L’effet Rolls avec une Suzuki GS750 de 1976, quasi neuve !

Comme je vous l’annonçais ici, j’ai mis la main sur une Suzuki GS750 de 1976 quasi neuve. La moto a hiberné longtemps (mais dans de bonnes conditions : pas dans une grange sous la paille !) mais elle commence sa vie active pour de bon avec moi désormais.

Ma GS750 de 1976 brille au soleil !

Ma GS750 de 1976 brille au soleil !

Comme vous pouvez le constater sur la photo, la moto est magnifique et, en plus, elle fonctionne parfaitement ce qui ne gâche rien…

Je commence à m’y habituer en finissant le rodage (elle a encore moins de 2000 miles !) et, du coup, j’arrive mieux à cerner sa personnalité. Principal défaut : une poignée de gaz au tirage trop long. La commande est douce (comme toutes les autres) mais il faut vraiment essorer la poignée pour appeler tous les chevaux !

C’est dommage car, de la cavalerie, il y en a : passé 6000 tr/mn, on a l’impression d’avoir un missile entre les jambes !
La poussée change, le bruit change, la vitesse de défilement change… si vous voyez ce que je veux dire.

En dehors de cela, la principale qualité de ce moteur, c’est la souplesse : une incroyable élasticité qui fait qu’on ressort des virages lents en quatrième à moins de 2000 tours et ça enroule sans problème, sans rechigner, avec juste un sifflement qui s’amplifie au fur et à mesure qu’on monte dans les tours. Le bruit moteur n’est pas aussi beau que celui de la Z1000 et il est loin d’être aussi sourd que celui de ma Breva ou, inaccessible, celui de la Triumph Bonneville T140 essayé dernièrement, mais il a son cachet. Surtout, ce qui choque, c’est l’absence de bruit mécaniques divers : le son du moteur est très homogène, c’est l’effet Rolls que je décrivais lors de l’essai de la Honda CB1100. Cette souplesse inédite (jamais vu cela, sauf sur la Honda CB1100 mais qui a un bien plus gros moteur et l’injection…) est vraiment ce qui ressort le plus de son comportement. Cela domine tellement que cela conduit à une utilisation spécifique, tout en douceur. En fait, avec cette moto, je vais finalement bien moins vite qu’avec la Breva, plus sportive au bout du compte (car plus facile à emmener rapidement, vu la réponse de son moteur).

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