Je viens d’achever « Tsunami » de Marc Dugain.

La couverture de ce livre…
Commençons par le positif : cet ouvrage est bien écrit, la narration se tient, le rythme est bon, ça se lit vite et le résultat global est satisfaisant. Mais… Oui, vous vous doutiez bien qu’il y avait une « mais », un gros « mais » même !
Le contenu de ce livre est bourré de propagande. Oui, je suis sérieux, de la propagande, pure et simple. Marc Dugain ne prend pas de gants pour asséner ses vérités et ses évidences : le réchauffement climatique est une évidence (avec l’inévitable, l’inéluctable montée des eaux, forcément !), les Russes sont les méchants et le féminisme, c’est bien (les hommes sont systématiquement présentés comme lâches et faibles à quelques rares exceptions près). Le voilà le triptyque sacré de l’époque, prosternez-vous !
Je comprend mieux pourquoi cet auteur a un tel succès et est mis en avant dans les merdais : il coche toutes les (bonnes) cases, il est au sommet de la bien-pensance du moment, il est l’écrivain à la mode (cela implique aussi que son « œuvre » vieillira mal…).
Depuis la répression inouïe qui s’est abattue sur les gilets jaunes, je m’attend à tout de la part de ce système. Accordons lui qu’il ne néglige rien : la propagande déjà omniprésente dans les merdais (un matraquage odieux et permanent, au-delà de toute décence) ne suffit pas encore, il faut aussi en mettre dans les contenus de fiction (pour le cinéma, on était habitué mais pour les livres, j’aurais tendance à penser que c’est plus récent).
Il est bien évident que je ne vous recommande pas ce livre ni cet auteur. Ni oubli, ni pardon.