==== mise à jour du 7 février 2011 : je viens d’en faire un livre, voir à http://www.alain-lefebvre.com/livres-perso/publier-sur-ipad-kindle-mon-nouveau-livre-sur-la-publication-numerique/ ====
Publier pour le numérique : iPad, Kindle, Epub et autres incontournables…
Il y a longtemps que je voulais rédiger cet article mais, finalement, j’ai bien fait d’attendre un peu car je n’ai pas arrêté d’en apprendre ces derniers temps sur ce domaine !
Il est vrai qu’il s’agit encore d’un domaine très immature et où les “terres vierges” sont légions… Bref, cet article ne doit pas être pris comme définitif sur le sujet mais cela devrait tout de même vous permettre d’en savoir plus sur “comment publier un livre pour les plates-formes numériques”…
Ces plateformes commencent à se multiplier mais je vais limiter mon propos aux deux tablettes de lecture” les plus en vue : le Kindle d’Amazon et l’iPad d’Apple. Mais en fait, traiter l’iPad permet de traiter aussi les autres lecteurs d’eBooks comme celui de la Fnac, celui de France-Loisirs ou ceux de Bookeen car tous reposent sur le format Epub. Seul le Kindle reste encore accroché au format mobipocket mais on peut imaginer que, à l’avenir, même Amazon devrait supporter tôt ou tard le format Epub.
Le Kindle : populaire aux USA, quasi-inconnu en France
Commençons par le Kindle. Je sais que le Kindle n’est pas encore très populaire auprès du public français tout simplement parce qu’Amazon n’a encore fait aucun effort en direction de ce marché : la “kindle store” n’est disponible qu’en anglais (en fait, il a deux kindle stores : une pour le marché US et une pour UK) et les titres disponibles sont en écrasante majorité en anglais. On peut dire qu’Apple a fait un bien meilleur travail avec l’iBooks store (pour l’iPad) qui a été rapidement disponible en français et avec une offre de titres dans notre langue qui n’est pas ridicule.
Cependant, Amazon a toujours procédé ainsi : le site marchand en français est apparu bien après la version anglaise et il a pourtant été un succès au bout du compte.
Bref, revenons au Kindle. C’est par cette plateforme que j’ai débuté mon expérience en la matière en janvier 2010 (c’est-à-dire justement au moment même où l’iPad était annoncé) car mon raisonnement était le suivant : il y a peu de titres en français sur la kindle store et cela va me permettre de “sortir du lot” avec mon livre “Perdu dans le temps“.
Un raisonnement qui s’est avéré juste puisque les ventes ont décollé rapidement, preuve qu’il y a des clients francophones équipés de Kindle et désireux de lire des livres dans notre langue.
Donc, pour publier pour le Kindle, il faut d’abord se créer un compte sur Amazon DTP (DTP pour Digital Text Platform). Amazon DTP est une très belle web application qui est gratuite et tout en anglais (quelle surprise !). Le gros du travail réside évidemment dans la préparation des fichiers que vous allez télécharger sur DTP afin de publier votre livre dans la Kindle Store. je dis LES fichiers car il y en aura au moins deux : la couverture d’une part et le texte d’autre part.
Pour la couverture, c’est simple : il faut faire un fichier JPEG ou PNG en quadri (même si le Kindle n’affiche encore qu’en N&B, l’application Kindle elle est disponible pour de nombreuses machines et la plupart sont capables d’afficher les couleurs…) et d’au moins 600 pixels en hauteur. Si vous ne savez pas faire cela, adressez-vous à un graphiste pro ou demi-pro qui sait bien faire ce genre de travail…
L’édition numérique et l’édition papier : deux mondes distinct !
Le vrai travail se situe sur le tapuscrit lui-même. Car une édition numérique est bien différente d’une édition papier et ce n’est rien de le dire !
Quand vous préparez un livre destiné à être imprimé, vous travaillez dans le cadre d’un format et de dimensions connues à l’avance. Votre pagination ne va pas varier au grè d’un changement de police de caractères car, de toutes évidences, votre futur lecteur n’a pas cette possibilité !
