Comment décrire le monde en 2020 à des jeunes de 1978 ?

Comment regarder notre présent avec du recul ?

Eh bien, en le regardant depuis le passé et là il devient le futur !

Imaginons que, par un caprice malicieux du destin, je me retrouve en 1978 face à mon ami le plus cher. Richesse infinie de l’imagination qui permet d’envisager des situations que la physique interdit (pour le moment…) !

Je suis donc de nouveau en 1978, mais j’ai le souvenir complet de ce que j’ai vécu jusque-là, jusqu’en mars 2020 pour être précis. Et, bien entendu, cet ami me demande de lui raconter “comment est le monde en 2020 ?”… Qui ne voudrait pas savoir à quoi va ressembler le futur ?

Mais, pour moi, il s’agit alors de résumer plus de quarante ans d’histoire du monde. Difficile d’être précis à moins de se noyer dans les détails. Impossible d’être objectif, mon récit sera forcément biaisé par ma vision des choses. Et peu de chance d’être cru aussi : mon ami va forcément penser que je divague et que le futur, son futur, sera forcément différent de “ça”.

Tant pis, essayons tout de même. Ne pas être cru n’est-elle pas la malédiction banale de chaque prophète (voir Syndrome de Cassandre) ?

Peinture de Cassandre par Evelyn De Morgan.

