Voici les illustrations en rapport avec le contenu du chapitre 6 – « SGBDR & L4G« …
Charles Bachman. C’est lui qui, en 1961 et chez General Electric, développa le premier IDS (pour Integrated Data Store), un système pionnier de base de données capable de prendre en compte les nouveaux supports de stockage comme les disques magnétiques qui commençaient à apparaître.
Plus sur Charles Bachman à http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Bachman
Edgar F. Codd. C’est Edgar F. Codd qui en 1970 posa les bases du modèle relationnel. Dans une série d’articles (Edgar F. Codd rédige en premier l’article fondateur « A Relational Model of Data for Large Shared Data Banks » dans la revue Communications of the ACM -Association for Computing Machinery).
Plus sur Edgar F. Codd à http://fr.wikipedia.org/wiki/Codd
Michael Stonebraker, le créateur du SGBDR Ingres, à Berkeley en 2009. Ingres était très semblable à System/R mais reposait sur des Minis de DEC plutôt que sur un mainframe IBM. Une première version était « montrable » dès 1974 mais fut suivie par plusieurs révisions afin de rendre le code plus maintenable. Très vite, Stonebraker commença à diffuser le code d’Ingres en dehors de Berkeley afin de recueillir des commentaires et des idées sur le prototype qui évoluait en permanence.
Plus sur Micheal Stonebraker à http://en.wikipedia.org/wiki/Michael_Stonebraker et sur Ingres à http://www.softwarememories.com/2005/11/14/ingres-memories/ ainsi qu’à http://coe.berkeley.edu/labnotes/1003/history.html
Roger Sippl, fondateur d’Informix avec Laura King, en 1980, ce duo fondent Relational Database Systems (RDS et qui deviendra Informix en 1981) et créent eux aussi un SGBDR basé sur Ingres.
Plus sur Informix à http://en.wikipedia.org/wiki/Informix
Avec terradata, Britton-Lee fut le pionnier des « machines bases de données ».
Plus sur Britton-Lee à http://en.wikipedia.org/wiki/Britton-Lee et sur les « machines bases de données » à http://www.softwarememories.com/2008/09/15/database-machines/
Bob Epstein. Sybase a été fondée en 1984 par Mark Hoffman, Bob Epstein, Jane Doughty et Tom Haggin
Mark Hoffman, l’autre fondateur de Sybase. Epstein était le technicien, Hoffman le gestionnaire… C’est souvent ce genre de duo qui fait marcher les sociétés d’informatiques !
Plus sur Sybase à http://en.wikipedia.org/wiki/Sybase
Larry Ellison, fondateur d’Oracle avec Bob Miner et Ed Oates. En 1977, ce trio fonde une société de service (appelée d’abord System Development Laboratories, elle deviendra Relational Systems Inc en 1978 puis enfin Oracle Systems en 1982) dont le premier contrat est de développer un système de base de données pour la CIA.Plus sur Oracle à http://en.wikipedia.org/wiki/Oracle_Corporation et sur Ellison à http://en.wikipedia.org/wiki/Larry_Ellison
Bob Miner.
Ed Oates.
Gerald Cohen, développeur de Ramis et fondateur d’Information Builders (Focus). Ramis et Focus furent parmi les tout premiers L4G…
Plus sur Ramis et Focus à http://en.wikipedia.org/wiki/FOCUS
Dr James Martin, un auteur et conférencier célèbre dans le monde informatique. Un exemple de la puissance des L4G par rapport au Cobol est illustré par la solution à une question classique connue sous le nom du « problème de l’ingénieur » : donner une augmentation de 6 % aux ingénieurs dont la note moyenne est de sept ou mieux. Pour résoudre ce problème, James Martin rédigea une douzaine de pages de code Cobol et seulement deux pages de code Mark IV. Avec Nomad, ce problème pouvait être résumé en une simple ligne : CHANGE ALL SALARY = SALARY*1.06 WHERE POSITION = ‘ENG’ AND AVG (INSTANCE (RATING)) GE 7…
Plus sur la notion de L4G à http://en.wikipedia.org/wiki/4GL
Laurent Ribardière (à droite sur la photo) avec Luc Hollande, DG de la société ACI, éditeur de 4D. Alors que les environnements de développement client-serveur sous Windows ont monopolisé l’attention dans les années quatre-vingt-dix, le tout premier L4G graphique est apparu bien avant mais pas sur Windows. En effet, c’est sur Macintosh qu’eu lieu la percée majeure (mais peu remarquée à l’époque) avec 4ème Dimension commercialisé par l’éditeur français ACI. En fait, le logiciel de développement pour Mac s’appelait « Silver Surfer » pendant que Laurent Ribardière en écrivait le code. Il était prévu qu’Apple le distribue directement sous ce nom mais, sous la pression des autres éditeurs qui jugeaient que cela représentait un désavantage majeur pour eux, John Sculley renonça à ce projet pour se concilier les éditeurs.
Un écran caractéristique de 4D. 4ème Dimension était un environnement formidable pour son époque : facile à utiliser, performant et très fidèle à l’interface du Mac (même si les premières versions étaient bien bugées… Tout comme les premières versions du Mac d’ailleurs !). Alors que 4D était disponible depuis 1985, il fallu attendre encore 4 ans avant qu’un environnement graphique plus ou moins équivalent apparaisse sur Windows avec SQLWindows proposé par Gupta.