Tout change avec un ebook car le lecteur peut “personnaliser” son mode de lecteur plus ou moins en profondeur : il peut choisir l’orientation du texte, la taille de la police et même dans certains cas la fonte de caractère. Tout cela impacte fortement la pagination, le découpage du texte, son aspect et le placement des illustrations (quand il y en a). On n’est plus du tout dans le cadre bien connu des dimensions et du format immuable qui prévaut dans le cas du papier.
Donc, vous pouvez oublier tout ce qui est “autour” de votre texte : en-tête, pied de page, notes de bas de page, etc. Tout cela n’apparaîtra pas. La notion même de “page” est à reconsidérer : il faut plutôt visualiser votre contenu comme une page continue (qui peut être fort longue) avec seulement quelques ruptures au fil des chapitres et sections.
Du coup, la pagination totale de votre ouvrage peut varier sensiblement et il n’y a plus de valeur absolue comme on est habitué à avoir dans l’édition papier…
Du coup, dans une certaine mesure, on peut dire que la finalisation du tapuscrit est plus simple mais ne vous réjouissez pas trop vite… Il y a moins de travail d’un côté et plus de l’autre !
Je vais vous décrire ce processus mais je vais d’abord commencer par la démarche que j’employais avant de trouver l’outil idéal (Jutoh) que je vais présenter un peu plus loin. Si vous êtes pressé, sauter directement à la section “Jutoh” mais je vous recommande plutôt de prendre votre temps et de lire aussi la section ci-dessous car il y a des notions importantes qui y sont traitées…
Formater son texte en deux versions : HTML et Epub
Imaginons que vous partiez d’un document MS-Word qui contient l’ensemble de votre texte. MS-Word n’étant pas un format recommandé par Amazon DTP (le format PDF est lui aussi vivement déconseillé par Amazon DTP…), il faut donc convertir votre précieux texte dans un autre format… En regardant ce que recommandait Amazon DTP, je me suis décidé pour le HTML. Les éditeurs HTML sont nombreux mais j’ai arrêté mon choix sur SeaMonkey, un browser bien équipé plus ou moins dérivé de Firefox.
On peut faire autrement car il existe des programmes permettant de générer directement un .prc (l’extension du format mobipocket) à partir d’un document MS-Word ou d’un PDF… Et c’est le cas du Mobipocket Creator disponible gratuitement depuis http://www.mobipocket.com/en/downloadsoft/productdetailscreator.asp
Mais cet outil ne fonctionne que sous Windows et je travaille sur Mac, j’ai donc opté pour une autre voie… Formatter en HTML.
Avec SeaMonkey, j’ai pu faire un copier/coller de mon texte et avoir une version HTML de mon tapuscrit en un tour de main… Alors, faire du HTML standard, ça suffit pour formater un livre prêt pour Amazon DTP ?
Hélas non, ça serait trop simple !
Car le format mobipocket choisit par Amazon est certes dérivé de HTML mais il contient en plus certains tags spécifiques (non standard of course !) qu’il est indispensable d’employer… Ces tags sont nécessaires pour définir la table des matières et les ruptures de page (pour délimiter les chapitres). Il faut donc insérer ces tags directement dans le code HTML avec votre éditeur (SeaMonkey permet de faire cela puisqu’il donne aussi accès au code pur en plus du mode “wysiwyg”).
Basé sur HTML mais un HTML très rustique !
Tiens, pendant qu’on y est, parlons donc un peu de HTML car, finalement, c’est bien ce format quasiment universel (c’est celui des pages Web !) qui est à la base de tous les ebooks. En effet, mobipocket est basé sur HTML, comme je viens de le souligner, mais il se trouve que c’est également le cas du format Epub… Donc, vous allez forcément penser que si c’est du HTML, ça veut dire qu’en terme de mise en page, on peut faire plus ou moins la même chose que sur les pages du Web… Oui et non : oui, vous avez le droit de penser cela et non, ce n’est pas le cas mais alors pas du tout !