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  • Alors, comment commencer ? En fait, le monde futur n’est pas aussi différent que ce que tu peux imaginer. Je dois dire que j’en suis le premier surpris, car, moi aussi, je projetais un futur bien différent quand j’essayais d’y penser à ton âge qui était mon âge aussi !
  • Oh, vraiment ? J’ai toujours pensé que le futur serait forcément vraiment différent !
  • Oui, je sais, c’est vraiment la grosse surprise mais, tu peux me croire, tu t’y reconnaîtrais assez facilement. Par exemple, la France s’est couverte d’autoroutes et de lignes de TGV et c’est plutôt une bonne chose quand on veut se déplacer, mais ça, ce n’était pas difficile à prévoir. Plus surprenants, les avions ont peu changé. En apparence, tu les trouverais vraiment pareil à aujourd’hui, même si, techniquement, il y a des différences. En revanche, le transport aérien s’est développé dans des proportions étonnantes au point qu’on considère qu’il s’agit d’un moyen de transport de masse en 2020, tu imagines ?
  • Non, ça j’ai du mal : voyager en avion coûte super cher quand même, comment ça a pu se développer largement… tout le monde est devenu riche, c’est ça ?
  • Même pas !
    C’est l’élargissement du marché qui a permis de faire baisser les coûts, la recette classique quoi. De plus, les avions polluent moins et font moins de bruit qu’en 78, ça c’est sûr, mais il y en a tellement plus que l’avantage s’annule. C’est le cas pour presque tous les moyens de transport polluants : ils sont bien plus efficaces à mon époque qu’à la tienne, mais ils sont tellement plus nombreux que la pollution reste plus ou moins au même niveau, dans le meilleur des cas. 
  • Nombreux ? Nombreux comment ?
  • Eh bien, dans les familles américaines, il est fréquent d’avoir deux voire trois voitures. Les camions se sont multipliés sur les routes aussi, il y en a vraiment beaucoup à mon époque.
    Oui, je dis “mon époque” et “ton époque” pour différencier les années que j’évoque… J’ai conscience que ça fait bizarre, car ton époque a aussi été mon époque, mais continuons comme cela, tu me comprends au moins.
  • Oui, je crois même si ce n’est pas si facile de te suivre en imaginant et en comparant à ce que je connais mais continue…
  • Puisqu’on parle de pollution, tu ne seras pas étonné que ça soit devenu la “grande affaire” en 2020. Mais, disons qu’on n’en est encore qu’au stade de la prise de conscience et encore, pas pour tout le monde, tant s’en faut !
  • Tiens, un exemple avec les sacs plastiques. Comme on a fini par se rendre compte que nos océans étaient dramatiquement pollués par les déchets en plastique de toutes les sortes, la distribution de sacs plastique dans les commerces a fini par être interdite en France et dans quelques autres pays européens, je crois. Mais en Amérique et en Asie, rien de tout cela !
    Du coup, la pollution au plastique continue largement alors que la prise de conscience est en route. Mais il semble que simplement se rendre compte ne suffit pas à déclencher l’action correctrice, encore un défaut flagrant de la nature humaine…
  • J’ai du mal à te croire : tu dis que tout le monde le sait mais on ne fait quand même rien, c’est ça ? C’est à peine croyable…
  • Oui, je sais c’est désolant mais ça s’est vérifié encore et encore : les gens refusent de croire ce qu’ils savent quand ça leur impose de changer leurs habitudes ou de sortir de leur zone de confort…
    Toujours sur la pollution, on a constaté un dérèglement climatique qui allait croissant, même si certains continuaient à le nier, forcément. Ceci dit, quand tu vois des photos ou des vidéos montrant le recul des glaciers ou la fonte de la banquise, ça fait peur, crois-moi !
  • Mais comment tu as fait pour les voir ces photos et ces vidéos, toi ?
  • Oh, ce n’était pas caché. C’était même diffusé souvent par les chaînes de télévision. Ce dérèglement climatique, même s’il n’en était qu’au début de ses effets visibles avait déjà des conséquences dantesques comme des incendies géants et d’autres horreurs du même genre. Mais ce n’est pas pour autant qu’on s’est mis à protéger les grands espaces verts, au contraire : la déforestation n’a jamais été aussi vive, tout cela pour gagner des espaces cultivables qui ne sont pas durables en plus… Mais comment veux-tu régenter cela alors qu’il n’y a toujours aucun organisme capable d’intervenir au niveau supranational. L’ONU est plus que jamais un truc démodé et inefficace, on en parle de moins en moins d’ailleurs.
  • Bof, sur l’ONU, je ne suis pas surpris. C’est un truc que je n’ai jamais compris : pourquoi garder cette organisation si elle ne sert à rien ?
  • Tiens, ça me fait penser à l’Europe du coup !
    Il y a tellement de sujets à traiter que je ne sais pas comment procéder pour te raconter tout cela de manière intelligible et sans rien oublier. Bon, ça va venir au fur et à mesure, parlons de l’Europe donc. Eh bien, ça s’est développé et c’est maintenant un gros machin difficile à comprendre. Ah c’est qu’on est loin de “l’Europe des douze” de ton époque !
    Je crois que de mon temps, on en était arrivé à 27 pays, principalement parce que ça s’est étendu vers l’est. Ah oui, c’est vrai, j’ai oublié de te signaler que l’URSS était tombée, finalement. 
  • Oula, tu vas un peu vite là ! Tu dis qu’il n’y a plus de Russie Soviétique, c’est ça ?
