne semble pas s’en rendre compte.

Ceci dit, avant d’aller plus loin sur ce triste présent, il faut se remémorer quelques épisodes d’un passé relativement récent pour s’apercevoir que nos gouvernants agissent contre nos intérêts depuis un certain temps déjà. Et s’ils le peuvent, c’est principalement grâce (ou à cause) de la passivité des gens. Passivité qui, de plus, est largement encouragée et entretenue, nous y reviendrons.

Une longue période de déceptions

Les vingt dernières années ont été lourdes de revers de toutes les sortes et d’amères déceptions. Que ce soit en France, au niveau européen ou américain, les gouvernants se sont évertués à nous mentir et à nous flouer, encore et encore. Et tout cela dans la plus parfaite impunité (pourquoi se priver après tout ?).

On pourrait revenir sur les attentats du 9/11 ou sur la conduite de la seconde guerre en Irak (ou ce qui s’est passé en Libye) mais je crois quand même que le plus marquant et le plus déplorable reste tout de même le traitement de la crise de 2008. Pour faire court, contentons-nous de rappeler qu’il s’agit d’une crise mondiale qui a été causée uniquement et entièrement par l’avidité sans borne des banquiers (une simplification, certes, mais nécessaire pour un article forcément limité). Les dégâts et les victimes ont été innombrables et qu’a-t-on fait ?

Eh bien, vous comprenez, on a sauvé les banquiers, hein… Il faut savoir respecter certaines priorités, n’est-ce pas ?

Selon moi, c’est vraiment là qu’on (nous, nous tous en tant que peuple) a perdu le contrôle et que les gouvernants ont réalisé qu’ils pouvaient tout se permettre, que ça passait sans problème. Depuis, les mensonges et les scandales (qui ont toujours existé, bien sûr) sont allés crescendo dans l’indifférence générale. Il y a bien des lanceurs d’alertes et des journalistes d’investigation mais qui les écoutent ?

Personne ou presque parce que la population est totalement anesthésiée. Et si c’était bien cela qu’on nous avait fait subir, une anesthésie générale ?

Et si tout cela était le résultat d’années de préparation ?

Personnellement, cela fait des années que je tente d’alerter sur la baisse générale du niveau intellectuel que je constate autour de moi et que je dénonce le rôle des médias dans cette affaire. J’ai toujours été frappé par l’absence de réaction face à ce phénomène, même de la part de ceux que j’estimais (encore) épargnés.

Donc, on peut s’étonner de la docilité des gens mais on peut aussi admettre que le travail de fond réalisé par les médias dans ce sens pendant ces dernières décennies a fini par porter ses fruits. En effet, comment nier que la promotion et la diffusion systématique des contenus les plus abrutissants soit en constante augmentation dans toutes les principales chaînes de TV et de radio ?

Auparavant, on avait des animateurs un peu beaufs (genre Patrick Sébastien) mais ça ne suffisait pas, il fallait aller à plusieurs crans au-dessus avec des animateurs carrément les plus vils (genre Cyril Hanouna). Les programmes de télé-réalités sont devenus tellement prisés que même les services comme Netflix ou Prime Vidéo en proposent !

Toute cette évolution négative (toujours abaisser le niveau, jamais le relever) a forcément produit des effets et on peut les constater en voyant nos ados se régaler des vidéos les plus débiles sur YouTube ou Tik-Tok. Si encore ce n’était visible que chez les ados mais tout le monde est touché, aucune tranche d’âge n’est épargnée, le mal est fait et il est généralisé.

Mais comme le labeur des médias ne suffisait pas tout à fait, nos bourreaux ont ajouté la force des algorithmes. On constate avec stupéfaction que Google (avec YouTube), Facebook et Linkedin censurent à tout va depuis quelques mois et avec une efficacité digne d’éloges. L’expression dissidente est étouffée avec une précision et une vitesse que l’ancien politburo soviétique n’aurait jamais pu espérer !

La crise sanitaire ou un test à (très) grande échelle

Ce que nous vivons depuis presque deux ans s’apparente de moins en moins à une crise sanitaire sérieuse à cause d’une épidémie foudroyante et super-dangereuse mais bien à une expérience de contrôle des populations (propagande, censure, coercition) dont les résultats dépassent les espérances les plus folles de ses promoteurs.

Comment imaginer qu’on allait pouvoir, si facilement, remplacer toutes les démarches scientifiques (qu’on croyait naïvement comme bien implantées… ah !) par des injonctions primaires de type “taisez-vous et croyez-nous”… et ça marche !

Comment pouvait-on imaginer qu’on allait pouvoir, si facilement, remplacer tous les débats contradictoires par l’ostracisme et le respect de la “ligne du parti” sans discussion d’aucune sorte ?

Ah ça si Staline et Mao sont en train de nous observer en ce moment, nul doute qu’ils doivent être en train d’applaudir avec admiration !

Un procès de Nuremberg, vous y croyez ?

On peut toujours espérer qu’on finira par organiser un méga-procès de Nuremberg de l’ère moderne où tous les truqueurs et tous leurs collabos serviles (journalistes et médecins qui ont marché dans cette combine toute honte bue) seront jugés, condamnés et punis de ce qu’ils viennent de nous faire subir (et ce n’est pas terminé, hélas) mais, franchement, j’y crois de moins en moins.

Tant que la bêtise et le conformisme à tout prix régneront, cette ambiance délétère continuera. Et, quelque part, je comprends ceux qui nous opprime : pourquoi se priver, ce troupeau a choisi sa servitude, qu’il se fasse tondre puisqu’il est d’accord !

Le pire n’est jamais sûr

On dit que c’est la perte de l’espoir qui finit par tuer le naufragé… Et si c’était la perte de son âme qui égarait le peuple ?

Avec pour seuls horizons des distractions dépourvues de sens et une consommation exacerbée mais frustrante, les corrompus qui tentent de nous égarer ont presque réussi à nous perdre, effectivement. Mais tout espoir est-il perdu ?

Non, évidemment non. Même aux plus sombres heures de notre histoire, il y a toujours eu un sursaut qui nous a permis de repartir. Pour cela, l’engagement de la majorité n’est pas nécessaire. Il suffit à quelques-uns d’impulser le mouvement pour que le reste suive, tôt ou tard. La faible lumière de la résistance débouchera sur une aube glorieuse. Il faut y croire et agir car “c’est la nuit qu’il est beau de croire à la lumière”.

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2 réponses à Nous vivons une époque extraordinaire et il n’y a pas de quoi s’en réjouir !

  1. yves dhalluin dit :

    Bonjour Alain le premier conditionnement de l’homme moderne fut le réveil et maintenant les bip pour le téléphone ,pour la cuisson ,pour la ceinture ,pour l’ouverture de porte,pour la carte bancaire etc l’homme vivant dans des stabulations humaines(hlm)va tout seul,( comme la vache à la traite),là ou on lui dit ;il est décervelé et devenu inapte et peureux pour assumer ses convictions face aux autres,s’il en a ;toute ma vie j’ai revendiqué le droit d’avoir mes opinions(sans pour autant affirmer que j’ai raison;)dans ce cas tu es considéré comme original et rebelle face à toute autorité ;je m’arrete là bonne soirée ;àbientot Yves

  2. Jacques Caroff dit :

    Votre analyse est simple, rigoureuse et terriblement juste.
    Merci beaucoup.

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