C’est bien du HTML mais un HTML qui ressemble fort à ce qu’on avait en 1994 avec la version 1.0 de ce standard… Pas du tout ce qu’on faire aujourd’hui avec la version 4 (et la version 5 est en train de prendre position…). Et ce niveau de HTML est terriblement limité : pas gestion des tables (pour faire des tableaux ou pour faire de la mise en page un peu élaborée), pas de placement précis des images et ainsi de suite… On doit se contenter des fonctions de base ce qui fait un sacré retour en arrière par rapport à la mise en page permise par les traitements de texte modernes ou à ce qu’on peut faire en matière de design de page web aujourd’hui. Mais bon, cette rusticité a du bon (ça évite de faire des erreurs et des fautes de goût !) et c’est pour tout le monde pareil. Et n’allez pas croire que le format Epub soit mieux placé que le format mobipocket sur ce plan… Il y a des différences entre les deux mais elles sont minimes. Mais l’avantage, c’est que votre texte une fois mis en conformité avec ces limites peut servir de base pour une génération à la fois au format Epub et au format Mobipocket… On ne peut être perdant sur tous les tableaux !
Comment obtenir une preview à partir de DTP ?
Une fois que vous avez formaté votre tapuscrit à la sauce HTML+tags spécifiques mobipocket (comme <mbp:pagebreak /> pour les ruptures de chapitres), vous pouvez charger le tout sur Amazon DTP. Je l’ai déjà dit, cette application est très bien faite et facile à utiliser (à condition de comprendre l’anglais of course !) mais elle présente tout de même un défaut : elle ne permet pas de récupérer son livre une fois celui-ci mit au format Mobipocket par Amazon DTP. Vous pouvez seulement faire une “preview” de votre livre dans une fenêtre du navigateur et cette visualisation est un peu approximative. Difficile de se contenter de cela. Amazon diffuse bien gratuitement un outil qui permet de faire cela mieux et en local sur votre machine : le “Kindle previewer” (existe pour Windows et pour Mac). Cet outil permet un rendu déjà bien fidèle de ce qu’affiche le vrai Kindle mais il impose d’avoir le fichier au format mobipocket de disponible…
Il existe bien une astuce compliquée pour obtenir le fichier au format final kindle (.azw) et la voici :
First, go to the Upload & Preview page for the title you’re publishing
Right click the “Download HTML” link and copy the link location
Paste the link into another browser window
Replace the “zip” with “azw” in the “file_type” part of the URL, then hit Enter
Firefox will tell you to save a .zip file – go ahead and save it
Rename this file so it has a .azw ending, then copy it to your Kindle
You should now see your title on your Kindle!
Bref, une fois satisfait, vous pouvez terminer la définition de votre ouvrage, choisir le prix et ainsi de suite. Il faut prévoir un délai (au moins 2/3 jours) avant que votre ouvrage soit validé par le staff de Amazon DTP qui sont très attentifs aux questions de droits : il va falloir prouver que vous êtes bien le détenteur des droits le cas échéants…
Et si vous faites une mise à jour quelques semaines après votre première mise en ligne (par exemple), le délai de validation est de nouveau là (et pendant lequel la version précédente n’est plus disponible à la vente !), il faut le savoir.
Voilà pour la partie concernant le Kindle. Voyons comment générer un livre au format Epub maintenant…
Mettre un livre au format Epub sur un Mac…
En partant d’un PDF ou d’un document Word, vous avez pas mal d’outils qui vous proposent de générer directement un fichier au format Epub comme Stanza ou Calibre. Mais vous n’avez alors aucun contrôle sur le résultat produit et vous ne pouvez passer en mode édition si nécessaire. Il y a aussi la toute dernière version de Page (iWork 09) qui prétend pouvoir exporter votre document au format Epub mais, à l’usage, cette fonction export se révèle tellement limitée (pas de support de la table des matières par exemple) qu’elle est inutilisable dans le cadre d’un travail sérieux…
J’ai donc cherché ailleurs et j’ai trouvé Sigil, un projet open source qui adresse précisément ce besoin et qui le fait pour toutes les plates-formes habituelles (Windows, Mac OS mais aussi Linux).