  • Pas tout à fait, la Russie est toujours là mais ce n’est plus le bloc communiste qui était en face des USA depuis la seconde guerre mondiale.
  • C’est arrivé comment ? Ils ont perdu la 3ème guerre mondiale ?
  • Non et heureusement ! En fait, il n’y a pas eu de 3ème guerre mondiale, c’est au moins une bonne nouvelle… L’effondrement de l’URSS s’est passé pacifiquement à la grande surprise de tout le monde.
    C’est arrivé à la fin des années 80 et ensuite, forcément, les pays de l’Est se sont libérés de la tutelle de Moscou et ont pu rejoindre l’Union européenne, ouais, ça s’appelle comme cela. Du coup, l’Allemagne a été réunifiée, mais pas sans mal. La seule vraie bonne surprise de l’Europe, c’est l’Espagne et le Portugal qui se sont bien développés et qui sont des pays modernes désormais.
  • Oui, pas mal de bouleversements finalement… pas évident à imaginer, je te l’avoue. Du coup, l’Europe doit être super-puissante non ?
  • Oui, si on veut, au moins sur le plan économique mais sur le reste, ça se discute !
    En fait, l’Europe n’est toujours pas unie politiquement et ça reste une naine sur bien des points, surtout face aux américains… Bref, la chute de l’URSS a été un grand événement, mais ce n’est pas la seule nation à avoir bien changé en quarante ans ! Les deux autres qui me viennent à l’esprit sont la Chine et l’Iran et pour des raisons bien différentes… Commençons par la Chine, ça sera plus simple. L’empire du Milieu s’est bien développé en s’ouvrant au commerce international, ce qui n’était pas évident à prévoir en 1978, même si Deng arrivait enfin au pouvoir et qu’il était connu comme un “pragmatique”. En quelques décennies, la Chine est devenue “l’atelier du monde” et a connu une croissance à deux chiffres pendant une longue période. Bien sûr, cette croissance folle n’a pas été sans conséquence et les nouvelles villes chinoises étaient aussi remarquables pour leur pollution épaisse que pour leurs gratte-ciel !
  • Oh, carrément ? Eux aussi ne sont plus communistes, comme les Russes ?
  • Non, pas tout à fait. c’est toujours une dictature communiste, si on peut dire, mais c’est aussi une puissance régionale qui n’est pas en retard sur le plan militaire ou même spatial. Ah oui, va falloir parler de l’espace aussi… Mais je ne veux pas oublier de te signaler que l’Iran a joué un grand rôle, pas toujours positif, et pas toujours volontairement d’ailleurs. Ce qui s’est passé, c’est une révolution islamiste dans ce pays, dès 1979, oui tu vois, c’est pas loin hein !
    Donc, quand le Shah d’Iran a été renversé, son pays s’est complètement retourné en devenant hostile au camp occidental. De plus, il a été ravagé par une guerre avec l’Irak qui dura dix ans, pour rien en plus… 
  • Wow, dix ans de guerre ! C’est pas rien quand même… et qui a gagné ?
  • Ben, tu vois, c’est ça le pire : personne n’a gagné, ça été dix ans d’une guerre horrible pour rien. Mais ce bouleversement de l’Iran a provoqué de multiples conséquences au Moyen Orient qui n’était déjà pas très stable. On peut même dire que, en 2020, ce n’est toujours pas terminé et que la région est toujours aussi explosive.
  • Bon, parle-moi d’autre chose car ton cours de géo-politique est déprimant !
  • Tu as raison, changeons de sujet. Donc, je voulais te parler de la conquête spatiale. Toi, en 1978, tu dois t’imaginer qu’on a fait de grands progrès en quarante ans, hein ?
  • Ben oui, forcément…
  • Eh bien, si tu savais, quelle déception !
    Bon, pour faire simple, on fait plutôt du surplace en vérité. La conquête spatiale a laissé la place à l’exploitation spatiale avec la mise en orbite de centaines, voire de milliers de satellites de toutes les sortes : pour les communications et pour prendre des photos, bien sûr. Mais aussi pour l’orientation géographique avec un truc plutôt utile qu’on appelle le GPS. Du coup, on a mis tellement de satellites en orbite que certaines de ces orbites sont désormais presque complètement polluées par des débris. Tu vois, on ne s’est pas contenté de polluer la Terre, les océans et l’atmosphère, on est allé jusqu’à salir l’espace aussi, trop fort !
  • Donc, si je te suis bien, c’est pollution à tous les étages !
    Et tu dis qu’avec tout cela, ce n’est toujours pas traité sérieusement à ton époque ?
  • Eh oui, hélas. Il y a beaucoup d’inertie pour traiter les problèmes. Généralement, il faut une grosse catastrophe pour qu’on se décide à faire les efforts nécessaires. Bon, revenons à l’espace encore que, pour le reste, ce n’est pas terrible : on a bien une station internationale et permanente en orbite, mais pour le reste, c’est plutôt à des sondes-robots que l’on confie le travail d’exploration de notre système. Bien sûr, on parle régulièrement d’une mission habitée vers Mars, mais c’est toujours pour dans vingt ou trente ans. C’est un peu comme cette blague qu’on avait lue tous les deux dans Sciences & Vie à propos de la fusion thermonucléaire contrôlée, c’était prévu dans cinquante ans, mais fur et à mesure qu’on avance, c’est toujours pour dans cinquante ans… tu te souviens ?
  • Aha, oui, je me souviens de cet article !
  • Eh bien là, c’est pareil : la promesse de ce grand projet est toujours repoussée, annulée, reprogrammée et ainsi de suite. Remarque, pour la fusion, c’est toujours pareil : le délai de cinquante ans est toujours valable !
