Première partie : dysfonctionnement des machines
On a l’habitude des bugs, des pannes et même des catastrophes d’origine technique. Car la technique n’est pas maîtrisée. Si elle l’était, ces “dysfonctionnement” n’arriverait pas. On est surpris quand il advient une de ces pannes de grande ampleur comme une catastrophe aérienne, une marée noire ou, plus récemment, la grande panne électrique qui a frappé l’Espagne et le Portugal.
La situation ne s’améliore pas avec le temps, au contraire, elle aurait plutôt tendance à se dégrader. Comment pourrait-il en être autrement ?
Nous mettons en place des systèmes de plus en plus complexes et de plus en plus interconnectés, dépendants les uns des autres. Nous sommes désormais face à des “systèmes de systèmes” qui peuvent se montrer défaillants non pas à cause d’un défaut interne mais en raison d’une liaison défectueuse ou erronée.
Mais ce n’est pas le sujet de cette vidéo car nous entrons maintenant dans l’ère des dysfonctionnements humains, plus seulement au niveau individuel mais bien sur le plan collectif.
Seconde partie : dysfonctionnement des gens
Le niveau général des gens est en baisse depuis des décennies. Je le sais puisque j’en parle et j’écris à ce sujet depuis 2005.
Voilà un exemple du niveau où nous sommes rendus qui est à la fois ridicule et désopilant. Le jeu “qui veut gagner des millions” n’est pas réputé pour être une arène académique où les grands esprits se rencontrent. Mais là, avec la question “qu’est-ce qui gravite autour de la terre”, TF1 a clairement pulvérisé tous les records.
Je vous laisse cet exemple dans son intégralité dans cette vidéo et avec le son car là, clairement, on touche au sublime !
Puisqu’on évoque la crise sanitaire, parlons-en !
Lors de la sortie du confinement, qu’a-t-on vu ?
Les gens enfin libérés de leur prison se sont rués faire la queue chez McDo !
Je n’invente rien. Bien entendu, il ne s’agissait pas de la majorité des gens, du moins, j’ose l’espérer.
Toujours lors de cette crise sanitaire, les autorités nous ont vendu un vaccin bidon avec des promesses délirantes, genre “efficace à 100%, aucun effet secondaire”, promesses qui n’ont pas mis longtemps à se révéler fausses mais, peu importe, on trouvait toujours des abrutis pour y croire.
A l’occasion de cette grande expérience sociale, tous les mécanismes du discernement, de la méfiance et du bon sens semblent avoir sauté, tous ensemble et tous en même temps !
Les gouvernements qui insistaient pour que tout le monde se fasse vacciner alors que les dits vaccins n’avaient respecté aucune des précautions habituelles aurait dû nous alerter. Or, il s’avère que ceux qui ont résisté à cette injonction (pour ne pas accepter l’injection !) étaient minoritaires.
Beaucoup de ceux qui ont accepté ces piqûres l’ont regretté par la suite mais c’était trop tard : c’est au moment de la décision qu’il fallait faire preuve de discernement…
La crise sanitaire n’a pas été le dernier seuil où l’intelligence collective s’est montrée pitoyable. Avec la mode de l’IA générative, de nouveaux records ont été battus et ce avec une belle unanimité !
Des études récentes et convergentes pointent toutes les mêmes problèmes : sur-utilisation de ces outils, génération de contenus débilitants, amoindrissement de l’esprit critique et du discernement. Mais, peu importe, les gens s’en servent et vont s’en servir parce que c’est pratique, le fait que ça ne soit pas fiable ne compte pas au final. L’IA générative est à l’intelligence et à la culture ce que le fast-food est à la gastronomie…