La structure du livre

Voici la liste des chapitres de la seconde édition :

  • Introduction : la moto, de l’engin de transport populaire au symbole de la société de consommation
    Dans les années cinquante, la moto est l’engin de transport le plus utilisé par les classes moyennes et populaires. On dénombre pas moins de 19 millions de motos en circulation en 1957… Et sur ces 19 millions, près de 16 sont en Europe.  En France, à la même époque, il y a pas moins de 130 machines pour 1000 personnes. Ça donne une idée de la densité des deux-roues à moteur à cette époque !
    Tout change lors des années soixante avec d’une part l’augmentation progressive du niveau de vie et, d’autre part, la commercialisation de voitures abordables comme l’Austin Mini, la Fiat 500 et la Renault 4CV…

  • 1- L’évolution d’un marché : pourquoi les Japonais se sont-ils mis à faire des motos et comment cela a-t-il tout changé
    Pour comprendre comment l’industrie de la moto est devenue ce qu’elle est aujourd’hui, il faut se pencher sur son histoire…
    Cependant, on ne va pas retracer toute l’histoire de l’industrie de la moto, on va juste s’intéresser à son point de bascule et comment ce point de basculement a été possible.
    Ce fameux “point de basculement”, c’est évidement la fin des années 60 quand les co…

  • 2- La CB750, née sous de bons auspices : le Bol d’Or et Daytona !
    La CB750 Honda a bénéficié du meilleur lancement publicitaire possible : la victoire, d’entrée de jeu, en quelques mois, dans les deux événements qui comptent à l’époque ; le Bol d’Or de 1969 et les 200 Miles de Daytona de 1970…
    Première victoire “Japauto” au Bol du renouveau
    Le Bol d’Or 1969 est “la course du renouveau” : après être tombé dans l’oubli pendant de nombreuses années, la fameuse cour…
  • 3- Les Japonais en GP : grandeur et démesures !
    On vient d’évoquer le Bol d’Or et Daytona où Honda a réussi un bon coup… Impossible de ne pas revenir sur la participation (et le triomphe) des constructeurs japonais dans les GP des années 60…
    La compétition attira très tôt les constructeurs japonais. Des épreuves diverses permettent à des marques comme Suzuki, Yamaha et Honda de sortirent du lot.
    Ce dernier a de l’ambition et veut réussir aussi à l’exportation. Aussi envoie-t-il en 1954 une équipe o…
  • 4- Après la conquête, consolidation et course à l’armement !
    Après la conquête (1965-1975), vint la phase de consolidation où les Japonais se sont surtout affrontés entre eux. La fameuse “bande des 4” (Honda, Yamaha, Suzuki et Kawasaki) avait déjà fait le ménage chez elle avant de s’occuper du vaste monde (comme Kawasaki finissant par absorber Meguro, un constructeur de moto japonais qui a bu la tasse au début des anné…
  • 5- Le déclin d’un empire britannique : la fin de la moto anglaise (avant sa renaissance récente)
    À partir de 1973, les constructeurs européens, à moins de se démarquer, comme BMW, ne pourront plus suivre : La 750 Triumph 3 cylindres (apparue bien tardivement) proposait 62 chevaux, la Norton Commando 58 chevaux alors que la CB750 en proposait 65 (pas beaucoup plus, mais le prestige du 4 cylindres fera la différence), la Suzuki GT750 était estimée à 70ch et la Kawasaki H2 à 74.
    Pendant ce temps, g…
  • 6- De Moto Journal à la “Bike Week”
    Moto Journal était l’hebdomadaire qui représentait le mieux le boum de la moto en France dans les années 70. Ce magazine est devenu une icone pour les jeunes lecteurs qui, comme moi, rêvaient en attendant de rejoindre la meute !
    Puis, dans les années 90, l’hebdomadaire s’est “normalisé” (sans doute une conséquence de la vente du titre à un group de presse allemand…) et l’âme, le ton, l’original…
  • 7- L’évolution technique récente
    Avant de parler de moto idéale il faut refaire un tour de l’évolution de la moto moderne, comment elle a évolué depuis les années 70/80. Déjà on constate que les catégories ont un peu bougé, certaines sont restées quasiment identiques, d’autres ont disparu et quelques-unes sont apparues.
    On peut essayer de les passer en revue : celles qui sont restées à peu près identiques (en terme de …
  • 8- Le grand témoin : Eric Offenstadt
    You don’t stop riding because you’re getting old, but you get old when you stop riding.
    Nous avons vu dans le chapitre précédent que l’évolution technique avait été importante du côté du moteur (disparition du 2 temps) mais pas tellement du côté de la partie-cycle où les choses ont, certes, progressées mais en restant sur les mêmes bases. Or, s’il y a quelqu’un qui s’est battu une grande partie de sa vie à faire bouger les lignes dans ce domaine, c’est bien E…
  • 9- Vers la moto idéale
    God didn’t create metal so that man could make paper clips!
    Arriver à dessiner le profil de la machine idéale puisque ce type de consensus n’est pas près d’arriver. Les motards ne choisissent pas leur moto en tablant seulement sur des critères rationnels (sinon, tout le monde achèterait un flat-twin BMW) mais en prenant en compte largement des éléments tels que l’esthétique et les performances (même si on atteints rarement les limites de ces dernières…). Mais ce chapitre…
  • 10- Les pratiques de la moto