    Bref, l’espace est utile et utilisé, mais pas de quoi s’enthousiasmer, on est loin de ce qu’on pouvait espérer, crois-moi. Une autre relative déception, c’est la médecine. Certes, l’espérance de vie a progressé, mais elle a plafonné aussi. Et les grands défis tels que le cancer restent toujours non résolus. En fait, la médecine de mon époque est performante sur tout ce qui est lié à des traumatismes osseux et aussi dans les transplantations d’organes (encore faut-il que ces derniers soient disponibles !). Mais pour le reste, c’est plutôt la déception voire la régression. 
  • Mais tu dis quand même que l’espérance de vie a progressé ? C’est une vrai progrès quand même, non ?
  • Oui, c’est en partie vrai. Mais quand je dis déception et régression c’est qu’il y a quand même des éléments préoccupants. Par exemple, on a tellement sur-employé les antibiotiques qu’on en est arrivé au point où on recommence à être vulnérables aux maladies bactériennes. Car, à chaque fois qu’on a prescrit des antibiotiques inutilement, on a donné l’occasion aux souches bactériennes de se renforcer.
    C’est typique de nous ça : quand on tient quelque chose de bien, on s’arrange pour le gâcher à plus ou moins long terme !
  • Ohlala, qu’est-ce que tu es négatif ! C’est pas possible que tout soit aussi noir et aussi nul, y a forcément des domaines où le futur a tenu ses promesses quand même…
  • Oui, c’est vrai, tu as raison. D’ailleurs, il y a effectivement un exemple où le futur a fait plus que de tenir ses promesses. Le vrai truc qui a fait des progrès fantastiques, c’est tout ce qui est lié à l’électronique. Les ordinateurs sont devenus communs et il y en a partout car ont peut s’équiper pour pas cher.
  • Mais je croyais que c’était compliqué à programmer…
  • Oui, ça l’est toujours mais pas besoin de savoir programmer pour s’en servir. Il y a beaucoup de programmes déjà tout faits qui fonctionnent bien et qui sont utiles pour plein d’usages différents.
  • Ah et tu les commande à la voix, comme dans Star Trek ?
  • Euh pas vraiment non, encore qu’il existe des appareils que tu utilises effectivement uniquement à la voix mais t’expliquer cela nous ferait entrer dans des détails longs et fastidieux. Retiens simplement qu’en 2020, les ordinateurs sont partout, vraiment partout. Il y en a plusieurs dans ta voiture, dans ta maison, jusque dans ta montre et même pour certains, dans tes lunettes !
    Mais ce dernier usage n’est pas encore très développé. En revanche, ce qui s’est généralisé, c’est le téléphone mobile qui, en fait, est lui-même d’abord et avant tout un ordinateur.
  • Wow, génial mais ça doit pas être pratique de se balader avec son téléphone…
  • Détrompe-toi, c’est tout petit, ça tient dans la main. Et avec cela tu fais tout, vraiment tout. Tu peux même faire de la vidéo-conférence en pleine nature. Cet appareil te sers aussi pour écouter de la musique. Tu peux emporter toute ta collection de disques et le son est bon en plus. Là oui, on peut dire que le futur a été ponctuel au rendez-vous. En revanche, du côté de la création musicale, là c’est le bide. Les groupes de mon époque sont super nazes et, du coup, les créations des années 70 et 80 sont de nouveau très à la mode… Tous ces ordinateurs sont connectés à un réseau planétaire et tu as ainsi accès à tout, vraiment tout, y compris les dernières productions d’Hollywood ainsi que les anciennes. Mais c’est un peu comme la musique : la création s’est beaucoup dégradée et les films de mon époque ne te plairaient sûrement pas…
  • Peut-être mais là, ce que tu décris, ça fait rêver !
    Avec un réseau planétaire et l’accès immédiat à toute la connaissance, la Terre doit être peuplée d’êtres supérieurs avec un crâne enflé pour laisser de la place au cerveau en croissance, forcément. 
  • Hélas, on est loin du compte !
    Internet (puisque c’est le nom de ce réseau planétaire) sert surtout à consulter des vidéos frivoles, dans le meilleur des cas, et à s’échanger des insultes dans le pire. Bon, dans le domaine professionnel, ce réseau est super utile et il a permis des grosses évolutions mais pour ce qui est de la contribution à l’élévation de la culture, c’est plutôt une grosse déception.
  • J’ai du mal à me représenter cela en fait : tout avoir à sa disposition et ne pas savoir s’en servir pour devenir meilleur ? Je t’avoue que ça paraît difficile à croire.
  • Bien entendu, tout n’est pas noir. Par exemple, il n’y a pas eu de guerre mondiale. La paix, c’est important tout de même, on l’oublie trop souvent. Sauf quand on vit dans un pays pauvre ravagé par une guerre civile ou régionale. Car ça, hélas, il y en a eu. Pas de grosse guerre donc, mais de nombreuses petites. En fait, c’est un peu comme dans ton époque : si tu vis dans un pays riche, ça va : tu as l’abondance et la paix. En revanche, si tu vis dans les “zones agitées et plus ou moins pauvres”, genre certaines partie de l’Asie, l’Afrique et l’Amérique du Sud, là, ça va forcément être plus tendu, surtout sur une période de quarante ans !
  • Oui là, je ne suis pas surpris en revanche, rien de nouveau sous le soleil…
  • Je pourrais te raconter le monde de ton futur pendant des heures, mais je crois que tu as déjà compris l’idée : les progrès ne sont pas aussi grands qu’espérés et la masse humaine toujours plus nombreuse dévore tout sur son passage, sans même s’en rendre vraiment compte en plus. Effectivement, c’est un tableau plutôt triste, mais il correspond à ce qu’on peut attendre de la nature humaine, ni plus, ni moins.

