La structure du livre

Pour commencer notre récit sur de bonnes bases, nous avons d’abord essayé de répondre aux questions suivantes :

  • Quand commence l’informatique moderne (et pourquoi peut-on fixer cette borne) ?
  • Que s’est-il passé d’important pendant la “préhistoire” ?

Le chapitre un est donc consacré aux réponses à ces deux questions…

Le second chapitre de cet ouvrage débute avec l’identification de l’événement créateur de l’informatique moderne : le lancement de l’IBM 360, ancêtre des mainframes et véritable début de l’industrie informatique telle que nous la connaissons. Avant cela, ce n’était ni le chaos ni le néant, mais une période que nous pourrions appeler la “préhistoire” : l’informatique existe déjà bel et bien, mais pas encore sous la forme d’une industrie structurée avec un marché, des clients et des usages bien définis. Le premier chapitre est justement consacré à cette préhistoire car il est important de savoir comment on est passé de commandes gouvernementales quasi confidentielles à un marché de masse où les ordinateurs sont assemblés en série.
Le reste du livre est structuré de la façon suivante : les trois grandes ères de l’informatique (matériel, logiciel et réseau) font chacune l’objet de plusieurs chapitres dédiés. Le chapitre 16 est lui consacré à l’évolution de l’informatique vue sous l’angle du système d’informations… Car s’il est naturel de retracer l’histoire des grands acteurs, il est également normal de parler de ceux pour qui l’informatique est le travail quotidien loin des projecteurs des médias !
Les 17ème et 18ème chapitre fait le point sur les principes de l’évolution technique que nous avons pu retracer lors des chapitres précédents et ainsi de répondre à de nombreuses questions sur le pourquoi des succès et des échecs que nous avons mis en exergue.
Dans le reste du livre, nous parlerons de cow-boys pour parler d’entreprises, de personnes ou de pratiques qui ne s’embarrassent pas trop avec des procédures strictes, ni pour demander une autorisation ou rechercher un consensus. Par opposition, les entreprises/personnes/pratiques “chemin de fer” suivent des procédures précises ainsi qu’un carnet de route défini à l’avance. Cette métaphore est bien évidemment tirée du Far West. Pour aller d’un endroit à un autre, un cow-boy n’a qu’à sauter sur son cheval (et aussi faire des provisions). Il peut changer d’itinéraire en cours de route si besoin est. Une compagnie de chemin de fer, par contre, doit d’abord poser des rails et pour cela planifier la construction de la voie ferrée, obtenir les accords nécessaires, etc. Comparée aux cow-boys, une entreprise de chemins de fer paraît beaucoup plus “sérieuse” et professionnelle — même si techniquement tous étaient des professionnels. Même de nos jours, l’expression “cow-boy” (se comporter comme un cow-boy) a une certaine connotation négative.
Dans le Far West, les chemins de fer ont peu à peu supplanté les cow-boys, les gens faisant transporter le bétail de plus en plus par le train. En informatique par contre, les chemins de fer ne supplantent pas toujours les cow-boys, comme nous allons le voir.
Merci à tous ceux qui ont accepté de témoigner dans notre livre : personnages célèbres ou professionnels anonymes, ils ont tous apporté cet éclairage du terrain indispensable à une vision juste de cette fabuleuse histoire.

Cowboys contre chemin de fer ou que savez-vous vraiment de l’histoire de l’informatique ?

Nous nous sommes beaucoup servit de l'application "google docs" pour rédiger cet ouvrage...

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