Plus sur 4D à http://fr.wikipedia.org/wiki/4e_Dimension_(langage)
Uman Gupta en 2004. Uman Gupta était un proche collaborateur de Larry Ellison à Oracle quand il a quitté l’éditeur suite à un désaccord stratégique : Gupta ne voulait pas se contenter de porter la version 5 d’Oracle sur PC mais plutôt redévelopper une version spécifique. Ellison n’était pas de cet avis et voulait se contenter d’un portage pour un marché où, selon ses dires « il n’y avait pas d’argent à gagner »… Gupta voyait au contraire un avenir radieux sur le PC et en profita pour lancer sa propre société. Son premier produit fut un SGBDR spécifiquement développé pour le PC : SQL Base, un SGBDR conçu dès le départ pour fonctionner en serveur avec des applications clientes distantes. Mais le produit qui distinguait vraiment Gupta de ses compétiteurs était son L4G qui était le tout premier environnement de ce genre sous Windows et nativement client-serveur (sous Windows 2.1 en plus !).
L’éditeur de code de SQLWindows version 1.0 tournant sous Windows 2.1. Pendant deux/trois ans (au début des années 90), SQLWindows fut quasiment le seul produit disponible sur ce marché neuf mais très en vue dans les médias spécialisés qui commençaient à évoquer le client-serveur comme l’état de l’art à adopter séance tenante pour moderniser l’informatique d’entreprise qui, effectivement, commençait à dater un peu.Plus sur Gupta à http://en.wikipedia.org/wiki/Gupta_Technologies
Les disquettes de la première version de « Golden Gate » au moment où ce n’était encore qu’un prototype au sein de Cullinet. L’équipe issue de Computer Pictures (rachetée par Cullinet) développa un prototype de logiciel d’accès à IDMS de Cullinet depuis un PC. Ce prototype appelé « Golden Gate » avait été développé en 1984 et devait être adapté par la suite aux interfaces graphiques qui commençaient à émerger lors de cette période dans le sillage du Macintosh d’Apple. C’est ce premier proto qui va déboucher sur PowerBuilder…
Dave Litwack. Dave était le chef de projet de Golden Gate et il voulait que le futur logiciel soit complètement orienté objet car, à cette époque, le C ++ était vu comme le successeur du C et Smalltalk était considéré comme le langage de pointe à suivre. Mais Cullinet se fit racheté par Computer Associates et le projet Golden Gates fut abandonné…
Mitchell Kertzman, dirigeant de PowerSoft réalisa que l’arène du développement pour PC allait connaître une croissance explosive au début des années 90. Il réorienta sa société sur le projet PowerBuilder en embauchant Dave Litwack… La version 1.0 de PowerBuilder a débuté sa commercialisation officielle en juillet 1991. Six mois après ce lancement, PowerSoft avait déjà vendu pour $5,2 millions de PowerBuilder ! La version 2.0 suivit moins d’un an après la première version et les ventes montaient toujours ($22 millions en 1992). PowerSoft pu s’introduire en bourse en février 1993 (pour être finalement rachetée par Sybase deux ans après).
Un écran typique de PowerBuilder. La gloire de PowerBuilder ne dura pas longtemps : en 1996, la concurrence se réveilla avec le Visual Basic de Microsoft et surtout Delphi de Borland (sorti en 95). De plus, le marché avait encore changé d’orientation : après la vague du client-serveur, vint la ruée sur le Web !
Plus sur PowerBuilder à http://en.wikipedia.org/wiki/Powerbuilder
Jeremy Allaire, avec son frère, il est à l’origine de Cold Fusion. Cold Fusion est l’un des tout premiers outils de développement pensé et créé pour le Web par les frères Allaire en juillet 1995. Tout d’abord conçu pour simplifier la connexion entre des pages HTML et des bases de données SQL. Par rapport aux outils client-serveur disponibles à la même époque, Cold Fusion version 1.0 (ainsi que la 1.5) était un produit simple, primitif même !
Plus sur Cold Fusion à http://fr.wikipedia.org/wiki/ColdFusion et à http://en.wikipedia.org/wiki/ColdFusion (plus complet)
Rasmus Lerdorf, le créateur de PHP en 1994, la photo date de 2007. PHP est l’exemple type de produitde cow-boy dont aucun expert n’aurait prédit un avenir aussi important. Simple, sans grandes prétentions, ce n’était au départ qu’une librairie écrite en C et qui s’appuyait sur la passerelle CGI pour remplacer un petit ensemble de scripts Perl que Lerdorf utilisait pour gérer sa page Web personnelle (PHP signifiait d’ailleurs « Personal Home Page »). Cela lui permettant principalement de mesure le trafic reçu par sa page. La première version s’appelait PHP/FI (FI pour « Form Interpreter »).
Zeev Suraski à gauche et Andi Gutmans à droite. Lerdorf publia PHP en juin 95 afin d’accélérer sa mise au point. Zeev Suraski et Andi Gutmans, deux programmeurs Israéliens, réécrivirent le « parser » de PHP en 1997 et le renommèrent PHP : Hypertext Preprocessor. Cette nouvelle mouture de PHP (PHP/FI 2) fut publiée en novembre 97 après quelques mois de bêta tests. La version 3 de PHP 3 suivit en juin 98 et nos deux compères réécrivirent encore le noyau de PHP pour déboucher sur le « Zend Engine » en 1999. À partir de là, les deux programmeurs fondèrent la société Zend Technologies qui assure toujours la promotion et la diffusion de PHP.
Plus sur PHP à http://fr.wikipedia.org/wiki/PHP et sur Zend à http://fr.wikipedia.org/wiki/Zend_Technologies