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Je quittais mon ami le cœur lourd pour retourner dans mon époque. Bien sûr, je ne lui avais pas tout dit, j’avais gardé pour moi quelques épisodes comme le 9/11 ou la crise du Covid19 qu’on était justement en train de vivre et dont on aurait bien aimé savoir à l’avance jusqu’où elle irait (et qui était en train de remettre en cause le statut de “transport de masse” pour le trafic aérien !). Mais raconter plus de quarante ans en quelques minutes oblige forcément à des raccourcis. Si j’avais évoqué le 9/11 par exemple, il aurait fallu que je rentre dans des explications longues qui n’avaient pas leur place dans cet échange.

On se rend compte, aussi, qu’à travers cet exercice, on n’échappe pas à certains biais. Tout d’abord, cette vision du monde n’est que MA vision du monde… avec tous ses partis pris, forcément. Ensuite, cette vision (en plus d’être biaisée) n’est que partielle : beaucoup de choses importantes m’ont échappé, sont déjà oubliées ou ne m’ont pas paru nécessaire d’être évoquées (alors que d’autres auraient commencé par cela). Donc, ce que j’ai pu décrire à mon ami est une peinture floue et incomplète.

Les biais cognitifs peuvent être organisés en quatre catégories : les biais qui découlent de trop d’informations, pas assez de sens, la nécessité d’agir rapidement et les limites de la mémoire.

Bien sûr, tout cela reste un exercice d’imagination, mais c’est celui que j’ai toujours voulu mener à terme… et vous, comment présenteriez-vous le monde d’aujourd’hui à vos connaissances du passé ?

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