Baisse du niveau : quand il est triste d’avoir raison…

Cela fait un bon moment que je le dis, le répète (au point que c’est devenu une blague avec mes fils) : le niveau baisse inexorablement. Mais quel niveau ?

Le niveau intellectuel, le niveau mental de nos contemporains. Pour s’en persuader, il suffit de regarder ce qui est proposé par les médias : toujours plus bas, toujours plus bête… Et ça empire chaque année : aucun titre, aucune chaine, aucune station n’est épargnée.

Mais, alors que j’avais hélas l’impression de prêcher dans les désert, je constate que ça commence à remonter à la surface… Un documentaire Arte “Demain, tous crétins ?” fait le point sur l’influence des perturbateurs endocriniens (encore eux !) sur le développement du cerveau des jeunes enfants.

 

Voici le texte de présentation de ce documentaire :

Baisse du QI, troubles du comportement et autisme en hausse : cette enquête alarmante démontre que les perturbateurs endocriniens affectent aussi la santé mentale.
Et si l’humanité était en train de basculer vraiment dans l’imbécillité, comme l’imaginait en 2006 la cruelle fiction de Mike Judge “Idiocracy” ? Depuis vingt ans, les scientifiques constatent avec inquiétude que les capacités intellectuelles ne cessent de diminuer à l’échelle mondiale. Une baisse du QI a été observée dans plusieurs pays occidentaux. À cela s’ajoute une explosion des cas d’autisme et des troubles du comportement. En cause : les perturbateurs endocriniens, ces molécules chimiques qui bouleversent le fonctionnement de la thyroïde, essentielle au développement cérébral du fœtus. Présentes dans les pesticides, les cosmétiques, les mousses de canapé ou encore les plastiques, ces particules ont envahi notre quotidien : nous baignons dans une véritable soupe chimique. Aux États-Unis, chaque bébé naît ainsi avec plus de cent molécules chimiques dans le sang. Mais comment limiter leurs effets ? Quelles solutions peut-on mettre en place pour préserver les cerveaux des générations futures ?
Épidémie ?
Huit ans après “Mâles en péril”, qui révélait l’impact des perturbateurs endocriniens sur la fertilité, Sylvie Gilman et Thierry de Lestrade tirent à nouveau la sonnette d’alarme en dévoilant l’effet néfaste de ces mêmes polluants sur notre intelligence et notre santé mentale. “Demain, tous crétins ?” relaie la parole de chercheurs engagés, comme la biologiste Barbara Demeneix, spécialiste de la thyroïde, ou la biochimiste américaine Arlene Bloom, qui mène depuis les années 1970 un combat acharné contre l’utilisation des retardateurs de flammes (mélanges chimiques ajoutés à une grande variété de produits industriels comme les plastiques, les textiles et les équipements électriques ou électroniques pour les rendre moins inflammables). Leurs études et d’autres nous alertent sur un problème de santé publique dont les législateurs, sous l’influence des lobbies industriels, n’ont pas encore pris la mesure.
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Une réponse à Baisse du niveau : quand il est triste d’avoir raison…

  1. Arckanum dit :

    Bonjour,

    On ne peut, de nos jours, que constater avec tristesse qu’effectivement très peu de personnes sont épargnées par cette baisse du niveau intellectuel. Mais le pire, c’est que plus on est idiot, moins on pense l’être !
    J’ai la chance, dans mon activité professionnelle, de n’être entouré que d’ingénieurs (pôle regroupant une quarantaine de personnes). Eh bien même là, même dans ce milieu pourtant sélect, il y en a du neuneu, du bas du front. Même si moins que dans la masse qui peuple habituellement nos rue, bien entendu.
    Mon QI à 14 ans était de 144 et j’ai été “mesuré” à 147 à 36 ans avec un profil ENTJ-T. En gros, tous les attributs pour voir les autres comme des consanguins !
    Je ne ressens même plus aucun plaisir à l’idée de savoir que je peux détruire la vie d’une personne en 4 ou 5 phrases !!!
    J’ai une fille d’une dizaine d’années qui semble marcher dans mes pas : EIP (élevé intellectuellement précoce) à 2 ans (elle savait lire des mots de 3 à 4 lettres) avant d’être classée HPI, comme on dit aujourd’hui… Elle grandit sans télé et est passionnée de musique classique et de jeux de société.
    Lorsqu’elle invite des camarades de classe (d’une très bonne école) à la maison, je ne peux m’empêcher de constater qu’elle les surplombe intellectuellement, et je n’arrête pas de me dire que si elle continue ainsi, elle rencontrera encore plus de consternation que moi !

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