Je ne pouvais repartir de ma version en HTML (car elle contient des tags spécifiques) et j’ai donc employé le copier/coller pour recréer tous les chapitres dans un projet Sigil.
Sigil n’est pas encore un outil complètement achevé et je suis tombé sur des limites et sur des bugs qui rendaient son utilisation pénible et frustrante…
L’outil idéal qui permet de n’avoir qu’une version de son tapuscrit : Jutoh…
Frustré par les limites de Sigil, j’ai repris mes recherches de l’outil idéal et je suis tombé sur Jutoh. Sigil est gratuit et Jutoh est payant (mais pas cher selon moi), certes. Mais, au bout d’un moment, il faut bien admettre qu’on n’en a que pour son argent… Et avec Jutoh, je suis pleinement satisfait d’y avoir “investit” quelques euros (24€, ce qui est très raisonnable pour un logiciel de cette qualité) !
Pour Jutoh, le point d’entrée idéal est un fichier au format ODT (Open Office). J’ai donc convertit mon document Pages en document Word afin de pouvoir l’importer dans Open Office et le sauver au format ODT (vous suivez ?). Open Office est gratuit, on ne va donc pas se plaindre…
Une fois que vous avez votre “source” au format ODT, Jutoh l’avale, le convertit et le transforme en un projet Jutoh tout à fait utilisable. La génération de la table des matières et l’insertion d’images sont faciles. Et, cerise sur le gâteau, si vous avez installé correctement le Kindle Generator, Jutoh est capable de générer aussi une version mobipocket que Epub de votre ebook. Ce dernier point est important car il permet de n’avoir qu’une seule version de votre tapuscrit et, pour l’avoir fait, je peux vous assurer qu’il est pénible et aléatoire de devoir maintenir deux versions d’un même texte…
Publier pour iBook (iPad)… Pas simple !
Même si le format Epub est largement reconnu, vous avez sûrement envie que votre livre soit disponible sur la librairie iBooks d’Apple, spécialement mise en place pour l’iPad… Oui mais ce n’est pas si simple !
Tout d’abord, pour ouvrir un compte sur iTunes Connect, il vous faut un Apple ID (l’identifiant des développeurs) et un numéro fiscal aux USA… Gasp, voilà que ça se complique sérieusement !
Heureusement, j’ai pu passer par celui de Laurent Poulain qui vit à Boston. Et ce n’est pas fini !
Il faut aussi préparer son livre grâce à l’application iTunes Producer (à télécharger depuis iTunes Connect) qui n’est disponible qu’en version Mac OS… Etonnant non ?
Là aussi, pas de problème pour moi. Enfin, quand vous avez réussi à franchir toutes ces arcanes, votre ouvrage est enfin chargée sur iTunes Connect avant d’être validée par le staff Apple (ici aussi, comptez un délai conséquent, pire qu’avec Amazon !) pour finalement apparaître sur iBooks et donc sur l’iPad de vos proches, YES !
Un point-clé, la distribution
Il y a un élément qui ne change pas avec le numérique, c’est l’importance d’être bien distribué, surtout vis-à-vis du marché français, je m’explique… Aux USA, l’approche est plutôt ouverte, à part chez Apple où c’est un peu plus compliqué, les auteurs indépendants sont les bienvenus et on ne vous demande pas quelle est votre “part de marché” avant de vous ouvrir un compte sur Amazon DTP ou autre.