    La moto est à l’aise partout et il y de nombreuses façons de se faire plaisir à deux-roues… Mais, si on veut simplifier, il y a principalement deux domaines où la moto est utilisée régulièrement : la route et les sentiers. Sur la route, l’éventail est large entre la route ouverte des “roules- toujours” et le tracé d’un circuit pour les pistards. Du côté de ce qu’on a appelé la moto-verte, c’est encore plus large : depuis la ballade en sous-bois jusqu’aux zones de trial, il y a de nombreux choix et vraiment pour tous les goûts. J’ai eu la chance de pouvoir goûter à presque toutes les disciplines : tout-terrain (cross et trial), vitesse sur piste, voyages, ballade, etc. Voici quelques éléments réflexions que j’ai pu retirer de ces expériences…

  • 11- Interview avec Soheil Ayari

    Je connais bien Soheil Ayari puisque je suis son biographe !
    Soheil est un pilote automobile bien connu avec un palmarès long comme le bras. Tant mieux pour lui, mais pourquoi en parler dans un livre sur la moto ?
    Parce que si Soheil est célèbre pour ses exploits de pilote sur quatre- roues il est aussi, et c’est moins connu, un motard émérite qui a accumulé bien des expériences dans ce domaine. En particulier, il est le seul à avoir participé à la fois aux 24 Heures du Mans autos ET motos !
    Il est le témoin idéal pour nous situer les différences de pilotage des deux mondes. Cela faisait longtemps que je voulais recueillir son témoignage à ce propos…
    Pour Soheil, la passion de la moto est quelque chose de bien présent. Il suffit de lui faire raconter son parcours sur deux-roues pour entendre le sourire dans sa voix !

  • 12- La moto ou la zénitude à portée de tous !
    En roulant en moto, vous voyez les choses d’une manière qui est complétement différente de toutes les autres façons de se déplacer. Dans une voiture, vous êtes toujours dans un compartiment et, parce que vous y êtes habitué, vous ne réalisez plus que tout ce que vous voyez à travers la fenêtre de la voiture, c’est quasiment de la télévision. Vous êtes un observateur passif : la scène bouge à travers un cadre et c’est peu engageant. Sur une moto, le cadre…
  • Conclusion

Bien entendu, les seuls titres de chapitres ne sont pas très parlants et je me dois d’expliquer la logique d’enchainement de l’ouvrage. En gros, on revient sur l’évolution de la moto depuis le début des années 60 et on déroule jusqu’à arriver à l’époque actuelle. Ceci afin de comprendre les grands mouvements qui ont définis la moto telle qu’elle est aujourd’hui (et éventuellement être capable de prévoir comment elle va évoluer dans le proche avenir).

Ensuite, on aborde les questions de la pratique à travers tous ces aspects (sans chercher à être exhaustif pour autant) et, enfin, on pourra aborder la question qui fache : la moto idéale, c’est quoi ?

Bien entendu, je ne prétend pas répondre vraiment à cette délicate question mais c’est un bon prétexte pour passer en revue les différentes déclinaisons de notre machine préférée…

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