En France, c’est l’inverse, les auteurs indépendants sont méprisés et à chacune de vos demandes vous obtenez un “qui tu es toi ?” si même vous obtenez une réponse… Donc, si vous voulez voir votre ouvrage dans les pages des sites spécialisées comme Numilog ou des nouvelles librairies numériques comme celle de la Fnac.com, inutile de demander directement, ce n’est pas prévu et on ne vous répondra même pas. Il faut passer par un dis-tri-bu-teur, point. Actuellement, il y a 3/4 distributeurs principaux qui officient dans le monde de l’édition numérique. Je les ai tous sollicités et seul Immatériel m’a répondu (positivement, en plus !). Donc, j’ai pu charger mes livres sur la plate-forme d’Immatériel et ainsi les voir s’afficher sur les sites d’Epagine, Feedboks, Dialogues, Fnac.com et même Apple iTunes (iBooks iPad), ouf !
Conclusion
J’évoquais déjà ici les avantages du livre numérique sur le livre papier du point de vue du lecteur. Mais pour un auteur indépendant, l’édition en numérique a bien des avantages à condition de maîtriser les aspects techniques que nous venons de détailler (et qui sont à la portée de tous, pas besoin d’être un geek pour arriver à faire un ebook !). Tout d’abord, il n’y a plus de pagination minimum… Dans le monde de l’édition papier, vous n’êtes pas pris au sérieux si votre livre fait moins d’une centaine de pages. Ici, la notion de pagination est tellement variable que, du coup, elle est absente : sur les librairies numériques, vous remarquerez que vous n’avez presque jamais d’indication de volume sur l’ouvrage qui vous est présenté… Saut quand on peut télécharger un extrait (gratuit). Si on sait que l’extrait représente n% (10 à 15% le plus souvent) du livre complet, il est facile d’extrapoler son volument final.
Il y a la notion de prix pour se faire une idée.
Et là aussi, c’est un autre avantage du numérique : tous les prix sont possibles. Du coup, on trouve pas mal de titres qui sont proposés à moins de deux euros (et pour les livres à contenu réduit, c’est bien le moins !), une liberté qui est difficilement possible dans le monde du papier puisque les coûts sont liés (en partie) à la taille du livre à imprimer…
Juste un dernier mot… Ne pas confondre PDF et numérique : le PDF n’est qu’une déclinaison de la version papier. Et générer un PDF à partir de votre livre n’est pas produire un ebook (d’autant que la plupart des lecteurs ont du mal à afficher les PDF confortablement à part l’iPad).
à ma connaissance, la preuve de dépôt légal n’est pas nécessaire. Je me suis contenté de demander mes numéros d’ISBN en passant par cette page => http://www.afnil.org/default.asp?Info=3
J’avais lu sur le site AFNIL (http://www.afnil.com/default.asp?Info=2) : “les livres et autres publications non périodiques faisant l’objet du dépôt légal (voir http://www.bnf.fr , rubrique Pour les professionnels)” et j’en avais déduit que le dépôt légal était obligatoire. C’est sans doute une mauvaise interprétation de ma part.
Merci beaucoup pour votre réponse.
Anyway, le dépôt légal, ça peut pas faire de mal, au contraire : ça établit votre bon droit en cas de plagiat…
Ping : L’enjeu stratégique des services d’auto-pub. | Le site de Jiminy Panoz
Bonjour !
Je confirme qu’il faut un dépôt légal, et j’en profite pour vous demander si vous avez un peu de temps et l’envie de me faire gagner du temps… en faisant tout cela pour mon livre ? 🙂
Bonne journée à vous !
Gladys
Désolé, je ne travaille pas pour les autres à la demande… j’ai déjà assez à faire pour moi !
Zut, j’aurai tenté 🙂 Connaissez-vous quelqu’un que cela pourrait intéresser ? (Cela ne relève vraiment pas de ma compétence, et je suis vraiment chargée par ailleurs, je n’ai matériellement pas le temps de le faire…)
Merci et bonne continuation !
Gladys
Non, je ne sais pas vers qui vous diriger… Mais un peu de recherches sur google devrait vous apporter déjà quelques réponses…